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Tout ce qui a été posté par Mégille
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Salut, et bienvenue ! Je te rejoins sur ta méfiance au sujet du mot "capitalisme", ne serait-ce que parce qu'il ne vient pas de nos amis. Si on se contente d'une définition minimale, comme "propriété privé des moyens de production" ou encore "accumulation de richesse par une minorité au sein d'une société marchande", alors, évidemment, il désigne un état de chose qui découle de bons principes, et qui donne de bons résultats. Ceci dit, défendre le capitalisme pour lui-même me semble assez inapproprié, étant donné qu'il est tout à fait possible d'avoir un capitalisme illibéral, ainsi que des micro-sociétés communistes et socialistes au sein d'un monde libéral. J'ai peur que tout ceci soit "ce que l'on voit" au dépend de "ce que l'on ne voit pas", comme dirait Bastiat. Si ce temps et cette énergie que nous fait gaspiller l'Etat était libéré, peut-être que la plupart des gens le garderait pour flâner, pour passer du temps avec leur famille, pour lire, etc... A ce compte là, effectivement, on observerait une décroissance des agrégats comme le pib, mais on serait tout de même enrichi puisque l'on disposera plus de ce que nous voulons (temps libre, otium etc). Mais plus vraisemblablement, pour un bon paquet de monde en tout cas, cette énergie et cette intelligence seraient redirigées vers des activités plus productives dans l'attente d'un confort encore supérieur (le désir de l'homme étant ce qu'il est -tonneau des danaïdes, tout ça...), et le bouleversement provoqué par la libéralisation ne serait que passager. A mon humble avis.
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Ces phrases qui vous ont fait littéralement hérisser le poil 2
Mégille a répondu à un sujet de Mathieu_D dans La Taverne
Il y a un rapport clair entre faible qi et passer devant le juge ? (parce qu'ils font plus de conneries, ou parce qu'ils se font plus choper ?) -
Ces phrases qui vous ont fait littéralement hérisser le poil 2
Mégille a répondu à un sujet de Mathieu_D dans La Taverne
Merci ! Oui, ça semble assez évident. Par contre, pour ce que j'en sais, les bolcheviks n'avaient pas rendu les femmes plus miséreuses que les hommes, si ? (si tu as des trucs misogynes chez les marxistes, je suis preneur) -
Ces phrases qui vous ont fait littéralement hérisser le poil 2
Mégille a répondu à un sujet de Mathieu_D dans La Taverne
Ce qui m'étonne le plus avec cette histoire d'écoféminisme, c'est que ça va complètement à l'encontre du mainstream idéologique de la troisième vague, en reposant sur l'association nature-femme /culture-homme, essentialiste as fuck, et que c'est tout à fait acceptée par nos chères amies aux cheveux bleus. De façon général, le camp dans lequel se retrouve cette idéologie ultra-réac qu'est l'écologisme me laisse perplexe. Ah ? Je croyais que le marxisme était plutôt féministe, si tu peux être plus précis, je t'en serais très reconnaissant ! -
Wordsworth Donisthorpe (1847-1914), fondateur de la fédération britannique d'échec, inventeur du "kynesigraph" (l'une des premières caméras), et précurseur de l'anarco-capitalisme, disciple de Spencer. https://en.wikipedia.org/wiki/Wordsworth_Donisthorpe Encore un chouette inconnu. edit : Il aurait aussi dès l'origine eu pour intention de développer le cinéma sonore en joignant le phonographe de Edison, mais n'avait pas le budget pour le faire, et il aurait inventé une langue, le "Uropa". http://www.thecitytalking.com/2014123wordsworth-donisthorpe/
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Ces phrases qui vous ont fait littéralement hérisser le poil 2
Mégille a répondu à un sujet de Mathieu_D dans La Taverne
Notons tout de même que cette attente ne fait pas bon ménage avec l'opposition à l'avortement (oui, je trouve que la PI n'est pas un sujet assez polémique) -
Libre port d'armes ? Pas besoin, on a la pétanque. (à utiliser avec précaution, sinon, il va falloir demander un permis de port de boules à la préfecture)
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Écologie, développement Duracell & topinambours
Mégille a répondu à un sujet de ModernGuy dans Politique, droit et questions de société
Il y a vraiment des gens en Suède qui ont peur d'avoir trop chaud !?- 5 490 réponses
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Tu confonds avec l'asmr là ! Tiens, il paraît que ça cartonne sur yt, d'ailleurs. Idée pour répandre le libéralisme ? (chuchotte) *aujourd'hui, je vais vous parler de l'avantage comparatif tout en faisant résonner mes pièces d'or de capitaliste...* @Nigel, tu t'y colles ?
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Le libéralisme a-t-il un avenir ?
Mégille a répondu à un sujet de Johnnieboy dans Philosophie, éthique et histoire
Ah, satanée dictature positionnelle de l'électeur médian... -
Ah, okay, autant pour moi. Belle bande de parasites quand même
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Ce qui m'étonne surtout c'est le Luxembourg. Pourquoi reçoivent-ils tout ce blé ? Pour faire plaisir à Junker ?
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Hm, il me semble que le message est assez claire. Les hommes y sont parfois ridicule, mais principalement parce que ce sont de bonnes poires qui se font constamment avoir par les femmes. Même les hommes monstrueux (le type des toilettes) ne sont en fait que d'innocente victime des femmes. C'est en substance ce que dit le film. De plus, seul les hommes sont véritablement capable d'amour, car deux hommes peuvent s'aimer pour de vrai, et vouloir se sacrifier l'un pour l'autre, mais quand deux femmes s'aiment, ce n'est que pour conspirer contre les hommes ! J'évite habituellement d'utiliser le mot "misogyne" à tort et à travers, mais là, ça me semble approprié... Ce qui n'enlève rien au fait que ce soit un excellent film, que j'adore (mais j'adore aussi Griffith et Eisenstein...) Hm... de mémoire, ceci dit, "Un jour de chance" est le seul film de De la Iglesia où une femme a un rôle positif, et est d'une moralité supérieure aux personnages masculins. Un excellent film aussi, d'ailleurs. edit : ce qui est tout à fait remarquable, je trouve, dans Les sorcière de Z c'est que c'est un film entièrement construit comme un argumentaire, tout en étant captivant, drôle, etc, sans paraître un instant donneur de leçon. Enfin, argumentaire... réquisitoire contre les femmes, plutôt (dans le cadre du divorce du cinéaste, je le rappelle !), mais construit et systématique. C'est le seul vrai fil directeur du film, si tu ne prêtes pas attention à ça, tu as l'impression de voir tour à tour, un morceau de film policier, un morceau de film d'horreur, un morceau de film fantastique, etc sans aucune cohérence. (mais même comme ça tu l'apprécies)
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Je raconte ma life 8, petits suisses & lapidations
Mégille a répondu à un sujet de Cugieran dans La Taverne
Pendant ce temps, à Lyon 3, que des cours très prometteurs pour ma sans doute dernière année de fac : Locke à fond ; "les critiques communautariennes du libéralisme" (enfin, de Rawls) ; le rapport entre politique et religion chez Schimdt et ses adversaires ; le débat Rawls vs Habermas ; un cours sur la notion de "définition" par un logicien ; un cours sur les débats autour de la liberté d'expression ; et puis un cours un peu chiant (j'anticipe) sur l'herméneutique, mais le reste compense. Je suis satisfait. -
Je raconte ma life 8, petits suisses & lapidations
Mégille a répondu à un sujet de Cugieran dans La Taverne
Aujourd'hui rentré, et joie : un ami, (ex-)mélenchoniste (que j'ai quelque peu spammé au cours de l'été avec des textes de Bastiat) me dit qu'il est devenu libéral, et que ça lui a ouvert les yeux. Je vais peut être essayer de le ramener ici. En tout cas, c'est chouette, je vais évoluer un milieu un petit peu moins hostile. -
Non. Je n'ai que deux mots à dire : robots soldats. Okay, okay...
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Le libre-arbitre serait une illusion
Mégille a répondu à un sujet de Librekom dans Science et technologie
Oui, mais même le OU NON est déterminé par les froides lois de la nature (ou, en partie, par le hasard, mais qui n'est pas non plus le libre-arbitre). A moins de croire que la glande pinéale communique avec une substance inétendue par une mystérieuse sorcellerie cartésienne, évidemment. Effectivement, ni ta nature ni ton environnement ne dépendent de toi, mais tu as bien ta place dans la grande harmonie de l'univers, et tout comme tu es l'effet d'un paquet de trucs, tu es aussi la causes de beaucoup de choses. Et tu es responsable, moralement, de celles-ci. Bon, tu n'es pas responsable de grand chose d'autres que de tes propres réactions, intérieures, aux événements extérieures, mais même tes états d'âmes sont soumis au destin, hein, d'après les philosophes du portique. Ce qui permet de comprendre ça est sans doute que les stoiciens, contrairement aux épicuriens, étaient holistes. Si on est réductionniste et que l'on considère que seule l'action des plus petites parties de l'univers peuvent à proprement parler être qualifiées de causes, alors, effectivement, notre responsabilité morale se dissout. Mais rien n'interdit de croire en une action du tout, organisé et organique, sur la partie. Je soupçonne la cybernétique de nous permettre de revenir à cette conception. Chez Aristote, tu as ce passage dans le De l'interprétation où il s'interroge sur le fatalisme et envisage le fameux argument du paresseux. Si tout est soit vrai soit faux, alors, "Athènes gagnera demain la bataille navale" est déjà soit vraie, soit faux. Donc inutile de me réveiller tôt demain, inutile de prendre les armes, etc, puisque l'issu de la bataille est déjà actée. Pour éviter cette fâcheuse conséquence, toto envisage que le principe du tiers-exclu ne s'applique pas à propos des choses qui n'ont pas encore eu lieu. C'est un argument moral, mais en vue, et au sein d'une réflexion d'ordre théorétique, sur la vérité. On a pu y voir par la suite une défense du libre-arbitre, mais ça me semble être anachronique, et passer à coté du contexte et de l'enjeu véritable (logique) de la réflexion que mène Aristote ici. Sinon, ailleurs, dans le livre 3 de l'Ethique à Nicomaque, il y a une interrogation sur ce qu'est une action volontaire (dont on peut être tenu responsable). Tu n'es pas responsable d'être quelque part si tu es ligoté et que l'on t'y a amené de force. Tu n'es pas non plus responsable d'avoir empoisonné quelqu'un si une tierce personne a échangé les étiquettes de tes potions à ton insu. De là, il retient comme critère de l'action volontaire, libre, pourrait-on dire, 1) l'absence de contrainte physique et 2) la connaissance. Je ne crois pas que ce raisonnement soit lié à celui de la bataille navale. Aucune référence croisée, enjeux complètements différents... je comprends que les commentateurs scolastiques aient jugés bon de mettre ça ensemble pour pouvoir paraphraser Augustin en des termes aristotéliciens, et étant donné que les deux raisonnements sont très intéressants, ce n'est pas illégitime si l'on cherche à fixer ses idées. Mais si l'on veut restituer la pensée du maître, ça me semble inapproprié. En guise de réflexion sur la liberté comme responsabilité morale, c'est dans l'éthique à Nicomaque qu'il faut chercher, et rien dans ce qu'on a là n'implique une régime spécial de l'être humain vis-à-vis les causes à l'oeuvre dans la nature. Bon, évidemment, quand on a une vision téléologique des choses, insérer la volonté humaine dans le tableau pose moins de problème. Chez les stoiciens, oui, la liberté a une très grande place... mais si ils ont été amené à développer ça du coté de l'éthique, c'est justement pour résoudre des problèmes qui surgissaient du fait de leur conception du destin. D'après leur doctrine physique, l'histoire de l'univers est cyclique : tout sera consumé par les flammes lors de l'ekpyrose, puis le monde renaîtra de ses cendres à l'identique. Tout aura lieu ensuite de la même façon qu'elles ont toujours eu lieu, jusqu'à la conflagration suivante. J'écris ce message comme je l'ai déjà écrit une infinité de fois par le passé, et comme je le réécrirai une infinité de fois à l'avenir. C'est assez vertigineux. Mais ça n'est clairement pas compatible avec une conception augustinienne ou cartésienne du libre-arbitre. -
@Lancelot J'ai un ami fervent pragmatiste, donc je discute assez souvent de ça, et je reconnais la très grande pertinence du pragmatisme pour la méthode scientifique, enfin, au moins à titre de règle technique pour la recherche en science empirique ; et sans doute pour l'explication causale du phénomène de la croyance. Par contre, je ne parviens à à y voir une théorie de la connaissance satisfaisante. Déjà, on a beau esquiver le problème de diverse façon, les deux objections de Russell à James me semble assez pertinente : On a des connaissances clairement inutile. Quel peut bien être l'intérêt pratique de "Christophe Colomb a découvert l'Amérique en 1495" ?. Et surtout, si croire, c'est juger qu'une croyance est un moyen approprié pour parvenir à une fin, qu'en est-il de ma croyance en l'efficacité d'une croyance ? J'imagine qu'on peut résoudre le premier problème par une sorte de holisme à la Quine. Je crois à cette information parce qu'elle est coincé dans une toile de croyance qui toute entière me sert à me mouvoir dans le monde. Pour le deuxième problème, éviter le paradoxe implique de considérer l'action et la vie comme fondamentale et première sur notre rapport théorique au chose, un peu à la Nietzsche ou à la Bergson. Je crois que c'est bien ce que croyais James (pour Pierce, j'en suis moins sur). Mais ça amène un troisième problème, d'ordre éthique celui là : si l'efficacité instrumentale, au service de mon action, est le critère de validité fondamentale de tout raisonnement, alors, je ne peux pas raisonner sur mes valeurs et sur mes fins. Je suis là, à faire et vouloir des trucs, et à croire en des théories diverses et variés pour me donner les moyens de parvenir à mes fins, mais jamais je ne peux avoir une réflexion critique sur celle-ci, puisqu'elles sont première sur tout le reste. Ce n'est pas une objection très forte, mais ça montre qu'un véritable pragmatisme pourrait avoir des conséquences fâcheuses. Il ne serait pas possible, par exemple, de raisonner avec un assassin qui n'accepterait comme vérité que ce qui l'aide à tuer. Ou avec un marxiste, par exemple.
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Mégille a répondu à un sujet de Librekom dans La Taverne
My bad, c'est ce que je voulais dire. En plus petit. -
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Mégille a répondu à un sujet de Librekom dans La Taverne
A oui, tu ne savais pas ? C'est assez drôle, leurs films sont successivement signé "frères Wachowksi", puis "frère et soeur Wachowski", puis, depuis peu, "soeurs Wachowski". Enfin, j'imagine que c'est plus simple là où ils sont tout simplement les "syblings Wachowski". Mais en l'occurrence, là, on est face à un intéressant problème de sémantique. A l'époque de Matrix, ni l'un.e ni l'autre ne s'identifiait comme femme. Peut-on donc vraiment dire que le film a été réalisé par des trans ? Je veux dire, un dessin d'enfant continuera a être identifié comme un dessin d'enfant, même lorsque son auteur aura grandi. Mais inversement, un dessin d'enfance de Picasso sera tout de même un dessin du célèbre Picasso, même si Picasso n'était pas célèbre lorsqu'il l'a réalisé. Soit dit en passant, on peut remarqué que la qualité de l'oeuvre des Wachowski est inversement corrélée à leur nombre de pénis -
Argumenter contre le libre-arbitre (compris comme un pouvoir de décision qui échapperait à la causalité mondaine) est extrêmement facile : la matière obéit a des lois déterministes. Mon corps, suffisamment analysé, est composé de la même matière que ce qui m'entoure. Donc mon corps, tous ses mouvements, que je les considère comme délibérés ou non, de même que toutes les émissions sonores sortant de ma bouche, des plus clairement intelligibles aux plus grossières, tout ceci est déterminé, de la même façon que ce qui a lieu hors de moi. Parfois, des semi-habiles viennent sortir la mécanique quantique de leur chapeau pour te dire que la matière n'est pas tout à fait déterministe... Sauf que 1) ce sont des idiots, et la mécanique quantique peut très bien être interprétée de façon déterministe (De Broglie-Bohm, Everett, GRW, etc) 2) même s'il s'avère que la nature obéit à des lois non pas strictement déterministes mais seulement probabilistes, so what ? le hasard n'est pas plus la liberté qu'une loi déterministe. Il y a effectivement toute une tradition qui considère que la responsabilité individuelle est tout à fait compatible avec ce déterminisme. Les stoiciens le défendait pas trop mal. L'idée est que même si tu es déterminé à faire X ou Y, c'est tout de même toi qui est déterminé à le faire, et tu peux donc être tenu pour responsable de tes actes. Par exemple, un cylindre est déterminé à rouler lorsqu'il est placé sur un plan incliné. Mais si il roule, c'est bien parce qu'il est un cylindre, et non un cube, par exemple. Il est donc la cause de son mouvement. De la même façon, je suis bien la cause de mes actes et de mes pensées. Un anecdote raconte qu'alors de Zénon de Citium (fondateur du stoicisme) battait son esclave, qui l'avait volé, ce dernier lui a dit "inutile de me frapper, d'après ta doctrine, te voler était de toute façon mon destin !" ce a quoi le sage homme lui a répondu "oui, et frapper les voleurs, le miens !". Mais ça ne suffit pas à Kant, apparemment.
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@Anne Hutchinson @Tramp Vous me rendez triste.
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Les libéraux aussi ! Gare aux sites djihadistes et à liborg.
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Je me rends compte que j'explique souvent Kant. Désolé des répétitions du coup. Disons que je m’entraîne pour être prof. J'ai encore du boulot si je veux être compris par une classe de lycéens !