Aller au contenu

Mégille

Tribun de la Plèbe
  • Compteur de contenus

    5 863
  • Inscription

  • Dernière visite

  • Jours gagnés

    26

Tout ce qui a été posté par Mégille

  1. Il est peut-être secrètement Brigitte-Bardiste.
  2. Pour le coup, il me semble que s'il y a bien un sujet actuel sur lequel les libéraux et la gauche devraient être alignés, c'est celui là... Je ne comprends vraiment pas le quasi-consensus médiatique à ce sujet. Il y a tellement d'autres points sur lesquels méluche mérite d'être attaqué !
  3. Modi est assez connu pour ses câlins. Ca fait un peu parti de son image.
  4. J'ai des potins sur Robert Ménard. Un proche qui l'a rencontré récemment me dit qu'il est personnellement anti-corrida mais le cache pour des raisons électorales, qu'il est végétarien, et que ses filles sont vegans.
  5. Espèce de phallogocentriste !
  6. La prof d'allemand de mon lycée est plus proche des 70 ans que des 60, et passe son temps à parler de la grandeur de la RDA, et à prendre la kalachnikov comme preuve de la supériorité de l'industrie soviétique. Tes neveux ne s'en tirent peut-être pas trop mal, donc ! Ceci dit, elle est très sympathique par ailleurs. Mais... encore une chance qu'on en est à avoir des profs d'allemand de 70 ans et pas de 90 ans, j'imagine.
  7. Non, au contraire, le libéralisme est une explicitation des droits et devoirs de chacun, contre les devoirs-habitudes implicites traditionnels d'un coté aussi bien que contre les faux devoirs arbitraires envers l'état (eux explicites, mais reposant sur un transfert de l'autorité paternelle implicite). Et je ne vois pas le rapport avec le jusnaturalisme et le totalitarisme ici.
  8. Bonjour et bienvenue ! Tu peux t'adresser au tribun (moi) si jamais tu as des questions sur le fonctionnement du forum. Sinon, moi je suis d'accord. En tant que thick woke libertarian (tm), j'estime qu'il faudrait mener une lutte culturelle contre le couple monogame traditionnel et les injonctions sociales implicites qui l'entourent. Il est important d'avoir chacun individuellement sont propre espace de vie et son propre compte en banque, et tous les engagements envers l'autre doivent être explicitement négociés. L'exclusivité sexuelle en particulier est autant que possible à éviter, puisque c'est un premier pas vers la famille tradi, aka le communisme domestique, qui n'est qu'à quelques pas du stalinisme.
  9. Bienvenue ! Tu peux t'adresser à moi si tu as des questions sur le fonctionnement du forum. Il me semble que ni Friedman, ni Hayek, ne sont véritablement minarchistes (contrairement, disons, à Mises ou Nozick). Les deux sont plutôt partisans de formes restreintes d'état social (impôt négatif et chèque éducation de Friedman, infrastructures publiques et "filet de sécurité" social chez Hayek, au moins dans sa Route de la servitude).
  10. Tabarnac. Allez, j'envoie tout en l'air et je vais à la Nef.
  11. C'est aussi SG/crédit du nord qui m'a fait un paquet sales coups. Le printemps dernier, blocage de ma carte pour les paiements en ligne sur soupçon de fraude (mais sans me prévenir et tout en la laissant fonctionner en physique), me faisant rater une échance de paiement d'un airbnb pour des vacances alors imminente. Tout ça pour permettre, six mois plus tard, qu'on me pirate ma carte je ne sais pas comment, mais pour y prélever environ deux fois mon salaires (sans que je ne le remarque immédiatement, à cause de leur foutu carte à débit différé). Et pour ne m'en rembourser, après des mois de relances, qu'un peu moins des deux tiers. Je suis bien content de les avoir quitté et d'être passé à boursorama.
  12. @Largo Winch, quels livres/manuels/ressources en ligne conseillerais tu pour se familiariser et se mettre à jour en théorie des organisations ?
  13. De bonnes vidéos ! J'ai un petit doute sur la disparition du pluriel, toutefois. Il me semble que le "s" court (celui qu'on utilise, par opposition au vieux long machin qui ressemblait à un "f") avait justement été créé vers la fin du moyen-âge spécifiquement pour le "s" du pluriel, afin de le distinguer des autres, puisque... on ne le prononçait déjà plus. Alors bon, il peut bien encore tenir quelques siècles, celui là. Le problème pour moi (et Linguisticae le fait ailleurs, quoi que pas particulièrement dans cette vidéo), c'est que les défenseurs de l'évolution de la langue on trop facilement tendance à sauter de ses évolutions naturelles à la défense de projets de réforme, qui sont pourtant tout aussi artificiels, et normatifs, que la conservation des anciens usages. Tiens, je me demande un truc. Est-ce qu'une langue évolue plus ou moins vite en fonction de l'intensité des liens intergénérationnels ? Je veux dire, si les jeunes parlent beaucoup aux vieux, il y a des chances qu'ils s'alignent plus sur leurs usages (c'est toujours plus facile que de faire changer la façon dont parlent les vieux), et inversement. Il faudrait vérifier si les régions de Norvège qui parlent le ninorsk ont des liens intergénérationnels plus forts que celles de langue bokmal, et l'Islande encore plus. Il me semble bien que l'un des exemples d'évolution, voire de création, de langue naturelle la plus rapide que l'on ait observé est le "light warlpiri" chez certains aborigènes d'Australie, et qu'il vient d'une langue de jeunes, excluant leurs parents (j'imagine que c'est lié à un changement de mode de vie important entre les générations). Et si le "great vowel shift" anglais était dû à une série de chocs inter-générationnels ? (liés à la réforme ?) Il faudrait pouvoir mesurer la rapidité d'évolution des langues, et la distance générationnelle.
  14. TIL aussi. Je me demande ce qui a pu susciter cet ajout à une date aussi tardive, alors que le canon commençait à pas mal faire consensus. Peut-être afin d'entériner l'abandon de la loi mosaïque ? Ou peut-être une réaction à l'intransigeance de certains groupes perçus comme extrémistes (le donatisme ?) ?
  15. Mis à part l'hymne à Héraklès qui me semble évoquer la même théologie que Damascius attribue soit à Hellanicos, soit à Hiéronymos (qui sont deux parfaits inconnus, et peut-être la même personne même d'après Damascius), les hymnes n'ont rien des spéculations complexes que les néoplatoniciens et les pères de l'église associent à l'orphisme. Il s'agit de prières (au moins à première vue) assez banales, pour des bienfaits souvent mondains. Et même si, au dire des linguistes (apparemment, mais je n'en ai pas vu la démonstration), ils sont assez tardifs, ils sont tout à fait ce qu'on sait d'une tradition orphique ancienne, datant au moins de la période archaïque. Et peut-être encore plus. Je soupçonne fortement Ulysse d'être à Orphée (et donc l'Odyssée, à une version ancienne et peut-être seulement orale du mythe des argonautes) ce que Enée est à Ulysse (et l'Ennéide, à l'Illiade et l'Odyssée).
  16. Oui, alors que Hésiode et Homère... (dont on est en train de parler...)
  17. L'hymne orphique à Athéna la décrit comme "ἄρσην μὲν καί θῆλυς ἔφυς", c'est à dire, comme "de nature à la fois masculine et féminine". Ceci dit, un paquet de divinités sont enby chez Orphée. Mais, en restant chez Homère, en tant qu'elle prend la forme de Mentor, on peut dire qu'il s'agit d'une performance de dragking. De plus, iel top Télémaque.
  18. Le groupe va-t-il changer de nom ? A propos de l'acceptation de l'Iran, est-ce qu'il faut y voir une volonté du groupe de rester neutre dans la lutte pour l'hégémonie au moyen-orient, voire une tentative de s'y imposer comme médiateur ?
  19. Moche - check Tué - check ne sait rien - incertain le sait - probablement pas parle avec un démon - incertain
  20. A moins que ce ne soient les français qui traduisent par "calvinisme" ce que d'autres appelaient presbytérianisme, piétisme ou puritanisme en fonction du pays (ou "réforme" tout en court, si distingué du luthérianisme), que cette insistance sur une figure française serve justement à marginaliser le rôle d'autres figures comme Zwingli, auquel cas le terme de "calviniste" ne serait vraiment approprié qu'aux huguenots. Mais ne chipotons pas. Un paquet de monde avait déjà renoncé au sacrifice humain. Ca répugnait tout autant aux grecs et aux romains de l'époque classique, tant et si bien qu'ils accusaient parfois les juifs et les chrétiens de s'y livrer pour s'en prendre à eux. Et les juifs et les chrétiens ont continué à sacrifier des bestioles pendant un moment. Et continuent toujours par endroit. Et les païens avaient aussi commencé à arrêter de sacrifier des bestioles en même temps que les chrétiens, sous l'influence de Apollonius de Tyane entre autre. Bref, rien de spécifiquement chrétien ou non-chrétien ici. Je fais assez peu confiance aux spéculations concernant les religions paléolithiques. (enfin, sauf si c'est sur le mode du mythe historique, comme le font les wiccans, parce que c'est le fun) Justement, pour le catho (ou l'orthodoxe), la richesse doit tout entièrement être mise au service de Dieu, et le luxe privé est condamné, là où pour le protestant, typiquement, le bling bling religieux frôle l'idolâtrie, alors que la richesse personnelle peut être vue comme une récompense divine. Je me contente de suivre Weber là dessus.
  21. Oh, et coté écolo toujours, j'oubliais la condamnation de la richesse, de ses manifestation, du luxe, et du plaisir immédiat qu'on peut en retirer. C'est très chrétien aussi, et peut-être plus spécifiquement catho. Plus que sous la forme que ça ne prenait déjà dans le socialisme traditionnel, puisque le socialisme condamnait essentiellement la propriété privée de la richesse qui sert à produire plus de richesse, alors que l'écologisme tend plutôt à diriger ses blâmes contre la richesse qui est directement utilisée, à la façon de Clément d'Alexandrie, qui distinguait déjà dans la richesse ce qu'on pourrait appeler le capital et le luxe, pour condamner moralement uniquement le second.
  22. Ne voit aucune hostilité au christianisme dans mon témoignage. Je profite souvent de mes rencontres avec des païens et païennes pour parler de néoplatonisme, ce qui permet de faire des liens avec la théologie et la mystique chrétienne, pour lesquelles j'ai beaucoup de respect (malgré mes légers désaccords concernant les moeurs idéales pour la société). Et mes deux partenaires romantiques sont l'une catholique, l'autre orthodoxe, et même si elles ne sont plus pratiquantes, et pas très croyantes, je ne leur parle qu'en bien de leurs religions. C'est vrai, mais ce sur quoi tu attirais l'attention reste inchangé, à savoir, l'appel au pardon et à l'amour y compris de son ennemi. Au contraire, faire du christianisme une sorte d'identité culturelle à défendre, par la force si nécessaire, est un détournement du sens le plus évident du coeur du christianisme. Un détournement ancien et au moins médiéval, mais un détournement tout de même, qui avait déjà contribué à faire ressembler le christianisme à un culte d'état "païen". Tu peux prendre "christianisme" comme un nom "massif" plutôt que "comptable" dans mon message précédent ! Bof. A part l'espoir de l'immortalité et la volonté de dépasser le corps, il n'y a pas grand chose de chrétien ou gnostique là dedans, et rien de spécifiquement chrétien ou gnostique. C'est une énième tentative d'accomplir matériellement une sorte de fantasme assez courant dans l'humanité, et pas spécifiquement en occident (on peut penser à tous ces empereurs chinois qui se sont empoisonnés au mercure pour devenir immortels, par exemple). Ca dépend de ce qu'on retient du calvinisme (pas vraiment de croyance en la prédestination, appel à l'action...), et de ce qu'on appelle "wokisme". A propos du wokisme, si c'est pour parler de son contenu, qui est grossièrement constitué de trois piliers assez hétérogènes (féminisme queer, anti-racisme et écologisme), il faudrait prendre chacun séparément pour en juger. Si c'est pour désigner son attitude générale face au débat, la forte pression sociale, l'émulation de signalement de vertu, les tendances communautaristes et égalitaristes, etc, il y a sans doute un lien avec le protestantisme puritain américain oui. Mais je ne sais pas dans quelle mesure on peut encore qualifier celui-ci de calviniste. Il y a deux éléments centraux de l'écologisme qui sont très chrétiens : le millénarisme (qui appartient plus généralement aux tendances apocalyptiques du judéo-christianisme) et la culpabilité congénitale, due au simple fait d'être un humain, atavisme vraisemblable du péché originel (et donc, spécifiquement du christianisme occidental, catho aussi bien que protestant). Ces deux traits ne se retrouvent pas vraiment dans la plupart des religions païennes. Quant au coté sacrificiel, lui, il est très commun, aussi bien coté païen que judéo-chrétien. L'écologisme se distingue souvent par un paganisme ouvertement revendiqué, principalement pour essayer de sortir d'un rapport instrumental à la nature en la déifiant, et donc en mettant l'humain, le naturel et le surnaturel sur le même plan. Mais c'est quelque chose de tout à fait novateur, aussi bien au regard du christianisme que des anciens paganismes. Les humains ont généralement un certain sens de leur exceptionnalité, et on presque toujours des mythes pour le justifier, et à propos du divin et de son immanence, à coté d'une plus ou moins grande tendance à le chercher dans la nature, il est toujours exprimé comme aussi transcendant qu'une langue et un cadre conceptuel donnés peuvent l'exprimer. Et à propos du gnosticisme... bof. Concernant les anciens gnostiques, ont désigne par là au moins trois tendances, pas toujours conjointes : (1) une recherche du salut par une certaine forme de connaissance, obtenue grâce au contenu (plus ou moins secret) de l'enseignement de Jésus, plutôt que principalement par la simple foi en son incarnation et son sacrifice, (2) la croyance en une forte séparation entre d'un coté le corps et le monde, et de l'autre, Dieu et l'âme, et en la nécessité de rejeter les premiers au profit des seconds, et (3) un fort rejet du judaïsme et du Dieu des juifs. (1) et (3) ne sont pas forcément liés, Marcion entre dans (3) mais pas particulièrement dans (1), l'évangile de Thomas dans (1) mais pas dans (3), idem pour Clément d'Alexandrie de façon plus modérée. Et à propos de (2), c'est un spectre, avec parfois des positions assez extrêmes coté anti-mondain y compris chez les orthodoxes (si on pense aux premiers moines et ascètes chrétiens en particulier)... Alors que l'écologisme se situe généralement du coté de l'extrémité opposée à celle des gnostiques.
  23. pas surpris. Je bosse dans un lycée catho, et la religion n'y a vraiment aucune place, ou alors, que de façon très marginale. Ca pour le coup, c'est pas loin du logiciel originel de l'Eglise et grâce à laquelle elle a obtenue ces premières victoires. Enfin, à une petite nuance près : l'emphase était surtout sur "on s'en fout d'être égorgé, on vise le paradis". Tous les curés, séminaristes et ex-moines et ex-séminaristes avec qui j'ai pu discuter étaient très versés en théologie. J'ai un biais puisque j'ai rencontré la plupart via la fac de philo... mais pas tous. Je me souviens avoir eu une longue discussion sur la christologie d'Irénée de Lyon, puis sur le ps-Denys, avec un prêtre qui prenait le même blablacar que moi (au grand dam de notre conductrice). Et un autre coup, à une grand discussion sur le point de vue qu'auraient Aristote et Thomas d'Aquin, autour d'une bière, avec un recteur de l'opus dei rencontré via une amie commune. Le problème à mes yeux est que la plupart se contentent de connaître par coeur Thomas d'Aquin, et se retrouver enfermés dans un système très rigoureux et cohérent, mais entièrement clos et aveugle à la plupart de ses postulats. Ce qui leur manquerait pour être plus intéressants et plus attrayants serait plutôt, je crois, de faire un peu plus de philo et d'étude comparée des religions. Je vois plutôt les grandes idéologies politiques modernes, en particulier de gauche mais pas que, comme des formes sécularisées de christianisme, en particularité quand on y retrouve égalitarisme, culte du martyr/de la victime, sentiment de culpabilité (péché originel) et millénarisme. Mais pour être capable de transférer un sentiment religieux vers une idéologie, il faut déjà avoir hérité de ce sentiment. Ceux qui grandissent dans un milieu déjà entièrement sécularisé vont plus souvent avoir tendance à effectivement retomber dans une certaine forme de paganisme, à travers l'astrologie, le pseudo-ésotérisme, et chez les éco-féministes, la sorcellerie comme religion. Ca me semble assez inéluctable. Les religions traditionnelles sont face à un trop gros décalage face au monde actuel (qui peut sérieusement être contre le sexe prémarital et la contraception aujourd'hui ?). Même les pays du golfe qui maintiennent une religiosité sociale traditionnelle pour leurs nationaux n'existent tout en étant économiquement modernes que grâce aux expats occidentaux qui eux vivent comme des occidentaux. Et pour ce qui est des religions plus libérales, elles se retrouvent tellement minimalistes qu'elles ne suscitent pour ainsi dire plus aucun sentiment religieux, et pas plus de solidarité entre leurs fidèles. Elle est strictement inversée. Et ce n'est pas une bonne nouvelle pour les chrétiens. Quand je rencontre une nouvelle partenaire sexuelle, et que c'est une femme, environ deux fois sur trois, voire plus, après une petite discussion, j'apprends qu'elle est (spirituellement) sorcière. Je suis en contact avec 4 ou 5 covens au moins, sans particulièrement avoir cherché à l'être. Mes interactions intimes avec des inconnues se retrouvent maintenant très souvent ponctuées de moments de prière à Hécate, Pan et Eros. Et on m'a déjà demandé plusieurs fois de participer à des rituels païens, voire d'y officier en tant que hiérophante. Dont une fois pour célébrer une apostasie, d'ailleurs. Pour répondre à la question, je suis conscient que "trentenaire urbaine et éduquée attirée par moi" n'est pas tout à fait un échantillon représentatif de la population, mais j'ai quand même envie de dire : dans une plutôt grosse mesure. Et sans doute facilement sous-estimable, puisque la plupart n'en parlent pas spontanément en public.
  24. C'est seulement à la cyclicité (donc, le machin qui se répète bel et bien) de 11 ans que l'article fait allusion, pas à un phénomène solaire exceptionnel. J'ignore si on regardait déjà les nuages de Neptune lors des décennies précédentes.
  25. C'est par le fameux cycle de 11 ans que l'article explique les variations des nuages de Neptune, donc sur une période beaucoup plus courte que celle du RC. Et s'il y a bien un changement dans la quantité d'énergie qu'on reçoit du soleil sur un temps plus long, ça ne va pas dans le même sens...
×
×
  • Créer...