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Mégille

Tribun de la Plèbe
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Tout ce qui a été posté par Mégille

  1. Pas mal, mais quelques erreurs (sans lesquels c'est bien plus parlant). Ce sont 11 zéros qui sont enlevés, pas 8. Et ça fait, pour la famille, une coupure budgétaire de 0.39$, et non de 38.50$ (ce qui aurait signifié un béni budget négatif). Il faudrait aussi traduire en français et appliquer à la France... wait, inutile, on n'a même pas fait 3 cents de coupure budgétaire...
  2. Avant les 90, je ferais remonter ça à la société fabienne, chez les anglais.
  3. Mégille

    Tweets rigolos

    Il existe encore, lui ?
  4. Mégille

    Les sites de rencontre

    Je n'ai pas accès à votre article, mais il faut prendre en compte un gros biais avant de l'étendre à la société toute entière : tinder, c'est principalement un truc de jeunes... Et je ne suis pas sûr qu'avec l'âge, la distribution du capital sexuel reste en faveur des femmes. Je ne suis pas sûr qu'une société basé sur la promiscuité rendent vraiment les femmes plus heureuses. Suffit de jeter un coup d'oeil du coté de l'autre angle mort de l'article : les homos. Sur tinder, un homme homo match autant qu'une femme hétéro, et une femme homo, aussi peu qu'un homme hétéro. Donc il semblerait que l'inégale distribution des chances de matcher dépendent plus du désirant que du désiré. Et que les femmes (homos ou hétéros), la plupart en tout cas, ne sont pas enclines à abandonner la monogamie (si c'est bien ainsi qu'il faut comprendre leur plus grande sélectivité). Donc entre la préférence féminine pour la monogamie, et l'égalité d'attractivité des deux sexes qui doit avoir lieu un peu après la trentaine (à vue de nez), je pense qu'on peut parier sur une persistance de la monogamie. Et de la famille nucléaire, vu qu'elle est plus compacte, et structurellement plus simple, que les autres formes familiales, je ne vois pas quel autre schéma familiale pourrait se reproduire dans une société aussi peu soucieuse des moeurs. Ceci dit, je n'ai pas d'information sur l'effet de l'âge sur l'attractivité pour les homos (hommes ou femmes).
  5. Mégille

    Tweets rigolos

    J'avais cru lire "dénoncer le sexisme ET le cyclisme", liborg a vraiment une drôle d'influence sur moi.
  6. Non, c'est plutôt une alternance entre : il fait tiède, ça a l'air chouette, mais ça devrait être plus froid, ça perturbe les écosystèmes ! / okay, il fait très froid, mais c'est la faute au réchauffement, qui augmente les températures extrêmes ! / haha, quel idiot, ce Trump, de prendre un hiver froid pour une réfutation du rca. On sait bien qu'il ne faut pas confondre météo et climat, il faut vraiment être bête pour faire ça !
  7. Pour moi, un bon mi-grand, c'est un tout petit peu plus de 1.75m.
  8. Oui bien sûr, mais il est bon de rappeler que certains gros points du libéralisme ont aussi des conséquences écologiques très vertueuses. Vu que le capitalisme est de plus en plus vu comme le grand destructeur de l'environnement, il ne faut pas oublier ça. Mais il reste quelques problèmes qui ne sont pas entièrement épuisé par la logique du marché, je te l'accorde. J'ai du mal à voir une commune entière comme une grosse copropriété... Ou alors, je n'aimerais pas y vivre ! Mais il y a beaucoup de problème qui peuvent effectivement être résolu par des associations volontaires de co-utilisateurs d'une ressource (qui peuvent s'en réclamer copropriétaires s'ils parviennent à faire valoir leur droit d'exclure les autres, mais ce n'est pas absolument nécessaire). Concernant les nappes phréatiques, les rivières, peut-être certaines forêts, c'est sans doute approprié. Je crois aussi que c'est la solution au problème du gaz de schiste. Et bien, si il a intérêt à y construire des immeubles plutôt que d'y faire des plantations, c'est sans doute que l'on a plus besoin d'immeuble que de plantation à cet endroit. Je ne vois pas le problème. Quand je parle de problèmes environnementaux, je ne parle pas du fait que l'on modifie le monde et que l'on ne laisse pas les choses strictement telles qu'elles l'étaient avant notre arrivé. Ce serait absurde de vouloir ça. (et d'ailleurs, des plantations, ce n'est guère plus naturel que des habitations) Non, le problème est seulement que l'on dégrade des biens qui nous sont très utiles à long terme, ou au quotidien, mais de façon assez diffuse. La logique de l'écologie est strictement la même que celle de la finance, à quelques externalités près. Si les coûts étaient toujours entièrement supportés par ceux qui font le choix de les payer (ou faire payer), alors, les problèmes environnementaux ne pourraient plus être attribués à quoi que ce soit d'autre qu'au socialisme.
  9. Vite, envoyons leur Greta ! Ironiquement, le climato-scepticisme de Trump est le seul garde-fou qui nous garantie des relations amicales avec la Chine. Je me demande ce qu'il en sera quand il sera remplacé par des éco-dems.
  10. C'est aussi l'une des principales caractéristiques du totalitarisme d'après Arendt, il me semble.
  11. Il a dépassé une limite de trop, là. C'est un cassus belli.
  12. Article très intéressant, d'ailleurs
  13. Pour le plus gros de l'écologie, oui. Et peut-être que les solutions locales (dont l'absence d'interventionnisme est une condition non suffisante mais nécessaire) suffisent à résoudre une bonne partie des problèmes globaux. Mais reste qu'il y a aussi des conséquences globales de l'activité humaine. Pour ce qui est des océans par exemple (surpêche, pollution...), ça fait tout de suite une beaucoup plus grosse communauté de gens concernés que quelques pékins autour d'un puits. Jusqu'à présent, si les pays polluent de moins en moins à ce niveau là au fur et à mesure qu'ils se développent, c'est en grande partie parce qu'ils en deviennent capables techniquement, mais aussi parce que l'état s'en charge à coup de normes. Les océans n'appartenant à personne -et bonne chance à celui qui voudra faire valoir son droit de propriété là dessus- un mécanisme de marché bête et méchant ne serait pas forcément suffisant pour que l'on se retienne de les pourrir. Reste les accords volontaires. Ostrom montre que dans certaines conditions -jeu itératif, faible coût de communication- ceux-ci sont tout à fait probable. Je ne doute pas que les compagnies de pêche en haute mer auraient pu se mettre d'accord de façon beaucoup plus intelligente sans ingérence étatique pour préserver leur source de revenu commune. Pour la gestion des déchets, c'est déjà plus compliqué (non pas qu'on y arrive en ce moment non plus, hein). Peut-être par un accord entre les compagnies de gestions de déchets et un syndicat des principaux concerné par le problème -associations municipales côtières, pêcheurs, plages commerciales, etc- ? Maintenant, les problèmes océaniques, même s'ils concernent une bonne partie du monde, ne couvrent pas encore le monde entier. Peux-t-on imaginer une émulation libérhallal du protocole de Montréal ? A propos du co2, que son augmentation ait des conséquences positives ne rend pas impossible qu'il ait par ailleurs des conséquences négatives, peut-être pire (je ne veux pas juger ni de la réalité ni de l'importance de la chose ici, la possibilité est intéressante en elle-même). A propos de la contribution de taxes pigouviennes au trésor public... bah, ce n'est pas comme si l'état attendait de prélever l'argent pour le dépenser. Et tant qu'à faire, je préfère qu'il dépense du fric issu d'impôt et de taxe plutôt que de dette et de création monétaire (ce qui est aussi un enjeu écologique d'ailleurs, puisque ça a directement rapport avec la vision à long terme). Le principal souci budgetaire du libéral, ça doit être de réduire les dépenses plus que de réduire les impôts (se concentrer uniquement là dessus, c'est plus un truc de démago de droite).
  14. Je ne pense pas qu'il faille faire quoi que ce soit, hein. A mon avis, la solution est plus dans l'adaptation au changement qu'à la lutte contre le changement lui-même (si il a lieu). Si il y a véritablement RCA, je ne vois pas par quel moyen liberhallal il pourrait être empêché. Les associations municipales de Singapour, de Venise et de quelques villes néerlandaises qui formeraient une super-association pour porter plainte contre quelques gros producteurs de pétrole ? C'est le plus crédible que je puisse imaginer, c'est dire. Si il y a RCA, et si on veut l'empêcher, le meilleur moyen pour le politique, c'est effectivement grosse taxe carbone + libéralisation complète de l'énergie. Après, je ne dis pas qu'il faut l'empêcher... Mais d'un point de vue stratégique/pragmatique, si ça permet d'arrêter de subventionner les moulins à vent, et de retirer ses privilèges à edf, on serait peut-être gagnant au change avec cette mesure.
  15. Si par "que faut-il faire" tu veux dire "quelle loi, quel règlement peut-on édicter", alors la réponse ne risque pas d'être libérale... On peut tout de même commencer par rappeler plusieurs avantages écologiques du libéralisme (spécifiquement économique) sur le socialisme : - le système des prix est la meilleure façon de gérer la rareté, et donc d'éviter les pénuries. Il dissuade la consommation de ce qui se raréfie, et incite à chercher des alternatives. A l'inverse, une économie administrée risque fortement de ne pas recevoir les signaux de rareté relativement à ses besoins, et a donc beaucoup plus de chance d'épuiser ses ressources, voir de les gaspiller pour des bienfaits médiocres, mal mesurés. (ex, l'huile de baleine en URSS, l’assèchement de la mer d'Aral, etc) - plus fondamentalement, le propriétaire pense à plus long terme que le politicien ou l'administrateur. Il doit penser véritablement à la préservation du bien au delà de sa vie, car toute dégradation est une perte d'argent pour lui. Fable utile : un vieillard plante un dattier (arbre qui ne donne des fruits qu'au bout de plusieurs années), et un enfant lui demande pourquoi, puisqu'il ne verra peut-être jamais les dattes. La morale de l'histoire est un soin pour les générations futurs... Mais en réalité, le vieillard agit bien dans son intérêt, car un jardin avec un dattier de un an vaut plus que sans ce dattier. Il se créer donc une petite assurance vieillesse avec la possibilité de le revendre. Le propriétaire de x est donc incité à voir à travers le temps, incitation qui n'existe pas pour le politicien et l'administrateur. De plus, en plus d'avoir une vue à plus court terme, ces derniers ne paient pas le prix de leurs erreurs, et ont donc moins de chance de faire des choix responsables. Beaucoup de préoccupation écologique tournant autour de la peur de pénurie et du court-termisme, rappeler ces deux fondamentaux est très utile. On peut aussi rattacher des enjeux écologiques à beaucoup de revendications libérales. Par exemple, la création monétaire et la fiscalité sur la fortune et l'héritage ont pour effet direct d'augmenter la préférence pour le présent, et donc le court-termisme conspué. Une bonne part de la redistribution en France est nataliste, ce qui est aussi anti-écolo (et anti-féministe) au possible. Après, il reste d'autres problèmes. Il y a des biens non-appropriés (voir non appropriables) dont nous jouissons collectivement, et parfois en les dégradant. Atmosphère, air, océan, etc. A petite échelle, quand l'état ne s'en mêle pas, il est tout à fait possible que les usagers d'une ressource commune (nappe phréatique, pêcherie, etc) en viennent à s'associer volontairement et se dotent de règles sans avoir recours à la coercition. Mais ce n'est pas spécifiquement aux libéraux (en tant que tels) de penser à ça. L'hypothétique homme politique libéral se contentera de rendre la chose possible, sans intervenir dans les affaires des gens qui s'occupent de leur forêt (ce qui veut aussi dire, sans s'en prétendre propriétaire -en en excluant donc illégitimement ceux qui l'utilisait déjà- pour ensuite la revendre au premier venu en se prétendant libéral. #Bolsonaro en Amazonie). Dans la plupart des cas, ne pas violer des droits de propriétés renvient, de la part e l'état, à s'abstenir de pas mal d'idiotie écologique. Cf Notre Dame des Landes, dont l'histoire commence par une expropriation. Pour les problèmes mondiaux (comme le, disons, hypothétique, réchauffement), c'est plus délicat. La méthode brutale, plus pragmatique que libéral, c'est la taxe pigouvienne. Si tu veux vraiment réduire les émissions de co2, tu libéralises l'énergie, et tu taxes violemment -mais surtout, de façon homogène !- tout ce qui émets du gaz indésirables. Ce n'est qu'à moitié libéral, mais ça l'est déjà plus que les transitions énergétiques planifiées, et c'est sans doute plus efficace pour obtenir le résultat escompté.
  16. Et bien, si la justification est la peur que les femmes se retrouvent vulnérables aux hommes dans les toilettes et les vestiaires, prendre en compte que des femmes peuvent être vulnérables face à d'autres femmes et des hommes face à d'autres hommes pousse un peu à reconsidérer l'utilité de cette séparation. Les cas d'identités sexuelles ambiguës aussi. Si ce qui nous fait peur est le viol, alors effectivement, dans la plupart des cas, ces crimes là sont commis par des hommes à l'encontre de femmes (que je sache), mais ce n'est pas un risque très important dans les lieux publics. Et quand ça l'est, ce n'est pas un petit écriteau "pour les femmes seulement" qui va régler le problème. (voir l'inverse, ça garantie à l'agresseur l'absence la présence de victimes et l'absence d'autres hommes qui ont plus de chance d'être capable de le maîtriser physiquement). Si la peur porte seulement sur le regard et le possible désir de l'autre, alors, à moins de fermer les yeux sur l'homo- et la bisexualité, la ségrégation des sexes est inutile.
  17. Même pas tant que ça en plus. L'idée qu'il y a derrière cette séparation, c'est que 1) la société se divise en hommes d'un coté et en femmes de l'autre, de façon non-ambiguë, et 2) ses deux segments se désirant mutuellement (ou variante : l'un étant prédateur pour l'autre), là où l'on veut disons, cloisonner des gens en les rendant corporellement vulnérables sans pour autant qu'il n'y ait de tension sexuelle, il faut séparer ce petit monde. Si on se met à considérer que les cas plus complexe d'identité sexuelle, et les désirs pas strictement hétéros, bien que moins fréquents, font tout autant parti du monde, alors cette ségrégation semble tout de suite plus difficilement justifiable. Why not both ? Je ne considère pas que les moeurs/structure sociale/... soient un objet politique. Ce n'est pas pour autant que ça ne peut pas être un objet de réflexion, voir que ce soit à prendre en compte pour des décisions privées.
  18. Il ne s'agit pas de foutre des normes, hein, il s'agit juste (ou au moins) de rendre agréables des espaces accueillants des gens. Rien de politique là dedans. Si suffisamment de femmes (ou d'hommes) tiennent à ce que leurs toilettes soient des safe space women only, so be it. Ceci dit, cette ségrégation des sexes aux toilettes (et dans les vestiaires, etc) repose sur une vision binaire et hétéronormée de la société, assez peu compatibles avec d'autres valeurs actuelles.
  19. Meanwhile, alors que j'ai la peau pourtant bien sombre, j'ai réussi à choper un coup de soleil en Bretagne...
  20. Oui, voilà (je n'ai regardé qu'une dizaine de minutes éparpillées). Et surtout : rien d'absolument inaccessible pour des enfants moins favorisés mais intelligents et bosseurs. A la limite, pour beaucoup, il faudrait faire un emprunt avant certaines de ces études, et il faudra faire quelques activités en moins au lycée (non, tu ne peux pas faire poney ET piano, déso...), mais ce ne sont pas des énormes sacrifices non plus. Donc un docu assez rassurant, somme toute.
  21. Uriner debout est ce qui nous distingue des femmes et des animaux. Et ça créer des amitiés viriles. "Jolie bite !" -"merci, toi aussi !"
  22. Ceci dit, ceux là ont tout de même le mérite de prendre en compte que l'imaginaire collectif est situé dans un contexte socio-économique donné, alors que les psychanalystes, les jungiens en particuliers, sautent peut-être un peu trop vite à l'universalité humaine. Mais je n'ai pas grand chose à dire sur tout ça. Je crois aussi avoir déjà lu une interprétation évopsy des contes, à base de préparation à la compétition inter et intrasexuel, mais je ne sais pas ce que ça vaut.
  23. L'intérêt de la séparation des toilettes est surtout pour les femmes, il me semble. D'une part, des hommes sont assez sales (à moins qu'il n'y ait un complot pour moins laver nos toilettes). D'autre part, j'ai l'impression que certaines femmes (plus que les hommes) sont mal à l'aise à aller au toilette au même endroit, ce qu'on peut respecter. A Lyon 3, on a des toilettes mixtes, et de ce que j'ai pu constater, les hommes, dont moi même, s'en foutent, mais il y a quelques femmes que ça dérange. Je ne sais pas ce que tu en penses, @poincaré. Cependant, la séparation des toilettes, telle qu'elle est souvent faite (autant d'espace pour les deux) est inappropriée, il faudrait plus d'espace pour les femmes, pour plusieurs raisons (les urinoirs prennent moins de place que les sièges, les femmes en ont plus souvent/plus longtemps besoin, au moins mensuellement...). Les toilettes mixtes permettent de résoudre ça aussi, tant qu'on ne nous enlève pas nos urinoirs, je n'y vois pas d'inconvénient. Mais ça implique que quelques femmes surmontent leurs gènes, et que quelques hommes apprennent à être plus propre. Mais dans tous les cas, la population trans est trop anecdotiques pour qu'on s'en formalise (tout comme les inévitables fois où l'on va dans les toilettes des autres pour éviter la queue). Mais qu'est-ce que tout ça vient faire dans le topic sur le viol ? Au Brésil, je ne sais pas, mais chez nous, les viols, ce n'est pas dans les toilettes ou sur les parking, c'est à l'école, ou en famille. On est dans un pays civilisé.
  24. Tu deviendrais pas un peu psychanalyste sur les bords, @Lancelot ? Ceci dit, on est bien dans un conte écrit récemment dans le cas du roi lion, même si c'est pompé sur un manga un petit peu plus vieux et une pièce de théâtre classique. Il y a peut-être des thèmes de l'inconscient collectif qui ont circulé à travers tout ça, mais réciproquement, même dans les contes traditionnels, on ne peut pas mettre de côté le rôle des grands transmetteurs (Giambattista Basile, Perrault, Grimm, Disney...). Ceux-ci héritent toujours d'une pluralité de variantes des mêmes histoires, et font donc des choix intentionnels concernant la version qu'ils établissent.
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