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Le purin d'ortie interdit


Joanes K-Parijs

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En l'occurrence, c'est le contraire : cette interdiction est une atteinte à la libre concurrence.

Pourquoi les libéraux laisse-t-il toujours ce genres de combats à des associations anti-libérales. Pourquoi, dès qu'on touche à certains sujets, les libéraux sont-ils moins libéraux que les communistes ? J'arrête mon troll pour poser aussi une question sérieuse : vu que les gauchistes, toujours prompte à s'indigner, ne s'embarassent pas d'objectivité et de précision quand il s'agit d'agir (ce serait suspect), avez-vous d'autres informations sur cette nouvelle, qui reste encore bien floue.

Voici l'info en question :

"La nouvelle avait perturbé les ondes. Un chroniqueur horticole courageux s'insurgeait, sur France Inter, de la parution imminente d'un décret (prenant effet en date du 01 juillet 2006), qui l'empêcherait dorénavant de donner à ses auditeurs des recettes leur permettant de traiter naturellement leurs jardins et balcons. Interdit de dire que l'eau chaude est un bon désherbant pour les allées. Interdit de dire que de simples feuilles de fougère éloignent les chenilles des choux. Interdit de donner la recette séculaire d'un extrait d'ortie, appelé purin ! L'information paraissait si énorme que personne n'y a cru ! L'interdiction de fournir, par quelque moyen que ce soit, les recettes pour confectionner des produits naturels non-homologués, le simple fait d'en parler, avait beau être assortie d'une peine de 2 ans de prison et 75 000 € d'amende, elle faisait sourire!"

Le 31 août 2006, les services de la Répression des Fraudes et les services de la Protection des Végétaux (la police des plantes!) sont intervenus chez Eric Petiot, paysagiste, formateur et coauteur de l'ouvrage Purin d'Orties et Compagnie. Au cours de cette inspection (de 10h à 16h), plusieurs documents ont été saisis (papier et numérique). Eric Petiot s'est vu signifié une interdiction d'enseigner les recettes de produits naturels non homologués et même de ramasser des plantes sauvages lors de ses stages de formation.

Attaque de l'Etat contre l'ortie et les produits naturels au jardin. Le communiqué de Kokopelli

http://www.kokopelli.asso.fr/actu/new_news.cgi?id_news=80

http://www.kokopelli.asso.fr/actu/new_news.cgi?id_news=80

http://linuxfr.org/~RG_/22604.html

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Il faut absolument vérifier ce truc.

ça peut être vrai, par contre pas pour concurrence déloyale, mais parce que l'agence de je ne sais plus quoi sanitaire doit donner son agrément pour que ce genre de produits soit mis sur le marché, et il est interdit de faire de la pub pour les produits non agréés.

Perso ça ne me choquerait pas que certains produits soient interdits, mais ici ça ne semble pas le cas, c'est juste que le produit n'est pas autorisé, est ce qu'il y a eu des tests qui ont montré que le produit est dangereux? Si non, pourquoi d'autres produits ont été testés et pas celui là?

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Je voulais poster la news, mais j'ai pas eu le temps de potasser le décret en question pour comprendre mieux.

En tous cas, il est clair que ce domaine (produit phytos, semences) devrait être investi par les libéraux, quitte à s'associer avec des asso non-libérales qui sont les seules à dénoncer le verrouillage du marché que l'Etat est en train d'opérer au profit de quelques gros industriels.

La plupart des assos qui s'occupent de ça ont pour objectif la préservation des variétés menacées, elles analysent la situation avec une grille de lecture plutôt gauchiste du fait de la culture dominante chez les écolos, mais il n'est peut-être pas desespéré de leur faire comprendre que sur cette question, les libéraux sont avec eux. Le but n'étant pas de les convertir au libéralisme, mais de s'associer à eux pour défendre une cause juste par des arguments un peu plus valables que la soupe alter.

Perso ça ne me choquerait pas que certains produits soient interdits, mais ici ça ne semble pas le cas, c'est juste que le produit n'est pas autorisé, est ce qu'il y a eu des tests qui ont montré que le produit est dangereux? Si non, pourquoi d'autres produits ont été testés et pas celui là?

Parceque c'est le mode de fonctionnement actuel : a priori on a pas le droit de commercialiser un produit, si on veut le faire, il faut faire la preuve préalable de son innocuité, par une procédure imposée et coûteuse. C'est la même chose pour les semences : pour commercialiser une variété, il faut faire la preuve qu'elle satisfait à un certain nombres de critères (n'ayant d'ailleur rien à voir avec la sécurité alimentaire) et payer régulièrement des sommes importantes pour qu'elle figure au catalogue des variétés commercialisables.

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Il serait judicieux que LC se serve de cette info pour à la fois dénoncer l'emprise insensée de l'état sur notre vie quotidienne et maintenant horticole sans oublier de poser la question de l'utilité de notre ministère de l'écologie. A quoi bon le conserver s'il n'est même pas capable de protéger ceux qui justement de par leur action éducative peuvent agir efficacement dans le bon sens?

Il faut absolument vérifier ce truc.

http://www.passerelleco.info/article.php3?id_article=133

http://www.univers-nature.com/interviews/bernard-bertrand.html

http://www.mdrgf.org/news/news060609_Pesticides_naturels_purin_ortie.html

http://www.tela-botanica.org/actu/article1142.html

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L'eau chaude évoquée dans le premier post ne doit pas poser problème puisqu'il n'y a pas de "substance active" (II-2)

« Art. L. 253-1. -

« II. - Au sens du présent chapitre, on entend par :

« 1° Produits phytopharmaceutiques : les préparations contenant une

ou plusieurs substances actives et les produits composés en tout ou

partie d'organismes génétiquement modifiés présentés sous la forme dans

laquelle ils sont livrés à l'utilisateur final, destinés à :

Par contre, celui-là est plus inquiétant :

« Art. L. 253-7. - Toute publicité commerciale et toute

recommandation pour les produits définis à l'article L. 253-1 ne peuvent

porter que sur des produits bénéficiant d'une autorisation de mise sur

le marché et sur les conditions d'emploi fixées dans ces autorisations.

La "recommandation", donc l'acte même gratuit et désinteressé de dire du bien d'un produit répondant à la définition, est clairement visé même pour un produit non commercial et "naturel"

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juste pour clarifier les choses, quelle serait la position libérale sur le sujet?

les agriculteurs sont libres d'utiliser les produits qu'ils veulent? Si ces produits s'avèrent toxiques, qui est responsable? si le consommateur était au courant de l'utilisation du produit peut il incriminer un tiers? Pensez vous que la pression du consommateur conduira naturellement les entreprises à faire les tests nécessaires? Pour des produits naturels et non brevetables qui a intéret à faire ces tests?

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Il serait bon aussi d'examiner à qui profite le crime

Je n'ai jamais nié la réalité de la Corporatocracy. Ce décret est dangereux, est tout capitaliste que je sois, quand j'affirme que l'Etat est dangereux, c'est valable aussi bien quand ce sont les entreprises qui s'en servent pour leurs intérêts propres.

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les agriculteurs sont libres d'utiliser les produits qu'ils veulent?

Oui.

Si ces produits s'avèrent toxiques, qui est responsable?

L'agriculteur et le fabriquant du produit s'il l'a vendu sans mentionner sa toxicité potentielle.

si le consommateur était au courant de l'utilisation du produit peut il incriminer un tiers?

Je ne comprend pas la question.

Pensez vous que la pression du consommateur conduira naturellement les entreprises à faire les tests nécessaires?

Non, il faut que la loi reconnaisse leur responsabilité pour que la mise sur le marché d'un produit nocif coûte plus que ça ne rapporte.

Pour des produits naturels et non brevetables qui a intéret à faire ces tests?

La plupart des produits naturels et non brevetables ne nécessitent pas de tests coûteux, ce sont des préparation à base de plantes dont on connait la toxicité ou non et à quelle dose … un peu comme si tu demandais qui a intérêt à faire des tests de toxicité de la tisane de tilleul …

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ok c'est très clair

pour la question en suspens, on peut faire une comparaison avec le tabac, la position qui semble adoptée par les libéraux consiste à dire qu'à partir du moment où la composition des cigarettes est indiquée sur le paquet, c'est le consommateur qui décide librement de prendre le risque de s'intoxiquer en fumant, le cigarettier ne doit donc pas être condamné, quelle différence avec le cas qu'on étudie ici?

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pour la question en suspens, on peut faire une comparaison avec le tabac, la position qui semble adoptée par les libéraux consiste à dire qu'à partir du moment où la composition des cigarettes est indiquée sur le paquet, c'est le consommateur qui décide librement de prendre le risque de s'intoxiquer en fumant, le cigarettier ne doit donc pas être condamné, quelle différence avec le cas qu'on étudie ici ?

Je n'ai pas trop réfléchi à la question des cigarettes, mais à vrai dire je pense qu'in fine, qu'on fasse porter toute la responsabilité sur l'agriculteur (consommateur du produit phyto) ou sur le fabriquant, ça aboutira à une situation plus saine qu'actuellement où on exige a priori des tests coûteux parfois innefficace et parfois inutiles, qui exemptent les fabriquants (ou utilisateurs) de leur responsabilité. Le principal effet de la réglementation actuelle est de verrouiller le marché, pas de protéger le consommateur final, ce qui ne peut être obtenu qu'en faisant jouer la responsabilité des fabriquants et utilisateurs des produits phyto.

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dans le même genre:

La vente de briquets sans sécurité enfants et de briquets "fantaisie" sera interdite en France à partir de mars 2007, conformément à une décision européenne de mai 2006, indique un décret paru samedi au Journal Officiel. Selon ce décret, il sera interdit d'importer, de distribuer et de vendre "les briquets fantaisie, les briquets non rechargeables non munis d'une sécurité enfant et les briquets rechargeables non munis d'une sécurité enfant". Seuls les briquets rechargeables non munis d'une sécurité enfant mais pouvant garantir "une sécurité d'utilisation prévisible sur une durée de vie d'au moins cinq ans" pourront continuer à être commercialisés. Sont considérés comme briquets "fantaisie", les briquets ressemblant "de quelque manière que ce soit à un autre objet attrayant pour un enfant de moins de 51 mois (…) ou qui le divertit parce qu'il est sonore ou animé". Les briquets décorés de logos ne font pas partie de cette catégorie. "Les dispositions du présent décret entrent en vigueur à compter du 11 mars 2007", précise le texte. Mais les briquets conformes à un décret de 1991 relatif à la sécurité des consommateurs et mis sur le marché avant cette date, pourront encore être vendus. Des amendes de cinquième catégorie sont prévues en cas de non respect de ces dispositions.

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Invité jabial
http://www.passerelleco.info/article.php3?id_article=133

http://www.univers-nature.com/interviews/bernard-bertrand.html

http://www.mdrgf.org/news/news060609_Pesticides_naturels_purin_ortie.html

http://www.tela-botanica.org/actu/article1142.html

Tout ça c'est des sites écolo. Il n'y a pas moyen de vérifier ça chez une source neutre?

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Tout ça c'est des sites écolo. Il n'y a pas moyen de vérifier ça chez une source neutre?

Concernant la loi d'oriention agricole et l'article que je mettais en avant plus haut, il sont bien publié au JO (06-01-06).

Par contre, pour Petiot, une recherche sur Google News ne donne aucun site "sérieux".

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Tout ça c'est des sites écolo. Il n'y a pas moyen de vérifier ça chez une source neutre?

Si j'ai bien compris dans cette affaire, il y a le décrêt facilement vérifiable. Il semble qu'il puisse être utilisé pour museler les promoteurs de méthodes "naturelles", mais il est aussi possible qu'on les tolère et qu'il ne soit pas inquiétés. Ça dépend du niveau de zèle des fonctionnaires chargés de ça.

Ensuite, il y a l'histoire de l'auteur du bouquin "purin d'ortie et compagnie", qui se serait effectivement fait interdire de divulger des recettes de purins et compagnie lors de ses formations. C'est ça qu'on peut éventuellement mettre en doute. Il a annoncé qu'il allait porter plainte, s'il le fait, l'info sera vérifiable. Ceci dit, je ne vois pas pourquoi ce mec raconterait des bobards.

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Interdit de dire que l'eau chaude est un bon désherbant pour les allées. [..]interdiction de fournir, par quelque moyen que ce soit, les recettes pour confectionner des produits naturels non-homologués, le simple fait d'en parler, avait beau être assortie d'une peine de 2 ans de prison et 75 000 € d'amende, elle faisait sourire!"

Utiliser de l'eau chaude nécessite une homologation? :icon_up: C'est quoi ce truc de dingue ?

Arrêté du 27 septembre 1983. LEGUMES POUR RATATOUILLE.

NOR : legumes

Le ministre de l'agriculture, le ministre du commerce et de l'artisanat et le secrétaire d'Etat auprès du ministre de l'économie, des finances et du budget, chargé de la consommation,

Vu la loi du 1er août 1905 sur les fraudes et falsifications en matière de produits ou de services, modifiée par la loi n° 78-23 du 10 janvier 1978, et notamment son article 11;

Vu le décret n° 64-949 du 9 septembre 1964 portant application de la loi du 1er août 1905 susvisée, en ce qui concerne les produits surgelés, et notamment son article 7;

Vu le décret n° 72-937 du 12 octobre 1972 portant application de la loi du 1er août 1905 susvisée en ce qui concerne les conditions de vente des denrées, produits et boissons destinés à l'alimentation de l'homme et des animaux, ainsi que les règles d'étiquetage et de présentation de celles de ces marchandises qui sont préemballées en vue de la vente au détail,

Arrêtent:

Art. 1er. -

La dénomination <<Légumes pour ratatouille surgelés>> est réservée au mélange de légumes surgelés constitué:

d'aubergines (Solanum melongena) et de courgettes (Cucurbita pepo) saines, en bon état, exemptes de moisissures et de pourriture, ayant atteint un état de maturité convenable;

d'oignons (Allium cepa) sains, en bon état;

de poivrons verts et de poivrons rouges (Capsicum annum) sains et en bon état;

de tomates (Lycopersicum esculentum L) saines, en bon état, exemptes de moisissures et de pourriture, ayant atteint un état de maturité convenable.

Ces légumes peuvent être blanchis ou non.

Art. 2. -

Les constituants du mélange doivent être présentés comme suit:

les légumes peuvent être entiers, en quartiers, en morceaux ou en lamelles;

les aubergines et courgettes ne doivent pas être pelées

les oignons sont épluchés;

les poivrons ne doivent pas être épluchés mais convenablement épépinés;

les tomates sont pelées ou non;

les oignons peuvent avoir été frits avec une huile végétale pour friture.

Art. 3. -

Le mélange de <<Légumes pour ratatouille surgelés>> défini à l'article 1er doit être composé de la façon suivante:

DENOMINATION DES LEGUMES COMPOSANT LE MELANGE PROPORTIONS

minimales en masse.

.

Tomates pelées ou non 30

Aubergines 16

Courgettes 16

Poivrons verts 5

Poivrons rouges 5

Oignons émincés 8

Art. 4. -

Les spécifications de qualité générales fixées par arrêté pour les fruits et légumes après surgélation sont applicables à chaque constituant du mélange.

Les constituants non définis par des spécifications doivent répondre aux exigences de qualité commerciales usuelles.

Art. 5. -

Les tolérances maximales suivantes sont admises pour l'ensemble du mélange:

POURCENTAGE

DEFAUTS maximum

en masse.

.

A. -- Parties dures ou tachées 5

B. -- Matières végétales étrangères 0,5

Art. 6. -

L'appréciation de la composition du mélange est effectuée sur un échantillon d'au moins un kilogramme du produit.

Les divers constituants sont séparés et pesés à l'état surgelé et les proportions établies par rapport à la masse totale calculée par addition des masses des différents constituants.

Art. 7. -

Les dispositions du présent arrêté sont applicables aux légumes pour ratatouille surgelés fabriqués ou importés six mois après sa publication au Journal officiel de la République française.

Art. 8. -

Le directeur de la consommation et de la répresslon des fraudes au secrétariat d'Etat chargé de la consommation, le directeur des industries agricoles et alimentaires au ministère de l'agriculture et le directeur du commerce intérieur au ministère du commerce et de l'artisanat sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l'exécution du présent arrêté, qui sera publié au Journal officiel de la République française.

Fait à Paris, le 27 septembre 1983.

Je crois que c'est ça le décret en question, non :

http://www.legifrance.gouv.fr/WAspad/UnTex…jo=AGRX0500091L

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Et Hop, un de plus !

L'Observatoire des distorsions est chargé de repérer et d'expertiser les différentes distorsions, tant en France qu'au sein de l'Union européenne, quelles que soient leurs origines, qui pourraient conduire à la déstabilisation des marchés des produits agricoles.

:icon_up: et en même temps… j'en peux plus ! :doigt:

Mon Dieu, un autre !!

TITRE IV

RÉPONDRE AUX ATTENTES DES CITOYENS

ET DES CONSOMMATEURS

Chapitre Ier

Améliorer la sécurité sanitaire

et la qualité des produits

Article 69

Il est créé, par décret, dans un délai de deux mois à compter de la publication de la présente loi, un Conseil de modération et de prévention qui assiste et conseille les pouvoirs publics dans l'élaboration et la mise en place des politiques de prévention en matière de consommation d'alcool.

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« Art. D. 691-2. - Outre son président, nommé par arrêté du ministre chargé de l'agriculture pour une période de trois ans, le conseil d'orientation de l'Observatoire des distorsions est composé de vingt et un membres qui sont désignés par arrêté du ministre chargé de l'agriculture, pour une durée de trois ans :

« 1° Dix représentants des secteurs agricoles et agroalimentaires :

« - un représentant de l'Assemblée permanente des chambres d'agriculture ;

« - quatre représentants des organisations syndicales d'exploitations agricoles à vocation générale habilitées en application de l'article 3 du décret no 90-187 du 28 février 1990 ;

« - deux représentants des syndicats de salariés de l'agriculture et de l'agroalimentaire ;

« - un représentant du secteur coopératif agricole ;

« - un représentant des industries de transformation ;

« - un représentant du commerce et de la distribution.

« 2° Deux représentants des associations nationales de consommateurs nommées sur proposition du ministre chargé de la consommation après consultation du Conseil national de la consommation ;

« 3° Deux représentants des associations chargées de la protection de l'environnement ;

« 4° Sept personnalités qualifiées en raison de leurs compétences particulières ou de leurs fonctions.

La dernière ligne peut être traduite par "le ministre se réserve le droit de placer un ou deux potes à lui dans cette commission si jamais ils ne trouvaient pas de point de chute honorable dans l'Etat".

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L'ensemble de ce fil (et notamment les décrêts qui y sont cités) devraient faire partie du bréviaire naturel de tout anti-étatiste de base.

Je savais que la CEE (et l'UE ensuite) légiféraient sur les tailles du salami, nous avons des preuves tangibles que l'état fraônçais déborde très très très loin des prérogatives qu'on serait susceptible de lui accorder. Légiférer sur la ratatouille, la purée d'ortie ou les distorsion machin du marché bidule, c'est au mieux du grand n'importe quoi, au pire, une démonstration fulgurante qu'une partie non négligeable de nos élus se fout de notre gueule.

J'attends à présent les justifications des démocrates :icon_up:

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Je suis d'accord avec ton analyse, h16, cependant il ne faut pas perdre de vue qu'une des raisons de la mise en place de ces trucs relèvent de l'idée selon laquelle tout doit être pris en main (volontarisme!), organisé par l'Etat. Et que je suis sûr que très sincèrement sans doute, beaucoup d'hommes d'Etat croient que ce qu'ils font est bien, qu'ils se disent que c'est clairement mieux comme ça.

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Clair, j'ai cédé à mes passions et ai choisi de m'énerver là. On se croirait dans un mauvais roman d'anticipation, l'humour en moins… Et pourtant, on ne rêve pas ! :icon_up:

Et que je suis sûr que très sincèrement sans doute, beaucoup d'hommes d'Etat croient que ce qu'ils font est bien, qu'ils se disent que c'est clairement mieux comme ça.

Un demi-siècle de théories de la communication et du changement et on a encore des décideurs qui ne raisonnement même pas en se posant la question des effets secondaires, etc. ?

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La législation sur la composition de la ratatouille me semble être du pur délire de fonctionnaire qui s'emmerde, mais la législation sur les produits phyto dont on parle ici me parait nettement moins innocente :

Il ne faut pas perdre de vue qu'une des raisons de la mise en place de ces trucs relèvent de l'idée selon laquelle tout doit être pris en main (volontarisme!), organisé par l'Etat.

La principale raison n'est pas ça à mon avis dans le cas dont on parle. Ce genre de règlementation provient bien plus du lobbying des industriels qui voudrait forcer les gens à acheter leur produits que du volontarisme des politiques.

EDIT: j'en remmet une couche.

Un demi-siècle de théories de la communication et du changement et on a encore des décideurs qui ne raisonnement même pas en se posant la question des effets secondaires, etc. ?

Les réels décideurs de ce genre de lois (à mon avis plus des hauts fonctionnaires que des élus) sont bien conscients des effets secondaires, ce sont ceux-ci qu'il recherchent, la protection du consommateur n'étant que l'alibi.

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