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Tout ce qui a été posté par Mégille
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Réchauffement climatique
Mégille a répondu à un sujet de Jérôme dans Politique, droit et questions de société
Pourtant le paysan ne peut pas soulever son champ. Ou alors, seulement par des dispositifs techniques improbables et extrêmement coûteux. Mais à ce compte là, je peux aussi déplacer ma parcelle d'atmosphère. Il n'y a pas toujours eu de cadastre du sol. Il n'y a pas encore de cadastre du ciel. C'est tout. -
Réchauffement climatique
Mégille a répondu à un sujet de Jérôme dans Politique, droit et questions de société
On ne peut pas avoir de propriété foncière non plus ? -
Réchauffement climatique
Mégille a répondu à un sujet de Jérôme dans Politique, droit et questions de société
Et pourquoi pas ? Si l'air est resté public jusqu'à présent, c'est parce qu'il était d'une rivalité négligeable. Mais pour certain biens, la rivalité est très faible jusqu'à un certain seuil où l'on arrive à une congestion (typiquement, une route). Si l'on suppose que notre nombre et nos activités nous rapproche d'un seuil de congestion de l'atmosphère, alors, la rivalité de l'air doit être prise en compte, et la meilleure façon de le faire que l'on connaisse est par la répartition de titres de propriété. Voilà comment ça pourrait se passer. En premier lieu, les propriétaires fonciers, ou les principaux usagers, se constituent en syndicats de copropriété de parcelles atmosphériques. Ensuite, les responsables sont libres de vendre ou de transmettre ladite parcelle comme ils l'entendent. La propriété d'une parcelle d'air sera bien sûr limité par plusieurs servitudes (droit d'y circuler, d'y respirer, d'y péter, etc), question de bon sens. Par contre, le propriétaire pourra louer son capital à ceux qui se livrent à une activité nécessitant de dégrader une quantité considérable d'air, et exiger réparation de ceux qui en abusent, ou des propriétaires des parcelles voisines qui permettent des dégradations de la sienne. Avec ça, air pur garanti. -
Réchauffement climatique
Mégille a répondu à un sujet de Jérôme dans Politique, droit et questions de société
Hm, en fait, j'ai extrapolé à partir de ça : https://fr.wikipedia.org/wiki/Elinor_Ostrom#Le_changement_climatique_et_la_prise_en_compte_de_l'environnement Je n'ai pas encore lu l'article de Ostrom en question... -
Réchauffement climatique
Mégille a répondu à un sujet de Jérôme dans Politique, droit et questions de société
En tant que profane, j'accorde aussi subjectivement une plus grande probabilité à l'hypothèse du réchauffement anthropique qu'à sa négation, mais il faut reconnaître qu'il y a plusieurs biais autour de la question. La politisation du débat nuit pas mal à sa qualité scientifique, il y a des effets de "purges" des chercheurs plus sceptiques qui ont été observés, il y a toujours beaucoup d'extrapolation dans les sondages sur l'avis des spécialistes (ce qui de toute façon n'a pas beaucoup d'intérêt argumentatif), et enfin, par dessus tout ça, les informations journalistiques et politiques qu'on reçoit à propos du réchauffement sont souvent à une année lumière ou deux de l'état de la recherche. Je laisse les climatosceptiques du forum te donner les principaux contres-arguments si ça les amuse. Mais pour que le débat ait le moindre intérêt, il faudrait distinguer 5 questions : 1) Y a-t-il un réchauffement global ? 2) Si oui, l'activité humaine en est-elle responsable? 3) S'agit-t-il d'un problème pour l'humanité ? 4) Si oui, l'humanité peut-elle le résoudre ? 5) Si oui, par quel moyen ? Même en répondant "oui" à 1) et 2), les trois autres questions se posent pas mal. A propos de 3) les articles journalistiques et les déclarations politiques sur l'augmentation des ouragans, des feux de forêts etc sont principalement du bullshit, sans base scientifique. Y aura-t-il des changements climatiques locaux qui seront désavantageux pour les humains concernés ? Oui, sans doute. Mais il y en aura aussi sans doute qui auront un impact positif. Si l'on agrège les gains et les pertes que représentent tous les changements locaux futurs, à supposer que ça ait le moindre sens, le bilan sera-t-il positif ou négatif ? Je ne pense pas qu'il soit possible de le prédire. Mais surtout, ce bilan, rappelons le, hypothétique, douteux de par sa nature et techniquement inconnaissable, sera-t-il supérieur ou inférieur au bilan des gains et des pertes que représenteraient les changements climatiques locaux qui auraient eu lieu sans le facteur anthropique ? Là, ça me semble clairement dépasser les limites de notre connaissance. Toujours à propos de 3), je précise qu'il s'agit bien de déterminer uniquement l'impact sur les hommes. Se poser la question de l'impact sur cette pauvre mère nature est ridicule, et revient à plaquer sur elle des valeurs et une échelle temporelle proprement humaine (ce qui est sans doute le comble de l'anthropocentrisme). Il y a un réchauffement à l'échelle de l'histoire de notre civilisation (quelques siècles), mais à l'échelle de l'histoire de notre espèce (quelques centaines de millénaires), on est face à un phénomène cyclique, en l'occurrence, dans une période interglaciaire comme il y en a eu d'autres au cours du pléistocène, à attendre la prochaine glaciation qui aura lieu dans quelques dizaines de millénaires. A l'échelle de l'histoire de la vie complexe telle qu'on la connaît, c'est à dire, depuis le cambrien, il y a un demi milliard d'années, on est dans une période plus froide que jamais, et au sein d'un processus de refroidissement global qui semble continu. Et à l'échelle de l'histoire de la Terre, il y a 4,5 milliard d'années, nous sommes dans une période plutôt tiède, et le dieu des cailloux se moque de notre équation nature = vie. A propos de 4), beaucoup identifient la question à la 2), mais ce n'est pas la même chose. Il y a des phénomènes naturels qu'il est possible d’empêcher (ex, la crue d'un fleuve grâce à un barrage), et des résultats d'actions humaines qu'il est presque impossible d'arrêter (ex, certains feux de forêt). Si l'on en croit les alarmistes écologistes, qui insistent sur les multiples et implacables rétro-actions positives enclenchées par le réchauffement sans admettre la possibilité de rétro-action négative inconnuee, et bien, on dirait bien qu'il n'y a plus rien à faire. Dans ce cas là, est-ce que c'est vraiment la peine de réduire les libertés des gens avant l'apocalypse ? A propos de 5), enfin, c'est le seul point sur lequel j'ai une certitude. S'il y a un problème, et s'il y a une solution, cette solution n'est pas l'Etat. Elinor Ostrom le montre, la gestion centralisée et autoritaire des ressources limités est sans doute la pire chose possible. Non seulement on perd du temps en déclarations de principe et en négociations entre les hommes d'Etat, non seulement on est à peu près sûr que tout le fric investi publiquement va être dépensé n'importe comment, non seulement on viole le droit des individus et on renforce un léviathan déjà bien trop menaçant, mais surtout, on déresponsabilise les acteurs, et on obtient un résultat comparable aux accords sur la pêches dans les eaux internationales : tout le monde s'efforce de s'aligner sur le niveau maximal autorisé pour ne pas laisser l'avantage aux autres, et on pratiques d'autant plus la surpêches aux limites des eaux nationales. Conséquence : encore plus de surpêche. Ostrom est pour des auto-organisations locales des usagers d'une ressource. Je ne sais pas très bien comment ce serait possible pour l'atmosphère, mais même une privatisation de celle-ci aurait sans doute de meilleurs résultats. Et puis... il reste la géo-ingénierie. Les écrans spatiaux me semblent farfelus, l'épandage de souffre en haute atmosphère trop dangereux, mais les machines à absorber le gaz carboné sont une piste très intéressante, je trouve. -
Quelqu'un a lu Frank Van Dun ? J'ai l'impression que c'est un peu le seul auteur libertarien qui est sur la même ligne anti-propriétarisme que celle qui prédomine ici, et qui réfléchit au bouzin d'abord du point de vu de la philosophie du droit et non de l'économie (ce que je cherche justement). Par contre, il ouvre la porte à la propriété intellectuelle, ce qui m'intrigue.
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Les lecteurs de science-fiction et de fantasie font de bons partenaires romantiques
Mégille a répondu à un sujet de Adrian dans Actualités
Comment ça, "the sexes are different" est un mythe ? Sans doute ne suis pas assez "mature"... -
Le groupe de Visegrad: libéralisme ou illibéralisme
Mégille a répondu à un sujet de Zagor dans Europe et international
Comment Constantinople pourrait-elle ne pas être la plus grande partie d'un pays, quel qu'il soit ? -
Le libéralisme est-t-il nécessairement nominaliste ?
Mégille a répondu à un sujet de Bézoukhov dans Philosophie, éthique et histoire
Hm, ça me semble un peu tiré par les cheveux. Je vois deux justifications (approximatives) : - Le nominalisme rejette, en esprit, la réalité de choses abstraites subsumant les choses individuelles et concrète, ce qui a un air de parenté avec le libéralisme qui rejette, en pratique, la légitimité d'entité collective auxquels seraient subordonnés les individus. - Les premiers libéraux, Locke en particulier, étaient nominaliste, et joignait à leur attaque de l'autoritarisme politique une attaque de l'autorité de l'Ecole qui était plutôt réaliste. Le deuxième point est une très faible justification, il nous donne une coïncidence, mais pas de lien de causalité. De plus, le nominalisme, c'est un truc qu'on retrouve chez presque tous les modernes, libéraux ou non. Je suis sûr qu'on peut trouver des interprétations qui mettent le marxisme à la suite du nominalisme et qui font du réalisme une idéologie au service de la classe dominante. Et le premier point est très superficiel. Déjà, il ne faut pas confondre une entité collective, comme "la société", "un tas de sable" ou "une collection de timbre" avec les universaux, comme l'Homme, l'idée du sable, l'idée du timbre, à laquelle participe tous les timbres... Toute plurielles qu'elles soient, les collections restent des choses particulières, contingentes et changeantes. Un universel au contraire est sensé être nécessaire et immuable. Ensuite, même en réifiant des choses comme "la société", je ne vois pas en quoi ça rendrait nécessaire de leur donner de l'autorité sur les individus. Ni en quoi il serait nécessaire de refuser l'existence de X pour contester son autorité. J'ai tendance à croire que le jusnaturalisme se fonde mieux dans un réalisme métaphysique, mais il y a tellement d'étapes intermédiaires, toutes intéressantes (et donc discutables) par elle-même que je me garderais bien de poser une identité entre les deux. De plus, les lectures de l'Histoire de la pensée qui s'efforce de tout séparer en deux camps, les gentils/les méchants, les idéalistes/les réalistes, etc, me semblent assez grossières, et engendre toujours des rapprochements douteux. -
Et tu oublies Reagan, Chuck Norris et Trump ! (bon, okay, la téléréalité, ça compte pas..)
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Le big five est une généralisation de résultats empiriques, alors que le MBTI est une construction a priori à partir de spéculations ou d'intuitions sur comment fonctionne l'esprit humain. Vu sa proximité avec Jung, étonnant que Peterson n'aime pas le MBTI... je suis toujours surpris par le grand écart qu'il réussit à faire entre la psychologie dur/positive et la psychologie plus douce, herméneutique. La personnalité (big five) des libertariens n'est pas très surprenante : c'est une pensée très méconnue et marginale, qu'il faut aller chercher, donc nécessité d'une forte openmindness ; c'est un truc de fanatique de la cohérence, donc conscientiousness ; et il ne faut pas avoir peur d'entrer en conflit avec les autres pour le défendre, donc faible agreability. Une autre explication serait socio-économique : ce sont des traits associés au succès, et tu es moins incité à vouloir vivre au dépend des autres quand tu es un winner. Mais comme le disait si bien Schumpeter, c'est intéressant de se demander pourquoi quelqu'un pense quelque chose, mais ça ne dispense pas de se demander si c'est vrai. Pour le coup par contre, même si je suis intj, je suis marginal : j'ai une forte agréabilité et une faible conscienciosité. Mais je ne suis peut être pas tout à fait le même face aux idées que face à la vie. Maintenant, ce qui serait vraiment intéressant, ce serait de comparer notre qi moyen à celui des autres groupes politiques ! Il y a moyen qu'on soit un peu les ashkénazes de la pensée. Surtout si les rednecks perdus dans le tea party nous quittent pour aller vers l'alt right.
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Libéralisation du transport de passagers
Mégille a répondu à un sujet de dexter79 dans Politique, droit et questions de société
Vraiment ?- 1 561 réponses
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- libéralisation
- train
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(et 2 en plus)
Étiqueté avec :
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La prison : fondements, fins & moyens
Mégille a répondu à un sujet de Anton_K dans Philosophie, éthique et histoire
Même si l'on admet qu'un système punitif dur contribue à baisser le taux de crime, je ne suis pas sûr que ce soit légitime. Si une telle fin justifiait de tels moyens, on pourrait tout aussi bien punir les gens sur un simple soupçon, punir préventivement, ou persécuter certaines populations jugées généralement plus dangereuses (les jeunes hommes de telle ou telle origine...) Un Etat qui se permettrait de telles pratiques, avec le soutient de son peuple, obtiendrait peut-être des résultats impressionnants en terme de sécurité, mais nous serons tous d'accord pour juger que c'est illégitime. La sécurité doit garantir la justice, elle ne peut pas aller à son encontre. Que ce soit d'une façon douce et maternelle, ou bien dure et violente, une "justice" qui chercherait d'abord à corriger les criminels et protéger la société n'en serait pas une. Outre la défense immédiate, je ne vois pas d'autre justification à la coercition (d'un adulte responsable) que la réparation d'un tort commis. Et il me semble évident qu'assouvir une soif de vengeance n'entre pas dans cette catégorie (à moins de vouloir aussi ouvrir la porte à la jalousie socialiste). Vouloir une pénitence/purification ou une protection qui soit plus que celle dont fait office la simple réparation, c'est la porte ouverte au Patriot act, à Guantánamo, à la loi Sécurité et Terrorisme, etc Si vraiment certains crimes, comme le meurtre, la torture, peut-être le viol, exigent de par leur nature une réparation qui doit être qualitativement différente d'un remboursement matériel, j'avais déjà suggéré une alternative plus haut : la servitude. Un quasi-esclavage, disons un usufruit sur la personne du criminel, dont les termes et la durée seront négociés lors du procès, et qui est susceptible d'être loué ou vendu. Les avantages sur la prison sont nombreux : - pas d'école du crime - véritable souffrance morale (l'humiliation de la servitude doit blesser profondément, alors que la détention et la peine de mort sont des punitions "nobles" dont il est possible de s’enorgueillir) - plus rentable, et donc, plus propice à une justice véritablement indépendante. On peut ajouter qu'une coercition est de toute façon toujours une restriction de liberté, c'est à dire toujours une servitude, et que la prison n'est rien d'autre que la servitude la moins rentable que l'on ait trouvé (et sans doute l'une des moins efficaces en terme de protection comme de "purification"). -
Sharables pour la page facebook de Contrepoints
Mégille a répondu à un sujet de Miss Liberty dans Action !
Au fait, cette "croissance" est-elle aussi constante si on regarde en pourcentage de PIB ? -
Conservateurs et libertariens: un cousinage malaisé
Mégille a répondu à un sujet de Johnathan R. Razorback dans Philosophie, éthique et histoire
Je n'ai peut-être simplement pas compris comment marche le système hein. Mais il me semble qu'on se rapproche d'un suffrage censitaire, mais avec, au lieu de l'impôt payé comme critère pour être électeur, le statu dans une société privée. Ca ressemble plutôt à une sorte d'oligarchie. De bonne oligarchie, hein, meilleure que pas mal de démocratie. Mais une oligarchie tout de même. Ceci dit, ce que j'ignore : est-ce que tout le monde vote dans sa circonscription fonctionnelle (directement ou pour un grand électeur), ou bien seulement les patrons, présidents de syndicats, etc ? -
Conservateurs et libertariens: un cousinage malaisé
Mégille a répondu à un sujet de Johnathan R. Razorback dans Philosophie, éthique et histoire
A bon ? Pourtant, ils ont bien leurs propres instances politiques, leur propre justice, etc, non ? Concrètement, ils plus d'intervention de Pékin en politique intérieur, c'est ça ? Oui, mais il me semble que seul un tiers du conseil législatif est élu par circonscriptions géographiques. Le reste (et la totalité du comité électoral du chef de l'exécutif) par les fameuses circonscriptions fonctionnelles. C'est à dire, si j'ai bien compris, par les représentants des entreprises, des assos, des syndicats, etc. Election ou pas, on peut difficilement qualifier ça de démocratie. A moins de considérer le Saint Empire romain germanique comme une démocratie. (d'ailleurs je suis surpris qu'un tel système aboutisse à du libéralisme et non à un cronyisme et un corporatisme généralisé) Mais sinon, je suis évidemment d'accord sur le fait qu'un républicanisme équilibré et garantissant les libertés des citoyens n'a pas besoin d'être 100% démocratique, et que même ainsi ça n'en fait pas une dictature. (il n'y a pas l'un des grands électeurs qui avait voté Ron Paul plutôt que Trump en 2016 ?) -
Je raconte ma life 8, petits suisses & lapidations
Mégille a répondu à un sujet de Cugieran dans La Taverne
C'est pas bientôt fini ces reproches me visant ? C'est quoi la suite, des moqueries à propos du combos marcel blanc + blue jean ? Stop au male slut shaming ! -
Conservateurs et libertariens: un cousinage malaisé
Mégille a répondu à un sujet de Johnathan R. Razorback dans Philosophie, éthique et histoire
Vous posez peut-être un peu trop rapidement l'opposition dictature/démocratie. Si le seul problème de la dictature est la concentration du pouvoir (qui est effectivement un gros problème) alors il y a plein d'autre solution que la démocratie. Typiquement, Hong Kong... qui est quelque chose comme une oligarchie fonctionnelle. On a peu de démocratie (un tiers des membres du conseil législatif, ou quelque chose comme ça), mais une séparation des pouvoirs comparables à ce que l'on a dans nos démocraties parlementaires. Et un très haut score en matière de liberté personnelle. Le plus haut, même. Ceci dit, je ne suis pas tout à fait sûr que ce soit un modèle exportable. D'ailleurs, il marche moins bien à Macao, qui est moins libre, et moins prospère. Une explication à ce sujet, d'ailleurs ? Point de départ différent ? Influence culturelle portugaise < anglaise ? Common law > droit civiliste ? Cowperthwaite ? -
Je raconte ma life 8, petits suisses & lapidations
Mégille a répondu à un sujet de Cugieran dans La Taverne
Oh, ne te sous-estime pas ! Tu es plutôt mignon (#nohomo), tu es intelligent, et tu as des centres d'intérêts beaucoup plus riches que pas mal de mecs. Bon, après c'est sur, parler de Peterson ou d'économie le premier soir, ce n'est pas forcément la meilleure approche ! Quoi qu'il en soit, tu ne risques pas grand chose en l'invitant à prendre un verre, après, je ne la connais pas, et je ne peux pas juger à ta place si elle en vaut le coup. -
Je raconte ma life 8, petits suisses & lapidations
Mégille a répondu à un sujet de Cugieran dans La Taverne
Job d'été. Mais même. La patronne n'est pas très jeune, et l'assistante pas très légère. Capter l'attention de certaines femelles n'est pas un exploit. Tu as son numéro ? (ou à défaut son facebook ?) S'être croisé récemment c'est un prétexte normal pour repenser à quelqu'un et lui proposer de se voir et de boire un verre. Et puis, tu as sous la main ce concert comme sujet de conversation évident, au cas où (donc pas de raison d'avoir peur de ne pas savoir quoi dire pour briser la glace). Et ne pas avoir "profité de l'occasion" immédiatement n'est pas forcément mal, prendre un peu ton temps peut la mettre en confiance. Courage -
Conservateurs et libertariens: un cousinage malaisé
Mégille a répondu à un sujet de Johnathan R. Razorback dans Philosophie, éthique et histoire
Vite fait Napoléon III ?, après qu'il en ait eu marre du socialisme saint-simonien, et avant que ses potes ne lui aient dit "cap ou pas cap d'attaquer la Prusse lmao" -
Je raconte ma life 8, petits suisses & lapidations
Mégille a répondu à un sujet de Cugieran dans La Taverne
Bein moi pendant ce temps, ma patronne me fait des avances, et son assistante est un ancien match tinder (que je n'avais pas rencontré, que j'avais liké pour sa poitrine, mais qui en fait n'est pas très belle). Je croyais que cette dernière m'avait oublié... mais en fait non. Je n'ai absolument pas envie de les toucher. Mais en même temps c'est mes boss, je ne veux pas me fâcher avec. Le mois d'août va être long. Je devrais peut-être essayer de venir bourré au boulot ! -
Conservateurs et libertariens: un cousinage malaisé
Mégille a répondu à un sujet de Johnathan R. Razorback dans Philosophie, éthique et histoire
Non, je pensais aux fameux Chicago boys qui ont soutenu Pinochet. En général, les dictateurs libéraux ne sont pas très libéraux. Quoi que, le prince du Liechtenstein ressemble pas mal à l'idée que je me fait d'un despote éclairé. -
Conservateurs et libertariens: un cousinage malaisé
Mégille a répondu à un sujet de Johnathan R. Razorback dans Philosophie, éthique et histoire
A part Voltaire, Pareto, les bébés de Friedman, dans une certaine mesure HHH, et quelques autres... -
Images pas cool, justice sociale & steaks saignants
Mégille a répondu à un sujet de Lancelot dans La Taverne
On ne peut pas totalement donner tort à Popper, Platon, dans la République au moins, pose bel et bien les bases d'une société totalitaire. Après, totalitaire de gauche (mise en commun des richesses, égalité homme-femme...) ou de droite (hiérarchie, eugénisme...), c'est un autre sujet. La théorie politique qu'on a dans le bouquin n'est pas que psychologique, mais elle l'est en grande partie, et c'est comme ça qu'elle est introduite. On étudie d'abord la justice, puis l'âme juste, puis on décide de "zoomer" sur l'âme juste en regardant une cité juste pour mieux la comprendre. Platon croyait à la politique qu'il prescrivait, mais il ne justifie pas cette analogie âme/cité. Elle reste une opinion, tout au plus une "opinion droite" d'un point de vue platonicien. Mais s'il se trouve qu'une cité n'est pas comme une grosse âme humaine (ce qui, effectivement, n'est pas le cas) tout le discours politique garde tout de même sa vérité en tant qu'allégorie. (d'ailleurs, le discours psychologique et le discours politique y sont dans le même rapport que le discours politique et le discours de théorie de la connaissance). Je ne suis pas sûr que tes objections tiennent. Le désir occupe bien une place dans le système, mais il est étroitement contrôlé par l'ardeur (comme le peuple par les guerriers) qui obéie elle-même à la raison (comme les guerriers aux philosophes). Après, est-ce que le désir (et le peuple) sont trop forts pour être ainsi contrôlés... peut-être, mais les moyens que prônent Platon pour y parvenir ont fait leur preuve : propagande, censure totale, isolationnisme, religion d'état... bref, ça aurait été un genre de Corée du nord. Ca marche, dans la mesure où c'est bel et bien capable de survivre, même aujourd'hui (en suivant à peu près les prescriptions de politique extérieur qu'on a dans le livre 4, d'ailleurs). Quoi que ce qui s'en rapproche le plus historiquement est sans doute la mission jésuite du Paraguay. A propos de la difficulté de faire coïncider philo et pouvoir... c'est vrai, mais ça ne lui échappe pas ! Le livre 8 (et un peu du 9) est entièrement consacré à la description de comment une cité, même vertueuse, finie immanquablement par devenir une tyrannie... Et il n'y a pas un seul moment ou il te dit comment on est sensé revenir au "bon" point de départ, ni même si c'est possible.