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Démission du ministre canadien des Affaires étrangères


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Nathalie Petrowski

La Presse

D'abord un gros merci à Paul Larocque de TVA. L'entrevue qu'il a réalisée avec Julie Couillard, l'ex de Maxime Bernier lui-même devenu l'ex de Stephen Harper lundi, n'est peut-être pas l'entrevue du siècle, mais c'est une pièce d'anthologie et sans doute LE moment de télévision de l'année.

En une demi-heure, on en apprend plus sur la politique qu'en passant 10 ans assis sur les bancs du parlement ( :doigt: ). Cette entrevue est un film captivant et aussi, sans doute, la vidéo la plus payante de canoe.tv. Et son succès tient avant tout à sa vedette principale, celle par qui le scandale semble toujours arriver quelque part: une magnifique brune aux yeux de velours et aux pommettes taillées au couteau, un pétard à ce point pétaradant que même George W. Bush n'a pu s'empêcher de féliciter Maxime Bernier lorsqu'il l'a croisé au Waldorf Astoria de New York. «Well, well, je vois que t'es en bonne compagnie», aurait en effet gloussé W en lançant un regard excité au trophée sur deux pattes au bras de Maxime Bernier.

W avait tout à fait raison. En décolleté plongeant ou habillée jusqu'au cou en tailleur d'agent immobilier, Julie Couillard est une splendeur. Qu'elle ait un passé louche, des amis motards et deux conjoints morts dans le placard n'y change rien ( :mrgreen: ). Cette femme est une ode au charme envoûtant des brunes. L'ennui, c'est que dès qu'elle parle, l'envoûtement s'évapore instantanément, heurté de plein fouet par les formules bancales qui sortent comme des crapauds de sa bouche: «Je sais pas quel article vous faites relation à, j'ai procédé à parler à la centrale, je pouvais pas ébranler le sentiment, depuis que tout ça est tombé au grand jour»… Sans oublier les fautes de syntaxe «J'ai resté enfermée chez moi.» Et une propension à confondre les genres: «LÀ bonne endroit» et «LÀ meilleure exemple». ( :icon_up: )

Bref, la beauté de cette femme est inversement proportionnelle à la laideur de la langue qu'elle pratique et qu'elle semble avoir apprise dans une école gérée à coup sûr par des motards ou leur frères.

Je ne pouvais pas m'empêcher pour autant d'être fascinée par les propos se frayant un chemin malgré cette langue malmenée, qui me faisait le même effet que des ongles sur un tableau noir. Et je ne parle pas du scoop fumant de Julie sur le document hautement confidentiel que son ex écervelé a oublié chez elle, ni même de la robe au décolleté ostentatoire qu'il l'aurait encouragée à porter le jour de sa prestation de serment pour faire baver d'envie tous ses collègues.

Non. Je parle des petites anecdotes sans importance que la belle a confiées à Larocque avec le sourire satisfait du chat qui a bouffé l'oiseau.

Je parle de la petite politique qui se conjugue au quotidien à coups de passe-droits, de privilèges et de petits soupers et dont elle nous a fait le récit intime et candide.

C'est dans ces moments-là que l'entrevue est devenue franchement fascinante et qu'elle nous a permis de non seulement mesurer l'irresponsabilité de l'ex-ministre Bernier, mais aussi de découvrir, non sans malaise, la relation qu'il entretenait avec le pouvoir: une relation puérile et narcissique de m'as-tu-vu qui vient de gagner à la loterie.

Comment décrire autrement un homme qui, au mépris de la dignité de sa fonction et de la dignité de son pays, n'hésite pas à se précipiter comme un vulgaire groupie à la «bonne endroit» pour avoir sa photo avec le président des États-Unis?

Cela dit, ce n'est pas parce que Julie a débarrassé le gouvernement de cet homme qu'il faut lui donner le bon Dieu sans confession ni croire tout ce qu'elle dit. Toute l'histoire du document officiel oublié chez elle pendant cinq longues semaines dégage un parfum trouble et un brin douteux. Si le document a été oublié à la mi-avril, pourquoi n'a-t-il pas été rendu à la mi-avril? Est-ce que Julie Couillard l'aurait gardé chez elle comme pièce à conviction? Comme monnaie d'échange? Comme vengeance contre un ex qui l'a séduite et abandonnée?

Il aurait fallu lui poser la question. Tout comme il aurait fallu lui demander pourquoi elle n'a jamais boutonné le veston qu'elle portait sur sa célèbre robe au décolleté plongeant. Dans les images d'archives, on la voit assise parmi les invités des ministres qui vont prêter serment. N'importe quelle autre femme aurait eu le réflexe pudique de refermer son veston dans cette position. Pas Julie. Droite, le torse bombé et le veston ouvert, elle semble fière de porter cette robe-là et pas une autre. Fière d'avoir ce qu'elle a et de le montrer ( :mrgreen: ).

http://www.cyberpresse.ca/article/20080528…762/1017/CPARTS

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http://blogues.cyberpresse.ca/hetu/?p=70420207

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:icon_up: Pris sur le blog…

Sur le nom Couillard

Ce vieil anthroponyme québécois de souche signifie exactement ce qu’il dit… “doté de testicules”. Mais il ne renvoie certainement pas à un ancêtre masculin quelconque de Madame Couillard mais plutôt… au taureau de celui-ci. Le couillard c’était en effet jadis la rare et précieuse “vache à couilles” qui servait à féconder les autres et, par métonymie, cela désignait aussi le propriétaire du susdit animal, qui le barouettait dans les campagnes moyennant souvent rétribution… Ah, héritage paysan quand tu nous tiens par les… oh pardon…

Paul Laurendeau

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Le petit gros passe un sale moment :doigt:

Tu veux dire qu'il se fait défoncer d'une manière qui serait sans doute jugée comme "pornographiquement obscène" de l'autre côté de la frontière, et censurée de ce fait :icon_up:

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Tu veux dire qu'il se fait défoncer d'une manière qui serait sans doute jugée comme "pornographiquement obscène" de l'autre côté de la frontière, et censurée de ce fait :icon_up:

Yeah ! Dans la catégorie chubby hardcore gay sex :doigt:

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