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Traductions pour Contrepoints, Wikiberal et autres


Nick de Cusa

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Voilà ce que ça donne (je propose deux titres, l'un littéral, l'autre plus immédiat et plus court).

Merci de vérifier l'orthographe et la cohérence de la traduction!

Je n'aime pas trop ma première phrase, si vous avez une meilleure idée… "la partie est finie" sonne mieux, mais est moins proche du texte original.

" Les dirigeants européens sont dans le déni, tandis que les marches se préparent à un défaut de paiement de la Grèce

ou : La politique de l’autruche des dirigeants européens.

On va bientôt sonner la fin de la partie. La Grèce doit rembourser sa prochaine part de dette avant le 17 octobre, et les marchés s’attendent désormais à ce que ce blog avait prévu depuis longtemps : un défaut de paiement à grande échelle. Il est possible qu’un nouveau plan de sauvetage soit élaboré, et que l’effondrement soit retardé de quelques mois supplémentaires. Dans tous les cas, les banques européennes approchent de leur « moment Lehman ». Voilà la tempête annoncée depuis longtemps, qui fut longue à venir mais s’annonce durable.

Désormais, toutes les options sont mauvaises. Le moins mauvais scénario serait une rapide désintégration de l’euro dans les formes, autorisant la Grèce et les pays environnants à dévaluer et à rechercher une croissance stimulée par l’exportation. Le pire serait de nier la réalité, poursuivre en l’état tant bien que mal, et rendre ainsi inévitable que la catastrophe sera terrible quand elle arrivera. ( ou "avec pour conséquence une catastrophe qui n'en sera que plus terrible quand elle arrivera"). Il n’est pas difficile de deviner quelle option privilégiera Bruxelles.

Je le dis souvent, Shakespeare a quelque chose à nous dire sur tous les sujets, y compris sur la façon dont les eurocrates auront provoqué leur propre perte :

The plague of Greece upon thee, thou mongrel beef-witted lord! (je laisserai la citation en anglais en plus de la traduction, par respect pour l'auteur)

Que la peste grecque t’emporte, seigneur batard à l’esprit bovin! "

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Voilà ce que ça donne (je propose deux titres, l'un littéral, l'autre plus immédiat et plus court).

Merci de vérifier l'orthographe et la cohérence de la traduction!

Je n'aime pas trop ma première phrase, si vous avez une meilleure idée… "la partie est finie" sonne mieux, mais est moins proche du texte original.

" Les dirigeants européens sont dans le déni, tandis que les marches se préparent à un défaut de paiement de la Grèce

ou : La politique de l’autruche des dirigeants européens.

On va bientôt sonner la fin de la partie. La Grèce doit rembourser sa prochaine part de dette avant le 17 octobre, et les marchés s’attendent désormais à ce que ce blog avait prévu depuis longtemps : un défaut de paiement à grande échelle. Il est possible qu’un nouveau plan de sauvetage soit élaboré, et que l’effondrement soit retardé de quelques mois supplémentaires. Dans tous les cas, les banques européennes approchent de leur « moment Lehman ». Voilà la tempête annoncée depuis longtemps, qui fut longue à venir mais s’annonce durable.

Désormais, toutes les options sont mauvaises. Le moins mauvais scénario serait une rapide désintégration de l’euro dans les formes, autorisant la Grèce et les pays environnants à dévaluer et à rechercher une croissance stimulée par l’exportation. Le pire serait de nier la réalité, poursuivre en l’état tant bien que mal, et rendre ainsi inévitable que la catastrophe sera terrible quand elle arrivera. Il n’est pas difficile de deviner quelle option veut Bruxelles.

Shakespeare, comme je le dis constamment, a toujours quelque chose à dire quelque soit le sujet, y compris sur la façon dont les eurocrates sont responsables de leur propre perte :

The plague of Greece upon thee, thou mongrel beef-witted lord! (je laisserai la citation en anglais en plus de la traduction, par respect pour l'auteur)

Que la peste grecque t’emporte, seigneur batard à l’esprit bovin! "

IL FAUT METTRE LE FICHIER A JOUR :)

:fleur: Si tu prends la trad, tu mets ton pseudo dans le fichier. Merci. :fleur:

https://docs.google.com/spreadsheet/ccc?key=0AghBwvkIquj6dHVkM0VYYW9YNVBfNGdMUXYzMFVxTGc&hl=en_US#gid=0

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Nick, je prends la main pour celui-lá

j'ai mis mon petite nom dans la case appropriée. Je me demande comment faire pour que ce tableau des publications soit dans mon google-doc de facon á ce que je puisse y accéder quand j'en ai besoin.

Une solution?

C'est bon j'ai trouvé la manivelle pour enregistrer le tableau de "contrepoint traduction" dans mes tablettes chinoises (réponse á ma question ci-dessus).

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Pour quelques dollars de plus …

Cinq banques centrales, y compris la Banque d’Angleterre et la Banque CentralEuropéenne (BCE) ontdéclaré hier qu’elles distribueraient des prêts illimités trimestriels en dollarpour les prêts de banques-á-banques. Bien que nous ayons été plutôt critiquesenvers la Banque Centrale Européenne tout au long de cette crise, nous avonssouvent avancé que la plupart de ses actions n’étaient plus de son ressort dûau manque d’action de la part des leaders de la zone Euro. Et cettedéclaration en est une illustration parfaite.

La décision ne va changer aucun des problèmes latents du secteur bancaireEuropéen – beaucoup de banques ont besoin d’être recapitalisées, certaines ontbesoin d’être consolidées et désendettées. Et toutes ont besoin de réaliserpleinement et de rendre des comptes des pertes potentielles générées par lacrise de la zone Euro. Ceci étant dit, il sera certainement improbable d’apercevoirles effets secondaires du dernier approvisionnement en dollars, surtout quandles équivalents nationaux de la Banque Centrale Européenne ont déjà produit desliquidités illimitées.

On va trouver ci-dessous quelques-unes de nos réflexions sur la question(plus particulièrement eu égard du rôle que joue la BCE) :

- le mécanisme est le même que les pratiques deprêt standard sauf qu’il est effectué en dollars, de façon á ce que le crédit-risqueest le même que la réserve de liquidité normale mais avec quelques petits risquesadditionnels liés au taux d’échange étranger. Néanmoins, ces risques devraientêtre compris dans le taux de prêt aux banques et (probablement aussi) dans lesgaranties bancaires.

- On ne peut pas considérer ces pratiques demonétarisation du fait qu’elles remplacent directement la perte du financement en dollar engendrée par l’hésitation des financements du marché de la monnaieaux États-Unis qui habituellement fourni ces prêts aux banques. Très récemment,la garantie bancaire utilisée était unanimement acceptée sur le marché de façoná ne pas se soucier outre mesure de la qualité des prêts.

- Les sujets de préoccupations, autour des retraitsde prêts au Royaume-Uni et aux banques Européenne, ne sont pas pour la plupart directementliés á la santé des banques, mais plutôt au manque de capacité des leaders dela zone Euro de surmonter la crise et la chute de croissance dans l’Europe entière. C’est le type de situation où lesbanques centrales se devraient d’intervenir pour pourvoir aux liquidités. (Onsent que certaines préoccupations se focalisent sur l’exposition des banques ála crise de la dette, mais toutes ne sont pas soumises au manque complet de financementet toutes n’affectent pas directement la qualité des garanties financières qu’ellespeuvent offrir pour chaque prêt de dollars.)

- Pour l’essentiel, on fait face á uneprolongation du dispositif existant. La BCE offrait déjà des prêts hebdomadairesillimités, maintenant elle a étendu son offre á un trimestre. Cette offrerajoute une marge de sécurité et réduit le cout de couverture continue desfinancements á court terme.

- Si elles ne recevaient pas ce financement endollars, les banques auraient surement emprunté en Euros et auraient fait deséchanges á l’étranger pour capter des dollars. Pour l’essentiel, il nous sembleque la BCE prend sur elle le risque des taux de change des banques. Elle payeun prix minimal (qui peut être même couvert par les taux de prêt comme on en á déjàparlé avant) qu’il est plus facile á gérer pour les banques centrales que pourdes banques individuelles, dû à leur accès direct avec la banque fédérale Américaine.

- - Unautre problème vient du fait que ce financement évacue le stigma attaché á l’empruntde dollars á la BCE au travers de son mécanisme de financement hebdomadaire. L’impact peut être négatif dans la mesure oùil augmente le risque moral en encourageant les banques à emprunter plus régulièrementá la BCE.

- Toutcela peut vite devenir problématique si la BCE n’a pas de stratégie de sortie.Le taux de prêt a besoin d´être assez élevé de façon à ce que l’on ressent unsemblant de retour de confiance des marchés, les banques retournent á leur pratiquesde prêt antérieur, ne dépendant pas uniquement de la BCE. (Ce mécanisme fututilisé et abusé en 2008 et au début 2010, de sorte qu’il existe un précèdent quantá son usage temporaire.)

- - Ilest presque certain que la plupart des prêts de la Banque d’Angleterre se destinerontaux banques britanniques ou aux branches britanniques de banque mondiale, et ilest improbable que la Grande Bretagne financera directement les banqueseuropéennes - une inquiétude que certainsont soulevé. En toute expectative, la coordination est globale et la Grande Bretagneaurait été en mal de l’éviter quel que soit sa position en Europe. Il est aussipossible que ce rôle soit joué par les banques centrales dès lors que noussommes en présence d’un système financier global doté d’un nombre large demonnaie en circulation (et une monnaie de réserve de référence.)

L’un dans l’autre, l’introduction de ce mécanisme de financement ne changepas grand-chose, particulièrement en termes de risque pris par la BCE. Tout les problèmes sous-jacents peuvent se confondre essentiellement aux problèmes de réserve existante deliquidité illimitée de la BCE. Mais c’est une autrehistoire

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Vendredi, l'économiste en chef du groupe Deutsche Bank, Thomas Mayer, un des économiste financier les plus réputés du secteur financier au niveau mondial, a surpris avec une note où il déclare être "un Autrichien en économie" :

http://www.dbresearch.de/PROD/DBR_INTERNET_DE-PROD/PROD0000000000278552/%27I%27m+an+Austrian+in+economics%27.pdf

Si quelqu’un a le courage de traduire cette longue tartine

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