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Feel Good Stories


Invité jabial

Messages recommandés

Bon, je vais préciser mes critères :

  • fin heureuse obligatoire
  • ce n'est pas obligatoire, mais s'il y a de l'amour, +1 point coeur d'artichaut
  • ce n'est pas obligatoire, mais s'il y a des méchants et qu'ils sont durement voire horriblement châtiés, +1 point objectiviste :doigt:
  • un point bonus pour les scènes mignonnes tout plein avec des animaux, des enfants, etc
  • un point bonus si ça peut être appelé un conte

C'est pas le film du siècle mais dans le genre méchant/cynique/désabusé qui devient bon et gentille histoire d'amour j'ai bien aimé Un jour sans fin :

et en VO

Et puis y a une petite marmotte…

EDIT : honte sur moi, je n'avais pas vu que Nick l'avait déjà cité. :icon_up:

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Par contre si vous voulez une vraie Feel Bad Story, je vous propose le film le plus triste jamais réalisé :

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http://www.imdb.com/title/tt0315983/

Oubliez toutes ces petites larmes aux yeux que vous avez eues, ce film vous fera chialer comme jamais. Film merveilleux cependant, acteurs formidables, la VF (excellent doublage) n'a rien à envier à la VO.

Réellement poignant, il est quand même dur (surtout pour les madeleines).

Qui a dit que j'avais foiré le fil ? :icon_up:

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Feel bad story :

La méga-baffe. Mais le film est génial.

Tout à fait (Aurel est également admiratif, je pense). Je l'ai vu à l'époque de sa sortie (en février 2004, la veille d'une certaine soirée festive, je me le rappelle), mais ce film m'a tellement remué que je ne pourrai pas le revoir avant qu'il soit longtemps..

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J'ai du mal à me passionner pour des mannequins métrosexuels en train de courir derrière un ballon.
Relève

Peu à peu, reviennent au Bandy ceux qui s'exilèrent afin de pouvoir suivre la phase finale du Mundial, délaissant ainsi quelques temps leur barman favori - l'absence de tout écran de télévision expliquant seul cet étonnant ostracisme volontaire. Revint donc, samedi soir, Alfred le Palmipède. Au Bandy, il existe deux grandes écoles de pensées : ceux qui feignent d'ignorer le football par snobisme et ceux qui jugent que le seul vrai sport ne peut être qu'amateur. Mais aucun n'est vraiment obtus et Alfred est toujours écouté avec plaisir. Lui, qui rêva toujours d'être gardien de but, mais qui passe rarement trois semaines de suite sur terre ferme, ayant sillonné, sa vie durant, toutes les mers sur maints navires, se révèle être un somptueux narrateur sportif et un méticuleux commentateur footballistique. Alfred était donc content.

En effet, depuis l'Euro 2004, celui des nouvelles tribus soulevées et de lignages épuisés, se confirme le crépuscule de certains dieux intronisés par la publicité. Toute cette génération qui, il y a quelques temps encore, saturait les annonces des multinationales, et qui, par conséquent, fut élevée à la catégorie de modèle social, de Table Ronde contemporaine, venait de descendre le dernier escalier de Gloria Swanson et observe maintenant comment une poignée de jeunes embusqués réclament l'avènement d'une nouvelle hiérarchie. Ces gamins qui devinrent hommes au Portugal expulsèrent les vaincus macbéthiens. Comme c'est souvent la règle en politique et en littérature, le football connaît également sa révolution générationnelle, condamnant les anciens « mâles alpha » du passé à la galerie de portraits des ancêtres, de ceux qui furent, de ceux dont il ne reste rien sinon la mémoire taillée dans la Colonne Trajane.

Ce remplacement généalogique, par ailleurs, altère déjà tout ce que le football contient d'influence comme miroir ou précurseur de tendances sociales. L'Angleterre qui chercha en Beckham le paladin préfère désormais se refléter en Rooney, le gars des faubourgs malfamés, le type lombrosien, que l'on imaginerait dévalisant une pompe à essence ou pris dans une bagarre sur les quais plutôt que posant pour Vogue. C'est dire que Rooney, le nouveau chef du football britannique et désormais maître du siège de Beckham à la Table Ronde, représente le défi au modèle métrosexuel, qui faisait que, dernièrement, il était difficile de distinguer un footballeur de Fifi Brindacier. En réalité, tenant compte de ce que, par la faute « du Beckham », le football restait captif de sa périphérie frivole - la mode, les anecdotes génitales, toute cette machinerie de l'icône -, « le Rooney » a servi pour que le jeu revienne à cet espace essentiel et sauvage auquel appartenait Maradona et dans lequel le footballeur est un type moche qui ne sait pas porter un costume ni choisir un vin et qui, si jamais il l'atteint, ne doit sa gloire qu'à son seul talent, jamais à sa coiffure. C'est déjà ce que disait Bill Shankly, qui toujours se méfia des footballeurs qui se douchaient trop souvent. Et ne parlons pas de ceux qui se faisaient des mèches !

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  • 1 month later...
En ce moment je recherche des feel good stories : des histoires qui rendent joyeux - pas grave si c'est un peu gnangnan. Des contes de noël, des films où tout est bien qui finit bien… Si une oeuvre vous a particulièrement ému (dans le bon sens), je suis preneur d'un lien amazon ou cent :icon_up:

Une comédie délicieuse (et envoûtante) du trop méconnu Richard Quine : Bell, Book and Candle (1958) (en français : L'adorable voisine).

Avec James Stewart et l'ensorcellante Kim Novak (hé oui, encore !). Pour l'anecdote, le budget du film servit davantage à financer la reconstitution en studio de décors de Greenwich Village et à l'achat de statuettes africaines et autres qu'à la sélection de chaussures pour la belle Kim.

Un détail qui t'intéressera : l'héroïne possède un drôle de chat siamois, équipé d'une clochette (appelé "Pyewacket" dans la VO, "Baal Moloch" dans la VF).

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EDIT : le trailer

NB : l'homme en noir qui ondule sur scène à la fin de la bande-annonce n'est autre que le regretté Philippe Clay, qui chante dans le film "Le Noyé assassiné".

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Une comédie délicieuse (et envoûtante) du trop méconnu Richard Quine : Bell, Book and Candle (1958) (en français : L'adorable voisine).

Avec James Stewart et l'ensorcellante Kim Novak (hé oui, encore !). Pour l'anecdote, le budget du film servit davantage à financer la reconstitution en studio de décors de Greenwich Village et à l'achat de statuettes africaines et autres qu'à la sélection de chaussures pour la belle Kim.

Un détail qui t'intéressera : l'héroïne possède un drôle de chat siamois, équipé d'une clochette (appelé "Pyewacket" dans la VO, "Baal Moloch" dans la VF).

BELL%20BOOK%20AND%20CANDLE%20IT%202X.JPG

KIM_NOVAK_w_siamese_bell_book_candle_film_1958-193x244.png

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Je l'ai vu à deux reprises, et c'est vraiment un film charmant et qui met de bonne humeur.

L'antidote idéal lorsqu'on a visionné, par exemple, Vertigo :icon_up:

La relation entre Novak et son chat me rappelait d'ailleurs vaguement celle entre Sabrina et le fameux Salem Saberhagen, dans la série télévisée The teenage witch, qui était diffusée fin des années 90 début des années 2000.

A cette différence que Baal Moloch ne balance pas des vannes à sa maîtresse …

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Je l'ai vu à deux reprises, et c'est vraiment un film charmant et qui met de bonne humeur.

L'antidote idéal lorsqu'on a visionné, par exemple, Vertigo :icon_up:

La relation entre Novak et son chat me rappelait d'ailleurs vaguement celle entre Sabrina et le fameux Salem Saberhagen, dans la série télévisée The teenage witch, qui était diffusée fin des années 90 début des années 2000.

A cette différence que Baal Moloch ne balance pas des vannes à sa maîtresse …

Ce chat est l'interprète le plus cabot du film - même Elsa Lanchester et Jack Lemmon semblent d'une sobriété inattendue à côté de lui.

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  • 1 month later...

:icon_up:

Difficile de satisfaire tous les critères. Tu verras qu'il y en a que tu connais forcément déjà mais tant pis. Ensuite je reconnais que le côté Feel Good Stories est particulièrement subjectif (et encore je me suis retenu). Voici les premiers qui me viennent à l’esprit.

Bon, je vais préciser mes critères :

  • fin heureuse obligatoire
Serial noceurs, Tampopo, Trust me, Docteur Jerry et Mister Love, Muriel, Rock Academy, Arizona Junior, L'Amour extra large / Mary à tout prix / Dodgeball, Sailor et Lula, La revanche d'une blonde
ce n'est pas obligatoire, mais s'il y a de l'amour, +1 point coeur d'artichaut
Serial noceurs, Tampopo, Trust me, Docteur Jerry et Mister Love, Muriel, L'Amour extra large / Mary à tout prix / Dodgeball, Sailor et Lula, La revanche d'une blonde
ce n'est pas obligatoire, mais s'il y a des méchants et qu'ils sont durement voire horriblement châtiés, +1 point objectiviste :mrgreen:
Serial noceurs en quelques sortes… mais il y peu de Feel Good Stories avec des méchants durement châtiés à moins d'aller carrément vers la catégorie conte de fées (et j'n'ai pas de film de ce genre à l'esprit)
un point bonus pour les scènes mignonnes tout plein avec des animaux, des enfants, etc
Tampopo, Rock Academy, Arizona Junior, La revanche d'une blonde
un point bonus si ça peut être appelé un conte

Tampopo, Docteur Jerry et Mister Love, Muriel, Rock Academy, Arizona Junior, L'Amour extra large / Mary à tout prix / Dodgeball, Sailor et Lula, La revanche d'une blonde

Parmi les déjà cités, Princess Bride et Un jour sans fin forcément. :doigt:

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