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Tout ce qui a été posté par Mégille
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Les 4 mafias traditionnelles ont des territoires bien défini. Il me semble que la Cosa Nostra sicilienne a déjà tentée de s'opposer frontalement à l'état italien, mais sans grand succès (c'est ce qui a permis a la 'ndrangheta -une histoire de famille pour moi- de prendre le dessus). Et je crois bien qu'il y a des villages en Sicile où la mafia est plus respectée que l'état italien, et se charge de la justice (ce qui devrait donner à réfléchir aux juristes anglo-saxons, disciples de Hart, pour lesquels ce qui distingue l'état du bandit n'est rien d'autre que la reconnaissance sociale de la légitimité). Il y a aussi généralement une certaine forme de code d'honneur qui dépasse le simple business. En tout cas, dans la famille de ma grand-mère, ils ont l'air de prendre ça très au sérieux.
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Tu considères donc la mafia italienne comme un "bandit politique" et non comme un "bandit voleur" ?
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Les économistes se soucient essentiellement des jeux primairement coopératifs entre les individus (l'échange, la division des tâches) et des jeux y compris compétitifs qui en découlent (concurrence), et ont tendance à ne concevoir les antagonismes primaires (rapport brigand-victime, ou état-citoyen) que comme des exceptions à la règle générale de la coopération. Les philosophes (et les politologues de droite, et les sociologues de gauche) font l'inverse, et ont souvent des théories très fines de l'antagonisme primaire, et des formes de coopérations qui peuvent en découler, mais en oubliant la véritable coopération. Ce texte de Nietzsche en est un bon exemple. Tout ceci doit sûrement pouvoir être résorbé au sein d'une praxéologie vraiment générale.
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Banque centrales, grosses bêtises & propagande
Mégille a répondu à un sujet de Hayek's plosive dans Economie
Au fait, est-ce qu'il y a moyen de savoir quelle part des dettes d'états se retrouve dans les mains des banques centrales ? A force de tout acheter, ça doit faire gros, non ? -
Bitcoin et autres cryptomonnaies
Mégille a répondu à un sujet de Nicolas Azor dans Cryptomonnaies & Co
J'ai deux questions cons sur btc : Quand on aura atteint les presque 21 millions et que miner ne rapportera plus rien, pourquoi qui que ce soit minerait ? (les plus gros propriétaires de bitcoins paieraient des mineurs à la façon dont on paie un coffre fort, quelque chose comme ça ?) Et, si miner ne rapporte plus assez (pour la raison ci dessus, ou si il y a une crise des cryptos et que plus personne n'en veut), est-ce que les bitcoins ne risquent pas de disparaître sans laisser de trace ? Et, en cas de début de manque de mineurs, est-ce que la peur que ça arrive ne risque pas d'inciter encore plus les gens à chercher à se débarrasser de leurs coins, accélérant ainsi le phénomène ? -
Réchauffement climatique
Mégille a répondu à un sujet de Jérôme dans Politique, droit et questions de société
Reconnaître qu'il y a des alarmistes extrémistes, c'est déjà un bon gros progrès. Et c'est loin d'être admis par tout le monde (et par tous les journaux). -
Je ne pense pas que Maurras, grand amoureux de l’occitan, aurait approuvé que c'est par la destruction des langues locales que le génie français a été créée. Sinon, quelle raison as-tu d'être "nationaliste" plutôt que "régionaliste" ou "civilisationaliste" ? Pourquoi ce niveau-ci plutôt qu'un autre ? Je ne definirai pas le conservatisme et le progressisme de cette façon là. Le conservatisme, que ce soit sous sa version britannique (Burke, Oakshott) que l'on voit souvent défendue ici (et qui se laisse facilement opposer à la Réaction) ou sous sa version française (Chateaubriand et autres réactionnaires) est toujours au moins anti-révolutionnaire. Et le nationalisme est profondément révolutionnaire, qu'il soit de droite ou de gauche. Nope, la France a été inventée au XIIIè siècle, et l'idée de nation, seulement un peu avant la révolution. Clovis c'est un franc, un bosch, qui parlait une langue plus proche de l'afrikaner que du français, qui s'était taillé un bout de royaume sur un territoire multi-ethnique (et il ne serait venu à l'idée de personne d'associer le pouvoir à une identité ethnique particulière à l'époque), et qui était (théoriquement) fédéré par l'empire. Le sacre de Charlemagne (qui n'est pas plus français qu'allemand ou italien, et qui est sans doute moins tout ça que néerlandais), c'est un coup d'état du Pape contre l'empereur de Constantinople. Par ce titre d'empereur, il s'identifie essentiellement à Rome, et on est donc loin d'une identité française. Ou alors, une identité française comparable à l'identité bretonne d'un breton qui s'identifie français. Le titre d'empereur (qui reste sur une seule tête, le royaume des francs est plusieurs fois divisé, mais pas l'empire) est perdu quelques temps lors des invasions vikings et hongroises, mais vite restauré par Othon I. Hugues Capet, son neveu, est son vassal, comme ses successeurs. Ce sont les trois gros capétiens directs (Philippe "Auguste", "Saint" Louis et Philippe le bel enfoiré) qui vont tenter de créer une identité française des siècles plus tard, en spoliant les seigneurs locaux (et les juifs, et les templiers) de leurs droits, et en s'adossant à l'autorité papale pour court-circuiter l'autorité impériale, donc en gardant toujours la France subordonnée à une autre entité politique plus grande, qu'est la chrétienté occidentale. Ce n'est que sous satané Louis qu'apparaît, dans les universités françaises (où l'on distinguait alors les "nations" picarde et normande de la "nation" française, soit dit en passant), la doctrine (mais qui reste une simple théorie juridique, pas une déclaration, et encore moins traité reconnu bilatéralement) selon laquelle le roi de France est "empereur en son royaume". Et c'est uniquement en faisant assassiner le Pape et en s'associant à un antipape que Philippe le faux-monnayeur s'affranchit (officieusement, mais en y restant théoriquement subordonné) de l'autorité du Saint Siège. Une certaine forme d'idée d'une identité française apparaît lors de la guerre de cent ans (qui est une conséquence directe de la création de l'état français par les trois tyrans sus-nommés), qui était une guerre entre deux dynasties françaises, soit dit en passant. Mais même alors, on est loin de l'idée de nation souveraine, puisque ce qui va motiver Jeanne est la croyance en un fondement théologique du pouvoir royal, idée étrangère aussi bien aux anciens (pour qui seul soit le Pape, soit l'Empereur, tenait son pouvoir directement de Dieu) qu'aux véritables nationalistes (qu'on soit chez Renan ou Maurras), dont l'idée essentielle consiste à faire de la nation la source du pouvoir elle-même. Et la plupart des gens du royaume de France ne s'identifiaient certainement pas comme français.
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Socialiste ! Fasciste ! Bienvenue. Le nationalisme, que ce soit sous sa forme originelle (révolution française) ou sous ses formes plus avancées (fascisme) a toujours été révolutionnaire. Il est donc, en essence, aussi opposé que possible au conservatisme. De plus, la nation, que tu dis première sur toutes les autres structures sociales, est une invention très récente (guère plus de 200 ans), au contraire de la famille, par exemple.
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Sharables pour la page facebook de Contrepoints
Mégille a répondu à un sujet de Miss Liberty dans Action !
Ca fait plusieurs mèmes libertariens sur le Monopoly que je vois passer... je pense qu'il vaudrait mieux s'abstenir. Ce jeu a été inventé spécifiquement dans une perspective anti-capitaliste, pour montrer que la propriété privée et le jeu du hasard mèneraient à des situations d'injustices et de monopoles. En plus ce jeu est nul, je ne comprends pas pourquoi les gens y jouent/il se vend aussi bien. -
Le fil des séries (dont beaucoup trop se bousémotivent)
Mégille a répondu à un sujet de Brock dans Sports et loisirs
Pareil ! Enfin de la vraie heroic fantasy ! -
Suisse, Norvège et Islande sont dans Schengen, l'UK et l'Irlande non.
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Les sticky prices, c'est pas un truc de "nouveaux keynésiens", qui ont pris acte de la critique de Lucas ? (je n'ai jamais vu le rapport entre ça et les esprits animaux et toute la macro-économie keynésienne traditionnelle). Okay, ce n'est peut-être plus vrais des keynésiens actuels, mais j'ai l'impression que la spirale de peur et de sous-investissement de Keynes est peut-être, dans une certaine mesure, un phénomène qui peut avoir lieu dans une bourse, mais pas dans un marché où l'information est dispersée. Par exemple, son analogie du "concours de beauté" s'applique beaucoup plus à une bourse qu'à un marché non organisé, je trouve. Et nos keynésiens publics, les Piketty, Généreux et compagnie, sont-ils vraiment de l'école des sticky prices ? De loin, j'ai l'impression qu'ils sont plus old school. Mais je n'ai jamais pris le temps de mettre vraiment le nez dans tout ça.
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Réchauffement climatique
Mégille a répondu à un sujet de Jérôme dans Politique, droit et questions de société
Il y a quelques petites malhonnêtetés sur ce graphique. Déjà, est-ce que ça rime vraiment à quelque chose de comparer la consommation de viande française aux émissions de co2 mondiale ? Qu'est-ce qui justifie ce changement d'échelle ici ? Pour se faire une idée claire de la chose, ne vaudrait-il pas mieux mettre l'agriculture française à côté des émissions françaises, ou, si on veut regarder les émissions mondiales, les comparer à l'élevage dans le monde entier ? Une action de la France toute seule restera insignifiante, évidemment. Mais ça ne veut rien dire de plus que nous sommes face à un bon vieux paradoxe de l'action collective, et que nous sommes tous des free riders. Ce ne change rien à la possibilité qu'il y ait problème, même si ça ne nous dit pas quoi faire. Ensuite, cette histoire de corrélation entre le développement économique et la consommation de viande... est-ce que l'auteur cherche vraiment à insinuer que c'est la bidoche qui fait le développement ? Et la part des indiens est encore négligeable. Par pays, on est à quelque chose comme 30% Chine, 15% USA et 10% UE. Par personne, viennent d'abord les pays pétroliers (+ de 20t/hab), puis les anglo-saxons hors Europe (environ 15t/hab), puis les chinois et les européens (entre 5 et10t/hab), allemands en haut, français en bas, chinois -pour l'instant- au milieu. Le reste est globalement négligeable. Je ne veux culpabiliser personnes, l'attitude de free rider est rationnel, et pas forcément immorale, et je ne pense pas que le rca soit une catastrophe. Mais ces arguments contre la viande sont un peu boiteux. -
L'économie expliquée aux jeunes Padawans
Mégille a répondu à un sujet de Tramp dans Politique, droit et questions de société
On connaît déjà des troubles très sévères qui vont en s'empirant. Ce petit site au joli nom montre de façon assez éloquente les conséquences de la fin de l'étalon-or : https://wtfhappenedin1971.com/ -
L'économie expliquée aux jeunes Padawans
Mégille a répondu à un sujet de Tramp dans Politique, droit et questions de société
C'est fou quand même, qu'il n'y ait pas un seul type dans une banque centrale quelque part qui se dise "tient, on est pas en train de faire n'importe quoi, là ?". -
Je lui en veux beaucoup d'utiliser sa crédibilité de scientifique pour défendre des absurdités. Il m'avait déjà rendu très triste avec le rapport sur le glyphosate. Maintenant, entre le bio, et le gel des loyers... Il me semble avoir lu un article il y a quelque temps selon lequel qu'il ne faille pas réglementer les loyers était ce qui fait le plus largement consensus parmi les économistes, même de gauche. Est-il vraiment complètement ignorant à propos de ce qui sort des maths ? Il devrait être suffisamment intelligent, et suffisamment rigoureux, pour être capable de se renseigner là dessus. Ou bien ment-il éhontément pour séduire le bobo parisien ? Dans tous les cas, il devrait avoir honte.
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Et pendant ce temps, on flippe à l'idée d'être épié par facebook...
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L'économie expliquée aux jeunes Padawans
Mégille a répondu à un sujet de Tramp dans Politique, droit et questions de société
D'ailleurs, au nom de quoi les exclus t-on de la mesure de l'inflation ? Il doit bien y avoir un prétexte, quelque chose. Je ne comprends pas. -
L'économie expliquée aux jeunes Padawans
Mégille a répondu à un sujet de Tramp dans Politique, droit et questions de société
Alors, c'est un autre padawan qui va te répondre, mais d'après ce que j'ai compris... déjà, on a une inflation constante de 2%, alors qu'en période de paix, normalement, on a de la déflation (d'après les recherches historiques de Schumpeter). Qu'on innove et qu'on se divise plus les tâches fait baisser les coûts, et devrait conduire à une baisse des prix. Même si on avait une inflation nominale de 0% (et donc, pas d'inflation d'après les néoclassiques), on serait quand même en train de se faire enfler. Ensuite, il me semble que l'inflation -les fameux 2%- n'est mesurée que sur la base d'un panier de biens qui exclu volontairement les actifs financiers, immobiliers, et les salaires. Ce qui est absurde, car ce sont des prix parmi d'autres. Il me semble qu'une bonne partie de l'inflation se trouve justement dans ces actifs (je soupçonne que l'augmentation des prix de l'immobilier ne soit pas dû qu'à la démographie, au PLU et aux APL). Du point de vue autrichien, c'est d'autant plus dommage que ce qui nous intéresse est la variation relative, et non absolue, des prix, due au fait que la nouvelle monnaie arrive à certains endroits avant d'autres. Donc exclure les premiers endroits où elle arrive (c'est à dire, chez ceux qui empruntent, notamment les acheteurs immobiliers) c'est passer à coté de l'essentiel. Enfin, il faut prendre en compte que l'augmentation des impôts vient tempérer le phénomène (enfin, l'augmentation absolue des prix, pas les vrais problèmes) en réduisant la masse monétaire (en "détruisant" de l'argent, en quelque sorte). Il me semble que l'hétérodoxie actuellement à la mode chez la gauche américaine, le fameux "chartalisme" de AOC, consiste à vouloir faire tourner la blanche à billet tout en prélevant de très gros impôts au fur et à mesure pour garder des prix stables. La question que je me pose, c'est : les taux négatifs actuels sont-ils juste la continuité logique de l'augmentation constante de la masse monétaire, et vont-ils juste continuer à causer de plus en plus les mêmes problèmes, ou bien sont-ils une véritable rupture, qui provoquera des effets qualitativement différents ? -
Réchauffement climatique
Mégille a répondu à un sujet de Jérôme dans Politique, droit et questions de société
Il me semble que les derniers rapports du giec sont clairs à propos de l'absence de lien entre rca et ouragans. Je ne sais pas d'où sort cette rumeur. -
Images pas cool, justice sociale & steaks saignants
Mégille a répondu à un sujet de Lancelot dans La Taverne
Je sais, mais le problème est que "ethnie" est un terme de l'anthropologique sociale, qui désigne tout à fait autre chose. Si on se met à désigner des caractéristiques biologiques, on perd tout l'intérêt de la distinction race/ethnie, et on se remet à ranger les caractéristiques physiques et culturelles dans le même panier, ce qui est précisément ce que l'on voulait éviter. -
Peut-on dire que les néo-classiques et les keynésiens pensent le marché uniquement sur le modèle de la bourse ? (marché organisé, marchandises standardisées, prix centralisé, etc)
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Images pas cool, justice sociale & steaks saignants
Mégille a répondu à un sujet de Lancelot dans La Taverne
Par contre, le mot "ethnie" n'est pas tout à fait approprié, puisqu'il fait référence uniquement aux caractéristiques culturelles d'un groupe. Le terme correct aurait été "race". -
Écologie, développement Duracell & topinambours
Mégille a répondu à un sujet de ModernGuy dans Politique, droit et questions de société
https://www.nouvelobs.com/idees/20190905.OBS18039/l-amazonie-brule-et-alors-par-slavoj-zizek.html Si ce n'est la conclusion, on aurait presque pu le voir comme un allié...- 5 513 réponses
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Et notre chef a des mocassins à glands et un très gros zizi.
