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Tout ce qui a été posté par Mégille
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Guerre civile culture, IDW, SJW & co
Mégille a répondu à un sujet de 0100011 dans Politique, droit et questions de société
Je ne comprends pas très bien l'accusation de manipulation... de ce que j'en vois, la cnv consiste principalement à s'exprimer clairement et honnêtement, et prendre le temps d'écouter l'autre sans s'énerver. Je suis un peu agacé par le coté coaching pour maman trentenaire + développement personnel + le simple fait que ce soit un acronyme (il faut arrêter avec ces trucs là, ça fait bureaucrate ou franc-mac), et je suis certain qu'on pourrait en dire beaucoup plus simplement par une réflexion sur l'éthique de la communication. Mais bon, l'essentiel reste bon. Je suis aussi assez perplexe à propos de la comparaison avec les PUA et les techniques de com. Ces trucs là consistent à contourner les refus pour parvenir à ses fins coûte que coûte, souvent en les dissimulant ou en les déguisant. La cnv est très exactement l'inverse. Tout à fait. D'ailleurs, c'est mieux si le mari aussi fait un peu de cnv. -
Guerre civile culture, IDW, SJW & co
Mégille a répondu à un sujet de 0100011 dans Politique, droit et questions de société
La première partie ne correspond pas à mon expérience. La deuxième est susceptible d'avoir des conséquences un peu gênante concernant le viol conjugal. -
Guerre civile culture, IDW, SJW & co
Mégille a répondu à un sujet de 0100011 dans Politique, droit et questions de société
Même si c'est gniangian (surtout si c'est expliqué par et pour des midwits), j'aime bien la cnv. C'est très autistic friendly. Je préfère de loin qu'on me dise "je ressens de la colère" plutôt que l'on ne m'envoie des signaux stupides qui peuvent me prendre plusieurs secondes (autrefois, même quelques minutes) à analyser (changer de couleur vers du rouge, rapprocher et baisser les sourcils, augmenter le volume sonore... ça m'a pris un petit moment avant d'apprendre à reconnaître et déchiffrer suffisamment vite ces choses, et encore plus pour savoir comment interagir avec !). Idem en contexte sexuel. Tout va tellement mieux quand tout le monde peut dire et recevoir "j'aimerais qu'on fasse du sexe" et "non" sans que ça ne pose de problème à qui que ce soit, au lieu d'essayer de communiquer par je ne sais quels signaux télépathiques occultes. Clairement l'un des gros points positifs des milieux les plus "woke". Et, même si ça peut sembler un peu lourd au début, c'est en fait assez peu contraignant pour l'expression (tout comme le choix des pronoms...). On peut toujours exprimer les mêmes idées, et auprès de certaines personnes, ça permet d'être beaucoup plus facilement entendu. Bon, sitôt qu'on entre dans le vrai raisonnement, ça touche ses limites, ou alors ça se transforme en de simples règles de bienséance assez élémentaires... mais c'est toujours ça de pris. Sauf si on veut troller, évidemment. Mais même là, la cnv est assez utile, il suffit de faire exactement l'inverse. -
Santé, hôpitaux et soins
Mégille a répondu à un sujet de Hayek's plosive dans Politique, droit et questions de société
En France oui, mais avec des dérogations pour les "hsh" ("hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes") jusqu'à 26 ans, voire un peu plus si on trouve un médecin arrangeant (et qu'on lui raconte des histoires à base de gangbang anal bareback pour lui faire peur). Et je ne suis pas sûr qu'il y ait une justification scientifique sérieuse à ça (ne plus vacciner au delà d'un certaine âge, et d'autant plus d'aussi peu vacciner les garçons). Il me semble que la plupart des autres pays développés vaccinent beaucoup plus tard aussi (et vaccinent les garçons depuis beaucoup plus longtemps). C'est vraiment une petite saloperie les hpv, il y en a partout, ça contourne la capote, la plupart du temps c'est indétecté et ça ne fait rien, mais de temps en temps, ça fout un cancer du col de l'utérus à quelqu'un... Et je ne connais aucune façon de traiter l'infection elle-même, même si on traite assez facilement (quoi que de façon plutôt douloureuse et désagréable, ai-je entendu dire) les lésions occasionnellement engendrées (les verrues, quoi). -
Baisser les pensions (idéalement d'un peu tout le monde, sinon, seulement celles d'une bonne grosse moitié, la plus friquée, des retraités, pour faire gauchiste), s'en servir pour financer une capitalisation partielle (dans un premier temps) du système, et laisser les quinqua et les septua s'écharper un an ou deux de plus ou de moins avant la passage à la retraite.
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Santé, hôpitaux et soins
Mégille a répondu à un sujet de Hayek's plosive dans Politique, droit et questions de société
D'ailleurs, c'est un vrai parcours du combattant pour se faire vacciner en tant qu'homme en France. Et je ne parle même pas de se faire dépister, et ce même quand on sait qu'on a une partenaire porteuse de souches dangereuses, et que l'on prévient les médecins que l'on est multi-partenaire. -
Libéralisme et matérialisme
Mégille a répondu à un sujet de Paperasse dans Philosophie, éthique et histoire
Sens métaphysique : il n'y a que de la matière, pas d'esprit qui ne soit pas matériel. Sens moral courant : avoir un intérêt trop prononcé pour les choses matérielles. Le historique/marxiste n'a rien à voir avec l'une ou l'autre de ses choses. -
TIL les guevedoces. La biologie humaine est fascinante. Petite pensée pour toutes ses petites filles qui ont eu la surprise, alors qu'elles attendaient leurs règles, de voir un pénis leur pousser.
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Libéralisme et matérialisme
Mégille a répondu à un sujet de Paperasse dans Philosophie, éthique et histoire
Au sens marxiste de matérialisme, non, ce serait une contradiction. Mais je ne vois pas de contradiction avec les sens métaphysique ou moral de "matérialisme". -
Si quelqu'un a accès à l'article, je suis curieux à propos de où, et dans quelles proportions, se trouvent tous ces nouveaux fonks.
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Bonjour et bienvenue ! Je t'invite à te choisir une image de profil et ouvrir un fil pour te présenter dans le sous-forum dédié : https://forum.liberaux.org/index.php?/forum/191-forum-des-nouveaux/
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Je crois avoir lu des trucs sur le fait que les premiers sapiens en Europe étaient encore noirs pendant un petit moment. Mais avec les yeux clairs. Je n'ai pas la source, mais c'est de cette façon qu'est représenté cheddar man (je crois que c'est indiqué par son adn ?). Et ce ne serait en soi pas très surprenant, puisqu'on descend de ergaster, le cousin africain de erectus, et qu'on a nous même quitté l'Afrique assez tardivement. C'est dans le croisement entre ça et la probable clarté de peau de néandertal que réside ma shower thought.
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Lors de la rencontre entre sapiens et Neandertal, la principale différence visible entre eux, ce par quoi ils se sont sans doute reconnus et désignés, et distingués mutuellement, était sans doute non pas d'abord tel ou tel trait morphologique crânial... mais la couleur de peau. Neandertal, descendant d'erectus présent en Eurasie depuis longtemps, était sans doute blanc. Par contre, sapiens...
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Bon, d'accord, de portugais, si tu y tiens...
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Le libéralisme, rationalisme et le socialisme
Mégille a répondu à un sujet de Paperasse dans Philosophie, éthique et histoire
Je crois qu'il est d'usage de distinguer le dadaisme de Tzara du surréalisme de Breton, plus policé. Dans tous les cas, comme le dit Ultimex, au delà des relations entre les personnes, Picasso, tout en étant communiste, n'est pas surréaliste, et Dali, tout en étant surréaliste et en ayant un rapport typiquement surréaliste à l'imaginaire, était fortement anti-communiste. Mais de toute façon, cette petite partie de l'histoire de l'art est aussi une toute petite partie de l'histoire du socialisme, et il est très étrange de comprendre l'art ou le socialisme tout entier à partir de là. Encore une fois, "imaginaire" ne signifie pas "sans rapport avec la réalité". Ca désigne le fruit d'une certaine faculté mentale, l'imagination, par laquelle on manipule des images de la réalité en les recombinants différemment. L'effort d'abstraction est entièrement différent. L'art dit abstrait peut se donner différents objectifs (par exemple, chez Kandinsky, créer une musique visuelle s'adressant directement aux émotions, chez Pollock, saturer notre expérience visuelle en nous débarrassant des catégories de fond et de forme afin de créer une expérience totale, presque chamanique, etc). Chez Malevitch, il s'agissait de la recherche d'une certaine pureté de la forme, qui porterait une beauté intrinsèquement, comparable à ce que recherche les mathématiciens. On peut penser toutes sortes de chose à propos de "Carré blanc sur fond blanc", mais je doute que "imaginatif" soit le premier mot qui vienne à l'esprit de la plupart des gens en le voyant. Pourquoi ? Eisenstein, par exemple, est à la fois un propagandiste stalinien et une figure majeur de l'histoire du cinéma. C'est seulement à partir de lui que le cinéma trouve ce qui lui est propre et commence à en explorer véritablement les possibilités : le montage. Pourtant, la technique et le génie de ses films, autant que l'effet esthétique produit, sont inséparables de leur visée politique, commandités par le Kremlin. Le but de tout ça est de permettre de faire des films dont le héros est le peuple entier, et non un individu singulier, ce qui serait de la propagande individualiste. Chez lui, les visées artistiques et politiques sont inséparables. Je ne vois donc pas pourquoi art et propagande seraient mutuellement incompatibles. Il y a sans doute de l'art qui n'est pas de la propagande, et de la propagande qui n'est pas de l'art, mais ça n'interdit pas un chevauchement entre les deux. Je fais référence au fait que tout en étant effectivement romantique (et donc imagination tout ça), Hugo n'en était pas moins libéral, comme il l'affirme clairement dans la préface de Hernani. Et c'est très visible dans de nombreuses oeuvres. Les Misérables sont un éloge de l'esprit d'entreprise. D'autres romantiques, comme Châteaubriand, étaient réactionnaires. D'autres héritier de ce mouvement ont été fortement nationalistes... toujours pas socialistes, donc. Et les réalistes en littérature ne manquent pas de socialistes non plus - je pense à Zola. -
Le libéralisme, rationalisme et le socialisme
Mégille a répondu à un sujet de Paperasse dans Philosophie, éthique et histoire
Beaucoup d'artistes en général, parce que c'était la mode du moment. Lorsque la mode est d'un autre bord, les artistes aussi. (et Picasso n'est pas surréaliste) Il est généralement reconnu comme le plus grand peintre surréaliste. En politique il était surtout centriste, et il a souvent changé de bord concernant les querelles concernant la meilleure forme pour le régime (question qui occupait le plus la politique française au XIXème, mais qui est orthogonal au libéralisme), mais il est resté plutôt fidèle au libéralisme, il me semble. Evidemment. Mais il n'est pas pour autant un effort d'imagination, et il l'est encore moins chez Malevitch. "Réalité" ne s'oppose pas spécifiquement à "imaginaire". Les maths ne sont pas imaginaires, pourtant elles ne sont pas réels à la façon dont une chaise ou un ours peuvent l'être. L'art abstrait tel que le concevait Malevitch s'apparente bien plus aux maths qu'à autre chose. Et on pourrait même dire que l'imaginaire se rapproche beaucoup plus de la réalité que de l'abstraction, puisque les deux premiers concernent le particulier et non l'universel. Winnie l'ourson ressemble plus à un ours (ou à un humain) réel qu'au théorème de Pythagore. Oui bon, dans ce cas, les dessins scientifiques et le manuel ikéa pour monter un meuble sont aussi des actes d'imagination... et donc socialistes ? Une association d'idée n'est pas une démonstration. Et je ne vois pas pourquoi être destinée aux masses rendrait une oeuvre moins "artistique". Si ça l'est, c'est un trait tout à fait mineur (chez Marx en particulier), et surtout, qui ne lui est pas spécifique. Donc je ne crois pas qu'il y ait forcément grand chose à en tirer. -
Les chinois, camaraderie et capitalisme
Mégille a répondu à un sujet de Hayek's plosive dans Europe et international
C'est bien le problème... -
Le libéralisme, rationalisme et le socialisme
Mégille a répondu à un sujet de Paperasse dans Philosophie, éthique et histoire
Je suis gêné de répondre à cette question, parce que ce qu'il "est" ce n'est pas d'abord, pas essentiellement, sa simple étiquette politique. Ce n'est le cas d'aucun humain, pour commencer. Et en ce qui le concerne lui, ce n'est pas non plus ce pour quoi il est connu, ses prises de positions étant, dans une certaine mesure, transversales à certaines questions politiques. Et il ne ressent pas particulièrement le besoin de se situer par rapport aux idéologies du XIXème non plus. Il ne faut donc pas plus essentialiser ses arguments que lui-même, et ceux-ci peuvent être valide ou non de façon parfois indépendante du bien fondé de ses positions politiques. Tout ça pour dire qu'il est plutôt liberal à l'Américaine. On pourrait dire "libéral moderne", ou "social-libéral", ou "néolibéral" pourquoi pas. Il n'est pas anti-capitaliste, et il ne fait pas semblant de l'être. Mais il n'est pas anti-état non plus. Il est surtout, et c'est peut-être le seul à vraiment l'être dans le paysage des idéologistes actuels, intrinsèquement progressiste. Non, je ne pense pas que l'on puisse dire que le marxisme soit "basé" sur ça. C'est présent chez lui, même si c'est de façon extrêmement discrète, c'est vrai. Mais il fait très peu pour imaginer, justement, ce paradis sur Terre. Il se contente d'avoir foi en sa venue prochaine. Le marxisme est principalement une analyse critique de l'histoire et plus particulièrement de la période actuelle, en s'appuyant sur Hegel et Feuerbach d'un coté, et Smith et Ricardo de l'autre. Et à propos de l'usage de l'imagination en politique, à la façon de Rousseau... Non, ça ne va pas être ce qui le rapproche du socialisme. On pourrait aussi rapprocher sa façon de faire de celle de son contemporain Condillac, qui n'est sûrement pas socialiste. Oui, alors, les artistes sont un peu plus souvent de gauche, mais ils sont de la gauche à la mode du moment, et du courant artistique du moment, sans que ça ne créer ou suppose un lien intrinsèque entre ledit courant artistique et ledit courant politique. Les artistes du XIXème étaient surtout libéraux (je pense à Hugo), puis surtout nationalistes (je pense à Wagner), et ils n'avaient pas moins recours à l'imagination que leurs successeurs ou leurs prédécesseurs. Les avant-gardes artistiques italiennes du début XX (première à utiliser le vocable militaire "avant-garde") étaient fascistes, et les communistes russes étaient, dans un premier temps, plutôt admirateurs de l'art le plus abstrait possible, puisque ça leur semblait plus moderne et plus subversif, puis, lorsqu'ils se sont aperçu que ça ne parlait absolument pas au peuple, ils sont devenus partisan de ce qu'on appelle le "réalisme socialiste" en Art. Dans les deux cas, abstractionnisme ou réalisme, on est à peu près aussi loin du libre usage de l'imagination qu'il est possible de l'être en art. Et le surréalisme n'a rien d'intrinsèquement socialiste non plus. Comme le disait Dali, artiste, businessman et franquiste : "Picasso est espagnol, moi aussi, Picasso est communiste... moi non plus". -
Le libéralisme, rationalisme et le socialisme
Mégille a répondu à un sujet de Paperasse dans Philosophie, éthique et histoire
Non, il ne l'est pas. Mais ce qu'il défend ici est tout à fait acceptable par n'importe quel libéral. -
Le libéralisme, rationalisme et le socialisme
Mégille a répondu à un sujet de Paperasse dans Philosophie, éthique et histoire
Je pense, oui, ou sur une conception similaire. -
Libéralisme et matérialisme
Mégille a répondu à un sujet de Paperasse dans Philosophie, éthique et histoire
Ca marche bien pour expliquer le fonctionnement d'un humain, vu de l'extérieur. C'est lorsqu'on cherche à justifier notre expérience du monde à la première personne, les qualia, que ça devient plus difficile. -
Comment commencer Nietzsche ?
Mégille a répondu à un sujet de Airgead dans Philosophie, éthique et histoire
Nietzsche est surtout interprétable de toutes sortes de façons différentes. Il est apprécié aussi bien par des libertariens, par des socialistes et par des fascistes. Il me semble que ce sont les fascistes qui en ont l'image la plus exacte. Mais je n'ai pas assez de temps à perdre pour creuser suffisamment Nietzsche pour le démontrer. -
Les chinois, camaraderie et capitalisme
Mégille a répondu à un sujet de Hayek's plosive dans Europe et international
C'est à peu près ça, à ceci près que pour ce que j'en sais, les anglais n'avaient pas plus accès que les français à la culture chinoise (je parlais des occidentaux en général à ce sujet). Il y avait bien des contacts avec la Chine, mais superficiels, et les quelques connaissances sur la Chine des plus grands philosophes des lumières étaient de deuxièmes ou de troisièmes mains. Et encore une fois, sans avoir accès aux textes. -
Le libéralisme, rationalisme et le socialisme
Mégille a répondu à un sujet de Paperasse dans Philosophie, éthique et histoire
C'est sur cette base que part H H Hope pour fonder sa version de l'anarcho-capitalisme. -
Les chinois, camaraderie et capitalisme
Mégille a répondu à un sujet de Hayek's plosive dans Europe et international
Il y avait une fascination pour la Chine de la part de plusieurs penseurs des lumières, c'est vrai, notamment parce que la bureaucratie chinoise était vue comme le summum de la rationalité. Toutefois, les textes et la pensée chinoise n'étaient pas vraiment accessibles aux occidentaux à l'époque, c'est donc plutôt, tout au plus, l'image que les lumières se faisaient de la Chine (elle même en partie une projection de leurs propres idées) qui les a influencés. Le seul auquel je peux penser chez qui c'est allé un peu plus loin est Leibniz. Il s'était demandé, je crois, si les sinogrammes étaient directement une écriture de la pensée, objective et universelle, ce qui a pu contribuer à lui donner l'idée d'un langage logique universel (à moins que ça ait été, ici encore, une projection de son esprit sur la culture chinoise - il ne savait bien entendu pas lire les caractères chinois), et le Yijing a peut-être eu une influence sur sa logique combinatoire.