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Brèves du système médical en France


Esperluette

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Ca m'intéresse de connaître les réponses libérales dans ce domaine… Quels sont les obstacles légaux / fiscaux / autres aux résolutions de ces dysfonctionnements ?

L'ex-ministre de la Santé Elisabeth Hubert prône notamment des consultations à prix variable chez le généraliste, allant jusqu'à 70 euros, dans un rapport remis vendredi à l'Elysée et qui vise à relancer la médecine libérale et enrayer la désertification médicale.

Chargée en avril par le président Nicolas Sarkozy d'une mission sur la médecine de proximité, Elisabeth Hubert, qui préside la Fédération nationale des établissements d'hospitalisation à domicile (Fnehad), préconise une série de mesures conjoncturelles et structurelles pour combattre la crise que connaît la médecine libérale.

Un tarif en fonction de «la difficulté à établir un diagnostic»

Pour la grille de tarification qui est proposée, en remplacement du prix unique de la consultation, qui passera de 22 à 23 euros le 1er janvier prochain, «le critère de valorisation doit être la difficulté à établir un diagnostic», indique le rapport. Les prix pourraient s'échelonner de la moitié du tarif actuel pour un rendez-vous de simple formalité à 70 euros pour «une consultation longue et difficile».

«Moins d’actes mieux payés est le rêve de tout médecin. Moins d’actes médicaux inutiles est le rêve de tout organisme payeur. Un autre référentiel des tarifications des médecins peut permettre de concilier ces aspirations apparemment divergentes», écrit Elisabeth Hubert.

Mettre des locaux à disposition des jeunes médecins

A propos du surcoût potentiel pour l'Assurance maladie, déjà en fort déficit, l'ex-ministre fait valoir que les caisses de Sécurité sociale disposent déjà des «profils des médecins et des caractéristiques de leurs pratiques» et peuvent ainsi repérer ceux qui réclameraient des tarifs élevés non justifiés.

Parmi les mesures «temporaires» pour les zones rurales désertées par les médecins, le rapport propose d'installer des jeunes médecins sortis de l'internat dans des locaux mis à la disposition de collectivités locales et de mettre à la disposition des populations «des moyens de transport pour se rendre chez le médecin le plus proche».

Adapter la médecine à Internet

D'autres mesures de moyen et long terme, dont les effets ne se feront sentir qu'à une échéance de 8 à 10 ans, concernent la réforme des études médicales, jugée trop axée sur l'hôpital.

Une autre proposition forte est d'adapter la médecine française à l'Internet en développant les systèmes d'information (partage des données médicales sur les patients entre praticiens) et la télémédecine.

Prenant acte des préférences des jeunes médecins pour un travail en groupe plutôt qu'en solitaire, le rapport estime que les «regroupements pluriprofessionnels doivent davantage être favorisés», mais qu'il faut veiller à «ne pas laisser faire n'importe quoi, n'importe où, n'importe comment».

© 2010 AFP

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Ca m'intéresse de connaître les réponses libérales dans ce domaine… Quels sont les obstacles légaux / fiscaux / autres aux résolutions de ces dysfonctionnements ?

Il n'y en a pas…

Si on veut libéraliser la médecine, il faut commencer par libéraliser les études. C'est à dire - à minima - donner la liberté de prescrire aux infirmiers et aux pharmaciens. Je ne suis pas sûr qu'il ait beaucoup de gens qui soit d'accord :icon_up:

Les propositions que tu listes sont pires que tout. cela suppose soit un contrôle très tatillons sur chaque consultation médicale, soit la disparition totale des "rendez-vous de simple formalité" qui deviendront tous des "consultations longues et difficiles".

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Si on veut libéraliser la médecine, il faut commencer par libéraliser les études. C'est à dire - à minima - donner la liberté de prescrire aux infirmiers et aux pharmaciens. Je ne suis pas sûr qu'il ait beaucoup de gens qui soit d'accord :icon_up:

Je ne suis pas d'accord, il ne faut pas donner la liberté de prescrire, mais supprimer l'obligation de prescription, on n'élargit pas la base du privilège, on abolit le privilège :doigt:

Et si personne n’est d’accord, libre a eux de ne consommer des médicaments que sur les conseils d’un medecin (et le ‘titre’ de médecin peut être protégé, ça ne me choque pas tant qu’ils n’ont d’autre privilège que le label), et si ils veulent un petit papier pour ne pas oublier les conseils et appeler ça une ‘ordonnance’, grand bien leur fasse, moi je continuerai a faire comme maintenant, je les ferait moi-même, sauf que je n’aurai plus a aller les faire contresigner par mon médecin traitant…

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Il n'y en a pas…

Mais si mais si.

Si on veut libéraliser la médecine, il faut commencer par libéraliser les études. C'est à dire - à minima - donner la liberté de prescrire aux infirmiers et aux pharmaciens. Je ne suis pas sûr qu'il ait beaucoup de gens qui soit d'accord :doigt:

Tu vois qu'il y en a. :icon_up:

A propos de libéraliser la médecine donc les études… tu penses au numerus clausus dans le secteur ?

Les propositions que tu listes sont pires que tout. cela suppose soit un contrôle très tatillons sur chaque consultation médicale, soit la disparition totale des "rendez-vous de simple formalité" qui deviendront tous des "consultations longues et difficiles".

Il y a de ça mais je me demande surtout quel est le rapport avec les réticences de nouveaux médecins envers les cabinets indépendants.

Je ne suis pas d'accord, il ne faut pas donner la liberté de prescrire, mais supprimer l'obligation de prescription, on n'élargit pas la base du privilège, on abolit le privilège

Au fait, de quand date cette règle selon laquelle il faut une ordo ?

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  • 3 weeks later...

Ils nous cassent les pieds ces péquenots à refuser notre belle campagne de vaccination. Pourtant on a démontré l'organisation, la transparence et le sens de l'économie exemplaires qui président à ces opérations publiques.

La vaccination contre la grippe est en retard, le virus A (H1N1) fait son retour

SANTE - Les autorités sanitaires s'inquiètent…

«Le taux de vaccination contre la grippe saisonnière est en dessous de ce que nous observons d’habitude les années précédentes.» Didier Houssin, directeur général de la santé, a confirmé ce jeudi ce que l’Assurance maladie a nié dans un premier temps (mouarf) : les Français sont fâchés avec les piqûres, surtout lorsqu’il s’agit de grippe. Des séquelles de la campagne 2009 contre le virus A (H1N1), qui avait suscité toutes les craintes.

La grippe A (H1N1) de retour en Europe

Car voilà, le vaccin 2010 contre la grippe saisonnière contient la souche du fameux virus. «En tant que directeur général de la santé, je conseille nettement aux Français de se faire vacciner contre la grippe», a répété Didier Houssin dans Le Parisien. Avec un argument massue du type: vous avez peur du vaccin contre la grippe A (H1N1)? Mais la grippe A (H1N1) revient et elle, elle tue.

Le virus aurait déjà tué en Grande-Bretagne. Samedi, l’Agence de santé britannique annonçait huit décès confirmés, et affirmait qu’«il n'est pas surprenant que la souche H1N1 circule de nouveau cet hiver», car «il est fréquent qu'à la suite d'une pandémie, la souche de cette pandémie devienne le virus le plus commun la saison suivante».

«Il va bientôt arriver» en France métropolitaine

Lundi, c’était au tour de la Belgique de s’inquiéter des premiers cas signalés sur son sol. Mais selon les autorités belges, «à un cas occasionnel près, aucun patient ne s'est présenté aux urgences avec de graves symptômes de la grippe porcine». Dans le même temps, en Espagne, l’Agence de santé annonçait deux décès depuis mi-novembre, et quatre personnes dans un état grave.

Pour l’heure, «le virus n’est pas très actif en France métropolitaine», reconnaît Didier Houssin qui prévient cependant qu’«il va bientôt arriver». «Des cas graves ont été signalés à la Réunion à la fin de l’été», a indiqué le directeur général de la Santé au Parisien. Un discours qui rappelle celui de la campagne 2009.

Julien Ménielle

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Il n'y en a pas…

Si on veut libéraliser la médecine, il faut commencer par libéraliser les études. C'est à dire - à minima - donner la liberté de prescrire aux infirmiers et aux pharmaciens. Je ne suis pas sûr qu'il ait beaucoup de gens qui soit d'accord :icon_up:

Les propositions que tu listes sont pires que tout. cela suppose soit un contrôle très tatillons sur chaque consultation médicale, soit la disparition totale des "rendez-vous de simple formalité" qui deviendront tous des "consultations longues et difficiles".

Libéraliser les études et donner la liberté de prescrire à certaines catégories, c'est tout à fait différent.

D'un point de vue libéral, il n'y a rien qui justifie de faire de la vente des médicaments un double monopole médico-pharmaceutique.

Dans un système libéral, les médicaments seraient en vente libre au supermarché, sans ordonnance. Libre à l'individu de consulter ensuite (avant serait préférable) le praticien de son choix.

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Actuellement, les infirmières (iers) votent leurs représentants aux URPS (Union Régionale des Professions de santé)

selon les régions 3 syndicats se disputent les votes.

tous les trois pointent cependant les attaques contre le statut libéral par le développement de structures de soins ambulatoires (SSIAD, HAD,…), les tentatives de réduire leur décret de compétence et d'instituer le salariat dans les maisons pluridisciplinaire de santé.

il faut savoir que les structures existantes sont budgétivores et connaissent des problèmes de personnel pour mauvaises conditions de travail.

en ce qui concerne les maisons de santé, elles me paraissent à l'opposé du statut libéral.

un libéral qui prend de l'argent à l'état pour s'installer n'est pas un libéral.

pour info, les infirmières libèrales sont prescriptrices pour les pansements et certains petits auxiliaires (poches à urine par exemple).

c'est un début.

c'est générateur d'économie: l'infirmière passant tous les jours pour un pansement n'a pas besoin de constituer de réserves qui finissent par ne pas être utilisées.

Malheureusement, les chirugiens ne semblent pas au courant et continuent à faire sortir leurs patients avec des ordonnances "standards" pleines de trucs qui ne serviront à rien.

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un libéral qui prend de l'argent à l'état pour s'installer n'est pas un libéral.

Sauf que les choses ne sont pas si simples

1. Il n'y a rien d'exceptionnel à ce qu'une entreprise bénéficie d'une certaine subvention en acceptant de s'installer sur un territoire donné

2. Le monopole de la SS fait de l'Etat l'assureur numéro 1, dans ces conditions, il n'est pas étonnant qu'il existe des accords entre l'assureur et le prescripteur de soins. Ce qui n'est pas libéral, c'est ce monopole, mais pas les accords.

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Sauf que les choses ne sont pas si simples

1. Il n'y a rien d'exceptionnel à ce qu'une entreprise bénéficie d'une certaine subvention en acceptant de s'installer sur un territoire donné

2. Le monopole de la SS fait de l'Etat l'assureur numéro 1, dans ces conditions, il n'est pas étonnant qu'il existe des accords entre l'assureur et le prescripteur de soins. Ce qui n'est pas libéral, c'est ce monopole, mais pas les accords.

sauf que les subventions font rarement l'objet de contrats sérieux.

c'est là aussi une des tares de l'état "mou partout".

le controle, l'évaluation des politiques subventionnées ne se fait pas.

quand il (elle) se fait et que le contrat n'est pas rempli, on trouve souvent une raison pour "passer l'éponge".

ce sera pareil dans le domaine de la santé.

je suis actuellement des opérations de ce type et je vois déjà la tournure que cela prend.

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Invité rogermila
Un tarif en fonction de «la difficulté à établir un diagnostic»

C'est pas idiot comme idée.

On se rapprocherait de l'intervention après acceptation d'un devis comme pour l'artisanat.

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  • 3 weeks later...

Suis-je la seule à constater qu'une certaine catégorie de personnel semble timorée dans la prescription d'anti-douleurs de palier 2 ?

La dolipranophilie, c'est bien mignon mais parfois ça frise le moquage de visage et ce n'est pas la première fois que je rencontre cette prudence excessive.

Et ouille, au passage.

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Suis-je la seule à constater qu'une certaine catégorie de personnel semble timorée dans la prescription d'anti-douleurs de palier 2 ?

La dolipranophilie, c'est bien mignon mais parfois ça frise le moquage de visage et ce n'est pas la première fois que je rencontre cette prudence excessive.

Et ouille, au passage.

Bon courage. Tu pourras tromper ta douleur en lisant l'avis du Pr. Even, pour qui la moitié des médicaments prescrits en France sont inutiles, un quart sont utiles et un autre quart indispensables :

http://www.europe1.fr/France/La-moitie-des…-a-rien-359815/

Les pharmaciens et leurs rabatteurs les médecins sont des escrocs.

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Les pharmaciens et leurs rabatteurs les médecins sont des escrocs.

Ce n'est pas après les sociétés pharmaceutiques que j'en ai aujourd'hui. Je sors de chirurgie et je reçois du… doliprane. Ce n'est pas la première fois que je vois ça et j'interroge les participants : cette "prudence" est-elle donc courante ou ai-je fait les frais de quelques timorés ?

Quant aux antalgiques de palier 2, râlerie : je ne peux pas prendre d'ixprim, je ne peux pas prendre de codéine et l'agence européenne veut retirer du marché le DPX. Parce que des ahuris en Suède et en Angleterre utilisent ce médicament comme des sagouins. Merci, réglementation de maman-europe.

Bon courage.

Merci. :icon_up:

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Je me bidonne à chaque article sur cette histoire.

http://www.20minutes.fr/ledirect/649266/so…-selon-bachelot

La ministre des Solidarités Roselyne Bachelot a réaffirmé vendredi son opposition aux assistants sexuels pour personnes handicapées, en soulignant que des rapports sexuels rémunérés, «cela s'appelle de la prostitution».

(…)

Un député UMP, Jean-François Chossy, chargé d'une mission sur «l’évolution des mentalités et le changement du regard de la société sur les personnes handicapées», prépare une proposition de loi visant à créer un statut d'aidant sexuel.

* pop-corn *

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Je ne sais pas s'il faut rigoler ou pleurer. En fait j'en viens à douter d'avoir compris tellement ça me semble grotesque. Ai-je bien lu l'article ?

1) Il y a de plus en plus d'obèses ("enjeu national") et la sécu cherche comment réduire le coût qu'ils représentent.

Arrivée en scène de l'assoce des cures thermales, composée, je cite, de : l'Association nationale des maires de communes thermales, le Conseil national des exploitants thermaux et la Fédération thermale et climatique de France. - aucun rapport avec un lobby, en somme.

2) L'assoce des cures thermales veut obtenir remboursement de la sécu quand des gens recourent à leurs cures et se dit que, tiens, la grrrande cause nationale de l'obésité, c'est un créneau d'avenir.

3) L'assoce (ou le lobby) claque plein de pognon et de temps en études sur les effets des cures thermales sur l'obésité pour "prouver" leur efficacité et obtenir l'agrément.

4) Conclusion :

Une cure thermale de trois semaines permet une perte de poids «durable et significative» des personnes obèses ou en surpoids, comparable aux résultats des programmes de modification de style de vie, selon une étude de l'Association française pour la recherche thermale (AFRETh).

Parce que :

Quatorze mois après la prise en charge, une perte de poids moyenne de 3,86 kg a été constatée dans le groupe « cure» (contre 1,56 kg dans le groupe témoin).

Non non, y'a aucun problème, sans cure thermale on perd 1.5 kg et avec on perd 3.8, sur 14 mois, selon une étude produite par l'assoce des cures thermales en recherche de subventions - ce qui justifie un forfait sécu, je cite : L'Assurance maladie prend en effet en charge les soins thermaux (entre 450 et 600 euros) à hauteur de 65%.

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C'est connu : je connais de nombreuses personnes qui sont parties en vacancescure aux frais de la princessesécu. Ce qui est nouveau, c'est que la manne de la sécu se tarit et que les bénéficiaires se bousculent pour récupérer leur part. Je me demande d'ailleurs si l'infortune des laboratoires Servier n'est pas causée par la disparition de certains de leurs soutiens politiques au sein de la sécu.

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Sondajalakon :

Un Français sur trois se méfie des médicaments

L’affaire du Mediator, sur laquelle a été remis hier un rapport sévère au ministre de la Santé,a-t-elle entamé la confiance des Français dans les médicaments ? Oui, dans une certaine mesure, comme le montre notre sondage exclusif. => Ce n'est pas systématiquement à cause du seul Mediator hein…

http://www.leparisien.fr/societe/un-franca…011-1229244.php

Mais les Français sont nettement moins confiants vis-à-vis des autorités publiques de santé comme l’Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé (Afssaps), en cause dans le scandale du Mediator.

Si 56% des sondés ont « confiance », 40% ne l’ont pas et 4% ne se prononcent pas. Les 50-64 ans sont les plus critiques : 25% à « ne pas avoir du tout confiance » dans les autorités publiques de santé. Mais on se méfie aussi des sites Internet (56% n’ont pas confiance) qui fleurissent sur la santé et qui sont pourtant très consultés.

***

Mediator: Martin Hirsch veut bannir les visiteurs médicaux

http://www.20minutes.fr/article/653546/san…iteurs-medicaux

C'est pas que les pratiques des visiteurs médicaux me paraissent saines ; néanmoins, les médecins de quartier n'ont pas été forcés de les recevoir ni de refiler cette cochonnerie. Ils peuvent aussi se renseigner par eux-mêmes sur ce qu'ils prescrivent (des médecins tiraient l'alarme sur le Mediator, toussa). Et, pourquoi pas, indemniser dans une certaine mesure leurs patients…

Ca ne semble pas envisagé. Ou l'info m'a glissé des noeils.

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Et les médecins, dans cette chaîne de risques et d'information, restent absents ou presque des articles de presse. Pourquoi ?

***

"Servier a développé des relations à tous les étages du système de santé"

(badurl) http://www.lemonde.fr/societe/chat/2011/01/17/mediator-que-peut-on-attendre-de-la-mission-parlementaire_1466593_3224.html (badurl)

=> Oh le beau foutoir qui se déploie sous nos yeux.

***

Bientôt un logo sur les boîtes de médicament à risques?

SANTE - C'est ce que préconise la revue «Prescrire» pour les médicaments surveillés pour des effets indésirables…

Un avertissement clair pour les patients devrait être mis sur les boîtes de médicaments qui font l'objet d'une surveillance particulière sur le plan des effets indésirables, selon la revue Prescrire.

Un signalement très apparent (logo par exemple) sur les boîtes permettrait aux patients, mais aussi aux professionnels de santé, de s'interroger «tiens et si ce qui m'arrive était dû au médicament», a relevé lundi le Dr Bruno Toussaint, directeur de la revue indépendante.

Il a souhaité plus généralement que le ministre de la Santé, Xavier Bertrand, mette en oeuvre «rapidement et fermement» les changements annoncés.

Le «désastre sanitaire» du Mediator marque un «moment historique pour avancer», a-t-il dit.

«Encore trop de médicaments dangereux sur le marché»

Le ministre a estimé que pour obtenir l'autorisation de mise le marché il faudrait que le nouveau médicament soit au minimum équivalent au produit de référence déjà commercialisé, alors qu'actuellement il peut simplement faire mieux qu'un placebo (substance inactive).

Prescrire appuie cette proposition du ministre puisqu'elle la propose «depuis 2001». «Mais ça ne sera pas facile au niveau de l'Europe», a prévenu le Dr Toussaint.

Il a d'ailleurs rappelé que l'«on retrouve dans l'agence européenne les mêmes problématiques qu'on a vues à l'Afssaps (agence française)» en évoquant notamment des «conflits d'intérêts». :icon_up:

«Il y a encore beaucoup de médicaments sur le marché trop dangereux», a-t-il rappelé. «Il arrive 15 à 20 médicaments sur le marché chaque année, et il en sort seulement 3 à 4 pour des raisons de pharmacovigilance, alors forcément ça s'empile», a poursuivi le Dr Toussaint partisan d'«un grand ménage».

Actos, Ketec, Nimésulide, Buflomédil…

Il a cité, à titre d'exemples, des médicaments dans le collimateur de sa revue comme Actos (antidiabétique oral), Ketec (antibiotique) ou encore la Nimésulide (anti-inflammatoire, Nexen et ses génériques) ainsi que le Buflomédil (vasodilateur).

Interrogé sur son éventuel participation au travail des commissions sur le médicament, il a souligné que la revue compte avant tout. «Prescrire participera au cas par cas. Mais nous n'allons pas devenir des apparatchiks des commissions», a-t-il ajouté.

Par ailleurs, il ne s'est pas montré défavorable à l'idée de créer un corps de visiteurs médicaux indépendants de l'industrie pharmaceutique.

© 2011 AFP

http://www.20minutes.fr/article/654294/san…icament-risques

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N'aurions-nous pas quelques menus soucis dans le renouvellement des professions médicales et paramédicales dans ce beau pays ?

La pétition en question avec des coquilles qui picotent les noeils :

(badurl) http://www.afpa.org/index.php?option=com_joomlapetition&func=viewcategory&Itemid=121&catid=2 (badurl)

(c'est très mignon mais je ne vois pas l'ombre d'une mesure concrète proposée dans le pdf)

***

Pédiatrie: Une pétition pour sauver la profession remise au ministère de la Santé

SANTÉ - Une association affirme que le pays manque de professionnels…

La France a le plus haut taux de fécondité d’Europe, mais manquerait cruellement de pédiatres. Forte de ce constat, une délégation de médecins remettra ce mercredi une pétition au ministère de la Santé pour alerter les autorités de la disparition de la pédiatrie de ville.

«Notre pays ne compte aujourd'hui qu'un seul pédiatre pour 5.300 enfants», affirme sur son site l’Association française de pédiatrie ambulatoire (Afpa), à l’origine de la pétition. Selon l’association, ce chiffre est 3 fois inférieur à la moyenne européenne, et 8 fois moindre qu’en Italie.

«Réagir avant qu’il ne soit trop tard»

La France, affirme l’Afpa, ne forme pas assez de pédiatres car le nombre de places y est limité à 200 par an. «De nombreux étudiants en médecine souhaiteraient devenir pédiatre mais ne peuvent y arriver, faute de place offerte», indique l’association sur son site.

Face à «l’indifférence des pouvoirs publics», l’Afpa veut par son action «inviter [les citoyens] à réagir avant qu’il ne soit trop tard», c’est-à-dire avant les prochains départs en retraite, annoncés massifs, de leurs collègues.

http://www.20minutes.fr/article/655492/soc…ministere-sante

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Résumé (suspect de pignouferies) :

Hôpital: De nombreuses tensions révélées par le Médiateur de la République

http://www.20minutes.fr/article/658538/soc…teur-republique

Rapport :

Bilan Annuel du Pôle Santé et Sécurité des Soins

http://www.mediateur-republique.fr/fr-citoyen-05-348

Avec plus de 10 000 requêtes enregistrées en 2010, P3S a démontré son utilité,

et la pertinence de son action dans des domaines aussi variés que la maltraitance

des personnes âgées, la fin de vie, le non respect des droits des patients en

psychiatrie, l’application du principe de laïcité à l’hôpital, les difficultés d’accès

aux soins des détenus, l’engorgement des urgences, l’éthique, l’usure des professionnels…

Ces thématiques sont reprises sous forme d’articles et de témoignages

dans la lettre mensuelle d’actualité de P3S qui est diffusée sur son site internet

(www.securitesoins.fr).

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Le gouvernement veut créer une mission d'information sur le suicide des jeunes

Jeanette Bougrab, secrétaire d'Etat à la Jeunesse et à la Vie associative, a décidé de créer une mission d'information. Elle sera confiée au psychiatre Boris Cyrulnik et visera à tenter de comprendre pourquoi, si jeune, on peut tenter de mettre fin à ses jours.

L'isotrétinoïne sur le banc des accusés

Destinée à traiter l'acné, elle pousserait au suicide…

Depuis 1986, quatre millions de patients se sont vu prescrire du Roaccutane (…) Au total, «entre 25 et 27 cas de suicides» ont été recensés entre 1986 et 2009 d’après Anne Castot, chef du service d'évaluation et de la surveillance du médicament à l'Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé (Afssaps). La médecin a assuré au quotidien que «rapporté au nombre de suicides attendus parmi la population des 15-44 ans, ce chiffre n'est pas anormal. S'il faut continuer à appeler à la prudence, il n'y a donc pas lieu pour l'instant d'envisager un retrait de ce médicament.»

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Médecine de campagne, médecine de proximité

Généralistes et spécialistes sont de moins en moins nombreux à vouloir s’installer dans de petites communes qui ont pourtant de plus en plus besoin d’eux alors que les praticiens en poste sont tous en train de prendre leur retraite. Ceux qui restent se trouvent surchargés. Dans les campagnes, on fait de plus en plus venir des médecins de Roumanie pour remplacer ceux qui partent.

Suite (et rebouteux)

(badurl) http://monde-rural.blog.lemonde.fr/2011/01/31/medecine-de-campagne-medecine-de-proximite/ (badurl)

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On n'a pas fini d'entendre parler du vaccin contre la H1N1, avec les magouilles entre labos et autorités + la précipitation qui ont prévalu.

Une étude lie un vaccin contre le H1N1 à des cas de narcolepsie

(badurl) http://www.lemonde.fr/planete/article/2011/02/01/une-etude-lie-un-vaccin-contre-le-h1n1-a-des-cas-de-narcolepsie_1473448_3244.html (badurl)

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L'hôpital Erasme à Bruxelles comporte un service pour d'insémination artificielle et reçoit des centaines de demandes par des lesbiennes, au point d'organiser un système de priorités pour les femmes présentant un réel problème de fertilité.

Là, soudain, je me sens chiffonnée :

"A Erasme, le coût du traitement s'élève à 750 euros, non remboursés, pour une grossesse menée à terme, auquel il faut ajouter 300 euros par insémination -qui n'est que rarement positive dès le premier essai-, ainsi que les frais de voyage."

(source : 20 minutes)

Je pressens d'intéressantes revendications pour un remboursement de la sécu au nom de je ne sais quel droit à l'enfant.

Avec NOTRE argent.

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Pourquoi faut-il aller à l'hôpital pour faire une insémination artificielle? On peut pas le faire soi-même?

Bin c'est quand même un geste médical il me semble, après c'est sûr que l'hopital ça parait beaucoup, un gynécologue pourrait sans doute très bien le faire

Les chiffres cités par Esperluette me semblent élevés, surtout pour quelquechose qui peut ne pas marcher.

C'est sûr. Il y a peut être un créneau pour proposer une insémination labélisée bio qui peut ne pas marcher mais coûterait beaucoup moins cher, et sans hopital. :icon_up:

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Bin c'est quand même un geste médical il me semble, après c'est sûr que l'hopital ça parait beaucoup, un gynécologue pourrait sans doute très bien le faire

C'est pour cela que je m'interroge :

L'insémination artificielle est une « biotechnologie » qui était déjà pratiquée par les Arabes au XIVe siècle1 sur les juments.

C'est Lazzaro Spallanzani, un prêtre scientifique Italien, qui en Europe, en 1780, a découvert et décrit la fécondation d'ovules par des spermatozoïdes et qui fut le premier à réaliser une insémination artificielle (chez le chien)2.

La première insémination artificielle sur un être humain eut lieu à peine neuf ans plus tard (1789) lorsque le chirurgien écossais John Hunter obtint une grossesse en déposant les spermatozoïdes du conjoint dans l'utérus de sa femme. Et c'est en 1884 que fut publié à Philadelphie la première insémination artificielle issue d'un donneur, réussite, grâce au Dr. William Pancoast.

Un truc qu'on sait faire depuis aussi longtemps, j'ai du mal à croire que ça revienne aussi cher.

Et pis pourquoi ces femmes ne se font-elles pas saillir par des vrais hommes, dans l'anonymat? Pour 50€, je suis sûr qu'elles peuvent trouver un mec pour venir les tirer (moyennant production de certificats de santé qui montrent qu'il n'y a pas de MST notamment).

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Et pis pourquoi ces femmes ne se font-elles pas saillir par des vrais hommes, dans l'anonymat? Pour 50€, je suis sûr qu'elles peuvent trouver un mec pour venir les tirer (moyennant production de certificats de santé qui montrent qu'il n'y a pas de MST notamment).

Voilà, on tient le bon bout - si j'ose dire - pour le monter ce label bio ! On va peut-être même pouvoir créer une filière équitable.

Non sans blagues, je crois me souvenir qu'il y a en plus un traitement médicamenteux pour augmenter le fertilité dans le cas des inséminations artificielles. Après c'est sûr que 750 € + 300 € par insémination ça fait encore cher même en comptant un traitement.

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