Mégille

L'ironie étant que les afro-américains ont la plupart de leurs ancêtres sur le sol américain depuis avant le XVIIIème siècle, alors que les américains blancs sont principalement les descendants des européens pauvres immigrés au cours XIXème. Au jeu de qui-est-là-le-premier, les noirs sont mieux placés que la plupart des blancs.

Macron a peut-être l'intention de détourner l'attention médiatique des protestations, afin que ça empêche un emballement autour de la chose. Sur la papier, ça semblerait intelligent, mais puisque c'est Macron qui y pense, ça a des chances de ne pas marcher.

Lol

A vu de nez (rapide coup d'oeil sur sa page wiki), je dirais plutôt un random politicien de droite issu du sérail des baronnies locales. Plus à droite sur les questions de société (voire son positionnement initial sur le mariage gay), et moins accompli académiquement qu'un Le Maire, même si la qualification diplomesque de celui-là n'avait pas de rapport avec quoi que ce soit (bac +3 de droit public vs agrégé d'allemand).

J'ai toujours eu du mal à comprendre ces hommes libertins qui partagent une forte camaraderie dans leur sexualité, mais sans (prétendument) avoir le moindre lien érotique les uns avec les autres. Quoi que dans ce cas précis, on se rapproche sans doute beaucoup plus du type de relation qui peut exister entre des complices de viol collectif. Une région de l'humanité que j'ai encore plus de difficulté à sonder.

Je ne suis pas fan de l'usage et de l'abus de l'expression "cocufier" et de ses dérivés chers à @Rincevent, mais faut dire que dans ce cas précis, avoir choisi "Lecornu" est assez cocasse.

Ca reste plutôt gratuit de choisir un lion comme symbole européen. Ca fait suspicieusement anglais. L'aigle serait plus approprié, mais pas assez original. Il faudrait plutôt un taureau, en guise de clin d'oeil au mythe salace derrière le nom de notre continent.

Pour le coup, on est dans du bon vieux pouvoir tyrannico-charismatique à l'ancienne, même pas dans la bureaucratie.

Tiens, je n'avais pas percuté le "enigmas never age". Je ne savais pas Trump capable de tant de subtilité.

Vive l'Europe, tout de même.

Au moins ça contribuera à limiter la diffusion de la culture du pourboire obligatoire.

Ca, + ils sont en très bonne relation avec la Chine, à qui ils vendent du gaz je crois.

Je ne crois pas. C'est l'état que Vance et les communistes rendent autoritaire, et c'est la société tout entière qu'ils appauvrissent. Je n'ai pas dit autre chose, et je ne pense pas qu'autre chose soit vrai. C'est sous cette condition (au moins pour la classe influente) que le libéralisme a été réalisé, mais que ça ait été une condition réelle n'implique pas qu'elle soit nécessaire. Et puisque le libéralisme amène à la bousculer, il faut bien espérer qu'elle ne le soit pas. Ou alors, sombrer dans le pessimisme Schumpeterien (j'avoue que sans Milei, j'en serais là). Et dans tous les cas, la réciproque n'est pas vraie : on peut tout à fait réaliser cet "idéal", d'une société affairée (ou au moins occupée) et logée et mariée -quoi que pauvre et servile- sans aller vers le libéralisme. C'est ce qu'avaient fini par réaliser les communismes réels, et quand les vieillards d'Europe de l'est sont nostalgique, c'est de ça. Les discours de Vance rejoignent parfois théoriquement le libéralisme, mais seulement de la même façon que les discours marxistes rejoignent théoriquement l'anarchisme.

Je pense qu'on peut oser vouloir un état non-autoritaire (oserais-je dire libéral ?) et une société prospère sans se prendre pour un noble.

Je me faisais justement la réflexion que l'idéal de Vance -un monde où tout le monde a une famille, une maison et un travail, quitte à ce que la société soit pauvre et l'état autoritaire- est à peu près le communisme réel.

Je peux imaginer plusieurs scénarios qui rendraient les filles coupables, mais il faut dire que de manière générale, étrangers ou pas, les hommes de 20 ans agressent plus souvent les filles de 12 ans que l'inverse, et ce même s'ils sont mariés et ont des enfants.

Journée de pré-rentrée typique dans l'éducation privée. "En accord avec les valeurs chrétiennes de Saint Jean-Baptiste de Lassalle, nous voulons avant tout être là pour les plus humbles, loin de l'élitisme qu'on nous accuse parfois de cultiver..." quelques k€ l'année l'inscription, 100% de réussite au bac en foutant dehors les mauvais élèves en cours d'année, et on déplore ceux qui ne sont pas allé à l'X ou aux Mines... (je ne me plains pas, mais je savoure l'ironie) "Il faut être particulièrement vigilant sur les grands risques auxquels font face les jeunes : le protoxyde d'azote, les jeux vidéos violents, et les idéologies d'extrême gauche...". Et pour compléter le tableau sur l'éducation de l'autre coté, on a une collègue transfuge nous venant du public qui nous raconte qu'après s'être fait cassé la gueule en cours par un élève, on lui avait fait comprendre que c'était sans doute sa faute et qu'elle n'avait pas intérêt à l'ouvrir, parce que pasdevague. La réalité ressemble aux caricatures.

Alors même que l'Azerbaïdjan est de la même couleur que nous sur la carte...

Il y a un loophole dans les mystiques abrahamiques et dharmiques à la fois (et peut-être d'autres encore) qui les pousse à implicitement rejeter soit le patriarcat, soit l'hétérosexualité, soit la monogamie (plus spécifiquement : l'exclusivité sexuelle féminine). Les mystiques de différentes religions tendent à choisir le sexe (comme jouissance charnelle suprême) comme meilleure analogie de l'expérience mystique (comme jouissance spirituelle suprême). Mais à partir du moment où il est établi que le mystique fait l'amour avec Dieu, dans une société patriarcale et hétérosexuelle, un problème se pose : qui fait l'homme, qui fait la femme ? La solution la plus évidente (la plus ancienne attestée dans les différentes écritures, en tout cas) est que Dieu fait l'homme. C'est ce qui se trouve dans la Bible, avec le thème de Dieu comme époux d'Israel, ou du Christ comme époux de l'Eglise, et dans l'hindouisme Vaishnava, avec le thème de Krishna séduisant les bergères. C'est aussi la tendance dominante dans le christianisme, en particulier dans le catholicisme, où le mystique, généralement une femme ou un homme célibataire, est pénétré de l'amour de Dieu, en endossant un rôle conçu comme féminin. Problèmes : ça fait des hommes mystiques des sortes de drag queens spirituelles, et ça fait de la mystique une activité féminine, qui ne devrait donc pas pouvoir être supérieure aux autres activités humaines. La solution inverse, donner à Dieu le rôle féminin, a pour la même raison été la plupart du temps évitée, puisqu'en contradiction encore plus claire avec le postulat de la supériorité masculine. Elle existe tout de même dans le tantrisme, aussi bien hindou (shakta) que bouddhiste (avec la figure de Tara notamment), mais en y étant minoritaire. Une forme modérée de la solution précédente a été essayée plusieurs fois : le mystique (un homme, ayant une vie sexuelle, contrairement au moine chrétien) garde son rôle d'homme s'unissant à une femme, mais ce n'est qu'une partie, ou un aspect, de Dieu qui est féminin. C'est ce qui se retrouve dans la majorité des courants tantriques, hindous (shaiva) ou bouddhistes, et dans la kabbale juive. Problèmes : la supériorité absolue de Dieu devrait rendre chacune de ses parties ou aspects, et même de sa partie féminine en tant que féminine, supérieure à tout ce qui est humain, le problème précédent est donc maintenu. En plus de ça, la féminité de Dieu doit elle même être en union avec la partie masculine supérieure, ce qui fait de l'union mystique a minima un plan à trois. Dans la kabbale, c'est même un plan à 5 ou 6 (pendant que le mystique s'unie par dessous avec la Shekina féminine, elle-même reçoit, par le haut, Yesod, le phallus de Tiferet, qui fait son boulot grâce à Netzach et Hod ((les aspects femboy et tomboy de Dieu)) de chaque cotés, etc etc), voire à 11 en comptant les parties encore supérieures de Dieu qui se retrouvent allégoriquement dans une sorte de rôle candauliste. Pour éviter ces problèmes, les musulmans ont choisi une solution radicale : le mystique aussi bien que Dieu sont tous les deux des hommes. Et de fait, la poésie soufi est très riche en homoérotisme masculin allégorique. Mais ça ne règle toujours pas tous les problèmes, parce qu'il faut savoir si Dieu est top ou bottom. Il devrait être top, mais le sheikh lui-même est généralement top, puisque les poèmes mystiques musulmans évoquent surtout l'attraction envers les jeunes hommes, à travers la beauté desquelles est vu Dieu (est-il un minet ?). C'est Proclus, mystique gay et païen, qui a le mieux traité la question de la versatilité de l'amour de Dieu, dans son commentaire sur l'Alcibiade.

J'ai au moins une amante qui est là dedans. Mais sur ce truc là, je ne la suis pas.

Milei ?

Initialement, et jusqu'au début de la troisième république, les radicaux étaient même l'Extrême gauche. D'où le nom.

A propos de Perplexity (que je n'utilise pas) est on certain que son auto-évaluation de son degré de certitude est fiable ? Je ne connais sans doute pas assez la chose, mais je ne vois pas pourquoi elle serait elle-même moins sujette aux hallucinations que la substance des réponses. Ce qui la rendrait d'autant plus trompeuse.

Ca fait bien une dizaine d'années que je me demande si ceci est lié à ce site (pas forcément des plus utiles).

C'est très visible aussi sur la chaine yt de Corey Gil Shuster. Il y a quelques années, j'ai l'impression qu'environ les deux tiers des israéliens qu'il interviewait dans la rue avaient un discours humain et raisonnable. Mais dernièrement, on dirait que tout le pays est devenu fou. Moins qu'à l'oeuvre d'une propagande, ça m'évoque la mono-pensée qu'on voyait au milieu de la pandémie : en très peu de temps, et surtout par renforcement mutuel, des personnes mêmes intelligentes semblaient avoir perdu entièrement toute faculté de raisonnement critique. J'ai l'impression que la folie populaire tirait la communication publique dans son sens au moins autant que l'inverse. Je ne serais pas surpris que ce soit similaire maintenant en israel. En tout cas, ce genre de documents vidéos permet de mieux comprendre beaucoup de choses à propos du siècle précédent.