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Traductions pour Contrepoints, Wikiberal et autres


Nick de Cusa

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Note pour l'éditeur

dans ma traduction concernant l'article d' Hannan sur la folie monnétaire, je finaissais avec

Pour l’amour du ciel, vous ne pouvez pas continuer á stimuler lademande, sans rien produire.

L'éditeur a corrigé avec:

Pour l’amour du ciel, vous ne pouvez pas continuer de chercher à stimuler la demande sans rien produire.

qui est á mon sens une traduction plus malheureuse. Si vous pouviez revenir á ma suggestion originale qui se lit bien, ce serait mieux. Merci. Pour le reste, certaines de vos corrections sont bienvenues.

cordialement

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Paternalisme d'ètat et principe civile du libre arbitre

par Michael D.Tanner

Cet article estparu en ligne dans la revue Américaine NationalReview le 5 Octobre, 2011.

Si vous êtes à la recherche d'une définition synthétique définissantl'essence de l'État-providence moderne, ne cherchez pas plus loin que celledonnée par le Secrétaire d´état Américain á l’Energie, Steven Chu, eu égard auxefforts de son administration visant à interdire les ampoules incandescentes. «Nous évitons de laisser aux gens la possibilité de gaspiller leur argent», a déclaréChu, trés satisfait des efforts de son gouvernement pour protéger les Américainsde leurs propres choix.

On peut facilement opposer cette approche de celle de Milton Friedman quinous dit :

« ceux d'entre nous qui croientau libre arbitre doivent aussi croire en la liberté des individus de faireleurs propres erreurs. Si un homme préfère sciemment vivre sa vie au jourle jour, d'utiliser ses ressources pour ses plaisirs immédiats, choisissantdélibérément d’avoir une retraite indigente, de quel droit pouvons-nous l’enempêcher? Nous pouvons discuter avec lui, et chercher à le persuader qu'ila tort, mais sommes-nous en droit d'utiliser la coercition pour l'empêcher defaire ce qu'il veut? N'existe-il pas toujours la possibilité qu'il aitraison et que nous ayons tort? L'humilité est la caractéristiquedistinctive de ceux qui croient en la liberté, l'arrogance celle des paternalistes. »

Pendant trop longtemps, les libéraux ainsi que les conservateurs ont essayéá de trop nombreuses reprises d'imposer aux gens des normes gouvernementales de« ce qui est mieux pour eux » plutôt que de les laisser à leurspropres décisions, simplement parce que ces décisions pourraient serévéler être des erreurs. C'est levéritable héritage de l'État providence sur lequel compte le président Obama ettel qu’il a été pratiqué sur une base bipartisane au cours du dernierdemi-siècle ou plus: Nous sommes, tout simplement, moins libre. Ce qui serésume par :

Dès que vous acceptez leprincipe paternaliste, vous n’en avez pas fini avec l'ingérence dugouvernement.

Dans certains cas, les restrictions du libre arbitre sont tangibles etfaciles à percevoir. Alors que l'économie devient de plus en plus sujetteau control social, ainsi en va-t-il en conséquence des comportements desindividus. Ceci incite l'Etat á contrôler, á son tour, ce comportement. Aprèstout, si les décisions individuelles se traduisent par un coût collectif, ilest somme toute logique que les personnes qui en supportent le coût exigent d’avoirleurs mots á dire sur ces mêmes décisions. Ainsi, l'État nounou cherche àrestreindre toutes sortes d'activités consensuelles privées, que ce soit mangerde la restauration rapide, fumer, avoir des relations sexuelles consensuellesou conduite sans ceinture de sécurité.

Mais il existe d'autres moyens tout aussi importants, même si moinsévident, pour que l'État providence enfreigne le libre arbitre. Lessystèmes de santé gérés par le gouvernement, par exemple, imposent un montantminimum que vous devez consacrer á vos besoins de santé, et ceci soit par lebiais des impôts ou à travers des polices d'assurance, telle que celle de la« protection du patient » et la Loi sur « les soins abordables ». Ilsdéterminent les conditions médicales et autres éventualités qui vous demandentd’être assuré, même si vous préfériez avoir une assurance qui ne couvre pas cesoptions. Ainsi, ils transforment des décisions individuelles morales, tel quese pourvoir d’une assurance en cas d'avortement, concernant des questions decontraception ou en vue de traitement pour les drogués, en questionspolitiques. Et dans certains systèmes gérés par le gouvernement, ils dénientaux gens le droit de se pourvoir du système de santé qu'ils veulent, quand bienmême ceux-ci se le procureraient avec leurpropre argent.

De la même manière, les programmes gouvernementaux de lutte contre lapauvreté limite votre capacité à soutenir les causes de votre choix. L'argentde vos impôts dédié á soutenir une cause gouvernementale est autant d’argentque vous ne donnerait pas à une œuvre de bienfaisance privée. Pourtant,les causes choisies par le gouvernement peuvent ne pas être celles que vous auriezchoisi vous-même, ou même celles dont on a le plus besoin. En effet, lesoutien gouvernemental pour telle ou telle cause est susceptible d'être dicté par des considérations politiques, en favorisant les circonscriptions ayant leplus grand impact électoral ou bien en favorisant les causes qui capturent l'imaginationdu public parce qu'elles sont placardées à la télévision ou dans les journaux.

Les écoles publiques opposent automatiquement les valeurs d'un groupe deparents á celle d’un autre groupe. Ne pourrait-on pas épargner nombre decontroverses classiques ou de débats concernant ce qu'il faut enseigner surl'homosexualité, si on permet aux étudiants de faire la prière, ou l’adoptiondu langage phonétique si les parents pouvaient choisir l'école de leur enfant?

Que la sécurité sociale soit ou ne soit pas une arnaque du type de celle dustratagème de Ponzi, elle empêche les gens - en particulier les plus pauvres - d'économiseret d'investir leur argent dans leur propre plan de retraite de manière à leurpermettre de se constituer une réserve réelle dont leur enfant pourrait hériter.

Au-delà de ces programmes, il y a le simple fait que chaque dollar que l'Étatprovidence consacre á s’autofinancer est un dollar de moins que les individuspourraient dépenser comme ils l’entendent, quelle que soit la destinationfinale de cette dépense. Comme le disait l'économiste français FrédéricBastiat dans sa parabole du commerçant á la vitre cassée, « il auraitprobablement remplacé ses chaussures usagées, ou ajouté un nouveau livre à sabibliothèque. » Ou pour remettre cette parabole au goût du jour, ce commerçantaurait pourvu á ses besoins de santé, mis de côté pour sa retraite, ou fait desdons pour des causes charitables. Il aurait pu aussi démarrer uneentreprise et embaucher des travailleurs. Comme il pourrait pu tout autantdépenser pour son seul plaisir ou autres frivolités. Il pourrait même s'acheterdes ampoules á basse consommation.

Quel qu’aurait pu être son choix, il en est désormais privé. Son libre-arbitreest, en fait, restreint.

Une fois qu’on accepte le principe du paternalisme, il n'y a aucune limiteaux actions que le gouvernement peut prendre pour contrôler nos vies et limiternotre libre arbitre. Le résultat final, comme l’écrit Friedman, c’est «ladictature, bienveillante et peut-être même majoritaire, mais c’est unedictature quand même."

Alors que nous débattons de l'expansion constante de l’Etat-providence et deses conséquences - le chômage, une dette écrasante pesant sur nos enfants etpetits-enfants, et le manque d’opportunités pour les plus démunis d'entre nous- n'oublions jamais que l'autre victime du gouvernement omnipotent: c’est notrelibre arbitre.

Michael Tanner est Senior Fellow à l'Institut Cato et co-auteur du livre Leviathan on the right: How Big-governmentconservatism brought down the republican revolution.

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Note aux éditeurs de contrepoints

J'ai fait un commentaire dans

http://www.contrepoints.org/2011/10/08/49609-in-praise-of-commercial-culture

et le debut de ma bafouille est incomprehensible, est-ce que quelqu'un peut changer mon:

Le livre Mozart: sociologie d’un génie du sociologue Allemand Norbert Elias (1993) ou une des analyses qui se dégage du parcours du musicien, á part ses années de formation ancrées dans sa « naturelle » profession se trouve être la naissance socio-économique du « génie musical ».

en

Le livre Mozart: sociologie d’un génie du sociologue Allemand Norbert Elias (1993) retrace la naissance socio-économique du « génie musical ».

merci

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Note pour l'éditeur

dans ma traduction concernant l'article d' Hannan sur la folie monnétaire, je finaissais avec

Pour l’amour du ciel, vous ne pouvez pas continuer á stimuler lademande, sans rien produire.

L'éditeur a corrigé avec:

Pour l’amour du ciel, vous ne pouvez pas continuer de chercher à stimuler la demande sans rien produire.

qui est á mon sens une traduction plus malheureuse. Si vous pouviez revenir á ma suggestion originale qui se lit bien, ce serait mieux. Merci. Pour le reste, certaines de vos corrections sont bienvenues.

cordialement

Effectivement, je ne me souviens plus du tout pourquoi j'ai fait cette modification qui n'apportait rien… :huh:

C'est corrigé.

Note aux éditeurs de contrepoints

J'ai fait un commentaire dans

http://www.contrepoints.org/2011/10/08/49609-in-praise-of-commercial-culture

et le debut de ma bafouille est incomprehensible, est-ce que quelqu'un peut changer mon:

Le livre Mozart: sociologie d’un génie du sociologue Allemand Norbert Elias (1993) ou une des analyses qui se dégage du parcours du musicien, á part ses années de formation ancrées dans sa « naturelle » profession se trouve être la naissance socio-économique du « génie musical ».

en

Le livre Mozart: sociologie d’un génie du sociologue Allemand Norbert Elias (1993) retrace la naissance socio-économique du « génie musical ».

merci

Fait.

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Je prends ce soir si personne ne le fait d'ici là =)

Regarde si tu ne veux pas plutôt faire celui-ci, un sujet que nous n'avons pas du tout couvert (mais il est pour demain, après le vote de confiance sera passé).

La fin de Berlusconi? http://openeuropeblog.blogspot.com/2011/10/heading-towards-bitter-finale.html

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Vers une fin cruelle ?

Nous en sommes arrivés là plusieurs fois auparavant, et nous savons que les grosses surprises sont toujours au coin de la rue avec le Premier Ministre Silvio Berlusconi. Mais cette fois l’accablant crépuscule politique d’Il Cavaliere pourrait bien toucher à sa fin. En fait, Berlusconi doit adresser un discours d’ouverture à la chambre basse du parlement italien demain matin (il était à l’origine prévu pour cet après-midi), indiquant les priorités de son gouvernement pour les prochains mois. Le programme sera ensuite soumis à un vote de confiance ce vendredi. Si Berlusconi ne réussit pas à réunir une majorité de voix, il n’aura certainement pas d’autres choix que de démissionner.

La décision d’appeler à un vote de confiance n’est clairement pas sortie tout d’un coup de nulle part. Hier était un mauvais jour pour Berlusconi et son gouvernement, qui a subi au moins trois coups durs. En premier lieu, la chambre basse du parlement italien n’a pas trouvé de terrain d’entente sur l’adoption du premier article de l’examen du budget 2010—un document bureaucratique dont l’adoption est d’ordinaire une simple formalité.

Les détails de l’issue du vote sont essentiels. Le gouvernement avait besoin d’une majorité de 291 voix, mais n’en a obtenu que 290. Il est assez significatif que le ministre italien de l’économie Giulio Tremonti, et le leader de Lega Nord—un modeste partenaire de la coalition—Umberto Bossi, étaient dans le bâtiment du parlement mais n’ont pas pris part au vote, et que Tremonti ait pénétré dans la salle quelques temps après le verdict (de manière à provoquer ?). Suite au vote, des membres importants du parti de Berlusconi—y compris le ministre de la Défense Ignazio La Russa—ont vivement conseillé au Premier Ministre de vérifier si le gouvernement était toujours soutenu par une majorité au parlement.

En second lieu, la Cour des Comptes italienne a écorné le projet gouvernemental de réforme du régime fiscal, à cause d’une incertitude sur sa portée financière. La réforme proposée est une pièce centrale parmi les mesures d’austérité destinées à atteindre un budget à l’équilibre en 2013, puisqu’il est prévu qu’elle rapporte 20 milliards d’euros sur les trois prochaines années (principalement à travers l’abolition de centaines d’allégements fiscaux en vigueur aujourd’hui).

Enfin, la Commission Européenne a critiqué les plans du gouvernement italien pour une amnistie fiscale, prévenant que le recours à des « mesures temporaires telles que les amnisties fiscales dans le but d’atteindre un budget à l’équilibre en 2013 nuit à la crédibilité de la stratégie de réduction de la dette et du déficit de l’Italie. »

En d’autres termes, le gouvernement italien est sous le feu sur tous les fronts. En effet, Berlusconi a déjà fait face à une situation similaire en décembre dernier, mais il a réussi à remporter le vote de confiance grâce à quelques députés d’opposition—remerciés plus tard avec quelques affectations gouvernementales—tournant le dos à sa coalition au pouvoir. Toutefois, la situation aujourd’hui semble bien différente. Durant les dernières semaines, Umberto Bossi, le leader de Lega Nord, a fait allusion de manière répétée à la possibilité d’élections anticipées, affirmant qu’il pensait qu’il serait “objectivement compliqué” pour la coalition au pouvoir de rester aux affaires jusqu’en 2013, date prévue pour les prochaines élections générales. Ainsi donc, le vote favorable des députés de Lega Nord n’est pas chose acquise, tout du moins pour le moment.

Mais le pire pour Berlusconi pourrait venir de son propre parti. Un groupe de députés et de sénateurs « rebelles », dirigé par les anciens ministres Giuseppe Pisanu et Claudio Scajola, a appelé à la formation d’un « gouvernement de transition », peut-être ouvert aux partis du centre. Les votes de ce groupe de députés pourraient être décisifs.

La situation semble extrêmement vague en ce moment, quelques médias suggérant que, à cause de la pression de plus en plus forte de Lega Nord, Berlusconi pourrait appeler à des élections anticipées l’année prochaine même s’il gagnait le vote de confiance. Ce n’est pas forcément une mauvaise nouvelle, malgré la situation économique précaire en Italie. Ce dont l’Italie a besoin maintenant, c’est d’un gouvernement stable et crédible pour mettre en place, entre autres, les réformes exigées par la BCE (voir ici et ici). Après tout, les marchés n’enfoncent pas l’Espagne, même après l’annonce par le Premier Ministre José Luis Rodriguez Zapatero de la tenue d’élections anticipées.

Si c'est prêt ce soir (avant 22h30), je m'occuperai de le mettre en ligne pour demain matin.

Tout est bon, je pense =) pas vu de fautes à la relecture, même si certaines peuvent toujours se faufiler…

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Le chant du cygne du réchauffement.

http://eureferendum.blogspot.com/2011/10/last-hurrah.html

(Surtout que je parlais IRL à un moscovite aujourd'hui, et il était fâché parce qu'un gel précoce allait lui niquer ses plantes de jardin qu'il n'avait pas encore rentrées, vu qu'il est encore trop tôt).

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correction dans le sujet "Paternalisme de létat providence …"

j'ai relevé 3 erreurs:

1 dans ma traduc: dans la citation de Friedman:

Ceux d’entre nous qui croient au libre arbitre doivent aussi croire en la liberté des individus de faire leurs propres erreurs. Si un homme préfère sciemment vivre sa vie au jour le jour, d’utiliser ses ressources pour ses plaisirs immédiats, …

change pour

Si un homme préfère sciemment vivre sa vie au jour le jour, utiliser ses ressources pour ses plaisirs immédiats, …

2 - Doit-on permettre aux écoliers de faire la prière? Doit-on adopter la méthode méthode globale ou phonétique?…) ? (double usage de "methode" et double usage du point d'interrogation.

3. Derniére phrase:

nous – n’oublions jamais l’autre victime du gouvernement omnipotent: c’est notre liberté.

change pour

nous – n’oublions jamais que l’autre victime du gouvernement omnipotent: c’est notre liberté.

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Ne tombez pas malade en Grande-Bretagne !

Par Daniel Hannan

Dans les hôpitaux britanniques, les personnes âgées ne sont plus les seules à bénéficier de soins de mauvaise qualité. Pour s'en rendre compte, allez voir ces statistiques.

Notre système de santé tuerait 11 749 personnes chaque année. Ce chiffre représente la différence en termes de taux de mortalité entre l’Angleterre, où le gouvernement impose un quasi-monopole sur les soins médicaux, et les autres pays d’Europe continentale, où la norme est un système mixte (privé-public). Il ne fait pas bon vivre en Grande-Bretagne si vous souffrez d’un cancer, subissez un AVC (accident vasculaire cérébral) ou si vous êtes victime d’une attaque cardiaque : vos chances de survies, si elles ne sont les plus basses du monde occidental, sont bien en-dessous de la moyenne.

Cette différence ne peut s’expliquer par les fonds alloués. Depuis 1999, le budget de la NHS (National Health Service, le système de santé publique de la Grande-Bretagne) n’a cessé d’augmenter, mais le système n’a été que peu amélioré. Les dépenses de la Grande-Bretagne dans le domaine des soins médicaux dépassent maintenant presque la moyenne européenne, et se placent déjà au-dessus de la moyenne des pays de l’OCDE. Pourtant, on constate une stagnation des résultats obtenus.

Toutes les fois que je soulève ces questions, les Lefties (membres du parti travailliste, et plus généralement de la gauche britannique) bondissent et remettent en cause mon patriotisme. Assurément. Même si, la chose la plus anti-patriotique qui soit, est de ne rien faire alors que nos citoyens souffrent de maladies qui pourraient être soignées (remédiables).

Quelques éléments dans la traduction qui pourraient être modifiés :

- Lorsqu'il parle d'un système mixte dans la plupart des pays d'Europe Occidentale, je suppose qu'il parlait d'un système public-privé.

- J'ai supposé que les dépenses britanniques dépassaient presque ceux de la moyenne des pays Européens (il faudrait vérifier la traduction afin de prévenir tout contre-sens)

- Dans le dernier paragraphe, les "Lefties" remettent en cause son patriotisme (si tout est clair pour moi)

- A la toute fin, il déclare que certaines maladies sont remédiables, j'ai donc traduit par "pourraient être soignées" qui me paraissait plus léger.

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Le dernier hannan :

http://blogs.telegra…weeks-from-now/

"La Grèce à deux semaines de la faillite"

Le fichier https://docs.google….&hl=en_US#gid=0 attend des petits traducteurs !

Y'a bon ! Miam !

Je prends.

Grèce : défaut dans deux semaines

Illustration : http://blogs.telegra.../greekflagc.jpg

Légende : Dites OXI !

À l’époque où les responsables grecs niaient toujours la nécessité d’un plan de sauvetage, ce blog prédisait le défaut de la Grèce. Pendant dix-huit mois, j’ai prévu [1] qu’Athènes accepterait une bonne rasade de liquidité de la part de Bruxelles, que cette rasade ne ferait aucune différence notable, que ce renflouement en engendrerait un autre, mais, qu’à la fin, la Grèce devrait toujours répudier sa dette.

Certains de mes lecteurs deviennent, naturellement, impatients. Alors, Nostradamus, écrivent-ils, quand est-ce qu’elle va arriver votre soi-disant cessation de paiement ?!

Évidemment je ne sais pas. Mais, juste pour le plaisir, j’opterai pour pour le 28 octobre, dans deux semaines à partir d’aujourd’hui. La raison principale des reports et subventions répétés a été, de manière honteuse, de déplacer l’exposition du secteur privé au secteur public (voir ici [2]). Maintenant que la Slovaquie a ratifié le plan de sauvetage élargi, une bonne partie des mauvaises créances peuvent être transférées des banques vers les contribuables.

Tout est en place. Les stocks sont vendus, la presse est au carré, la classe moyenne est bien préparée. Tout ce qu’il reste est de trouver une période de calme quand les marchés seront fermés. Un week-end tombe le 29-30 octobre, et il y a des fermetures de banques dans de nombreux pays européens le 31 octobre et le 1er novembre (la Toussaint).

La Grèce célèbre une fête nationale le vendredi 28 octobre, en commémoration de son rejet de l’ultimatum de Mussolini en 1940, un jour connu sous le nom de Ημέρα του Όχι : sûrement un bon moment pour attraper les marchés en pleine sieste.

Je pense toujours que les dirigeants européens et grecs seront assez idiot pour conserver la Grèce dans le giron de la monnaie unique à la suite du défaut : le pire de tous les mondes. Nous le saurons bien assez vite.

Par ailleurs, si vous vous demandez ce que ημέρα του Όχι signifie, cela se traduit par « le jour du refus ».

[1] : http://blogs.telegra…ece-big-mistake (en)

[2] : http://blogs.telegra…nks-liabilities (en)

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Borlaug 2.0 pour nourrir tout le monde.

http://wattsupwithth…2-0/#more-49195

Ça sera fait.

Ca, ça me fait plaisir, parce que nous devons faire plus d'articles "positifs" au lieu de juste contre ceci ou contre celà.

Borlaug 2.0

L'université de McGill [1] propose un plan pour améliorer les rendements des cultures, au lieu de mettre fin à la société industrielle comme certains écoterroristes en puissance le suggère [2]. Norman Borlaug a fait d'énormes progrès dans l'agriculture. C'était un agronome américain, humanitaire, et lauréat du prix Nobel de la paix, aussi surnommé « père de la Révolution verte ». Borlaug était l'une des six seules personnes a avoir remporté le prix Nobel de la Paix, la Médaille présidentielle de la Liberté et de la Médaille d'or du Congrès. Il a aussi été le récipiendaire de la Padma Vibhushan [3], la deuxième plus haute distinction civile de l'Inde. Si ce plan peut faire quelque chose d'assez proche de ce que Borlaug a été capable d'accomplir, je suis tout pour. Pour votre information, selon Wikipedia, la « Révolution verte » fait référence à un ensemble de recherches, de développements et d'initiatives de transferts de technologies ayant eu lieu entre 1940 et la fin des années 1970. Celles-ci ont permis une augmentation de la production agricole à travers le monde, commençant nettement à la fin des années 1960. À ne pas confondre avec la contreproductive « résistance vert foncé » [4].

Illustration

Nourrir le monde en protégeant la planète

http://www.mcgill.ca/files/_nea/202006_Ramankutty.jpg

Légende : Une équipe internationale de chercheurs conçoit un plan global pour une agriculture durable

Le problème est sévère : actuellement un milliard de personnes sur terre ne disposent pas d'assez de nourriture. On estime que d'ici 2050, il y aura plus de neuf milliards d'êtres humain vivant sur la planète.

Pendant ce temps, les pratiques agricoles actuelles sont parmi les plus grandes menaces à l'environnement mondial. Cela signifie que si nous ne développons pas des méthodes plus durables, la planète va être encore moins en mesure de nourrir sa population croissante qu'elle ne l'est aujourd'hui.

Mais une équipe de chercheurs du Canada, des États-Unis, de Suède et d'Allemagne, a maintenant mis au point un plan pour doubler la production mondiale de nourriture tout en réduisant les impacts environnementaux de l'agriculture. Leurs conclusions ont été récemment publiées dans la revue Nature.

En combinant les informations recueillies à partir des données sur les récoltes et des images satellites du monde entier, ils ont été capables de créer de nouveaux modèles de systèmes agricoles et leurs impacts environnementaux avec une vraie portée mondiale.

Le Professeur de géographie à l'Université McGill, Navin Ramanjutty, l'un des responsables de l'équipe de l'étude, attribue à la collaboration entre les chercheurs l'obtention de résultats si importants. « De nombreux autres savants et penseurs ont proposé des solutions aux problèmes alimentaires et environnementaux globaux. Mais ils étaient souvent parcellaires, ne s'intéressant seulement qu'à un aspect du problème à la fois. Et ils manquaient souvent de détails et de chiffres pour les soutenir. C'est la première fois qu'un tel éventail de données a été rassemblé sous un cadre commun, et cela nous a permis d'y voir certaines tendances claires. Et de faciliter le développement de solutions concrètes pour les problèmes auxquels nous faisons face. »

Un plan en cinq mesures pour nourrir le monde tout en protégeant la planète

Les chercheurs recommandent :

  1. L'arrêt de l'expansion des terres agricoles et du défrichement à des fins agricoles, particulièrement dans la forêt tropicale. Ceci peut être réalisé en utilisant des incitations telles que le paiement pour des services envers l'écosystème, pour des certifications et pour l'écotourisme. Ce changement amènera d'énormes avantages environnementaux sans réduire énormément la production agricole ou le bien-être économique.
  2. L'amélioration des rendements agricoles. De nombreuses régions agricoles d'Afrique, d'Amérique Latine et d'Europe de l'Est ne sont pas à la hauteur de leur potentiel de production — un phénomène connu sous le nom d'« écarts de rendement ». L'amélioration de l'utilisation des variétés de cultures existantes, une meilleure gestion et des améliorations génétiques pourraient accroître la production alimentaire actuelle de près de 60 pour-cent.
  3. L'utilisation d'engrais de manière plus stratégique. L'utilisation actuelle de l'eau, des nutriments et des produits chimiques agricoles souffre de ce que l'équipe de recherche appelle « le problème de Boucles d'or » [5] : trop dans certains endroits, trop peu dans d'autres, rarement juste. La réallocation stratégique pourrait considérablement accroître les bénéfices que nous recevons de ces précieux apports.
  4. Un transfert de régime. La culture d'aliments pour animaux ou pour les biocarburants sur des terres cultivables de premier ordre, peu importe avec quelle efficacité, est une perte pour l'approvisionnement alimentaire humain. Consacrer des terres arables à la production alimentaire humaine pourrait stimuler les calories produites par personne de près de 50 pour-cent. Le transfert des usages non-alimentaires comme l'alimentation animale et les biocarburants hors des terres cultivables de premier choix pourrait faire une grande différence.
  5. La réduction des déchets. Un tiers de la nourriture produite par les fermes finit jetées, abîmées ou mangées par des nuisibles. L'élimination des déchets dans le chemin que prend la nourriture des fermes jusqu'à nos bouches pourrait améliorer la quantité de nourriture disponible à la consommation d'un autre 50 pour-cent.

L'étude présente aussi des approches à ce problème qui aideraient les décideurs à prendre des décisions informées sur les choix agricoles auxquels ils sont confrontés. « Pour la première fois, nous avons montré qu'il était possible d'à la fois nourrir un monde affamé et de protéger une planète menacée », a déclaré l'un des auteurs principaux, Jonathan Foley, responsable de l'Institut pour l'Environnement de l'Université du Minnesota. « Il faudra un travail sérieux. Mais nous pouvons le faire. »

La recherche a été financée par le C.R.S.N.G. (Conseil de recherches en sciences naturelles et en génie du Canada), la N.A.S.A. (National Aeronautics and Space Administration) et le N.S.F. (National Science Foundation).

L'étude « Solutions pour un planète cultivée » a été publiée dans la revue Nature. Pour en lire le résumé : http://www.nature.com/nature/ (en)

[1] http://francais.mcgill.ca/ (fr)

[2] http://wattsupwiththat.com/2011/10/12/the-birds-now-occupying-near-you/ (en)

[3] http://en.wikipedia.org/wiki/Padma_Vibhushan (en)

[4] http://en.wikipedia.org/wiki/Deep_Green_Resistance (en)

[5] Boucles d'or et les Trois Ours http://fr.wikipedia.org/wiki/Boucles_d%27or_et_les_Trois_Ours (fr)

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Quelques éléments dans la traduction qui pourraient être modifiés :

- Lorsqu'il parle d'un système mixte dans la plupart des pays d'Europe Occidentale, je suppose qu'il parlait d'un système public-privé.

- J'ai supposé que les dépenses britanniques dépassaient presque ceux de la moyenne des pays Européens (il faudrait vérifier la traduction afin de prévenir tout contre-sens)

- Dans le dernier paragraphe, les "Lefties" remettent en cause son patriotisme (si tout est clair pour moi)

- A la toute fin, il déclare que certaines maladies sont remédiables, j'ai donc traduit par "pourraient être soignées" qui me paraissait plus léger.

"lefties" -> gauchistes

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