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[modéré]L'honnêteté réside normalement dans l'information


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Débat intéressant; j'en retiens entre autres que selon les critères posés dans ce fil par ses promoteurs, le marketing se présente comme une pseudo science, fondée sur un certain nombre de superstitions. Elle permet au moins à ceux ne disposant pas d'une culture suffisante ni d'outils assez précis pour établir des nuances fines dans l'analyse des échanges, de disposer de modèles assez grossiers.

D'autre part on apprend que cet ensemble de savoirs-faire concernant les techniques de vente et autres ficelles de persuasion à destination du consommateur, prétend à présent être la reine du savoir économique, légiférer sur ce qu'il faut penser ou pas dans le domaine de l'éthique (tout en donnant des leçons indigestes de psychologie de comptoir). Si cette discipline est bien telle qu'elle se présente à la lumière de ce débat, je pense qu'on peut la ranger parmis les fumisteries comme la psychanalyse ou les pseudo modèles mathématiques dont se servent les kadors de la macroéconomie financière pour évaluer les risques.

Que voulez vous, c'est humain. Personne n'aime être présenté pour ce qu'il est, ainsi les princes du marketing aiment à se présenter comme des faciliteurs de décisions, des aiguilleurs chargés de mettre en adéquation le produit avec l'attente du client. Mandrin, dans son domaine, l'avait également compris et bien avant eux d'ailleurs. Après, la difficulté réside surtout dans le fait qu'il ne faut pas se laisser prendre à son propre discours. Et ça…

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Si je n'avais pas ete occupe a ecrire 20 posts sur la defensive et sans grand interet, j'aurai aime ecrire ca.

C'est très bien écrit, je le reconnais, mais du point de vue du sens c'est du pipeau :

- personne n'a écrit que le marketing était une science totale

- free jazz fait fi de tous les arguments donnés, comme celui détaillé juste au dessus dans le post de Largo Winch (sur le concept de "moralité")

- l'éthique n'a rien à voir là-dedans, même si les pratiques d'influence peuvent, à la limite, être analysée par ce point de vue.

Et pour répondre à free jazz :

Si cette discipline est bien telle qu'elle se présente à la lumière de ce débat

Non, ce n'est pas du tout comme cela qu'elle se présente à la lumière de ce débat, relisez plus soigneusement les posts de Largo notamment.

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Débat intéressant; j'en retiens entre autres que selon les critères posés dans ce fil par ses promoteurs, le marketing se présente comme une pseudo science, fondée sur un certain nombre de superstitions. Elle permet au moins à ceux ne disposant pas d'une culture suffisante ni d'outils assez précis pour établir des nuances fines dans l'analyse des échanges, de disposer de modèles assez grossiers.

D'autre part on apprend que cet ensemble de savoirs-faire concernant les techniques de vente et autres ficelles de persuasion à destination du consommateur, prétend à présent être la reine du savoir économique, légiférer sur ce qu'il faut penser ou pas dans le domaine de l'éthique (tout en donnant des leçons indigestes de psychologie de comptoir). Si cette discipline est bien telle qu'elle se présente à la lumière de ce débat, je pense qu'on peut la ranger parmi les fumisteries comme la psychanalyse ou les pseudo modèles mathématiques dont se servent les kadors de la macroéconomie financière pour évaluer les risques.

Rarement lu post aussi con sur ce forum.

Si je n'avais pas ete occupe a ecrire 20 posts sur la defensive et sans grand interet, j'aurai aime ecrire ca.

Ah, vous aussi, vous auriez aimé porter un jugement péremptoire sur quelque chose que vous ne connaissez pas.

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Que voulez vous, c'est humain. Personne n'aime être présenté pour ce qu'il est, ainsi les princes du marketing aiment à se présenter comme des faciliteurs de décisions, des aiguilleurs chargés de mettre en adéquation le produit avec l'attente du client. Mandrin, dans son domaine, l'avait également compris et bien avant eux d'ailleurs. Après, la difficulté réside surtout dans le fait qu'il ne faut pas se laisser prendre à son propre discours. Et ça…

Seriez-vous intéressé par la visite d'un service marketing pour comprendre un petit peu mieux ce métier. Ce que vous racontez là est à côté de la plaque dans des proportions que vous n'imaginez même pas.

Les princes du marketing (ah, ces ronds-de-cuir) ne sont pas des facilitateurs de décision.

Ce ne sont pas des gens seulement chargés de mettre en adéquation le produit avec l'attente du client, le métier est bien plus complexe que cela.

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1. ne pas faire de distinction claire entre ce qui relève de la tromperie et ce qui relève de l'influence est une erreur regrettable ;

2. croire qu'il est possible de commercer en supprimant tout comportement d'influence, c'est justement nier le principe de réalité.

Vous le dites bien mieux que moi, je me suis simplement contenté de lancer à la cantonnade "bientôt draguer une femme sera considéré comme une activité amorale", juste parce qu'on prend en général plus soin de soi à ce moment-là que dans la réalité.

+2

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1. ne pas faire de distinction claire entre ce qui relève de la tromperie et ce qui relève de l'influence est une erreur regrettable ;

Pousser les gens a se tromper, c'est de la tromperie.

2. croire qu'il est possible de commercer en supprimant tout comportement d'influence, c'est justement nier le principe de réalité.

D'accord la dessus, et ce n'est pas limite au commerce.

Mais dans le cas present pour moi il ne s'agit pas juste d'influence, c'est la un point de desaccord.

Et puis dire que la manipulation fait parti de la vie, que tout le monde manipule tout le monde, c'est vrai, mais ca ne rend pas la manipulation l'activite la plus morale qui soit.

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Et puis dire que la manipulation fait parti de la vie, que tout le monde manipule tout le monde, c'est vrai, mais ca ne rend pas la manipulation l'activite la plus morale qui soit.

Oui, tout le monde manipule tout le monde, on nous cache tout on nous dit rien, ah ben le temps qu'il fait y'a plus d'saison, et cette année y'a quand même moins de touristes, etc.

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Seriez-vous intéressé par la visite d'un service marketing pour comprendre un petit peu mieux ce métier. Ce que vous racontez là est à côté de la plaque dans des proportions que vous n'imaginez même pas.

Les princes du marketing (ah, ces ronds-de-cuir) ne sont pas des facilitateurs de décision.

Ce ne sont pas des gens seulement chargés de mettre en adéquation le produit avec l'attente du client, le métier est bien plus complexe que cela.

Si vous me connaissiez un peu mieux, vous sauriez que l'estime que je porte à ma personne me pousse à fuir la compagnie des politiciens et tout ce qui tourne autour de la pub/marketing, exception faite de Mme Harald qui œuvre chez Publicis. Ce qui explique certainement le fait que je ne sache pas ce que pensent réellement ces messieurs de leurs cibles.

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Oui, tout le monde manipule tout le monde, on nous cache tout on nous dit rien, ah ben le temps qu'il fait y'a plus d'saison, et cette année y'a quand même moins de touristes, etc.

Encore dans le style prétentieux et méprisant…

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Si vous me connaissiez un peu mieux, vous sauriez que l'estime que je porte à ma personne me pousse à fuir la compagnie des politiciens et tout ce qui tourne autour de la pub/marketing

Du coup je comprends mieux votre réaction épidermique sur le sujet, mais ces précisions me poussent à vous interroger sur la raison qui fait que vous considérez les marketeux comme des pestiférés?

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Encore dans le style prétentieux et méprisant…

LeSanton et Largo font un match de foot.

Largo gagne 3 à 0.

Réaction de LeSanton : "t'es vraiment un tricheur, tu m'avais pas dit que tu étais meilleur que moi en foot, quelle arrogance, quel mépris!"

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Nous n'en sommes plus là depuis longtemps.

Depuis que vous-même, Ronnie, Lucilio, LeSanton, et quelques autres, avez abandonné le terrain de la discussion argumentée pour les réactions passionnées et surtout arc-boutées sur une posture dont vous n'etes pas parvenu à vous défaire, malgré l'avalanche de réponses qui vous a été faite.

C'est le premier fil de ce forum (je vous lis depuis quelques semaines) que je vois se terminer en pleurnicheries comme cela.

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LeSanton et Largo font un match de foot.

Largo gagne 3 à 0.

Réaction de LeSanton : "t'es vraiment un tricheur, tu m'avais pas dit que tu étais meilleur que moi en foot, quelle arrogance, quel mépris!"

:icon_up:

Quelle démonstration!

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D'un, c'est mélamine, et de deux, ça n'a strictement rien à voir ; pour la mélamine il y a tromperie ayant pour conséquence la mise en danger d'autrui, alors que dans le cas qui nous intéresse personne n'a été malade.

Oui mélamine en effet.

Et si par le plus grand des hasards on se rendait compte que les procédés ou les additifs utilisés pour obtenir ces fameuses "nouvelles recettes" moins chères rendaient les gens obèses, allergiques, où étaient la cause de cancers. Est-ce que dans cette éventualité hautement improbable on pourrait considérer que les consommateurs ont été trompés sur la marchandise et que leur vie a été mise en danger ?

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C'est curieux ce refuge dans l'insulte et la suffisance.

Je vous mets au défi de trouver une insulte sur ce fil.

Ah si :

l'estime que je porte à ma personne me pousse à fuir la compagnie des politiciens et tout ce qui tourne autour de la pub/marketing

Toute une catégorie de personnes implicitement traitées de sous-merde. C'est élegamment dit d'ailleurs.

C'est le pire que j'ai trouvé dans ce fil.

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Du coup je comprends mieux votre réaction épidermique sur le sujet, mais ces précisions me poussent à vous interroger sur la raison qui fait que vous considérez les marketeux comme des pestiférés ?

Si vous bossez là-dedans je comprends que les considérations morales puissent vous échapper, c'est une condition sine qua non pour y faire son trou. La société de consommation est d'une manière générale dépourvue de tout projet moral, le marketing étant son âme, il serait illusoire de croire que vous puissiez comprendre.

Quant à la raison sur laquelle vous vous interrogez, c'est tout simplement parce que j'ai fréquenté un temps des gens qui faisaient dans le marketing. Tout comme la fréquentation des politiciens m'a poussé à les fuir comme la peste.

Lorsqu'on y réfléchit, il n'y a rien d'étonnant à ce que ces deux mondes se soient rejoints.

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Seriez-vous intéressé par la visite d'un service marketing pour comprendre un petit peu mieux ce métier. Ce que vous racontez là est à côté de la plaque dans des proportions que vous n'imaginez même pas.

ha bien moi je veux bien ! :icon_up:

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Si vous bossez là-dedans je comprends que les considérations morales puissent vous échapper, c'est une condition sine qua non pour y faire son trou. […]

Ce n'est pas forcément gentil pour Madame. :icon_up:

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Si vous bossez là-dedans je comprends que les considérations morales puissent vous échapper, c'est une condition sine qua non pour y faire son trou.

Attention, cette insulte va être relevée par LeSanton vu qu'il est intellectuellement honnête, et qu'il vous le fera remarquer même si vous êtes du même avis. N'est-ce pas LeSanton?

Je ne travaille pas dans le marketing à proprement parler.

La société de consommation est d'une manière générale dépourvue de tout projet moral, le marketing étant son âme, il serait illusoire de croire que vous puissiez comprendre.

C'est clair, je ne comprends pas de quoi vous parlez. De même que free jazz, pour vous en sortir (mon dieu, est-ce si grave de dire "tiens c'est vrai, tu as peut-être raison, je vais reconsidérer ma position) vous partez dans des délires métaphysiques, sachant qu'on parlait à la base de crème fraiche et de petits Lu… :icon_up:

Quant à la raison sur laquelle vous vous interrogez, c'est tout simplement parce que j'ai fréquenté un temps des gens qui faisaient dans le marketing. Tout comme la fréquentation des politiciens m'a poussé à les fuir comme la peste.

Lorsqu'on y réfléchit, il n'y a rien d'étonnant à ce que ces deux mondes se soient rejoints.

Bon bon bon…

Oui mélamine en effet.

Et si par le plus grand des hasards on se rendait compte que les procédés ou les additifs utilisés pour obtenir ces fameuses "nouvelles recettes" moins chères rendaient les gens obèses, allergiques, où étaient la cause de cancers. Est-ce que dans cette éventualité hautement improbable on pourrait considérer que les consommateurs ont été trompés sur la marchandise et que leur vie a été mise en danger ?

Si l'industriel savait et qu'il l'a caché (cf. les procès sur le tabac aux USA), évidemment que oui, quelle question.

:doigt:

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Je vous mets au défi de trouver une insulte sur ce fil.

Traiter son contradicteur d'ignorant n'est pas une insulte, comme traiter son post de "plus con jamai lu", et de conseiller d'aller suivre des cours, nullement.

D'autre part, la posture consistant pour toute réponse au bour d'un moment à invoquer sa supposée compétence supérieure n'est vraiment pas crédible en terme d'argumentation.

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Ce n'est pas forcément gentil pour Madame. :mrgreen:

Elle ne fait pas dans le marketing, elle ne fait même pas partie des "créatifs" ( :icon_up::doigt: ). Elle a un métier sérieux et honnête, elle est juriste. Mais comme nous sommes invités à certaines sauteries récréatives, il est difficile d'éviter la lie.

Attention, cette insulte va être relevée par LeSanton vu qu'il est intellectuellement honnête

Ce n'est pas une insulte, c'est un constat.

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D'autre part, la posture consistant pour toute réponse au bour d'un moment à invoquer sa supposée compétence supérieure n'est vraiment pas crédible en terme d'argumentation.

Si elle est détaillée et documentée comme celle de Largo, avec des propositions de titres d'ouvrages pour en savoir plus, on peut se la raconter et dire qu'on a une compétence supérieure.

Ma parole, on dirait un discours de politicien sur le "royaume des experts"… Savoir, maintenant, c'est raillé. Trop fort ce pays, vivement que je me casse.

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