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Ségo Un Peu Radin ?


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Invité jabial
Précisément, et comme le rappelait Melo Thatcher ne nous a jamais cassé les cojones au motif qu'elle appartiendrait à un soi-disant "minorité opprimée". Elle a fait son boulot (avec des bonheurs divers, mais ce n'est pas la question), point barre.

Ce qui prouve bien que le seul fait d'être une femme n'est pas ce qui entre en ligne de compte.

Un politicien serait capable, parce qu'il s'est cassé l'orteil, de se réclamer des grands invalides.

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Ouin, je vais pleurer tiens. Que vous preniez la question dans un sens ou dans l'autre, ce problème ne se posait pas quand les politiciens étaient des mâles. Autrement dit, dans la palette des risques d'incompétence et de nullité, un nouveau a été introduit.

Ben voyons. Le bon vieil argument, type "elle l'a bien cherché".

Sans femme, pas de sexisme, sans arabe, pas de racisme, etc.

Bravo

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Ben voyons. Le bon vieil argument, type "elle l'a bien cherché".

Sans femme, pas de sexisme, sans arabe, pas de racisme, etc.

Bravo

:icon_up: Vous croyez qu'une femme se lançant en politique est un ange pur, désincarné et désintéressé ? Vous pouvez pourtant être certain que la promotion en bonne place éligible ou au sein de l'état-major d'un parti exprime le plus souvent la reconnaissance du bas-ventre. C'est un fait.

Et encore une fois, qui nous bassine les oreilles avec sa "féminité indispensable à la politique" ?

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Précisément, et comme le rappelait Melo Thatcher ne nous a jamais cassé les cojones au motif qu'elle appartiendrait à une soi-disant "minorité opprimée". Elle a fait son boulot (avec des bonheurs divers, mais ce n'est pas la question), point barre.

Comme Angela Merkel ou Hillary Clinton (je n'ose évoquer Simone Veil :icon_up: ). Ce ne sont pas toutes les femmes qui jouent sur la "féminité" à tout bout de champ, mais certaines. Même en France, une Guigou, une Voynet ou une Cresson n'étaient pas en permanence en train de "jouer de leur féminité.*

Par contre, les médias et le public leur demandait de le faire. Et maintenant, elles ont compris, elles exploitent ça parce que ça marche. C'est le jeu politique, pas celui des femmes en particulier.

Et ca me fait quand même rigoler, des femmes en politique, ca fait trente ans que ca débarque en Europe, et à peu près deux à cinq ans qu'on nous bassine avec les "qualités féminines". Autant dire que c'est un peu difficile d'y voir un grand lien de cause à effet. Une conne joue énormément dessus, c'est tout. Je pourrais aussi dire que les femmes en politique, c'est ce qu'il est arrivé de mieux au libéralisme, parce que l'homme d'état le plus libéral en Europe de ces trente dernières années était une femme. Ce serait tout aussi con.

C'est fatigant quand tu joues à être bête, parce que tu ne l'es pas.

* j'ai cité ici plein de femmes que je n'apprécie pas particulièrement, mais qui ont comme caractéristique de ne pas avoir fait leur carrière sur "le charme féminin". Qu'on les aime ou pas, elles ont bossé comme des hommes politiques (c'est-à-dire mal, mais bref).

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:icon_up: Vous croyez qu'une femme se lançant en politique est un ange pur, désincarné et désintéressé ? Vous pouvez pourtant être certain que la promotion en bonne place éligible ou au sein de l'état-major d'un parti exprime le plus souvent la reconnaissance du bas-ventre. C'est un fait.

Non, c'est ton fantasme. C'est clair qu'Onkelinckx doit sa place au fait d'avoir couché avec Di Rupo. :doigt:

Et encore une fois, qui nous bassine les oreilles avec sa "féminité indispensable à la politique" ?

Une femme. Une. Pas toutes.

Bon allez, y en a quelques unes qui ont pris le train en marche, mais ça ne fait même pas une majorité.

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Non, c'est ton fantasme. C'est clair qu'Onkelinckx doit sa place au fait d'avoir couché avec Di Rupo. :icon_up:

Non, elle le doit au fait d'avoir eu un père élu socialiste et à ses relais liégeois.

Une femme. Une. Pas toutes.

Quasiment toutes tiennent ce discours.

Bon allez, y en a quelques unes qui ont pris le train en marche, mais ça ne fait même pas une majorité.

Si, justement. La politique attire dans 90% des cas des gens sans talent mais profondément arrivistes. Pourquoi les femmes se lançant dans cette activité se priveraient-elles d'user de leur charme pour parvenir à leurs fins ?

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Comme Angela Merkel ou Hillary Clinton (je n'ose évoquer Simone Veil :icon_up: ). Ce ne sont pas toutes les femmes qui jouent sur la "féminité" à tout bout de champ, mais certaines. Même en France, une Guigou, une Voynet ou une Cresson n'étaient pas en permanence en train de "jouer de leur féminité.*

Par contre, les médias et le public leur demandait de le faire. Et maintenant, elles ont compris, elles exploitent ça parce que ça marche. C'est le jeu politique, pas celui des femmes en particulier.

Et ca me fait quand même rigoler, des femmes en politique, ca fait trente ans que ca débarque en Europe, et à peu près deux à cinq ans qu'on nous bassine avec les "qualités féminines". Autant dire que c'est un peu difficile d'y voir un grand lien de cause à effet. Une conne joue énormément dessus, c'est tout. Je pourrais aussi dire que les femmes en politique, c'est ce qu'il est arrivé de mieux au libéralisme, parce que l'homme d'état le plus libéral en Europe de ces trente dernières années était une femme. Ce serait tout aussi con.

C'est fatigant quand tu joues à être bête, parce que tu ne l'es pas.

* j'ai cité ici plein de femmes que je n'apprécie pas particulièrement, mais qui ont comme caractéristique de ne pas avoir fait leur carrière sur "le charme féminin". Qu'on les aime ou pas, elles ont bossé comme des hommes politiques (c'est-à-dire mal, mais bref).

Dois-je te rappeler à quelle loi s'attache le nom de S. Veil ? Quant aux autres Françaises que tu cites, deux d'entre elles sont connues pour avoir avoir été des courtisanes au sens fort du terme.

Et ça fait trente ans que les femmes politiques nous bassinent avec leurs sornettes et leurs obsessions.

En l'occurrence, c'est toi qui joues à l'imbécile en faisant le scandalisé. Au fait, c'est quoi "jouer à être bête" ? C'est refuser la langue de bois qu'affectionnent les collabos du féminisme ?

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Non, elle le doit au fait d'avoir eu un père élu socialiste et à ses relais liégeois.

Ben oui. Ce qui est du népotisme, loin d'être l'apanage des femmes.

Quasiment toutes tiennent ce discours.

Lis mon post et réponds point par point en montrant quand les femmes que je cite ont tenu ce discours. Tu n'y arriveras pas, et pour cause.

Si, justement. La politique attire dans 90% des cas des gens sans talent mais profondément arrivistes. Pourquoi les femmes se lançant dans cette activité se priveraient-elles d'user de leur charme pour parvenir à leurs fins ?

Ben oui, c'est donc la qualité de "politique" aui en font des pourries, pas celle de femme. Arrête d'essayer de trouver des excuses à ta misogynie, il n'y en a pas.

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Dois-je te rappeler à quelle loi s'attache le nom de S. Veil ? Quant aux autres Françaises que tu cites, deux d'entre elles sont connues pour avoir avoir été des courtisanes au sens fort du terme.

Oui, merci, pourquoi tu crois que j'ai fait la remarque que j'ai faite sur son nom. :doigt:

Mais au fond, ce dont je m'aperçois, c'est que le conservatisme est un nihilisme. Les conservateurs (enfin, je pense à certains en particulier) défendent becs et ongles des amas de cellules à longueur de temps, mais crachent sur la moitié de l'humanité à la moindre occasion et sans raison. Nihilisme en plein, et qui me débecte. Pour une culture de la mort, c'en est une belle. Au fond, un embryon féminin, digne de respect ou pas?

Et ça fait trente ans que les femmes politiques nous bassinent avec leurs sornettes et leurs obsessions.

Le seul truc qu'il y avait il y a trente ans, c'était l'avortement. Une telle mauvaise foi ne me fait même plus rire.

Enfin, ça fait trente ans que ça fait peur à cette catégorie d'hommes qui croient que leur virilité va être mise en péril par les femmes (peut-être à juste titre?), pourquoi ca changerait?

En l'occurrence, c'est toi qui joues à l'imbécile en faisant le scandalisé. Au fait, c'est quoi "jouer à être bête" ? C'est refuser la langue de bois qu'affectionnent les collabos du féminisme ?

Bordel, ca n'a rien à voir avec collabo du féminisme, le monde n'est pas fait de noir et de blanc. Ne pas être féministe ça n'oblige pas à être misogyne. Mais tu vois, une encyclopédie humaine, ca devrait savoir qu'une induction à partir d'un exemple (ou même quelques uns) a de fortes chances d'être fausses, surtout quand il y a des contre-exemples.

En politique, je t'ai rarement vu t'esbaudir devant un homme, plutôt dire à quel point il était con/pourri/que sais-je, je ne t'ai jamais entendu dire "ah, voilà que ça fait, les hommes en politique". Là ça te parait clair que c'est la politique qui pourrit, pas le sexe, mais quand c'est une femme, subitement… :icon_up:

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Comme Angela Merkel ou Hillary Clinton (je n'ose évoquer Simone Veil :icon_up: ). Ce ne sont pas toutes les femmes qui jouent sur la "féminité" à tout bout de champ, mais certaines. Même en France, une Guigou, une Voynet ou une Cresson n'étaient pas en permanence en train de "jouer de leur féminité.*

* j'ai cité ici plein de femmes que je n'apprécie pas particulièrement, mais qui ont comme caractéristique de ne pas avoir fait leur carrière sur "le charme féminin". Qu'on les aime ou pas, elles ont bossé comme des hommes politiques (c'est-à-dire mal, mais bref).

S'agissant de la dernière, il est de notoriété publique qu'elle doit une partie de sa carrière politique à ses talents de madone des sleepings. Le florentin avait des appétits, elle un fringale. Si cela ce n'est pas user de sa féminité!

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J'ai regardé le reportage sur Ségo. Deux conclusions :

- Comme Sarko, c'est une Chirac bis. Le discours du Chabichou est… comment dire… effroyable !

- Elle a compris que le programme compte peu et que les médias, sondages et intellos de bazar feront tout le reste bien mieux qu'elle.

Je regrette maintenant les Jospin au sein du PS…

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Oui, merci, pourquoi tu crois que j'ai fait la remarque que j'ai faite sur son nom. :doigt:

Mais au fond, ce dont je m'aperçois, c'est que le conservatisme est un nihilisme. Les conservateurs (enfin, je pense à certains en particulier) défendent becs et ongles des amas de cellules à longueur de temps, mais crachent sur la moitié de l'humanité à la moindre occasion et sans raison. Nihilisme en plein, et qui me débecte. Pour une culture de la mort, c'en est une belle. Au fond, un embryon féminin, digne de respect ou pas?

Le seul truc qu'il y avait il y a trente ans, c'était l'avortement. Une telle mauvaise foi ne me fait même plus rire.

Enfin, ça fait trente ans que ça fait peur à cette catégorie d'hommes qui croient que leur virilité va être mise en péril par les femmes (peut-être à juste titre?), pourquoi ca changerait?

Bordel, ca n'a rien à voir avec collabo du féminisme, le monde n'est pas fait de noir et de blanc. Ne pas être féministe ça n'oblige pas à être misogyne. Mais tu vois, une encyclopédie humaine, ca devrait savoir qu'une induction à partir d'un exemple (ou même quelques uns) a de fortes chances d'être fausses, surtout quand il y a des contre-exemples.

En politique, je t'ai rarement vu t'esbaudir devant un homme, plutôt dire à quel point il était con/pourri/que sais-je, je ne t'ai jamais entendu dire "ah, voilà que ça fait, les hommes en politique". Là ça te parait clair que c'est la politique qui pourrit, pas le sexe, mais quand c'est une femme, subitement… :icon_up:

Arrête ton cirque, veux-tu ? Qui voit le monde en noir et blanc, sinon toi-même, comme en témoigne ta réponse outrancière dans laquelle, une fois de plus, tu accumules à mon encontre les procès d'intention et les déformations de propos. Tu es candidat à la présidence du MLF ou quoi ?

Je récapitule: j'ai eu le malheur de mettre sur le tapis que la plupart des femmes politiques sont encore plus indigentes que leurs homologues masculins, et in fine on me reproche d'insulter la moitié de l'humanité. Rien que ça ! Est-ce un mal d'écrire que la politique ne correspond pas au tempérament de nombreuses femmes ? Est-ce scandaleux de constater le chantage gnangnan permanent que les politiciennes exercent à l'encontre des hommes ? N'as-tu jamais remarqué combien l'on passe généralement considérablement plus de choses à des nanas politiques qu'à des mecs (sauf lorsque c'est une femme journaliste qui interviewe une politicienne ou qui écrit sur elle, comme si cela devait rester entre femmes…) ?

En revanche, tu ne trouveras donc rien à redire au prêchi-précha du genre : "Nous apportons une dimension essentielle à la politique, en raison de notre caractère de femmes", "Il était temps que le règne sans partage des hommes prît fin", "C'en est heureusement fini de la domination masculine", "En tant que femme, je m'insurge contre ceci ou cela", "Si j'avais été un homme, vous ne m'auriez pas répondu avec un tel dédain" (ces deux dernières phrases exprimant une attitude contradictoire très caractéristique) et tutti quanti.

Il y a eu un coup de force féministe en politique, et nombre d'hommes s'en sont fait et s'en font les comparses (espérant sans doute quelque récompense en échange de leurs bons et loyaux services, ce en quoi ils se plantent généralement).

EDIT: et sinon, je ne vois pas ce que tu trouves de particulièrement positif à Hillary Clinton, c'est le type même de politicienne insupportable de prétention et de pensée New Age formatée cucul-la-praline.

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Hillary Clinton est juriste, et en cette qualité elle s'est tout particulièrement illustrée comme porte-drapeau du féminisme le plus abject.

Sinon, le matriarchiat et le culte de la déesse-mère, c'est censé avoir disparu après la préhistoire. Partant je trouve curieux de les voir réapparaître parées du sceau du "progressisme". Aujourd'hui, plus encore que l'anti-racisme, le féminisme est vecteur de gauchisme radical et de décivilisation.

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Invité jabial
Hillary Clinton est juriste, et en cette qualité elle s'est tout particulièrement illustrée comme porte-drapeau du féminisme le plus abject.

Sinon, le matriarchiat et le culte de la déesse-mère, c'est censé avoir disparu après la préhistoire. Partant je trouve curieux de les voir réapparaître parées du sceau du "progressisme". Aujourd'hui, plus encore que l'anti-racisme, le féminisme est vecteur de gauchisme radical et de décivilisation.

Sauf erreur de ma part, comme patriarcat, ça s'écrit sans H.

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Attention au choc

Ségolène Royal dénonce la droite des "privilèges"

NICOLAS BAROTTE ET MYRIAM LÉVY.

Publié le 07 février 2007

Le meeting parisien de la candidate socialiste a réuni hier soir plus de 5 000 personnes.

« CE SOIR, comme disent les rappeurs, Paris est dans la place. » Hier en meeting à Paris dans le XIIIe arrondissement, devant plus de 5 000 militants très remontés, Ségolène Royal a surtout mis le feu. Et tiré à vue contre la droite. « Je suis toujours là », a-t-elle lancé, bravache. « Ceux d'en face, à droite, et leurs relais dociles dans les médias, m'avaient déjà congédiée », a-t-elle clamé. « Je savais que la bataille serait dure et on n'a pas tout vu », a-t-elle prévenu, en ironisant sur les livres à paraître, au rythme de « un par jour ».

« Il y a peut être un peu d'argent à gagner, mais surtout pour ces conglomérats de la finance et des médias, il y en a tellement à perdre si la gauche gagne cette élection présidentielle. » Depuis que sa campagne marque le pas, Ségolène Royal s'en prend régulièrement aux médias. Elle qui voulait incarner le rassemblement appelle à la rescousse l'histoire de France et la famille socialiste, pour créer le clivage avec la droite.

Juste avant elle, le maire de Paris, Bertrand Delanoë, avait pris la parole, déclenchant les huées de la salle chaque fois qu'il citait le nom de Nicolas Sarkozy. Pour écouter Royal, « la famille est rassemblée » : l'ancien rival Dominique Strauss-Kahn, Jean-Pierre Chevènement, le président d'honneur du MRC, la radicale Christiane Taubira, le jospiniste Daniel Vaillant… La candidate veut désormais mener une campagne de premier tour et ressouder les rangs autour d'elle.

« La candidature socialiste a toujours été illégitime face à une droite au pouvoir qui ne recule devant rien pour le garder », a-t-elle estimé. « La calomnie et les coups bas ont toujours faits partie de leurs méthodes. » « Rien ne les dérange plus » que « le verdict d'un peuple » qui bouleverserait « leur petit cénacle ». Assurant qu'elle serait la présidente des « sans voix », elle a vanté sa méthode à base de débats participatifs, et lancé aux militants : « Puisque vous avez pris cette parole, je vous demande de la garder ».

Les « puissances de l'argent »

Aucune formule n'est assez dure contre l'adversaire : « Allons nous accepter qu'à travers l'un des siens cette nouvelle oligarchie prenne la tête de l'Etat républicain ? » « Nous nous battons contre une droite dure, agressive, une droite sans principes, sans vertu républicaine, une droite arrogante qui dit tout et son contraire mais ne varie pas sur l'essentiel, pour elle et pour elle seule : la défense de ses privilèges, de ses passe-droits, de ses abus, de ses réseaux et de ses clientèles, de son impunité. »

Et de dénoncer les « puissances de l'argent », citant même de Gaulle. « Pas l'argent du travail », a-t-elle expliqué mais le profit « facile », les profits « rapaces », les profits « fainéants ». Après avoir accusé la droite de « réécrire l'histoire de France en la vidant de ses valeurs et de ses luttes », allusion aux discours de Nicolas Sarkozy, elle fait de la droite d'aujourd'hui l'héritière de celle qui fit le procès de Léon Blum en 1942.

« Il est facile d'associer le temps d'un discours Guy Môquet et Achille de Peretti, Jeanne d'Arc et Edouard Balladur, mais quels que soient les mérites des seconds (dont le principal est d'avoir fait la carrière du candidat actuel de la droite), sachons mettre à leur juste place, autrement éminente, la fille rebelle de Lorraine et le jeune résistant communiste qui n'eurent jamais 20 ans parce qu'ils aimèrent la France à en mourir. »

Autre marqueur de gauche, la laïcité, « première » des « règles » du vivre ensemble. Elle accuse Nicolas Sarkozy de vouloir modifier la loi de 1905. « Cette inspiration antilaïque et communautariste n'est pas la nôtre. »

http://www.lefigaro.fr/election-2007/20070207.FIG000000201_segolene_royal_denonce_la_droite_des_privileges.html

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une droite arrogante qui dit tout et son contraire mais ne varie pas sur l'essentiel, pour elle et pour elle seule : la défense de ses privilèges, de ses passe-droits, de ses abus, de ses réseaux et de ses clientèles, de son impunité. »
C'est vrai et ce qui est admirable c'est que la phrase ci-dessous est aussi vraie :
une gauche arrogante qui dit tout et son contraire mais ne varie pas sur l'essentiel, pour elle et pour elle seule : la défense de ses privilèges, de ses passe-droits, de ses abus, de ses réseaux et de ses clientèles, de son impunité. »
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Assurant qu'elle serait la présidente des « sans voix »

Voilà qui me rassure : contrairement aux autres candidats, elle ne va pas à la pêche aux voix. Ce sera donc ma candidate : elle n'aura pas ma voix.

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Et de dénoncer les « puissances de l'argent », citant même de Gaulle. « Pas l'argent du travail », a-t-elle expliqué mais le profit « facile », les profits « rapaces », les profits « fainéants ».

Tiens le retour de ceux qui s'enrichissent en dormant. Heureusement, la politique de la France ne se discute pas à la corbeille (zut ! ils l'ont supprimé ces sournois de capitalistes qui gagnent de l'argent sans travailler). Mais sans les rapaces comment fait-on pour emprunter et accroître les déficits publics ?

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On parle bien des députés et sénateurs qui piquent du nez dans l'hémicycle ? Ce sont les seuls que je connaisse dans ce cas.

J'ai trop le respect des autorités constituées et des représentants du peuple souverain pour nourrir de telles pensées.

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lefigaro.fr.

Publié le 07 février 2007

Dans une autobiographie qu’il n’a jamais publiée, celui qui est aujourd’hui son conseiller spécial dresse un portrait peu flatteur de la candidate socialiste.

«On ne construit pas un grand projet d’avenir sur un effet de mode», telle était l’opinion de Jack Lang à propos de celle dont il est devenu le «porte-parole spécial».

Tout commence à l’été 2006. Jack Lang, alors encore sur les rangs des présidentiables PS, s’apprête à publier une autobiographie, sobrement intitulée : «Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur moi». Et il ne se prive pas, alors, de tacler la candidate la mieux placée pour l’investiture socialiste.

L’affaire avait été déjà été révélée fin décembre par l’éditeur de l’ouvrage, que Jack Lang renoncera à publier. Mais cette fois, L’Express à paraître demain est parvenu à se procurer les bonnes feuilles du manuscrit. On y lit sur Ségolène Royal des passages peu flatteurs : «C'est une chose de distiller quelques petites phrases explosives par-ci par-là. C'en est une autre de proposer de vraies idées de changement lors des réunions du parti», lâche par exemple Lang.

Un peu plus loin, il explique que Royal n’a qu’une «pensée ringarde là où on aurait au moins pu espérer un discours tranché et novateur». L’ancien ministre de la Culture se fait même plus insinuateur : «D'aucuns lui reprochent de n'avoir pas beaucoup participé aux réunions de travail et de ne pas avoir apporté grand-chose au débat interne», explique-t-il, évoquant même certains «dérapages verbaux» de Ségolène Royal, sur les 35 heures.

Lang ira jusqu'à exhumer une correspondance datant de son mandat à l’Education nationale. Ségolène Royal lui écrit alors, à propos de la pédophilie à l’époque : «Je considère qu'un enfant dit toujours la vérité». Une phrase qu’après Outreau, la candidate aurait pu payer cher.

http://www.lefigaro.fr/election-2007/20070207.WWW000000303_quand_lang_fustigeait_la_pensee_ringarde_de_royal.html

je me marre :icon_up:

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Royal traîne deux casserolles vraiment très lourdes:

- une affaire de pédophilie ou son attitude en tant que ministre déléguée ferait passer le juge Burgaud pour un chantre de la présomption d'innocence.

- l'affaire de ce fil: des collaboratrices qui la traînent en justice parce qu'elle agit comme un "patron-voyou".

Curieux d'ailleurs que l'UMP s'amuse à l'attaquer à coups de cure-dents quand ils ont un katana sous la main.

Je l'ai déjà dit, mais j'en suis vraiment persuadé: dans la posture anti-patronale traditionnelle du parti socialiste et de nombreux sympathisants de gauche, attaquer Ségolène sur cette affaire d'emplois douteux serait devastateur sur sa crédibilité auprès de son électorat.

Faut-il que l'UMP ait des pratiques semblables à se reprocher pour ne pas oser dénoncer celles-ci ? :icon_up:

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J'ai trop le respect des autorités constituées et des représentants du peuple souverain pour nourrir de telles pensées.

C'est justement parce que les pensées ne nourrissent pas son homme qu'ils préfèrent l'agent public.

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Invité jabial
Curieux d'ailleurs que l'UMP s'amuse à l'attaquer à coups de cure-dents quand ils ont un katana sous la main.

S'ils sortent le katana une semaine avant l'élection, ils la gagnent.

S'ils sortent le katana maintenant, le PS change de candidat.

C'est tout vu.

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