La Nouvelle-Zélande achetée par des étrangers

[NewZealand]

La Nouvelle-Zélande doit faire face depuis déjà plusieurs années, à une vente massive de ses terres agricoles à des investisseurs asiatiques, principalement chinois. Le manège est souvent le suivant : l'état privatise des terres et ce sont des étrangers qui les rachètent.

Ce phénomène important en Nouvelle-Zélande donne même lieu à des manifestations dans les plus grandes villes du pays : "Aotearoa is not for sale."

La Chine crée des remous en Nouvelle-Zélande

L’acquisition de 16 fermes laitières (Crafar Farms) par un groupe chinois crée des remous en Nouvelle-Zélande.

30 janvier 2012

par Jean-Charles Gagné - élevage

Le pays se fait pourtant l’ardent défenseur du libre marché sur la planète. L’acheteur, le Shanghai Pengxin Group, évalue la transaction à environ 150 M$. Avant d’être en faillite, les Crafar Farms constituaient l’une des plus importantes fermes laitières familiales du pays, avec 20 000 vaches laitières et 7900 hectares. Des voix nationalistes s’élèvent pour contrer cet achat qui, invoquent-ils, risque d’ouvrir toutes grandes les vannes à la mainmise étrangère sur des actifs néozélandais. Un consortium composé d’agriculteurs et d’hommes d’affaires néozélandais a entrepris des procédures légales afin de contrer cette acquisition qui doit se conclure la semaine prochaine. « Nos agriculteurs ne seront jamais capables de concurrencer des acheteurs étrangers aux goussets aussi bien garnis », font-ils valoir. Des commentateurs se demandent s’il n’y a pas un peu de xénophobie dans cette affaire, car la récente vente de terres agricoles à des intérêts américains et allemands n’a causé aucun remous.

Le gouvernement néozélandais a donné son aval à la transaction, le 28 janvier dernier. Le premier ministre John Key estime que moins de 1 % du territoire agricole du pays passe ainsi entre les mains d’intérêts étrangers. La transaction prévoit en outre que les produits issus du lait récolté sur les Crafar Farms seront fabriqués par un transformateur néozélandais.

Rappelons que la Nouvelle-Zélande a été le premier pays développé à signer un traité de libre-échange avec la Chine en 2008. La Chine a détrôné les états-Unis comme principal marché d’exportation de la Nouvelle-Zélande et constitue son principal débouché pour les produits laitiers.

Les Néo-Zélandais semblent par ailleurs prendre toutes les précautions requises afin d’éviter que Dairy Holdings, une compagnie qui opère 58 fermes laitières (40 000 vaches laitières) et cultive 14 000 hectares, ne passe entre des mains étrangères.

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PS : Les manifestations étaient aussi composées de jeunes étudiants contre la politique d'austérité du gouvernement néo-zelandais dans l'éducation nationale (réduction du nombre de bourses).

Alors, dans un système libéral, qu'est-ce qui empêcherait un autre pays d'avoir la main basse sur les terres ou sur une partie primordiale des terres autre pays ? (ici, en Nouvelle-Zélande, les terres agricoles) ?

Des pays plus peuplés en manque de population pourraient très bien acheter des milliers ou des millions d'hectares à travers le monde pour nourrir leur propre population, pénalisant les locaux.

[José]

…dans un système libéral, qu'est-ce qui empêcherait un autre pays d'avoir la main masse sur les terres ou sur une partie primordiale des terres autre pays ?

Les chats roses de l'espace.

[Librekom]

La Nouvelle-Zélande doit faire face depuis déjà plusieurs années, à une vente massive de ses terres agricoles à des investisseurs asiatiques, principalement chinois. Le manège est souvent le suivant : l'état privatise des terres et ce sont des étrangers qui les rachètent.

Ce phénomène important en Nouvelle-Zélande donne même lieu à des manifestations dans les plus grandes villes du pays : "Aotearoa is not for sale."

PS : Les manifestations étaient aussi composées de jeunes étudiants contre la politique d'austérité du gouvernement néo-zelandais dans l'éducation nationale (réduction du nombre de bourses).

Alors, dans un système libéral, qu'est-ce qui empêcherait un autre pays d'avoir la main basse sur les terres ou sur une partie primordiale des terres autre pays ? (ici, en Nouvelle-Zélande, les terres agricoles) ?

Des pays plus peuplés en manque de population pourraient très bien acheter des milliers ou des millions d'hectares à travers le monde pour nourrir leur propre population, pénalisant les locaux.[/size][/font][/color]

à partir du moment ou ce qu'ils (néoszélandais, chinois, chats roses de l'espace, …) aiment c'est le pognon, celui qui a le plus de pognon aura beaucoup à) manger, celui qui en a moins aura peu à manger, et ce, quelque soit le propriétaire des terres agricoles.

[ouk]

Le pays se fait pourtant l’ardent défenseur du libre marché sur la planète.

Contradiction de l'auteur de l'article.

PS : Les manifestations étaient aussi composées de jeunes étudiants contre la politique d'austérité du gouvernement néo-zelandais dans l'éducation nationale (réduction du nombre de bourses).

Une 50aine de ces manifestants (sur la centaine présents ) va d'ailleurs passer la nuit au gnouf … pour entrave à la circulation, après avoir tenté de bloquer une rue d'Auckland.

Des pays plus peuplés en manque de population pourraient très bien acheter des milliers ou des millions d'hectares à travers le monde pour nourrir leur propre population, pénalisant les locaux.

Ici on ne parle pas de pays qui achètent des pays, mais d'entreprises qui en achètent d'autres.

J'aurais tendance à dire que c'est tant mieux, que ces fermes ne feront pas faillite et qu'elles pourraient même arriver un jour à faire concurrence au quasi-monopole de Fonterra, le géant de l'industrie laitière en Nouvelle-Zélande.

[Calembredaine]

Alors, dans un système libéral, qu'est-ce qui empêcherait un autre pays d'avoir la main basse sur les terres ou sur une partie primordiale des terres autre pays ? (ici, en Nouvelle-Zélande, les terres agricoles) ?

Des pays plus peuplés en manque de population pourraient très bien acheter des milliers ou des millions d'hectares à travers le monde pour nourrir leur propre population, pénalisant les locaux.[/size][/font][/color]

Si il y a des acheteurs, c'est qu'il y a des vendeurs. Vous voudriez spolier les propriétaires de leurs biens? Vous êtes en train de nous dire qu'une solution serait de bafouer le droit de propriété?

Secondo, il semble que vous faites une différence entre les individus: il y a les chinois et les néozélandais. Vous sous entendez que les chinois valent moins que les néozélandais. Pourriez-vous développer ce point?

[Hayek's plosive]

Les chats roses de l'espace.

Qui font des prouts de licorne.

De toutes facons, qu'est ce que ca peut faire que les Chinois rachetent tout? Le seul risque, c'est qu'ils arrivent en situation de monopole et qu'ils tiennent la chique a la population. Sauf que si ils en arrivent la, ils peuvent se prendre un antitrust dans les dents et hop, on demantele tout. Un peu comme ce qui pendait au nez de Microsoft il y a 15 ans.

[h16]

Les chats roses de l'espace.

[Librekom]

As I was falling fast asleep, one night upon the farm

a bright pink cat jumped on my bed and said “I mean no harm.

My name is Space Cat, there’s my ship, we’re going for a ride.

Your animals can come along. Please hurry, step inside.”

.

He started up the engines and turned his headlights on.

The animals all climbed aboard and WHOOSH the ship was gone.

The pigs soon moaned, “we’re hungry! We need to eat and soon.”

And so we stopped for breakfast, a picnic on the moon.

.

The Moon Mice served as waiters; “Be seated, if you please!

Enjoy your food. Eat all you like! It’s bread and lunar cheese.”

And then we blasted off again, to see the milky way.

We danced on Mars and Jupiter, it was a lovely day.

.

Space Cat flew me back to earth, with all my farmyard crew.

He promised that he’d keep in touch, as good friends always do.

And every single night time, I snuggle into bed,

and wonder if a bright pink cat is flying overhead.

[NewZealand]

Imaginons que la Chine achète la totalité des terres agricoles néo-zelandaises et ramène toute la production de ces dernières pour nourrir les Chinois.

Les néo-zelandais seraient forcés d'importer, à coût plus élevé.

[Johnnieboy]

Imaginons que la Chine achète la totalité des terres agricoles néo-zelandaises et ramène toute la production de ces dernières pour nourrir les Chinois.

Les néo-zelandais seraient forcés d'importer, à coût plus élevé.

Imaginons que la Chine balance des missiles nucléaires sur la Suède, les Français seraient obligés de se contenter des Norvégiennes, de qualité moindre.

[poney]

Imaginons que la Chine achète la totalité des terres agricoles néo-zelandaises et ramène toute la production de ces dernières pour nourrir les Chinois.

Les néo-zelandais seraient forcés d'importer, à coût plus élevé.

Les néo-zelandais seraient vraiment les derniers des cons si ça arrivait.

[Hayek's plosive]

Imaginons que la Chine achète la totalité des terres agricoles néo-zelandaises et ramène toute la production de ces dernières pour nourrir les Chinois.

Les néo-zelandais seraient forcés d'importer, à coût plus élevé.

Ils peuvent aussi la jouer a la Chinoise/Francaise/Sovietique. Ils nationalisent. Et puis derriere ils revendent a des investisseurs un peu moins débiles.

[NewZealand]

Merci de vos réponses !

[Hayek's plosive]

Au passage, la Chine vient de rentrer a l'OMC. Ca fait un peu tache, non?

[Librekom]

un peu oui, mais pas tant que ça, les autres membre sont de moins en moins non-communistes, les chinois sont de moins en moins non-capitalistes, … ça devait arriver.