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Mégille

Tribun de la Plèbe
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Tout ce qui a été posté par Mégille

  1. Je veux bien que dire à une personne, que l'on a des raisons de croire suicidaire, de se suicider, puisse être une forme d'agression. En tout cas, je peux l'envisager. On peut aussi envisager d'étendre ça a ceux qui ont voté "mort" à ce sondage, même si on est face à une dilution de la responsabilité individuelle comme dans une foule (je ne sais pas comment on gère ça légalement). Mais créer ce sondage n'est une agression envers personne - c'est un vice, au pire - elle se fait du mal à elle-même en se rendant plus vulnérable. Un peu comme si elle achetait de l'aspirine en quantité suffisante, ou un appartement en hauteur sans barreaux aux fenêtres. A la limite, la plateforme peut chercher d'elle même, à limiter la diffusion de ce genre de contenu, et c'est ce qui se passe, instagram appelle à signaler ce genre de contenu.
  2. Il me semble que défendre les libertés des travailleurs de l'état est en soi une raison suffisante pour s'opposer à la fp, quand bien même eux-mêmes ne s'en offusquent pas (ou alors, ne font que râler à titre personnel d'être envoyé n'importe où, mais sans en faire un sujet politique - typiquement, la plupart des futurs profs de l'ednat). Que les concernés finissent par trouver normal ce fonctionnement est bien un problème. On ne devrait pas trouver "normal" que d'aussi larges pans de la société soient organisés comme une armé. Et puis, j'imagine qu'il est quand même plus facile de virer un cdi qu'un fonks.
  3. Mégille

    Aujourd'hui, en France

    Article intéressant au sujet notamment du port du voile intégral, que l'interdiction n'aurait fait que renforcer : https://www.20minutes.fr/societe/2873283-20200930-separatisme-gouvernements-successifs-cree-denonce-sociologue-agnes-feo?utm_term=Autofeed&xtref=twitter.com&utm_medium=Social&utm_source=Twitter#Echobox=1601476471
  4. Ce serait magique ! Plus sérieusement, ça va être un sacré boulet pour sa campagne. Je n'ose pas imaginer la panique chez les reps.
  5. Les show runners de 2020 nous ont gâté. Bon, c'est quoi la suite ? Il se fait élire et meurt le jour même de l'élection ?
  6. Un nouveau petit épisode (cette fois français) dans la guerre des msm contre les zet : https://www.arretsurimages.net/articles/linformation-scientifique-une-guerre-de-positions-tranchees
  7. Je me souviens avoir eu des problèmes à l'école primaire, au Canada, pour y être allé en portant un veston en cuir, ou quelque chose comme ça. Je n'avais pas compris le problème, mais j'ai appris le mot "ostentatoire" ce jour là.
  8. Mégille

    Aujourd'hui, en France

    D'après Nozick, le socialisme des intellectuels est dû à leur affection pour le modèle de la salle de classe, auxquels ils ont très tôt après à accorder de la valeur, puisqu'ils s'y trouvaient eux-mêmes valorisés. Par contre, je doute qu'il y ait un très haut niveau de connaissance du libéralisme chez les intellectuels socialistes. J'ai entendue des énormités de la part de profs de fac (Hayek comme néoclassique orthodoxe fondateur de l'école de Chicago, Smith comme prônant un égoïsme total en moral, etc). Et bien que l'on soit minoritaires parmi les plus diplômés et les plus haut qi, je suis à peu près sûr qu'on y est tout de même surreprésenté par rapport au reste de la population (on est suffisamment peu nombreux pour que ce soit possible...).
  9. Trump et Biden se sont tout de même mis d'accord sur une chose : parler de Trump à la troisième personne.
  10. Autant c'est stupide de notre point de vue, autant je comprends que ça puisse être aussi important au sein d'autres cadres de pensée. Sitôt que l'on abandonne le sujet moral, la normativité et le telos de la volonté, il ne reste plus rien d'autre de l'humain et de la société que des flux de désirs. L'autonomie au sens kantien n'a plus aucun sens, il n'y a que des machines désirantes plus ou moins refrénées. Et sitôt que le désir devient la matière première de la société, le sexe ne peut plus être considéré comme une simple caractéristique secondaire des individus, ça devient une partie intégrante de la topologie du pouvoir.
  11. Quelques différences quand même. Le schisme du féminisme est plus récent, ça a guère plus d'une 30aine d'année. Et les féministes "troisième vague" n'hésitent pas à taper bien violemment et publiquement sur les survivantes de la "deuxième vague". C'est bien connu dans le milieu, terf=litteral nazi. Il y a même eu plusieurs cas de violence de femmes trans envers des terfs. J'aimerais bien voir des intellos post-modernistes essayer d'aller casser la gueule à des ouvriers marxistes de la vieille école, ça ne se passerait pas pareil ! L'auteur[insérez la terminaison de votre choix ici] du thread commet une petite confusion toutefois (mais entretenue par les concernées) en identifiant le transféminisme et le féminisme post-structuraliste avec le féminisme intersectionnel. Comme le fait assez judicieusement remarquer Rowling, il est tout à fait possible d'être terf et intersectionnel : l'intersectionnalisme de Crenshaw concerne d'abord le croisement du féminisme et de l'anti-racisme. Rien n'interdit de prendre acte de ça en laissant les femmes trans de coté*. Ce que vient faire le féminisme post-structuraliste de Butler, ce n'est pas rajouter de nouvelles oppressions et de nouveaux croisements sur ce tableau, c'est brouiller de l'intérieur le concept de patriarcat. Critiquer la différence stricte entre homme et femme, d'un point de vue féministe, c'est critiquer la différence stricte entre oppresseur et oppressé... L'intersectionnalisme se mélange donc bien plus avec le vieux féminisme qu'avec le nouveau, à moins d'accepter de se contenter de vagues intersections entre des nuanciers plutôt qu'entre des belles routes d'oppression à sens unique. *mais pas les hommes trans, qui resteraient du mauvais coté du patriarcat, rendant le terme de "terf" pas tout à fait approprié, comme le fait aussi remarquer Rowling. La grosse difficulté pour tous ces gens, c'est que le genre ne peut pas être essentiellement à la fois une position dans une structure de domination et une identité donnant lieu à un droit opposable à la reconnaissance. Les terf se contentent du genre comme position et l'abandonnent comme identité. Les militants transféministes semi-illettrés ont tendance à faire l'inverse et se contenter du genre comme identité véritable, voir comme sexe de l'âme, alors même qu'il y a un quasi-consensus pour dire que c'est parfaitement stupide. Les intellos post-structuralistes (qui voient un peu les transféministes comme leurs idiots utiles) refusent de trancher... Mais ça demande de sacrés talents de contorsionnisme mental.
  12. J'ai discuté un peu avec Dominique Pinon, une fois (le mec qui joue dans tous les films de Jeunet), rencontré via un ancien coloc qui dirigeait une cinémathèque. Etienne Klein aussi, si les scientifiques comptent, rencontré parce qu'il est pote avec l'un de mes anciens profs. Et j'ai croisé Frank Pitiot (Perceval de Kaamelot) quelques fois.
  13. Je claque tout en coke et en putes. Mais sans la coke. Et à la place des putes, un manoir avoir une très grosse bibliothèque, et prendre le temps de faire plusieurs doctorats. Et puis quelques putes quand même.
  14. J'ai cru que ce commentaire était une blague. Ils sont merveilleux. Vivement "moutarde", "saumon" et "corail" entre le jaune et le orange.
  15. En quoi la Chine est plus libérale (économiquement) depuis 2016 ? Il me semble que c'est le début des tentatives de Xi de faire de l'écologie...
  16. Mégille

    Aujourd'hui, en France

    Je n'ai pas suivi cette histoire. Qu'est-ce que le gouv a fait pour causer ce problème ?
  17. "Autrice" on s'y fait. "Auteuse" ça fait un peu "auto tamponeuse", heureusement que personne ne l'utilise. Par contre, j'aime bien les terminaisons en -esse, ça fait un peu archaïque.
  18. Et bien pour le coup, je suis pas sûr d'avoir su que "chirurgienne" ne se dit pas, et j'en avais déduit que le chirurgien est le mari gay du père. Comment je suis encore plus inclusif. Je suis sûr que beaucoup de gens disent "chirurgienne" et "pharmacienne" sans y penser et sans volonté militante, seulement parce que c'est un peu chiant de savoir quel mot ne s'accorde pas. Tant qu'on écrit toujours "clef" et "oignon", ça ne me dérange pas. Oui, je connais ça. J'ai cru comprendre qu'au XVIIème encore, plusieurs règles (et orthographes pour certains mots) existaient de façon concurrentes. A propos de l'abbé, j'ai souvent vu cette citation sortie par les pro-inclusifs... Mais ça oublie une chose importante (et c'est sans doute l'erreur centrale des inclusivistes), c'est que ce ne sont pas les grammairiens qui inventent la grammaire. Ils se contentent de la décrire et de l'expliquer tant bien que mal. Qu'une autre règle ait coexistée pour l'accord du pluriel ne change rien au fait que dans les langues latines, la "domination" de la classe nominale dite "masculine" vient du fait que le neutre a fini par se confondre avec le masculin (sauf en roumain), et ce pour des raisons phonétiques. Qu'un curton et un crouton aient par la suite justifié ça de façon a posteriori par leurs préjugés sexistes n'y change rien non plus. D'ailleurs, ça vaut la peine d'être remarqué, il ne me semble pas que cette évolution des langues latines aient été accompagné d'une aggravation du sexisme. Au contraire, on peut difficilement imaginer pire que les anciens romains sur ce sujet (droit de vie et de mort du mari sur sa femme), et la transformation du neutre en masculin a donc sans doute accompagnée une évolution de la société un peu plus favorable aux femmes. Difficile aussi de voir la moindre relation avec les évolutions de la société dans l'évolution des genres dans les langues germaniques, que ce soit le maintient des trois genres en allemand, la fusion totale (en suédois) ou quasi-totale (en néérlandais) du masculin et du féminin en un genre "commun" en face du neutre, ou la disparition des genres en anglais. Aussi, le retour d'un usage disparu dans un nouveau contexte, c'est une innovation. L'hébreux moderne est une nouvelle langue. Tu dis, à l'oral, "mé zami zé zami" ? Et pas simplement "mézami" ?
  19. La féminisation des noms relève en partie d'une simple évolution naturelle de la langue. Le langage épicène est plus un style qu'un changement de la langue, il s'agit d'une certaine préférence dans le choix des mots qui appartiennent déjà au vocabulaire français. Et il faut remarquer que le style épicène et la féminisation des noms sont contradictoires, ce qui est un gros problème pour la définition de l'écriture inclusive, que ce soit pour ceux qui veulent l'interdire ou ceux qui la recommande. L'usage de la parenthèse est une alternative (plus agréable, je trouve) au point médian, mais qui encore une fois est une simple abréviation. C'est de la sténographie plus que de la ponctuation. Là où on a un véritable changement de grammaire, c'est sur la question du pluriel. Effectivement, dire "les chaises et les tabourets sont belles et beaux" (selon l'usage que vient abréger le point médian), ou "le tabouret et la chaise sont belles" (en utilisant la règle du précédent plutôt que d'utiliser le masculin comme collectif) sont des innovations. Le premier cas choque moins je trouve, mais je doute que quiconque l'utilise à l'oral avec les nombreux mots dont le féminin est homophone. Pourtant, "mes ami.e.s" devrait se lire "mes amis et amies".
  20. Alors, je ne crois pas à l'effondrement du CCP, même si la Chine s'appauvrit. Par contre ouai, je ne suis pas sûr que les ouïghours restent de leur plein gré, et il y a aussi pas mal d'autres peuples au sud qui pourraient ne pas vouloir suivre le nord s'ils en avaient la possibilité.
  21. Tu veux dire "mes.sieur.d.am.emoisell.e.s" ? Il me semble qu'en inclusif, on dira "tous et toutes" au lieu de simplement "tous", ce qui je crois n'est pas académiquement correct, mais qui me semble être un usage assez spontané. Par contre, on l'écrira "tou.s.tes" (ou quelques choses comme ça). Reste à évaluer la pertinence d'une abréviation lorsqu'elle ne simplifie pas la lecture, et sa légitimité dans un texte administratif ou artistique. Chose amusante : chez Derrida (monsieur déconstruction), la primauté de la parole sur l'écriture est vue comme le parallèle de la domination de l'homme sur la femme, ce qu'il appelle le "phallogocentrisme". Je me demande s'il n'y a pas quelque chose de volontaire chez les partis.âne.s à se doter de règles particulièrement écrites et qui ne concerne pas (ou très peu) l'usage oral (et c'est quelque chose qui échappe à la tribune de Marianne). Par contre, ça n'est pas le cas de la nouvelle génération avec ses "iels" et "celleux".
  22. Mégille

    Actualité Covid-19

    6 mois ?! Je n'ose même pas imaginer les conséquences sociales et psychologiques. Et effectivement, on a du mal à voir les résultats positifs : https://coronavirus.politologue.com/coronavirus-argentine.AR Mais évidemment, c'est sans doute parce qu'ils n'obéissent pas assez, et que ça aurait été pire sinon...
  23. Bon, tous ceux qui s'inquiètent de voir les chinois dépasser économiquement l'occident et dominer le monde peuvent enfin dormir sur leur deux oreilles...
  24. A propos du servilisme (anti-libéralisme) australien, on peut aussi remonter à il y a un peu plus de 20 ans sur le dossier des armes à feu. Ca commence comme ça...
  25. Un doc que je dois envoyer à un ministère pour mon boulot. Je me demande s'ils ont juste pu oublier des cases... Je demande à ma supérieure, merci en tout cas.
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