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Brèves du système médical en France


Esperluette

Messages recommandés

Voilà, on tient le bon bout - si j'ose dire - pour le monter ce label bio ! On va peut-être même pouvoir créer une filière équitable.

Et gratuite, il suffit de créer un système de glory holes avec droit d'entrée à payer pour les mecs (ça peut faire un petit boulot pour étudiants). Du coup, ces femmes ne paieraient rien et pourraient venir autant de fois qu'elles veulent. Au bout de quelques jours, en étant assidue, la femme pourra repartir enceinte.

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Pourquoi faut-il aller à l'hôpital pour faire une insémination artificielle? On peut pas le faire soi-même?

La question mérite d'être posée. Normalement, y'a pas besoin de tout un hôpital autour pour l'insémination naturelle, moyennant les outils appropriés on devrait pouvoir faire de l'artificielle quelque chose de parfaitement banal, et chez soi…

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La levée de l'anonymat éclipsée du débat

Sous l'impulsion de l'ex-ministre de la Santé Roselyne Bachelot,la levée de l'anonymat des donneurs de gamètes devait être la pierre angulaire du projet de révision des lois de bioéthique, examiné à partir de mardi à l'Assemblée nationale. Il n'en seravraisemblablement pas question. Fin janvier, le nouveau ministre de la Santé, Xavier Bertrand, se démarquait de son prédécesseur en se prononçant «en faveur du maintien de l'anonymat».

Suite : http://www.20minutes.fr/article/665526/soc…-eclipsee-debat

C'est ça les promesses des policitards.

***

C'est curieux quand même cette manie d'anonymat pour les dons (sang, organes, lait maternel, gamètes…). Quelle est l'utilité de la rendre automatique et systématique au lieu de laisser aux gens le choix d'indiquer ou non leur identité ?

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Et mouarf :

La campagne de 2009 contre la grippe a été plus coûteuse que prévu

http://www.lesechos.fr/entreprises-secteur…e-que-prevu.htm

110€ par personne vaccinée.

Sans déconner, quelle surprise alors. Manquerait plus qu'on découvre des magouilles entre labos et instances publiques. :icon_up:

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C'est curieux quand même cette manie d'anonymat pour les dons (sang, organes, lait maternel, gamètes…). Quelle est l'utilité de la rendre automatique et systématique au lieu de laisser aux gens le choix d'indiquer ou non leur identité ?

C’est très simple, c’est pour contrarier le commerce d’organe, dans la tète d’un certain nombre de gens en France, la charité est déjà moralement condamnable si elle n’est pas anonyme parce qu’il y a un échange potentiel entre le donneur et le receveur et une reconnaissance morale possible, c’est suffisamment ‘commercial’ pour devoir être combattu a tout prix.

Et ça ne se limite pas aux organes, des gens qui sont ‘moralement’ opposés a la charité, ça cours les rues, pour eux, la meilleure charité c'est la 'solidarité' forcée, et a défaut de cela, il faut absolument anonymiser la charité afin que celui qui reçoit ne se sente pas redevable au donneur.

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C’est très simple, c’est pour contrarier le commerce d’organe, dans la tète d’un certain nombre de gens en France, la charité est déjà moralement condamnable si elle n’est pas anonyme parce qu’il y a un échange potentiel entre le donneur et le receveur et une reconnaissance morale possible, c’est suffisamment ‘commercial’ pour devoir être combattu a tout prix.

Je peux comprendre les réticences en faveur de l'anonymat mais en quoi est-ce incompatible avec la coexistence de préférences différentes ?

Quelles conséquences pratiques si redoutables faudrait-il anticiper dans le cas où Mme X donne son sang à Mme Z et que chacune connaisse l'identité de l'autre ?

Et ça ne se limite pas aux organes, des gens qui sont ‘moralement’ opposés a la charité, ça cours les rues, pour eux, la meilleure charité c'est la 'solidarité' forcée, et a défaut de cela, il faut absolument anonymiser la charité afin que celui qui reçoit ne se sente pas redevable au donneur.

Je sais.

Ce discours fonctionne à plein avec la santé, ce que je trouve ahurissant. Comment des gens soucieux de leur santé peuvent-ils marchander les services de pro leur épargnant de douloureuses conséquences, parfois permanentes, dans leur chair ?

Cramer un paquet de fric pour simplement entendre d'une pointure hyper-spécialisée qu'il y a certitude sur la nature du diagnostic, moi je le remercie, le type, et je suis contente qu'il soit là pour m'éviter des méandres dangereux.

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Le gouvernement veut créer une mission d'information sur le suicide des jeunes

Jeanette Bougrab, secrétaire d'Etat à la Jeunesse et à la Vie associative, a décidé de créer une mission d'information. Elle sera confiée au psychiatre Boris Cyrulnik et visera à tenter de comprendre pourquoi, si jeune, on peut tenter de mettre fin à ses jours.

Suggestion de réponse : parce que beaucoup de gens ne savent pas distinguer une déprime d'une dépression. Mais je ne vois pas ce que peut y faire le gouvernement.

Un enfant de 11 ans dans un état critique après une tentative de suicide

http://www.20minutes.fr/ledirect/667076/so…ntative-suicide

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Joli cliché.

Six mois avec une pince chirurgicale dans l'abdomen

article_IRMOK.jpg

http://www.20minutes.fr/article/670335/lyo…echirait-ventre

Elle se rend samedi avec son mari au cabinet du chirurgien, qui est fermé. Puis à la clinique où on lui répond que personne n’est disponible le week-end pour l’opérer, que le mieux à faire est de «prendre du paracétamol pour les douleurs»

Tiens ça me rappelle une histoire assez récente. :icon_up:

Paracétamolâtrie.

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Invité rogermila
parce que beaucoup de gens ne savent pas distinguer une déprime d'une dépression. Mais je ne vois pas ce que peut y faire le gouvernement.

Boris Cyrulnik, lui, il sait distinguer…. et il ne fait pas partie du Gouvernement.

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Ah oui un psychiatre, surtout spécialisé en psychologie infantile, détecte sûrement mieux que vous et moi ce genre de problème. Mais je ne vois pas en quoi son avis, si pertinent qu'il fut, pourrait améliorer la vie de tous les mioches à travers le gouvernement et des mesures centralisées. Les technocrates s'emparant de la santé et normalisant les procédures font partie des pestes modernes.

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  • 2 weeks later...

Réforme de la psychiatrie: Une «dérive sécuritaire induisant un contrôle inédit de la population»

Le projet de loi modifie les modalités d’hospitalisation en psychiatrie sans le consentement du patient, supprimant par exemple les sorties d’essai. Il introduit par ailleurs la notion de soins sans consentement en ambulatoire, c’est à dire sans hospitalisation.

«La mystification est totale: Il ne s’agit pas d’un projet de soins, mais d’un engrenage portant atteinte aux libertés fondamentales dans un état démocratique», dénonce l’appel du collectif des 39 contre la nuit sécuritaire, qui avait déjà, en décembre 2008, dénoncé un discours qui «assimilait la maladie mentale à une supposée dangerosité».

«Nous voulons que les budgets subventionnent des soins et non des aménagements carcéraux, la formation des personnels, des effectifs conséquents, pour une conception humaine de l’accueil de la souffrance», réclament les signataires, qui rejettent «les réponses démagogiques qui amplifient délibérément l’émotion suscitée par des faits-divers dramatiques».

http://www.20minutes.fr/article/678005/soc…edit-population

Législation sur faits divers, miamslurp

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Rapport indirect sur le plan sécu mais direct aux propos précédents :

CANADA • Des enfants qui veulent disparaître

Chaque année, les pédopsychiatres québécois sauvent quelques dizaines d’enfants qui ont tenté de se suicider. Il s’agit parfois de tout-petits. Ce phénomène resté longtemps tabou prend de l’ampleur depuis quelques années. Reportage dans La Presse.

http://www.courrierinternational.com/artic…ent-disparaitre

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Gniiii mais fichez la paix aux consommateurs ! :icon_up:

Le Noctran pourrait bientôt être retiré du marché

http://www.20minutes.fr/article/681426/san…-retire-marche-

Le Noctran, commercialisé uniquement en France depuis 1988 contient une association de trois principes actifs «qui n’a pas montré d’intérêt». En outre, celle-ci présente des risques accrus en raison d’une «importante utilisation chronique du Noctran» alors que la durée du traitement ne devrait pas dépasser quatre semaines.*

La commission note que le médicament est souvent utilisé en «surdosage volontaire». Il provoquerait aussi des «chutes», problématiques pour cette tranche d’âge. Les personnes âgées seront les premières concernées si le retrait a lieu. Elles sont les principales consommatrices de ce médicament.

*Bonne idée. Pratiquons avec bienveillance cette méthode de torture qu'est la privation de sommeil, au nom du bien-être.

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Roaccutane : recours de gens affectés d'un acné si sévère qu'ils en deviennent défigurés.

***

Roaccutane: Trois laboratoires assignés en justice après le suicide d'un adolescent

SANTE - Les parents d'Alexandre sont convaincus que la mort de leur fils est liée à la prise de ce traitement…

Les parents d'un adolescent qui s'était suicidé alors qu'il prenait deux génériques du médicament contre l'acné Roaccutane, ont assigné ce vendredi devant le Tribunal de grande instance de Nanterre les laboratoires pharmaceutiques Roche, Pierre Fabre et Expanscience.

Les parents d'Alexandre sont convaincus que la mort de leur fils, retrouvé pendu en juillet 2007 à un arbre à Nice, est liée à la prise de ce traitement qu'il prenait depuis sept mois.

«Je sentais qu'il était vraiment angoissé et fatigué mais rien ne laissait penser qu'il allait se suicider. C'est un message dans lequel il disait qu'il ne savait pas ce qu'il avait depuis trois semaines et qu'il avait mal partout, qui nous a convaincus de les attaquer», a déclaré son père, Daniel Voidey. «Je veux que la justice reconnaisse que mon fils n'est pas un menteur et que ce médicament est responsable de sa mort», a-t-il ajouté, à la sortie de la salle d'audience.

«Un flot de mises en garde et de contre-indications»

Son avocat, Gilbert Collard, a assigné les laboratoires Roche, en leur qualité d'inventeurs du traitement à l'isotrétinoïne (Roaccutane) et Pierre Fabre et Expanscience qui commercialisent deux génériques de ce médicament (Curacné et Procuta) ingérés par la victime.

Lors des débats, Gilbert Collard a demandé la désignation d'experts pour démontrer que rien ne prédisposait Alexandre au suicide avant qu'il ne prenne ce médicament, dont «la notice noie le patient sous un flot de mises en garde et de contre-indications». Les avocats de la défense ont quant à eux souligné le fait qu'un médicament était toujours «toxique» et qu'en l'espèce le Roaccutane était un «traitement de dernière intention, révolutionnaire, qui avait guéri des millions d'acnéiques sévères».

Ils ne se sont pas déclarés hostiles à la désignation d'un collège d'experts rassemblant un psychiatre, un dermatologue et un pharmaco-vigilant.

Médicament «sûr» et «efficace» selon Roche

Pour l'avocat de Roche, Jacques-Antoine Robert, les risques entraînés par le Roaccutane ne remettent pas en cause la place de cette molécule dans la pharmacopée, le bénéfice-risque étant favorable. Il a demandé à être mis hors de cause, l'adolescent n'ayant pas pris le médicament commercialisé par Roche.

La décision a été mise en délibéré au 29 avril. Mi-février, Roche avait assuré que son médicament, qu'il commercialise depuis 20 ans, était «sûr» et «efficace», ajoutant qu'il avait néanmoins effectué des provisions pour faire face aux nombreux litiges.

2.422 actions en justice aux Etats-Unis

Le laboratoire helvétique fait actuellement face à 2.422 actions en justice aux Etats-Unis où le médicament est accusé de provoquer des maladies intestinales inflammatoires, des malformations foetales et des troubles psychiatriques. Des plaintes ont été déposées dans d'autres pays. Selon le groupe, le Roaccutane a été pris par 16 millions de personnes.

L'Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé (Afssaps) poursuit la surveillance des médicaments et des génériques contre l'acné en raison de risques psychiatriques et tératogènes (malformations du foetus si pris sans contraception), selon la liste des médicaments sous surveillance de l'organisation.

© 2011 AFP

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Que sont nos médecins devenus ?

Les médecins vieillissent et ne sont plus remplacés, les inégalités territoriales se creusent et les jeunes médecins abandonnent les zones rurales et les départements défavorisés. La répartition des médecins sur le territoire national est déconnectée des besoins de santé publique. Les médecins sont là où il fait bon vivre et non là où on a besoin d'eux. La région Provence-Alpes-Côte d'Azur, la mieux lotie, est coupée en deux avec un pourtour méditerranéen très attractif et un arrière-pays quasi-désertique. Malgré le recours à des médecins étrangers, la région Centre poursuit sa désertification. Et la situation ne va pas s'améliorer dans les années à venir avec le départ à la retraite d'un grand nombre de médecins ; la démographie médicale connaitra un creux au tournant des années 2 020 pour retrouver son niveau actuel en 2 030.

Quelles sont les réponses apportées par nos gouvernants ? Après que l'on ait renoncé à toute coercition à l'installation des médecins, une proposition de loi, soutenue par le gouvernement, a été présentée au Sénat mi-février, visant à revenir sur les rares mesures contraignantes de la loi HPST (Hôpital, patients, santé, territoires) promulguée en 2009, en particulier les pénalités financières prévues pour les généralistes des zones sur-dotées refusant d'effectuer, en cas de besoin, des vacations dans les déserts médicaux voisins de leur lieu d'exercice. Ce "contrat santé solidarité" avait pour but de faire appel à la solidarité intergénérationnelle plutôt que de faire porter sur les seules épaules des nouvelles générations le poids de mesures coercitives à l'installation. La Confédération des syndicats médicaux français (CSMF), qui est le syndicat majoritaire chez les médecins libéraux, a eu gain de cause.

Comment ne pas s'en indigner ! Les médecins sont rémunérés par la solidarité nationale et leurs études sont quasi-gratuites. Le médecin pourra-t-il continuer à ignorer que, quand la malade le rémunère, c'est la collectivité qui paye ? Les Français sont attachés à une pratique libérale de la médecine respectueuse de la liberté de chacun, médecin et malade. Mais le malade garde-t-il encore sa liberté de choix dans les territoires où les médecins conventionnés pratiquant des tarifs remboursables sont rares et les dépassements d'honoraires s'emballent, et où il est préférable de connaître la bonne adresse pour bénéficier d'un traitement de qualité sans barrière financière ? Il ne faut peut-être pas regretter l'abandon d'une mesure qui serait probablement restée sans effet du fait du caractère peu dissuasif des sanctions prévues, mais c'est tout de même un bien mauvais signe qui nous est donné en laissant croire que notre système de santé préserve l'intérêt du médecin avant celui du malade potentiel que nous sommes tous.

Mais comment inciter les médecins, et notamment les jeunes générations, à exercer là où on a besoin d'eux ? Les mesures récemment initiées comme le relèvement du numerus clausus jusqu'à 8 000 en 2011 et la répartition des places aux épreuves nationales (ECN) n'auront pas d'effets significatifs avant longtemps et, quelle que soit la répartition des postes offerts, il est peu probable que l'on puisse inverser la tendance si l'on tient compte de la mobilité des médecins, de la féminisation des nouvelles générations, de l'attractivité inéluctable des zones urbaines siège d'un centre hospitalier universitaire (CHU). Le débat n'est pas clos entre opposants et partisans de mesures coercitives. Les juges et les enseignants ont des obligations de service. Pourquoi pas les médecins ? Une mesure relativement simple à appliquer serait de réserver la possibilité d'être conventionné dans une zone sur-dotée qu'en cas de départ d'un médecin. Pourquoi ne pourrait-on pas appliquer à la profession médicale des règles de bon sens que l'on applique aux infirmières libérales.

MUTUALISATION DES MOYENS

Certes le choix a été fait d'accorder la priorité aux mesures incitatives, financières et logistiques. La mise à la disposition du médecin de locaux et de moyens de secrétariat, voire de logements de fonction va dans le bon sens. Les contrats d'engagement de service public ébauchent un début de succès. Mais ces mesures sont coûteuses pour les collectivités territoriales, déjà financièrement étranglées et elles ne prendront tout leur sens que si elles s'accompagnent d'une refondation profonde de l'offre de soins de proximité, avec le développement dans les bassins de vie des maisons de santé pluridisciplinaires favorisant le travail collectif, le partage des expériences et la mutualisation des moyens. Des conditions d'exercice plus respectueuses de la vie privée, le transfert de compétences entre professionnels de santé permettant au médecin de se concentrer sur son cœur de métier, les réseaux de soins, les outils numériques, devront être au rendez-vous. Les jeunes générations ne sont pas hostiles à des révisions nécessaires mais, sur le terrain, les réalisations se font attendre.

Dans cette optique, la rémunération à l'acte, symbole de la médecine libérale, est-elle toujours taboue ? Justifiée pour les actes de spécialité, quand les interventions sont clairement définies, elle parait inadaptée à une bonne prise en charge des maladies chroniques qui occupent une place centrale dans les activités du médecin généraliste. N'est-elle pas aussi néfaste à la relation du patient avec son médecin, devenu dans un monde marchand un fournisseur de services susceptible de facturer toute attention qu'il lui accorde ? Pour la collectivité, elle est inflationniste car elle constitue une sorte de chèque en blanc. La forfaitisation ou la "capitation" – c'est-à-dire la rémunération par "tête" de client – paraissent des solutions mieux adaptées aux actions de prévention, de dépistage et de vigilance dans le suivi des traitements de longue durée. Ces modes de rémunération sont conformes à la pratique du médecin traitant. On en a l'expérience dans d'autres pays. Mais, à défaut de courage politique, il est à craindre que les postures électoralistes, le poids des corporatismes et l'absence de solidarité intergénérationnelle, ne nous condamnent à l'immobilisme, voire à des reculades analogues à celles que nous connaissons actuellement.

Jean-Pierre Camilleri, professeur des universités, directeur médical honoraire de l'Institut Curie et responsable du pôle santé du club Jade

(badurl) http://www.lemonde.fr/idees/article/2011/03/15/que-sont-nos-medecins-devenus_1492746_3232.html (badurl)

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"Le monde" est vraiment un journal fait pour emballer les poissons et les épluchures de légumes. Les solutions proposées, c'est exactement ce qui fait fuir les nouvelles vocations et qui fait que ceux déjà installés se posent la question de l'intérêt diminuant de leur activité en tous points de vue. La médecine n'a plus de libérale que le nom; les emmerdements et les inconvénients restent libéraux, le reste est administré.

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"Le monde" est vraiment un journal fait pour emballer les poissons et les épluchures de légumes. Les solutions proposées, c'est exactement ce qui fait fuir les nouvelles vocations et qui fait que ceux déjà installés se posent la question de l'intérêt diminuant de leur activité en tous points de vue. La médecine n'a plus de libérale que le nom; les emmerdements et les inconvénients restent libéraux, le reste est administré.

Rapport avec le sous-titre de la présente discussion :

gaspillages, dysfonctionnements, confiture et super-État

Enfin cela dit et indépendamment des interventions étatiques, je trouve l'idée de forfait intéressante pour les bobos chroniques nécessitant principalement une surveillance et le renouvellement des ordos.

Le problème survient quand les gens en profitent pour évoquer d'autres questions au passage lors de la consultation.

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Vous êtes tout surpris aussi hein ?

Mediator: Rapport au vitriol des professeurs Debré et Even

SANTE - L'Afssaps est particulièrement ciblée…

Bernard Debré, député UMP de Paris, et Philippe Even, directeur de l'Institut Necker, qui s'étaient vu confier par Nicolas Sarkozy une mission suite à l'affaire du Mediator, lui remettent ce mercredi un rapport au vitriol sur la réforme du système du médicament.

Les deux professeurs ont entendu une quinzaine de personnes -Haute autorité de santé, Agence sanitaire des produits de santé (Afssaps), industrie du médicament, Agence européenne du médicament, revue Prescrire…

L'Afssaps ciblée

L'affaire du Mediator «est beaucoup plus qu'un accident isolé», notent-ils dans l'introduction de ce rapport de 85 pages. Leur texte s'en prend à la Haute autorité de santé, mais surtout à l'Afssaps, «une structure qui dit tout», avec 1.000 employés, cinq directions scientifiques, trois commissions dont «l'une dit toujours oui, en acceptant une foule de médicament inutiles, et l'autre non, refusant presque toujours de suspendre ou de retirer les médicaments même plus dangereux qu'utiles», et 75 groupes de travail, des missions transversales, des unité, un conseil scientifique…

Même si la grande majorité des décisions d'autorisation de mise sur le marché (AMM) des médicaments sont prises au niveau européen, la commission d'AMM de l'Afssaps reste une structure «lourde», avec «28 membres choisis sur des critères très contestables, où domine la cooptation relationnelle de hasard».

Conflits d'intérêts

Les conflits d'intérêt sont moyennement respectés, les auditions des experts ne sont pas publiques, les compte-rendus de séance sont «peu fidèles». «De nombreux membres ignorent presque tout du dossier sur lequel ils votent, et même de la pathologie en cause».

Quant à la commission de pharmacovigilance, elle agit selon une procédure«extraordinairement lente». Il s'agit d'une «course d'obstacles et de montagne par étapes, qui privilégie clairement l'intérêt des firmes et non celui des patients».

«Une usine à gaz»

Au total, le rapport souligne «la totale faillite de l'Afssaps», qui échoue «parce qu'elle n'a jamais eu de directions d'envergure» mais surtout parce que c'est «une usine à gaz», «un labyrinthe dont rien ne peut sortir».

Le rapport suggère «une réforme profonde, un véritable tournant». Il veut que l'Afssaps nouvelle s'occupe de missions d'analyse scientifique avec l'aide non plus de 3.500 experts, mais de 20 à 40 de haut niveau, sans conflit d'intérêt.

Réforme du ministère de la Santé

«Les molécules n'apportant rien de plus que les traitements antérieurs seront refusées au remboursement». En matière de pharmacovigilance, le système d'alerte des médecins sera simplifié. Au total, le fonctionnement devra être complètement remanié, avec remplacement de cadres supérieurs et disparition de la machinerie administrative.

Au passage, le rapport relève la nécessité d'un grand ministère de la santé, de la vieillesse et de la dépendance, «sans lien», comme c'est le cas actuellement, «avec le travail et l'emploi».

© 2011 AFP

Ooooh un Grand Ministère tout neuf, miamslurp.

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Le projet de loi sur la psychiatrie avec soins sans consentement en ambulatoire est passé.

Psychiatrie : La peur gouverne

http://lesactualitesdudroit.20minutes-blog…r-gouverne.html

Qu’est ce que le soin sans consentement ?

Cette idée plait à ceux qui veulent voir leur pouvoir conforté, et qui ont plaisir à s’arrêter de penser de temps à autres. La loi décide pour vous, c’est un monde merveilleux. La loi dénie la complexité et installe, au cœur de pratiques, un terrain médical, naturellement bon et bienveillant. Cette loi abolit la réflexion : la décision médicale est bénie de la loi républicaine, et le refus du patient est une illégalité, qu’on ne supporte pas longtemps.

C’est donc la relation de soin qui est atteinte ?

La relation de soin, en psychiatrie sans doute plus qu’ailleurs, est asymétrique. Le projet de loi accroit cette asymétrie, et marginalise les interrogations. Il ne s’agit plus de construire une relation, qui laisse toujours une place pour le patient, mais de faire avaler la décision médicale, garantie légalement pure et bonne.

L’idée qu’il puisse y avoir, par le fait de la loi, un soin sans consentement, accrédite la décision médicale comme ce qui doit être fait. Le consentement n’est plus une relation, mais le chemin à faire par le patient pour accepter la décision médicale. Et si le patient n’accepte pas, la loi lui impose.

Ainsi, le présupposé de la loi est que la décision médicale est ce qu’il faut faire. Vu qu’elle est juste, on la rend légale. C’est donc une destruction de la relation. Le consentement n’est plus une rencontre, mais une acceptation unilatérale qui dénie l’altérité. La loi heurte les principes les plus fondamentaux du droit, pour lesquels le consentement n’est qu’une conséquence directe du principe constitutionnel de dignité.

Nous y arriverons, aux soins contraints et forcés pour mon bien et le vôtre. Vous n'aurez le choix qu'entre consentir et vous résigner, sans recours.

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Je vous signale que vous n'avez pas le droit selon M. Guéant de récuser un médecin pour motif religieux (ou parce que vous choisissez un médecin selon qu'il est un homme ou une femme).

Va-t-on voir l'éclosion de commissions d'examen pour vérifier le bien-fondé des préférences chez les patients ?

Et si je trouve que le toubib devant moi est un gougnafier arrogant, grossier ou indiscret, je peux changer de crémerie sans me justifier auprès de tiers ? Ou ce ne sera plus envisageable sans arbitrage de fonctionnaires ? Me sera-t-il encore permis de décider à qui je confie ma santé ?

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Je vous signale que vous n'avez pas le droit selon M. Guéant de récuser un médecin pour motif religieux (ou parce que vous choisissez un médecin selon qu'il est un homme ou une femme).

Va-t-on voir l'éclosion de commissions d'examen pour vérifier le bien-fondé des préférences chez les patients ?

Et si je trouve que le toubib devant moi est un gougnafier arrogant, grossier ou indiscret, je peux changer de crémerie sans me justifier auprès de tiers ? Ou ce ne sera plus envisageable sans arbitrage de fonctionnaires ? Me sera-t-il encore permis de décider à qui je confie ma santé ?

Comme chacun sait, ce M.Guéant n'en n'a strictement rien à faire des hôpitaux français qui n'ont jamais et ne seront jamais sous sa tutelle, dont la gouvernance échappe par ailleurs à l'Etat : cette phrase n'a pour but que de ramener des électeurs FN vers l'UMP. C'est le seul et unique but, la phrase en elle-même n'a absolument aucun intérêt.

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