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Messages recommandés

Je voudrais savoir comment expliquer en quelques mots bien chocs la non légitimité de l'Etat. On me dit souvent "oui mais l'Etat c'est important, on ne peut dissoudre l'Etat".

On peut parler du privé à 100%, des droits naturels, des taches régaliennes, etc… mais il y a quelque chose que j'aimerais avoir dans mon arsenal, c'est une phrase, courte et sèche qui montre que l'Etat ne doit son existence à rien, avez-vous des idées. En gros je veux casser des socialos qui viendront avec leur moraline à deux balles et ce vite fait, bien fait!

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Je crois que les hommes, inégaux de nature, ont des libertés et des droits égaux qu'aucun individu ne doit jamais bafouer, qu'il soit seul ou en groupe, qu'il porte une couronne, l'onction populaire, un brassard ou qu'il ne porte rien. Il n'y a rien qui me débecte plus que l'injustice, que l'agression de l'un sur la vie, la liberté et la propriété de l'autre. D'où mon attachement aux libertés et droits fondamentaux qui laissent aux hommes la liberté de faire totalement ce qu'ils veulent de leur énergie et de leur temps.

Je crois aussi que je suis un grand ignorant : je ne sais pas ce qui est important pour toi, ce qui te rend heureuse, je ne sais même pas ce dont tu as matériellement besoin, tu ne sais presque rien de moi, et ceux qui osent prétendre diriger nos vies sont aussi incapables de le savoir que nous. D'où mon attachement à la libre coopération entre les hommes pour atteindre les fins qu'ils jugent bonnes pour eux et mon rejet de la conception que certains pourraient et devraient organiser la société selon leurs souhaits.

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Sinon, il y a le "A government big enough to give you everything you want, is strong enough to take you everything you have." de Jefferson.

Citations sur l'Etat dans le Wikiberal : http://www.wikiberal.org/wiki/Citations_sur_l'État

G7H+ : qui en est l'auteur ?

Moi, hier soir, en tentative d'évangélisme sur une degôche à l'esprit ouvert. Bilan : "Elle - En fait, nos idées sont plutôt semblables, discuttons-en en tête à tête devant un café." Manche 1 gagnée !

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Je crois que les hommes, inégaux de nature, ont des libertés et des droits égaux qu'aucun individu ne doit jamais bafouer, qu'il soit seul ou en groupe, qu'il porte une couronne, l'onction populaire, un brassard ou qu'il ne porte rien. Il n'y a rien qui me débecte plus que l'injustice, que l'agression de l'un sur la vie, la liberté et la propriété de l'autre. D'où mon attachement aux libertés et droits fondamentaux qui laissent aux hommes la liberté de faire totalement ce qu'ils veulent de leur énergie et de leur temps.

Je crois aussi que je suis un grand ignorant : je ne sais pas ce qui est important pour toi, ce qui te rend heureuse, je ne sais même pas ce dont tu as matériellement besoin, tu ne sais presque rien de moi, et ceux qui osent prétendre diriger nos vies sont aussi incapables de le savoir que nous. D'où mon attachement à la libre coopération entre les hommes pour atteindre les fins qu'ils jugent bonnes pour eux et mon rejet de la conception que certains pourraient et devraient organiser la société selon leurs souhaits.

Ah !

Voilà un auteur potentiel pour ma signature :icon_up:

:doigt:

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Les seuls richesses jamais créées ne l'ont jamais été que par les entreprises privées et les entrepreneurs.

Citez-moi un seul exemple d'activité gouvernementale qui ai jamais généré de la richesse?

L'argument massue que l'on t'opposera, c'est qu'il faut bien l'Etat pour faire du social, et là ça devient un peu plus compliqué.

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Tout ce qui est dit est intéressant, c'est clair, mais aujourd'hui, dans notre environnement existe-t-il un texte, une loi, qui donne à l'Etat ses tâches et ses domaines de compétence? Existe-t-il quelque chose qui lie forcément l'Etat à nous?

On dit que le contrat entre l'Etat et le nouveau né est implicite et dès lors il "en droit" de payer des impôts. On sait que c'est des conneries. Mais je veux être certain de mon fait.

Si on prend la constitution, je vois souveraineté, président de la république, gouvernement, parlement, mais mis à part la défense et l'organisation des entités je n'ai jamais vu leur champs de compétence. Donc rien ne donne le droit à l'Etat de façon légitime ou encore voté par le peuple à prélever de l'impôt. Parce que c'est cela le fond du problème. La constitution qui est la "régle du jeu" ne parle jamais d'impôt, ne donne même pas cette compétence de création fiscale à l'Etat.

Ma question a en partie trouvé sa réponse dans les différents message, mais avec ce que je dis au-dessus, ai-je bon aussi?

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La Constitution française repose en partie sur la DDHC de 1789. Or, dans la DDHC, tu trouves :

Article 12 - La garantie des droits de l'homme et du citoyen nécessite une force publique ; cette force est donc instituée pour l'avantage de tous, et non pour l'utilité particulière de ceux à qui elle est confiée.

Article 13 - Pour l'entretien de la force publique, et pour les dépenses d'administration, une contribution commune est indispensable ; elle doit être également répartie entre les citoyens, en raison de leurs facultés.

Source : http://www.textes.justice.gouv.fr/index.ph…p;article=10116

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Moi, hier soir, en tentative d'évangélisme sur une degôche à l'esprit ouvert. Bilan : "Elle - En fait, nos idées sont plutôt semblables, discuttons-en en tête à tête devant un café." Manche 1 gagnée !

Ouais, passons aux choses sérieuses. Le prosélytisme gastronomique, méthode éprouvée et approuvée.

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Un mandat electoral ne donne pas des super pouvoirs moraux. Tuer et voler c'est mal, meme s'il s'agit d'une guerre ou d'un impot.

Le Code Electoral est muet sur l'origine du "mandat électoral". Le Code électoral ne dit pas que ce serait le peuple qui donnerait ce prétendu "mandat". Le Code électoral précise les conditions d'exécution d'attribution et d'exécution d'un "mandat électoral". On peut en conclure que c'est l'État qui donne le "mandat électoral" à un élu. Un "mandat électoral" n'est donc pas donné par les électeurs.

Le mandat est parfaitement défini dans le Code Civil. La définition du "mandat" par le Code Civil rejoint celle du bon sens, de la tradition et du Droit Naturel. C'est ainsi qu'un directeur général est valablement le mandataire de tous les actionnaires d'une société commerciale. Le directeur général reçoit un véritable mandat pour agir au nom de chaque actionnaire sans exception.

Un législateur ne peut pas contrevenir au Code Civil. Nul législateur n'aurait donc pu écrire qu'un électeur donnerait un "mandat" à un élu. En effet, un bulletin de vote n'est pas un mandat de représentation. Aucun juriste ne pourra écrire dans un code de loi qu'un élu à des élections politiques démocratiques représenterait qui que ce soit. Un élu représente l'Etat qui l'a nommé, qui l'a désigné, qui le paye, qui peut le révoquer.

Ainsi, puisqu'aucun électeur ne représente aucun élu, un élu ne peut recevoir aucun mandat d'aucun électeur. Un élu reçoit ses mandats de l'Etat.

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Je voudrais savoir comment expliquer en quelques mots bien chocs la non légitimité de l'Etat. On me dit souvent "oui mais l'Etat c'est important, on ne peut dissoudre l'Etat".

On peut parler du privé à 100%, des droits naturels, des taches régaliennes, etc… mais il y a quelque chose que j'aimerais avoir dans mon arsenal, c'est une phrase, courte et sèche qui montre que l'Etat ne doit son existence à rien, avez-vous des idées. En gros je veux casser des socialos qui viendront avec leur moraline à deux balles et ce vite fait, bien fait!

Avant de répondre à cette question, il importe de définir ce qu'est un Etat. Un Etat libertarien serait une société commerciale proposant une adhésion à ses clients-citoyens. cette société aura ses propres règles de fonctionnement que tous les adhérents auront accepté. cet "Etat libertarien" négocierait avec les autres États des visas de tourismes, des accords commerciaux, des accords de police, et de défense militaire.

Les statuts d'un Etat libertarien peut prévoir une certaine solidarité entre les adhérents.

La particularité d'un Etat libertarien est que tous les citoyens, sans exception, ont donné explicitement, à cet Etat libertarien, un véritable mandat pour agir.

Une autre particularité d'un Etat libertarien est qu'il n'a aucun territoire souverain. C'est seulement une société d'êtres humains qui adhérent volontairement à cette société humaine, qui acceptent les statuts de cette société-Etat.

Un Etat politique, est aujourd'hui, une organisation maffieuse qui a réussi. Cet État politique fabrique sans cesse des illusions pour tenter de justifier maladroitement ses actions. L'État veut apparaitre comme "représentant" des citoyens. L'État veut paraitre s'occuper du bonheur de chacun. L'État veut paraitre rechercher un "bien commun", un "intérêt général".

Et l'Etat prend des décisions contestables. L'Etat invente des monopoles étatiques. Ainsi le citoyen ne peut pas comparer avec une société commerciale privée qui lui fournirait des services concurrents. L'État français veut acheter des milliers de voitures électriques pour prétendument réduire le CO2 sur la planète.

L'Etat politique manifeste une grande stupidité. Il est risqué de lui faire confiance.

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La Constitution française repose en partie sur la DDHC de 1789. Or, dans la DDHC, tu trouves :

ok donc on peut dire que le président, le gouvernement, la justice, le parlement sont nommés dans la constitution, ils ont donc une "légitimité". On pourrait dire qu'il ont une existence juridique. La DDHC parle de force publique mais elle ne définie pas si le parlement à pour vocation d'étudier un texte de loi sur la taille du robinet ou encore sur le nombre de particules de CO2 que doit rejeter au max une voiture.

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ok donc on peut dire que le président, le gouvernement, la justice, le parlement sont nommés dans la constitution, ils ont donc une "légitimité".

Faux. Pour qu'il y ait légitimité, il faudrait que tous les sujets d'un Etat aient conclu un contrat. As-tu signé un contrat avec l'Etat pour payer des impôts ?

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Avant de répondre à cette question, il importe de définir ce qu'est un Etat. Un Etat libertarien serait une société commerciale proposant une adhésion à ses clients-citoyens. cette société aura ses propres règles de fonctionnement que tous les adhérents auront accepté. cet "Etat libertarien" négocierait avec les autres États des visas de tourismes, des accords commerciaux, des accords de police, et de défense militaire.

Les statuts d'un Etat libertarien peut prévoir une certaine solidarité entre les adhérents.

La particularité d'un Etat libertarien est que tous les citoyens, sans exception, ont donné explicitement, à cet Etat libertarien, un véritable mandat pour agir.

Une autre particularité d'un Etat libertarien est qu'il n'a aucun territoire souverain. C'est seulement une société d'êtres humains qui adhérent volontairement à cette société humaine, qui acceptent les statuts de cette société-Etat.

Un Etat politique, est aujourd'hui, une organisation maffieuse qui a réussi. Cet État politique fabrique sans cesse des illusions pour tenter de justifier maladroitement ses actions. L'État veut apparaitre comme "représentant" des citoyens. L'État veut paraitre s'occuper du bonheur de chacun. L'État veut paraitre rechercher un "bien commun", un "intérêt général".

Et l'Etat prend des décisions contestables. L'Etat invente des monopoles étatiques. Ainsi le citoyen ne peut pas comparer avec une société commerciale privée qui lui fournirait des services concurrents. L'État français veut acheter des milliers de voitures électriques pour prétendument réduire le CO2 sur la planète.

L'Etat politique manifeste une grande stupidité. Il est risqué de lui faire confiance.

Comme tu l'as dit, la définition de l'Etat est manquante quelque soit le texte, on fait souvent référence à l'Etat sans avoir posé les bases de ses compétences. Il n'a jamais été défini en tant que tel, aucune définition ne fait consensus je pense. Le rôle de l'état dépend des idées politiques. On peut donc penser que l'Etat est supposé avoir les pleins pouvoirs.

C'est intéressant de constater que nulle part dans nos textes officiels et même dans ceux censés définir les régles de base de la France, il n'y ait aucune mention de façon ultra précise de la définition de l'Etat, de ses compétences et champs d'actions.

J'en déduis donc que les hommes politiques disposent d'un pouvoir d'autant plus abusif que personne ne connait l'étendue exacte de leurs pouvoirs. Les trois pouvoirs se confondent en un seul, ils votent les lois qui les arrangent, ils votent leur budget, on pourrait presque penser à du totalitarisme. Au lieu d'avoir un despote on dilue le pouvoir entre beaucoup de main (oligarchie) pour donner une illusion de contre pouvoirs.

De plus, en France, ce sont les fonctionnaires qui dirigent le pays, ils rédigent les lois pour les parlementaires, ils éditent les notes internes, les fonctionnaires sont pour la plupart de gauche ou extrème gauche. La plupart des lois ne sont pas appliquées, trop nombreuses et incompréhensibles pour le péquin moyen; nos fonctionnaires à majorité de gauche font et défont les volontés ministérielles, les syndicats jouent avec les fonctionnaires comme des pantins. Quel beau pays!

je suis curieux de savoir si dans d'autres états on a défini l'Etat et donné ses champs de compétences.

Le Code Electoral est muet sur l'origine du "mandat électoral". Le Code électoral ne dit pas que ce serait le peuple qui donnerait ce prétendu "mandat". Le Code électoral précise les conditions d'exécution d'attribution et d'exécution d'un "mandat électoral". On peut en conclure que c'est l'État qui donne le "mandat électoral" à un élu. Un "mandat électoral" n'est donc pas donné par les électeurs.

Le mandat est parfaitement défini dans le Code Civil. La définition du "mandat" par le Code Civil rejoint celle du bon sens, de la tradition et du Droit Naturel. C'est ainsi qu'un directeur général est valablement le mandataire de tous les actionnaires d'une société commerciale. Le directeur général reçoit un véritable mandat pour agir au nom de chaque actionnaire sans exception.

Un législateur ne peut pas contrevenir au Code Civil. Nul législateur n'aurait donc pu écrire qu'un électeur donnerait un "mandat" à un élu. En effet, un bulletin de vote n'est pas un mandat de représentation. Aucun juriste ne pourra écrire dans un code de loi qu'un élu à des élections politiques démocratiques représenterait qui que ce soit. Un élu représente l'Etat qui l'a nommé, qui l'a désigné, qui le paye, qui peut le révoquer.

Ainsi, puisqu'aucun électeur ne représente aucun élu, un élu ne peut recevoir aucun mandat d'aucun électeur. Un élu reçoit ses mandats de l'Etat.

Je pense que la cérémonie d'investiture est assez évocatrice.

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C'est intéressant de constater que nulle part dans nos textes officiels et même dans ceux censés définir les régles de base de la France, il n'y ait aucune mention de façon ultra précise de la définition de l'Etat, de ses compétences et champs d'actions.

N'est-ce pas que c'est rigolo ? :icon_up:

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C'est intéressant de constater que nulle part dans nos textes officiels et même dans ceux censés définir les régles de base de la France, il n'y ait aucune mention de façon ultra précise de la définition de l'Etat, de ses compétences et champs d'actions.

La règle de base, c'est l'extorsion de fonds. J'ai jamais vu un voleur piquer un porte-feuille et dire ensuite ce qu'il va faire de son contenu.

La prouesse de l'Etat c'est de voler comme jamais dans l'histoire de l'humanité et de justifier cela par un "intérêt général" qui n'a jamais existé que dans l'esprit de ceux qui le promeuvent.

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Je voudrais savoir comment expliquer en quelques mots bien chocs la non légitimité de l'Etat. On me dit souvent "oui mais l'Etat c'est important, on ne peut dissoudre l'Etat".

A défaut de phrase choc, tu peux leur poser des questions a priori un peu neuneu mais qui, peut-être, les feront réfléchir: l'Etat, c'est qui? C'est quoi? Ca a un coût de fonctionnement? Qui le finance? Sais-tu combien tu payes d'impôts chaque mois pour faire tourner l'Etat? Penses tu que tu pourrais mieux gérer cette somme que ne le fait l'Etat par le biais de parfaits inconnus (fonctionnaires, etc)?

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La règle de base, c'est l'extorsion de fonds. J'ai jamais vu un voleur piquer un porte-feuille et dire ensuite ce qu'il va faire de son contenu.

La prouesse de l'Etat c'est de voler comme jamais dans l'histoire de l'humanité et de justifier cela par un "intérêt général" qui n'a jamais existé que dans l'esprit de ceux qui le promeuvent.

L'Etat a donc une existence non définie de façon claire, il édite les lois, il contraint et use de la force. On peut donc penser que notre société est basée sur du vent.

On peut penser aussi que les hommes politiques représentent une caste qui se développe et se perpétue par cooptation et ce dans leur propre intérêts quels qu'ils soient.

Maintenant, comment est-il possible que personne ou aucune entité n'ai mis en doute de façon claire et publique ce déficit? Je n'estime pas être un superman de l'intelligence, je n'estime pas être un idiot non plus et pourtant en partant d'une simple hypothèse que bon nombre d'entre nous seraient supposés se poser un jour, si peu ont pris conscience de ces faits.

Mon but de départ était de démontrer clairement en quelques mots comment défonser un socialo qui parle de l'Etat, la réponse est là: "nulle part, dans notre constitution, dans la DDHC, dans les textes, il est préciser quelle est la définition de l'Etat, son rôle, son champs d'action, ses objectifs et ses domaines de compétences". L'Etat peut être facilement assimilé à du vent donc, mais je pense qu'un expert de droit constitutionnel ou même un bon connaisseur du droit pourrait aussi nous éclairer davantage, ce qui rendrait les choses encore plus intéressantes!

Je vois que ces choses là sont définies par les gouvernements successifs mais ils n'ont qu'un impact limité dû à la présence des fonctionnaires qui transforment, changent et manipulent les exigences des mandatés de l'Etat.

Si un socialo hésite à donner une définition de l'Etat, sortir instantanément la définition de Bastiat qui a le mérite d'être courte, simple à comprendre qui fera passer le socialo pour un con car elle aussi drôle.

Je pense que le débat sur une légitimité légale de l'Etat peut se poursuivre, par exemple sur le "contrat" qui nous lie à l'Etat, cette idée vient des philosophes si je ne m'abuse?

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L'Etat a donc une existence non définie de façon claire, il édite les lois, il contraint et use de la force. On peut donc penser que notre société est basée sur du vent.

L'Etat est défini de manière qui me semble claire. De la même manière qu'une armée ennemie est définie de manière très claire.

L'Etat existe. L'Etat est une organisation juridique. Il existe entre ses membres des règles de droit. L'Etat achète. L'Etat paye. L'Etat agit. L'Etat répond devant un tribunal. L'Etat est donc responsable de ses actes. L'Etat est donc un agent économique.

On peut penser aussi que les hommes politiques représentent une caste qui se développe et se perpétue par cooptation et ce dans leur propre intérêts quels qu'ils soient.

oui.

Mon but de départ était de démontrer clairement en quelques mots comment défonser un socialo qui parle de l'Etat, la réponse est là: "nulle part, dans notre constitution, dans la DDHC, dans les textes, il est préciser quelle est la définition de l'Etat, son rôle, son champs d'action, ses objectifs et ses domaines de compétences". L'Etat peut être facilement assimilé à du vent donc, mais je pense qu'un expert de droit constitutionnel ou même un bon connaisseur du droit pourrait aussi nous éclairer davantage, ce qui rendrait les choses encore plus intéressantes!

Une dizaine d'individus se sont réunis. Ils ont signé un papier qu'il ont pompeusement nommé "constitution". Dans ce papier, ces individus ont osé écrire que l'Etat représente le peuple. Cette constitution n'engage que ceux qui l'ont signées, et certainement pas les autres citoyens français.

Comme ces individus étaient à la tête de l'Etat, ils ont organisé une votation populaire pour "valider" leur "Constitution". Ceux qui n'ont pas voté ne sont pas engagés par cette constitution. Ceux qui ont voté "non" ne sont pas engagés non plus. Et même ceux qui ont voté "oui" n'ont pas approuvé cette Constitution. Le vote "oui" leur apparaissait seulement le choix le moins pire que leur proposait l'Etat.

Je vois que ces choses là sont définies par les gouvernements successifs mais ils n'ont qu'un impact limité dû à la présence des fonctionnaires qui transforment, changent et manipulent les exigences des mandatés de l'Etat.

Un salarié a le devoir d'obéir à son employeur. Un salarié est au service de son employeur et il lui doit obéissance. Il est donc naturel qu'un fonctionnaire travaille pour la plus grande gloire de l'Etat.

Je pense que le débat sur une légitimité légale de l'Etat peut se poursuivre, par exemple sur le "contrat" qui nous lie à l'Etat, cette idée vient des philosophes si je ne m'abuse?

Un Etat libertarien est lié par un contrat à chacun de ses membres-adhérents. Un Etat libertarien est un club fermé, ou bien un club ouvert, selon les statuts de cet Etat libertarien.

Il n'existe aucun contrat entre un citoyen et l'Etat politique. L'invention du terme "contrat social" est une illusion, une mot-virus, un faux concept. Nul n'a exprimé un accord envers l'autre.

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Invité jabial

Je te déconseille de parler de fin de l'Etat à des personnes qui ne sont pas déjà bien lancées dans le libéralisme. Evidemment il peut arriver qu'on t'y force en attaquant ta cohérence, mais dans ce cas il faut parler des institutions privées et renvoyer à l'histoire et à des bouquins comme celui de David Friedman. Bien sûr, ça aide de connaître son sujet.

Il n'y a pas de petite phrase magique qui permette d'avoir raison, et en règle général tenter d'avoir raison contre un groupe soudé est vain. Il faut trouver un clivage orthogonal à la latéralité politique et provoquer un débat relativement équilibré, même si ça n'aboutit pas à ce que l'un des parties défende un libéralisme pur.

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Cela fait longtemps que je me dis qu'il faut que je lise le bouquin de Friedman fils. Je suis tout à fait d'accord avec toi Jabial, il n'y a pas de petite phrase toute faite pour convaincre des esprits englués que l'Etat est responsable de beaucoup de nos maux. Ce que je cherchais à savoir c'est quelle est la définition de l'Etat pour la France, quels sont les attributs de cet Etat.

Dans la constitution on trouve les mots: Gouvernement, président de la République, parlement, justice. Dans la DDHC il n'est nullement fait mention d'une quelconque définition de l'Etat, nulle part il n'est fait mention d'un lien contractuel nous liant de fait à ces entités supposées représenter l'Etat.

J'imagine que si l'on demande à 1000 personnes qu'est-ce que l'Etat, ils répondront: le gouvernement, en majorité. Il y a donc bien là une brèche ouverte.

Je n'ai vu nulle part quels sont les domaines de compétence de l'Etat. On le voit aujourd'hui l'Etat tente de réguler le net, il le fait par des moyens détournés: liberté d'expression, droits d'auteurs, bloquer certains sites non conformes, faire des labels de qualité, etc… Quel est l'article de la constitution qui donne le pouvoir à l'Etat de réguler internet? De le filtrer? de le rendre plus comme ci ou comme ça? Rien, absolument rien.

On parle souvent du "contrat" qui nous lie à l'Etat, comme nous le disons souvent ici, nous n'avons jamais signé ce contrat. La question fondamentale qui se pose c'est quelle est la légitimité de l'Etat pour imposer à des hommes ce qu'ils ont le droit et pas le droit de faire. S'il y avait dans la constitution un passage précis donnant la définition, les domaines de compétence, les possibilités d'action d'un Etat je dirais OK. Mais cela n'existe pas!

Le parlement vote des lois sur la base que cela est pour le bien de tous, parce qu'il a été élu par le peuple. Mais qui a décidé de faire la première élection? Qui avait au départ, avant l'Etat la légitimité de conduire une élection et investir des gens élus? Personne par définition.

Ce qui en ressort c'est qu'à la base l'Etat n'a pas d'existence en tant que tel, il y a certes un gouvernement, un président, un parlement, une justice, des règles concernant leurs nomination, leur rôle dans les grande longueur, mais rien n'est précis. Rien n'est assez précis pour piéger nos dirigeants, le flou entraîne le flou de l'Etat.

Si l'on prend le secret défense, qui est un moyen très pratique de cacher des choses, qu'est ce qui donne le droit à l'Etat de nous cacher des choses? Ou est-il marqué dans les textes basiques de notre république (bananière) que l'Etat peut refuser d'informer son peuple? Nulle part? la réponse qui est la seule possible c'est: "pour le bien de tous" qui fait allusion à la DDHC. Or le bien de tous est une notion, encore une fois vague, sans fondement légal ou définie clairement (en plus d'être collectiviste).

On pourra me dire que l'Etat édicte les lois qui délimitent son rôle, son pouvoir, mais qui leur a donnée le droit de légiférer sur leur propre rôle? ne serait-ce pas (dans l'absolu) au peuple d'avoir décidé, en votant la constitution, quels étaient les pouvoirs, les domaines de compétence, les rôles et la définition de l'Etat? De quel droit provient la possibilité pour l'entité Etat de faire ses propres règles de fonctionnement et de les imposer à tous? Une entreprise privée peut édicter ses propres règles, mais elles ne concernent que l'entreprise, ses salariés et ses biens. l'Etat édicte des règles par le biais de lois pour lui-même et pour les autres qui lui sont dans un sens étranger.

Les admninistrés, voilà un terme bien barbare, "je suis l'administré de qui?" quel autre personne a le droit de m'administrer? c'est quand même incroyable. L'Etat a force de loi sur une définition floue, un rôle peu ou pas défini et un champs de compétence jamais voté par qui que soit excepté les personnes de l'Etat.

Putain j'ai l'impression d'avoir pris la pilule rouge… J'étais minarchiste, me voilà anarcap?

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En fait c'est pareil. Un Etat vraiment minimal n'est plus un Etat au sens libertarien du terme, c'est un syndic.

Oui au final il ne fait que gérer des choses simples. Par exemple je suis partisan du fait que l'Etat s'occupe des routes, payer à chaque village c'est peu pratique même avec un système électronique, il faudrait s'équiper du dit système etc… pas simple, le laisser en gérance par un syndic n'est contre mes idées.

Mais au final c'est à peu près tout.

Ce qui est incroyable c'est tout ce flou, une machine comme l'Etat avide de mots et de règles ne repose que sur du flou ou du néant, personne n'a jamais pensé à attaquer en justice ce fait là? Il doit y avoir une brèche c'est pas possible!

Ce livre et celui-ci aussi :

Et aussi acheter un Glock.

Merci Lucilio, je ne suis pas grand lecteur, mais je vais lire Friedman et Jouvenel!

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Ce qui est incroyable c'est tout ce flou, une machine comme l'Etat avide de mots et de règles ne repose que sur du flou ou du néant, personne n'a jamais pensé à attaquer en justice ce fait là? Il doit y avoir une brèche c'est pas possible!

Tu devrais regarder dans l'histoire ce qui est arrivé aux gens remettant en cause l'existence légitime de l'Etat ; je ne parle pas d'en discuter à voix haute mais d'actes : s'organiser en filières indépendantes de l'Etat et refuser qu'il vienne coller son groin dans l'affaire.

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