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Un raciste de quatre ans


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School probes racism claim against boy, four

Last Updated: 3:04am BST 20/10/2007

A headteacher has defended her decision to investigate an allegation that a four-year-old boy was guilty of racism during a game of chase.

Anne Phipps acted after Rocky Smith spat at a 10-year-old black boy on the school's playing field. She said she had no choice but to pursue the accusation, despite the child's age.

The investigation, at Bedenham Primary School in Gosport, Hants, has angered Rocky's parents.

Racism campaigners have also expressed surprise at the school's actions, but insist that even very young children can be racist.

Mrs Phipps said: "When a child makes an allegation of any kind, whether it's bullying, racism, or general unhappiness, we investigate by talking to them. We couldn't dismiss this.

"A nursery nurse spoke to Rocky and I spoke to the older boy. We talked to them about what happened and why it might have happened. That's what an investigation is in a primary school.

"In this case, a little boy did think something had happened and felt he had been singled out. But after investigating, I decided this was not the case – it was just naughty behaviour."

Rocky's parents, Sarah, 35, and Iain Smith, 37, are demanding an apology from the school.

Mrs Smith said: "After it happened, I said to Rocky 'what is a racist?' and he said 'it's when you have races with your friends and the person who wins is it'. I can't believe they even called me. Rocky was wrong for lashing out and I've spoken to him about that, but how can a four-year-old be racist?

"His best friend at nursery was a boy of Indian background – colour doesn't mean anything to him. I think my four-year-old deserves an apology."

Tunde Bright-Davies, the chairwoman of the Racial Harassment Forum, said: "A very young child can hate another person because of the colour of their skin – I have met with a boy of six who said he used to be racist.

"But with the circumstances of this incident, there was no name calling, no racial connotation, no 'get away from me', so you can't found racism on just spitting.

"I don't know why it was investigated as a racist incident."

In its last Ofsted report in 2004, Bedenham Primary School was judged to be excellent in the category of pupils' care, welfare, health and safety.

http://www.telegraph.co.uk/news/main.jhtml…20/nrace120.xml

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Cet enfant devrait tout de suite être incarcéré, loin de la communauté des hommes.

Et attribuons à cette courageuse institutrice le prix Julien Dray, pour avoir démasqué* la bête immonde chez ce fasciste de 4 ans.

*démasqué ou démasquée ?:icon_up:

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South Park already did it!

Cartman's silly hate crime 2000

On est tout à fait dans le propos d'un texte qu'il me semble avoir lu sur ce forum, selon lequel l'époque actuelle est impossible à parodier, car quelles que soit les absurdités qu'on invente il y a toujours quelqun pour faire pire dans la réalité (d'ailleurs si quelqun sait de quel texte il s'agit, je ne l'ai pas retrouvé).

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D'une part, je ne comprends pas cette fâcheuse tendance à sérieusement se trouver des excuses, et d'autre part je ne suis pas responsable de ta semaine "blanche" :icon_up:

Pour ce qui est du sujet du fil, je trouve la procédure aberrante, et cette institutrice abrutie. A cet âge-là, on fait le perroquet.

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De quoi tu parles ? :icon_up:
En cinq minutes…

… l'accord du participe passé sans se préoccuper du vocabulaire grammatical,

et notamment de ce #&@?!! de complément d'objet.

* Le pourquoi et le comment

* La seule bonne question

Présentation du pourquoi et du comment

(Sauter cette section et passer directement à la question à se poser…)

La page de commentaires évoque des accords fautifs (qu'on aurait dû faire ou ne pas faire) jusqu'au sein de l'Académie ou au plus haut sommet de l'État. Il est donc inutile de se traumatiser (et de traumatiser les autres), puisqu'on se trompe dans le meilleur monde et que, de surcroît, l'accord du participe avec avoir s'estompe fortement en pratique à l'oral (Si ! si !).

Entre 30 et 40% des questions que je reçois portent sur l'accord du participe passé et, dans plus de neuf cas sur dix, dans les cas simples ne faisant pas appel aux exceptions, sous-exceptions ou contre-exceptions de la règles : les cas simples avec avoir. Cette page « en cinq minutes » devrait vous permettre de régler le problème de l'accord du participe passé dans 95% des cas. Rappelons également, sans y revenir, que le participe passé employé comme un honnête adjectif qualificatif dans un groupe nominal s'accorde avec le nom (les fleurs jaunies).

Je m'inspire de la méthode Wilmet qu'on trouvera exposée en détail sur cette page. J'en indique ici ce qui me semble en être la substantifique moelle, sans détailler les blocages possibles : on pourra se reporter à l'ouvrage de Marc Wilmet… et aux pages spécifiques de ce dossier qui évoquent les complications traditionnelles (présence d'un infinitif suivant le participe, attribut de l'objet et autres joyeusetés).

On trouvera la même approche, simple et pratique dans les ouvrages de la collection O.R.T.H. (Jeanine et Jean Guion, Hatier, éditions pour le CE2 et au-delà), sans que soit prononcée l'expression complément d'objet direct (ce qui supposerait qu'on sache identifier cette bête-là, ce qui n'est guère aisé pour des élèves — notamment ceux qui ont des difficultés avec l'accord — ou des adultes qui ne baignent pas quotidiennement, par obligation ou par goût de l'aventure, dans la grammaire. Mais la grammaire, quel régal ! dit pourtant, à juste titre Cavanna).

La seule bonne question :

« Ai-je déjà écrit, au moment où j'écris le participe, ce qui est ou s'est [et j'ajoute dans mon interrogation le participe passé en question] ? »

Dans les exemples, la double barre verte [||] marque le moment de la question

* J'ai jeté || des fleurs. — Au moment même où j'écris jeté, ce qui était jeté (les fleurs), n'était pas encore écrit : pas d'accord !

* Les fleurs que j'ai jetées || étaient fanées. — Au moment où j'écris jetées, j'avais déjà écrit ce qui était jeté (les fleurs) : accord !

Le principe de la méthode Wilmet est, au moment où l'on écrit le participe passé, de se demander si l'on a déjà écrit ce qui est ou ce qui s'est [participe passé] ? Exemples :

* J'ai vendu… Ai-je écrit ce qui est vendu (une pomme, des poires, deux tonnes de fonte, mon âme au diable) ? Non. Pas de support connu pour l'accord, pas d'accord. Peu importe que je sache dans ma tête, ce que j'ai vendu : l'ai-je écrit déjà au moment où j'écris vendu.

* Les deux gâteaux que j'ai achetés : au moment où j'écris le participe, j'ai déjà écrit ce qui était acheté (les deux gâteaux).

* Elle s'est lavée : tel quel, c'est elle qui s'est lavée. On fait l'accord puisque le s(=elle-même) est déjà écrit.

Elle s'est lavé… les pieds : quand j'ai écrit lavé, je savais que je devais préciser ensuite ce qu'elle avait lavé.

[Elle a peigné]les cheveux qu'elle s'est lavés : on a déjà écrit les cheveux… qui ont été lavés.

* Un vieux piège : ils se sont succédé. Quand j'écris succédé, ai-je écrit ce qui s'est succédé ? La question n'a pas de sens (car l'un succède à l'autre). Même remarque avec Il a plu, neigé, venté (on ne peut répondre à la question Qu'est-ce qui est plu, neigé, venté. Question dénuée de sens : donc pas d'accord puisque la question, ne pouvant être posée, n'a pas de réponse.

Est-ce que ça vous a pris plus de cinq minutes ?

EN GUISE DE CONCLUSION TEMPORAIRE.— L'accord du participe passé connaît certes quelques subtilités (participe suivi d'un infinitif, participe précédé de « en »). On pourra d'ailleurs les retrouver en détail, soit avec l'auxiliaire avoir, soit avec être (y compris les pronominaux). Mais… la moitié environ des questions que je reçois concernent l'accord du participe passé (c'est dire l'anxiété qu'il cause !) et, dans plus de 95% des cas, il s'agit du cas le plus simple d'accord qu'on résout avec la question précédente. Cette méthode, je le rappelle, n'est pas la mienne : rendons à Marc Wilmet, à Janine et Jean Guion… et sans doute à d'autres avant eux, ce qui ne leur appartient plus désormais… puisque vous pouvez en faire votre miel ! ;-)

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On est tout à fait dans le propos d'un texte qu'il me semble avoir lu sur ce forum, selon lequel l'époque actuelle est impossible à parodier, car quelles que soit les absurdités qu'on invente il y a toujours quelqun pour faire pire dans la réalité (d'ailleurs si quelqun sait de quel texte il s'agit, je ne l'ai pas retrouvé).

Rothbard disait ça de l'idéologie gauchoïde.

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