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Guide Pratique Du Blogger Et Du Cyberdissident


Messages recommandés

http://www.rsf.org/IMG/pdf/guide_blogger_c…issident-FR.pdf

Les blogs passionnent, inquiètent, dérangent, interpellent. Certain les méprisent, d’autres les tiennent pour les prophètes d’un nouvelle révolution de l’information.

De fait, parce qu’ils délient les langues des citoyens ordinaires, ils sont un formidable outil pour la liberté d’expression. Dans les pays où la censure est reine, lorsque les médias traditionnels vivent à l’ombre du pouvoir, les bloggers sont souvent les seuls véritables journalistes. Ils sont les seuls à publier une information indépendante, quitte à déplaire à leur gouvernement et parfois au risque de leur liberté.

Reporters sans frontières a conçu ce guide pour les aider, par des conseils pratiques et des astuces techniques, à préserver leur anonymat, à contourner la censure - en identifiant la technique la mieux adaptée à chaque situation -, mais aussi à lancer un blog dans de bonnes conditions, à le faire connaître - en optimisant son référencement sur les moteurs de recherche -, et à asseoir sa crédibilité via le respect de quelques règles éthiques et journalistiques.

couverture-fr.jpg

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Hehe…

C'est marrant ils ont carrément mis le PDF de la maquette avec les marges d'imprimerie…

Sinon, comme situation type du blogger qui voudrait publier anonymement ils ont choisi:

Sarah travaille comme comptable dans l’administration. Elle réalise que son patron, un ministre, détourne de larges sommes d’argent.

C'est vachement réaliste! Bravo!

Elle veut rendre ce délit public, mais elle a peur de perdre son emploi.

ça par contre c'est pas très crédible… :icon_up:

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Le Parlement européen s'interroge sur les rapports entre blogs et médias

LE MONDE | 26.09.05 | 12h58  •  Mis à jour le 26.09.05 | 12h58

BRUXELLES de notre bureau européen

Les médias traditionnels sont-ils menacés par les pages personnelles mises en ligne, les blogs, qui se développent sur la Toile à une vitesse vertigineuse ? Le Parlement européen a invité des journalistes à débattre de cette question à l'occasion du lancement de son nouveau site (www.europarl.eu.int).

Guido Baumhauer, rédacteur en chef à la radio allemande Deutsche Welle, a rappelé qu'"il existe 31 millions de blogs sur Internet et qu'il s'en crée 80 000 par jour" . Beaucoup d'auteurs les ont lancés dans le but de compléter ou de contredire les informations de la presse traditionnelle, qu'elle soit écrite, audiovisuelle ou même, désormais, électronique.

L'eurodéputé travailliste Richard Corbett a expliqué qu'il a créé son blog, en 2003, parce qu'il ne voulait plus que ses propos "soient déformés" ou simplement "triés et filtrés" par une presse "eurosceptique". "Quand les gens surfent sur Internet, ils trouvent au moins quelque chose de proeuropéen !" , a-t-il ajouté. Des journalistes présents ont admis qu'ils se sont parfois servis des blogs pour s'informer, "notamment pendant le tsunami, où l'on ne disposait pas d'informations de la part des autorités thaïlandaises" , a indiqué une Finlandaise.

Adrian White, le secrétaire général de la Fédération internationale des journalistes, a estimé que "les sites Internet des organes de presse traditionnels tels que la BBC ou CNN seront toujours sollicités, parce que les gens veulent avoir une information fiable et crédible" , ce qui n'est pas le cas des blogs, a-t-il précisé, beaucoup mélangeant information et publicité ou n'indiquant pas l'origine de leurs informations.

PAS DE CADRE ÉTHIQUE

Le problème devient délicat car nombre de journalistes sont eux-mêmes devenus des blogueurs : ils éditent des informations qui ne paraissent pas dans leur organe de presse, faute de place. Menacent-ils alors celui-ci ? M. White répond par la négative, à condition que ces informations complémentaires aient le même sérieux que les autres. "Le problème des blogs, c'est qu'ils n'ont pas pour l'instant de cadre éthique" , a-t-il observé. Sa consœur, Karlin Lillington, de l'Irish Times, a constaté que les journalistes sont soumis à des "règles déontologiques strictes, en matière de diffamation, notamment, alors que les blogueurs peuvent se comporter comme au Far West" .

Ces journalistes se sont opposés aux propos de Thomas N. Burg, consultant spécialisé dans le développement de logiciels, qui considère les blogs comme de simples "vecteurs de conversation libres de toute contrainte" . Le Parlement européen a réclamé l'instauration d'un droit de réponse sur les médias électroniques, mercredi 7 septembre. Il l'a fait à la demande de l'UDF Marielle de Sarnez, qui déplore que "rien ne soit prévu quand vous êtes victime d'une diffamation ou d'une atteinte à votre vie privée" .

Rafaële Rivais

Il semblerait que les blogs provoquent quelques démangeaisons chez les obsédés du contrôle social. Pas de cadre éthique, l'horreur!

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Marielle de Sarnez

Cette femme est folle :

L'UE demande à ses membres de nettoyer la Toile

Le Parlement européen adopte aujourd'hui un rapport qui préconise la mise en place d'un arsenal législatif.

Par Jean QUATREMER

mercredi 07 septembre 2005 (Liberation - 06:00)

Strasbourg (UE) envoyé spécial

votre fille de 10 ans doit faire un exposé sur les chats. Elle tape sur le moteur de recherche de votre ordinateur le mot en question. Le résultat a de bonnes chances de lister toute une série de sites pornographiques plus crades les uns que les autres. Même chose si vous tapez cochon, bambi, clown, Lorie… Et que dire des insultes et autres diffamations qui parsèment les sites? Et des blogs qui laissent les victimes sans défense faute de législation adaptée à l'Internet ?

Autant dire que la Toile reste encore largement un espace hors la loi, comme le constate le Parlement européen. Afin d'inverser cette tendance, il adopte aujourd'hui un rapport rédigé par la députée européenne Marielle de Sarnez (UDF) qui recommande à l'Union et aux Etats membres d'adopter un arsenal législatif ad hoc afin de faire le ménage sur la Toile. «L'autorégulation a totalement échoué, affirme Marielle de Sarnez. Plus d'un enfant sur trois est involontairement confronté à des images violentes, pornographiques ou pédophiles sur Internet : le pouvoir politique doit donc agir

«Laisser-aller». La Commission, qui a déposé cette proposition de recommandation en avril 2004, n'a guère apprécié que les eurodéputés durcissent son texte : «Il y a toute une culture du laisser-faire qui domine l'exécutif, regrette Marielle de Sarnez. Pour elle, c'est la liberté qui doit primer et il ne faut surtout pas imposer des charges supplémentaires aux opérateurs.» Une position partagée par plusieurs Etats membres, comme le Royaume-Uni ou la Suède.

Les parlementaires vont, nonobstant ces réticences, proposer d'instaurer un «label de qualité des fournisseurs de services» qui permettrait de savoir s'ils adhèrent ou non à un code de bonne conduite, ainsi que la création d'un numéro de téléphone unique permettant de dénoncer toutes «les activité suspectes» sur le réseau. Ils veulent aussi qu'une «responsabilité solidaire ou en cascade» soit introduite pour tous les délits commis sur l'Internet afin d'éviter que chacun (auteur, hébergeur, fournisseur d'accès, etc.) renvoie la faute sur les autres. Afin de tracer ceux qui se livrent à des activités illégales sur le Net, les fournisseurs d'accès devraient conserver les «logins» (identifiants) de ceux qui se sont connectés durant un certain temps.

Le Parlement exige que les fournisseurs d'accès mettent à la disposition de leurs abonnés un système de filtrage ainsi que des services spécifiquement destinés aux enfants. Il suggère aussi que soit mis en place «un nom de domaine de deuxième génération réservé à des sites contrôlés en permanence». Avec des noms en «.kid», par exemple.

Droit de réponse. Enfin, les eurodéputés veulent qu'un «droit de réponse» sur le Net, calqué sur celui de la presse écrite, soit introduit dans les législations nationales. «Les éditeurs de presse sont contre», s'étonne Marielle de Sarnez. Pour l'heure, les journaux qui publient sur Internet appliquent ce droit de réponse sur la base du volontariat.

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Plusieurs questions viennent immédiatement à l'esprit :

- pour les sites, qui va décider de ce qui est "offensant" ou non ? Si certains sites proposant des emboîtements humains en gros plan avec des poils et de la sueurs ne poseront pas de cas de conscience, cela pourrait devenir plus délicat avec des sites gynécologiques, ou des sites d'informations standard sur la santé, la sexualité, etc…

En outre, on imagine fort bien les dérives.

- comment va se traduire concrètement l'empêchement de consulter un site ? Comment l'activer, comment le désactiver ? Pour la plupart des parents qui sont généralement moins habiles avec un ordinateur que leurs propres enfants, je laisse imaginer les situations rocambolesques qui peuvent advenir du différentiel de formation entre les enfants et leurs aînés. Si le système de blocage est d'un autre ordre (un coup de téléphone, un recommandé, etc…), il sera vite suffisamment compliqué ou pénible pour rebuter les personnes intéressées.

- internet est un média planétaire, ce qui veut dire que les filtrages opérant sur la base de mots-clés laisseront passer des sites dans des langues non-occidentales, ou dont les mots-clés ne sont pas reconnus par le moteur. Si on impose au FAI de filtrer manuellement (ou semi-automatiquement) les sites du monde entier, la charge de travail encourrue (mécanique ou humaine) aura un coût. Qui diable va supporter ce coût ? … Je vois poindre une nouvelle taxe.

L'enfer étant pavé de bonnes intentions, je pense que la bonne intention, qui consiste à vouloir protéger ses enfants des méfaits d'internet, aboutit à un enfer inutile en utilisant une loi et l'état. Le résultat ne sera évidemment pas à la hauteur des espoirs et des demandes. Les sites seront toujours plus ou moins accessibles, les enfants continueront de tomber sur des pédophiles au milieu de chat-rooms d'ados, etc…

On a là encore déplacé la responsabilité des parents envers leurs enfants vers l'état, et on va là encore aboutir à un désastre.

Pour votre enfant :

* Si vous voulez qu'il utilise internet, soyez avec lui.

* S'il est assez grand pour être autonome sur internet : responsabilisez-le ! Arrêtez de croire que l'état en fera un homme ou une femme responsable. C'est votre travail ! Arrêtez d'imaginer que l'état lui apprendra à l'école comment se servir de cet outil : l'école n'apprend plus grand'chose, les profs sont autant dépassés que vous. Formez vous : des associations existent. Des gens de bonnes volontés qui pourront vous / lui expliquer, ça existe.

* Ultimement, si vous n'avez pas le temps, les moyens, l'intelligence, si vous n'avez pas confiance dans internet, ou pas confiance dans vos enfants sur internet, tirez la prise. Un ordinateur sans prise, c'est un vélo sans roue : ça ne marche plus. Ils pignouseront un peu, mais ils pourront très bien s'en passer. Des centaines, des milliers, … des centaines de millions d'enfants s'en passent et (étonnamment), on n'en fait pas des petits crétins.

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Le Parlement exige que les fournisseurs d'accès mettent à la disposition de leurs abonnés […] des services spécifiquement destinés aux enfants.

Les députés confondent le fournisseur d'accès et le fournisseur de contenu. Veulent ils des cours d'éducation étatiste civique obligatoire pour les enfants en page d'acceuil? :icon_up:

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Les députés confondent le fournisseur d'accès et le fournisseur de contenu. Veulent ils des cours d'éducation étatiste civique obligatoire pour les enfants en page d'acceuil? :icon_up:

Avant ça, il serait plus que temps qu'ils prennent eux-mêmes des cours basiques d'informatique pour les débutants. Ca ne leur éviterait pas de pondre des lois idiotes mais peut-être (?) de dire des sottises …

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