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Tout ce qui a été posté par Mégille
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	  Réseaux sociaux et pressions moralesMégille a répondu à un sujet de Solomos dans Politique, droit et questions de société vade retro satanas ! https://www.ipsos.com/sites/default/files/files-fr-fr/doc_associe/ipsos-sopra-steria_sociologie-des-electorats_23-avril-2017-21h.pdf Je raconte semi-n'importe quoi dans la mesure où les électeurs de Méluche ont un niveau d'étude inférieur à ceux de Fillon (on voit par contre que le risque de voter Hamon augmente avec le niveau d'étude, tout comme pour Macron). Il faut croire qu'il y a encore une vieille gauche un peu prolo (ou assisté) derrière lui. Après, ce serait intéressant de voir les différences de domaine d'études des méluchards et des fillonistes. Les humanités et les lettres sont en ce moment au moins très à gauche. Simplement, on peut dire que la gauche est idéologiquement hégémonique en occident en ce moment, puisque même lorsqu'elle est minoritaire (comme en France), elle garde le contrôle des universités, des journaux, des écoles et du monde de l'art. Et la gauche ne se réclame pas particulièrement de la culture classique.
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	  Réseaux sociaux et pressions moralesMégille a répondu à un sujet de Solomos dans Politique, droit et questions de société La culture classique n'a déjà plus l'hégémonie culturelle.
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	  Détroit, Californie, New York : le socialisme Made in USAMégille a répondu à un sujet de NoName dans Europe et international Ils ont votés Bush en 2000, mais sinon oui, ils votent bien plus souvent à gauche au niveau fédéral qu'au niveau de l'état, les salauds. "Le gouvernement fédéral, c'est la grande fiction par laquelle chaque état essaie de vivre au dépend des autres"
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	  Détroit, Californie, New York : le socialisme Made in USAMégille a répondu à un sujet de NoName dans Europe et international Il ne me semble pas que le Massachusetts soit un bastion de gauche. Ils ont souvent eu des gouverneurs républicains, dont en ce moment (et dont Mitt Romney il y a une dizaine d'années). Je ne sais pas pourquoi la côte ouest est plus radicale que la côte est. Plus grand éloignement du patrimoine historique des USA, entraînant une sorte de "tabula rasa" culturelle ?
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	  Réseaux sociaux et pressions moralesMégille a répondu à un sujet de Solomos dans Politique, droit et questions de société Les pauvres veulent medicaids et autres aides, les hispaniques ont pas envie d'être discriminées, et les asio-américains font des études. Et l'activisme trans, quoi que bruyant, ça reste une frange minoritaire. (ceci dit, je ne serait pas surpris qu'il y ait un conservatisme catholique chez les hispaniques, mais qui ne se reconnaît pas culturellement dans le GOP). Bienvenue au club des wannabe parasites, confrère. Il y en a quelques uns. Je ne souviens d'avoir discuté de Bohm Bawerk avec un prof de logique, et de Ayn Rand avec un prof de théorie politique (qui m'avait proposé de me diriger une thèse sur Hayek d'ailleurs, j'aurais dû le faire au lieu de m'entêter dans la métaphysique... [/jrml]). Mais ça reste une minorité.
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	  Réseaux sociaux et pressions moralesMégille a répondu à un sujet de Solomos dans Politique, droit et questions de société C'est l'appartenance à la culture dominante qui compte. Connaître la Bible et Homère par coeur compte moins qu'avoir vu la dernière série de reportage Arte sur le capitalisme, la dernière pièce de théâtre contemporain à la mode à Paris, ou le film star du festival de Canne.
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	  Réseaux sociaux et pressions moralesMégille a répondu à un sujet de Solomos dans Politique, droit et questions de société La gauche est clairement devenue le partie des diplômés (normal, puisqu'elle est le partie de l'état). En France aussi. capital culturel seulement = Mélanchon capital culturel et économique = Macron capital économique seulement = Fillon 0 capital = Le Pen
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	  Réseaux sociaux et pressions moralesMégille a répondu à un sujet de Solomos dans Politique, droit et questions de société Enfin, c'est vrai en France (que les conservateurs soient "silencieusement" plus nombreux), mais aux US, parmi l'électorat en tout cas, il me semble que la majorité reste au moins anti-Trump. Et parmi ceux qui ne votent pas, i.e. les jeunes, les pauvres, les hispaniques et les asiatiques, je doute que la tendance soit au conservatisme. Étonnant tout de même que la gauche, qui est sensée être plus éduquée, s'impose principalement sur twitter, réseau le plus débilitant et débile-friendly qui soit.
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	  Police, dérive, excès de zèle & toute-puissance étatiqueMégille a répondu à un sujet de Hayek's plosive dans Politique, droit et questions de société Ca colle aussi dans le fil "actualité covid19" https://www.facebook.com/inthenow/videos/1177086612650016/UzpfSTEwMDAxMDI2NjY3NjE3OToxMjE3NTM1NzM1MjY1MzA0/
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	  Écologie, développement Duracell & topinamboursMégille a répondu à un sujet de ModernGuy dans Politique, droit et questions de société karenocratie.
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	  Je raconte my life 9 : hache de bûcheronnage et vaporettoMégille a répondu à un sujet de poney dans La Taverne Il me semble qu'elle n'a été traduite en français que très tardivement (années 90 ?). Et elle est effectivement beaucoup plus romancière que philosophe. Ses écrits théoriques visent à clarifier ses idées à la demande de ses disciples. Contrairement à Sartre, elle ne se situe pas par rapport aux autres philosophes de son temps où par rapport à ses prédécesseurs immédiats, ou alors seulement très superficiellement quand on lui demande son opinion. Ce qui est dommage, puisque sa pensée aurait pu être très enrichie par la réhabilitation de l'éthique aristotélicienne chez Anscombe, par exemple. Ses idées, quoi qu'originales, sont trop isolées pour être inscrites dans l'Histoire de la philosophie, et pas non plus exprimées de façon aussi forte que nécessaire pour être opposée à celles d'autres philosophes universitaires. Mais elle mérite amplement d'être lu par les philosophes, c'est sûr, voir pourquoi pas d'être enseigné au Lycée, ne serait-ce que par ceux qui voudraient y chercher un repoussoir.
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	  Réseaux sociaux et pressions moralesMégille a répondu à un sujet de Solomos dans Politique, droit et questions de société Apparemment le fb US serait dominé par la droite. https://www.mediamatters.org/facebook/right-leaning-content-dominates-facebook-week-prior-judiciary-hearing-despite-conservative La gauche posterait (très légèrement) plus, mais la droite obtiendrait considérablement plus d'interaction. Je suis assez surpris, mais parce que j'évolue dans un milieu social essentiellement de gauche. Je me demande d'où vient cette impression des conservateurs américains d'y être minoritaire. Est-ce une plus grande sensibilité aux opinions divergentes ? (plus grande que l'humain médian, pas que ceux de l'extrême d'en face). Et c'est d'autant plus étonnant au vu de cet autre graphique qui circule qui montre que le twitter UK est dominé, et de plus en plus, par la gauche (alors même que twitter n'est pas particulièrement un média de jeunes, que je sache). Il faudrait aussi voir les chiffres concernant les posts censurés, pour bien faire. Il est aussi possible que la semaine du 22 au 29 juillet ait été anormalement dominée par la droite, même si je ne vois pas pourquoi elle le serait.
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	  Je raconte my life 9 : hache de bûcheronnage et vaporettoMégille a répondu à un sujet de poney dans La Taverne Ca y est, mon petit frère lit Fountainhead, et il aime bien. J'espère qu'il ne va pas trop aimer non plus, ça deviendrait un monstre. Pour le contexte : c'est un espèce de petit génie de l'architecture, qui en tout début de carrière gagne déjà plus que mon père, cadre dans l'informatique en fin de carrière. Et il a trouvé moyen d'en arriver là sans jamais passer son bac, par mépris pour les diplômes. Ces foutus personnages randiens irréalistes sont un tantinet agaçant, surtout quand ils sont réels.
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	Oui, mais deux semaines plus tard, les tontons gilet jaune se sont retrouvé avec la même liste de revendications que Nuit debout, alors qu'ils sont l'exact opposés sociologiquement (vieux travailleurs ruraux peu diplômés vs jeunes étudiants semi-oisifs de centre-ville). Mais ça montre effectivement qu'il y a une partie de la population qui pourrait, si elle réfléchissait par elle-même, formuler des exigences libérales. Ils y ont intérêt, en tout cas. Sinon, je pensais plutôt à ceux qui ont voté Fillon à la dernière primaire LR, et à la tendance Marion Maréchal coté RN (encore une fois, sans partager leurs autres idées). Possible aussi qu'il y ait une frange des macroniens qui aurait été okay avec plus de libéralisme. Mais dans tous ces cas, on voit que la classe politique est totalement opaque, et hostile, aux tendances libérales qui peuvent surgir dans leur électorat. Les politiciens passent beaucoup trop de temps à discuter avec des journalistes et des bureaucrates pour rester sain d'esprit.
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	Sans doute en partie (à moins que la causalité n'aille dans l'autre sens : il faut un gros état pour conquérir un gros territoire), mais aussi pour des raisons historiques et géographiques. La Suisse, c'est un peu la Zomia d'Europe. Oui, en France c'est plutôt mal barré. Un revirement un peu plus libéral n'est pas complètement impossible, ceci dit. Il y a, au moins à droite (même si du coup ce sont des gens avec qui on a pas tous beaucoup de valeur en commun par ailleurs), une frange de la population beaucoup plus libérale que la classe politique qui prétend les représenter. Et à moyen terme, un changement de l'opinion publique est toujours espérable. En attendant, jouer les extrémistes permet de tirer la fenêtre d'Overton du bon coté. Oui, je pensais justement à ça. Mais reste que l'on a pas une naissance spontanée de super-état, ce qui devrait avoir lieu si les théories de la naissance spontanée des états étaient vraies. Que la situation, aussi cruelle soit-elle, reste de loin supérieur au pire que l'on pourrait concevoir (et même en Amérique latine et au moyen-orient, les USA sont loin d'être tout-puissant). Et qu'il y a des raisons de croire que ce serait mieux sans les états.
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	  Chem Sex, Slam et liberté de promotion de la drogueMégille a répondu à un sujet de Librekom dans Politique, droit et questions de société Je doute que ça change grand chose à la tendance générale, qui est que les jeunes baisent moins, se protègent plus, et se drogue moins. Ces trucs là, c'est pour les néo-boomers.
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	Bienvenue ! Nous sommes nombreux à être plutôt jeunes et pas forcément très riches ici, figure toi (et à faire des fautes d'orthographes ), mais tu verras que la diversité de la population du forum le rend assez enrichissant. Maintenant, pour répondre comme je peux à quelques unes de tes questions et remarques... Et bien, tout d'abord, la France n'a pas été beaucoup moins libérale que la plupart nos voisins au XVIIIème et XIXème... Ensuite, le capitalisme et le progrès technologique font leurs chemins, et y compris à travers les frontières, ce que les états ne parviennent jamais à freiner totalement. Et tout aussi socialiste qu'elle soit, la France garde pas mal d'atout, grâce à sa richesse historique, sa culture et sa géographie. Mais je pense que l'on peut tout de même affirmer qu'elle aurait été d'autant plus prospère en étant plus libérale. Il suffit de comparer à la Suisse, qui historiquement n'était pas particulièrement riche, et qui il y a 50 ans était encore au même niveau de pib/hab que la France. Ou encore, le bien plus grand succès de l'Allemagne de l'Ouest après la guerre, qui a reçu beaucoup moins d'argent américain tout en ayant plus à reconstruire, mais qui a fait le choix de plus de libéralisme et de stabilité monétaire. Il y a effectivement des rapports de force, et des relations antagonistes entre les individus et les organisations... mais ils n'ont rien de plus fondamentaux que les rapports de coopération et les nombreux cas dans lesquels nos intérêts se rejoignent (tout particulièrement à long terme). Si on se contente de ne vouloir utiliser la violence que de façon minimale, pour empêcher et corriger les agressions, rien n'interdit vraiment de croire que ça puisse être fait de façon libre non-monopolistique. Bien sûr, ce n'est pas automatique. Qu'un état ou une nouvelle organisation coercitive surgisse n'est pas impossible, mais ce n'est pas nécessaire non plus. Ca dépendrait sans doute de la qualité des services de sécurité et de justice qui existeraient. Et sans doute aussi de facteurs "doux", culturels, comme la volonté de ne pas avoir d'état, et de respecter le choix des autres. Si tous le monde est nazi, un monde ancap deviendrait nazi, mais ça, ça vaut quel que soit le pays... Et à propos de l'anarchie internationale. Il y a de la violence, et des injustices, mais remarque que ce n'est pas un désordre totale. Si l'état de nature, la guerre de tous contre tous, c'est la relation entre la France et la Suisse, alors je reste assez serein. Les guerres ouvertes sont plutôt rares, si elles se font de plus en plus nombreuses, elles sont aussi de moins en moins meurtrières. Aucun état, pas même les USA, n'est en mesure d'écraser tous les autres pour devenir un gouvernement mondial, et beaucoup de petits et très petits états parviennent très bien à préserver leur indépendance. Et il y a aussi beaucoup de coopération et d'entente. Il n'est pas très bien respecté, mais il y a même un droit international. Et ce, alors même que les états ont l'agression (au moins de leur propre population) comme mode de vie, et qu'ils peuvent justement externaliser sur leurs populations les coûts de leurs conflits. Pour cette raison, je pense qu'une communauté anarchiste ou des individus et des associations libres feraient directement face les uns aux autres aurait des chances d'être beaucoup plus apaisés que le monde actuel, on l'on interagit souvent par états interposés. Yep, c'est le cas de tous le monde ici (même si nos analyses ne seront pas les mêmes que celles des post-keynésiens...). Les banques centrales ont très mauvaise presse chez nous, et nos économistes favoris ont eu des positions très iconoclastes là dessus. Mises était pour un retour à l'or comme monnaie et l'abolition des banques centrales, Hayek voulait même la concurrence entre des monnaies privées (les crypto-monnaies sont assez prometteuse pour ça aujourd'hui), et Rothbard voulait imposer des règles drastiques aux banques pour séparer les fonctions de dépôts et virement des services de prêts et d'investissements, sans quoi il estimait qu'il s'agit de fraude. Tout à fait. Tu remarqueras tout de même que les états qui ont un plus grand élément capitaliste dans le mélange vont généralement mieux, et que c'est tout particulièrement visible dans les pays qui nous offre des groupes-tests comme la Corée et l'Allemagne.
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	Ah, si seulement nos centristes étaient des libéraux de gauche façon Mill ! Je veux bien croire que le Brésil parte de plus loin, par contre.
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	Tristesse en entendant l'accent anglais des plus jeunes cajuns. Notre ministère de la culture devrait arrêter de subventionner nos rappeurs, et aller faire un peu de soft power là bas.
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	Obama me semble avoir été très centriste (entre deux étatismes). Sa politique extérieure était celle de Bush, des sourires en plus, et Obamacare n'est qu'une généralisation de la Romnicare du Massachusetts. Et si son plan de relance suite à 2008 fait de lui spécifiquement un gauchiste, alors, Trump est d'extrême-gauche. Sinon, le programme de Biden était déjà très à gauche dès la primaire (green new deal, etc). Petite question sans lien direct : pourquoi Sanders veut-il universaliser Medicare plutôt que Medicaid ? Il me semble que le modèle financé par Medicaid ressemble plus aux pays nordiques qu'il dit vouloir imiter.
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	Trump change de ligne d'attaque et préfère l'attaquer sur son socialisme plus que sur sa mollesse, et du coup, en réponse... Il confirme ? Il doit estimer les voix centristes déjà acquises, et craindre l'abstention des progs (qui pourtant ne représentent pas grand chose au niveau national, et encore moins en terme de poids électoral, vu qu'ils croupissent dans les bastions dems).
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	A une très légère différence près : l'analyse libertarienne de la réalité est vraie, ou au moins très vraisemblable, alors que l'analyse marxiste est de toute évidence fausse. La suite de tes explications est absurde. Ce qui ne lui donne aucune forme de connaissance intrinsèque du système, et encore moins un intérêt au libéralisme. Les capitalistes sont les ennemis du capitalisme. En plus, il est moins un entrepreneur qu'un héritier, et un comédien, un show-man, une marque. Et en plus, c'est sans doute un peu un problème de la poule et de l'oeuf, mais j'ai du mal à croire que la radicalisation des sjw et de l'alt-right à la fois soit sans lien avec son style de gouvernement.
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	Il a quand même bien contribué à envenimer les choses avec l'Iran et d'autre. Sur le conflit israelo-palestinien, il a été hardcore sur la ligne néo-con/évangélique. Et ses petites velléités isolationnistes sont bien compensées par ses tendances protectionnistes (et les pressions qui vont de pair avec). On peut dire qu'il a mis fin à l'impérialisme doux par le soft power d'Obama, mais ce n'est pas tout à fait volontaire de sa part...

 
         
					
						