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Rincevent

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Tout ce qui a été posté par Rincevent

  1. Rincevent

    Le logo de Contrepoints

    Avec sérif, nom de nom !
  2. Au contraire. Plus le scrutin est loin des gens, plus la responsabilité se diffuse, et plus la légitimité mythologique vient combler les trous béants de la légitimité réelle. En revanche, quand un maire est élu avec 15 ou 20 % des voix des inscrits de sa commune, il sait qu'il ne peut pas faire ce qu'il veut.
  3. Hélas, non. Les politiciens se croient légitimes dès qu'ils ont reçu la majorité des exprimés, peu importe combien se sont exprimés. Le taux d'abstention, c'est bon pour faire passer le temps aux journalistes de TF1, le temps d'attendre 20 heures, mais les élus font autant de conneries avec 10 qu'avec 70 % d'abstention.
  4. Non. Il a été protégé par des juifs, ce qui est très différent. Et par des catholiques. Et des athées. Et des gens de gauche, des gens de droite, des opportunistes et un tas d'autres catégories qui n'ont qu'un seul point commun : ils ont voulu le protéger.
  5. Rincevent

    Ebook reader

    @Nirvana : Une police à serifs, relativement large, convient parfaitement. A part ça, j'ai récemment mis à jour le firmware de mon Oyo (je ne l'avais pas fait depuis Mars). Un tas de versions (mais vraiment un tas) étaient sorties depuis, et j'ai finalement fait cette mise à jour. Bien m'en a pris : l'écran est plus sensible et plus précis, et surtout les pages se tournent carrément plus vite (je dirais que ça prend à la louche 40 % de temps en moins, alors que c'était le gros défaut du Oyo). La lecture y devient vraiment agréable, et pas seulement pratique.
  6. Jabial beaucoup plus conservateur que Neuneu2k et H16 réunis, on aura tout vu.
  7. Il y en a au moins deux que l'on connait très bien (et sans doute d'autres dont je n'ai jamais entendu parler) : les Inuits et les Masaïs. Chose intéressante : on a des suivis relativement précis de l'état sanitaire de la population inuite au fur et à mesure de l'occidentalisation de leur mode de vie. L'obésité a commencé à apparaitre en plus ou moins une vingtaine d'années, de mémoire ; et les cancers, après deux générations ou trois. Edit : demi-grillé par laurett. Les neurones métabolisent très bien les corps cétoniques, sous-produits de l'utilisation des acides gras. Si ils n'arrivaient à métaboliser que les glucides, tu mourrais durant la nuit, cette longue période où tu n'ingères aucun glucide et où le cerveau finit toujours par tourner aux corps cétoniques. C'est précisément ce que je sous-entendais. Et encore, les papillons, ce n'est vrai au mieux que sous leur forme éphémère, de papillon, et non du temps où ils sont chenilles. 10 % de l'apport calorique d'une journée, c'est environ 200 calories. Soit 50 grammes de glucides par jour. En effet, à cette dose, les glucides ne sont pas très toxiques. Mais c'est moins, bien moins, largement moins que ce qu'on engloutit chaque jour en Occident. L'oxygène aussi est très dangereux : ne t'amuse pas à respirer de l'oxygène pur à pression atmosphérique, par exemple. L'eau aussi, c'est quelque chose qui tue des milliers de gens chaque année (Edit : tu m'as grillé, sur ce coup-là ). En revanche, il existe un club d'amateurs d'amanites phalloïdes, et ils sont toujours en vie. Bref, heureusement que j'ai dit que c'est la dose qui faisait le poison. Et la dose de glucides que beaucoup d'entre nous ingérons quotidiennement est dans la zone dangereuse. (Et puis si tu voulais fournir de l'énergie aux cellules, tu pourrais leur fournir des lipides, c'est deux fois plus efficace ).
  8. De fait, jusqu'ici, et avec tout le respect que tu mérites (sincèrement), tu n'avais pas commencé à argumenter. Le sucre n'est pas un nutriment essentiel. Des peuplades entières s'en passent, et sont au moins en aussi bonne santé (et peut-être même meilleure, mais ça se discute) que les peuplades primitives qui consomment des glucides de manière non marginale. Autant certains acides gras sont essentiels et doivent être apportée par l'alimentation ; autant certains acides aminés sont essentiels et doivent eux aussi être apportés par l'alimentation ; autant les glucides ne servent à rien de spécifique, et peuvent être remplacés par d'autres nutriments sans crainte de carence. (Attention, cette phrase-ci ne dit pas qu'ils sont néfastes, juste qu'ils ne sont pas nécessaires). J'en connais les bases, merci. Et toi, tu as réalisé les implications d'une surproduction chronique d'insuline ? (Là, je commence à insinuer qu'ils sont néfastes). Ah oui, des animaux ? Lesquels ? Tu saurais m'en citer trois ? Pour chaque animal qui ne se nourrit que de glucides, je m'engage à te citer cinq animaux qui se nourrissent sans glucides. Et par animal, je veux parler d'un truc sérieux, pas d'un protozoaire primitif. Un truc pluricellulaire, au moins. Comme tout, c'est la dose qui fait le poison. Et il semble que le corps humain n'ait pas évolué pour supporter sur le long terme plus de quelques dizaines de grammes par jour.
  9. Non. La lecture de Gary Taubes m'a fait comprendre deux ou trois trucs (et perdre plus de trente kilos). Et pourtant… Tu as déjà lu les posts de Jesrad consacrés à la nutrition (notamment dans le fil idoine) ? On peut douter de ce qu'il avance, mais au moins il argumente, lui. Indeed. Et notamment, notre corps n'a pas évolué pour supporter des taux d'insuline aussi monstrueux que ce que la vie moderne-occidentale lui fait secréter. Bof. La démocratie directe engendrera la démagogie directe.
  10. C'est pourtant très différent. En dégageant un excédent suffisant, l'Etat peut se débarasser de sa dette dès qu'elle atteint sa maturité. *Pouf*. Non, ce serait une erreur. La comparaison est erronée, parce que nous ne sommes en aucune manière propriétaires ou actionnaires de l'Etat. Nous en sommes des clients forcés, si tu tiens à maintenir une comparaison avec le monde de l'entreprise (ce qui me semble être une erreur de manager, qui verrait des clous partout dès qu'il a un marteau dans la main). Par ailleurs, dans "plus de pouvoir démocratique", il y a "plus de pouvoir", ce qui est généralement une mauvaise idée. Le libéralisme, c'est plutôt "beaucoup moins de pouvoir, et ce qui reste sera contrôlé de manière démocratique". Si ce n'est pas rentable pour le marché, il n'y a pas de raison que l'Etat aille y investir. Dans le meilleur des cas, le taux zéro déformerait la concurrence et les signaux de marchés. Dans le pire des cas, les politiciens utiliseraient les taux zéro comme une inépuisable pompe a fric pour leurs folies dépensières. Sinon, l'idée d'un emprunt destiné à alléger les impôts est fondamentalement court-termiste : on ne sait jamais si, au final, la situation ne sera pas pire, et ce n'est pas gérer les affaires de l'Etat en bon père de famille. C'est typiquement ce genre de bêtises qu'ont fait un grand nombre de collectivités locales (souvent peu avant une échéance électorale, évidemment), et qui font qu'elles sont au bord de la faillite. Enfin, l'expérience a déjà été testée. En France. C'étaient les assignats, sous la Révolution, qui ont abouti d'une part à un contrôle étroit de l'Etat sur l'économie (à commencer par la loi du maximum), et d'autre part à la guerre et à l'installation d'un dictateur qui a fait deux millions de morts. Merci, mais non merci. Dans aucun de ces domaines, l'Etat n'a de monopole. Dans aucun, il ne devrait en avoir, et les arguments que tu invoques flottent dans une irréalité absolue. Regarde un peu ce qui se passe dans le vrai monde. Et puis bon, qui es-tu pour décréter qu'il y a bien assez d'autoroutes à un endroit plutôt qu'à un autre ? Es-tu donc omniscient ? Et l'été, dans les bouchons, n'as-tu jamais rêvé d'une seconde autoroute rhodanienne, en parallèle de l'A7 ? Ah bon ? Pourtant, chacun de tes paragraphes est entouré de joyeusetés de ce type : [color="#1C2837"][size="2"][/size][/color] Quel browser utilises-tu, pour poster ?
  11. En quoi l'Etat saurait-il mieux que le marché ce qui promet de générer du profit dans un futur pas trop proche ? Pire : quand bien même l'Etat pourrait le savoir, qu'est-ce qui pousserait les politiciens à décider d'un tel investissement, alors qu'un beau cadeau en argent ou en nature adressé à leur clientèle aurait un effet beaucoup plus certain sur leur réélection ? Ah, et voici le coup final : avec ton tas de fric, tes 100 millions d'Euros, tu pourras construire à peien une autoroute de 20 bornes de long. Et encore, si il n'y a pas trop d'ouvrages d'art pour faire péter le prix. Non. Ce qu'on peut attendre d'un Etat, c'est que, comme une association, son budget soit équilibré, et sa dette virtuellement nulle. Théoriquement, la création monétaire est limitée par le ratio minimum de réserves. Dans la pratique, les 2B2F font sauter cette obligation en un clin d'oeil. L'inflation, c'est comme le dentifrice : c'est facile de la faire sortir, et très, très dur de la faire rentrer à nouveau. Et puis tu parles de contrôle à propos de gars dont une proportion non négligeable n'est pas capable de tenir son zizi en laisse plus de quelques heures (et je ne parle même pas de leurs autres envies), alors LOL. Non. Tu sais comment ça marche, la dette de l'Etat ? Les obligations, ce sont des créances qui ont un terme, au bout duquel elles sont remboursées et cessent d'exister. L'Etat rembourse donc régulièrement le capital emprunté, mais il gère trop mal ses affaires, et il doit emprunter à nouveau pour payer le remboursement du capital. Donc ta formule "il rembourse les intérêts de la dette et non la dette elle-même" est peut-être élégante, mais elle est fausse. P.S. : je t'en prie, cesse de faire joujou avec les balises de couleur et de taille de caractères. C'est pénible.
  12. Phrase avec laquelle, qui plus est, je suis d'accord. Le paradoxe n'est apparent : un nouveau libéral, qui vient d'être convaincu par les idées et les valeurs que nous défendons, va ressentir le besoin de concrétiser son nouvel engagement en actions. Le militantisme, et même la fréquentation d'autres libéraux, que permet l'adhésion à un parti politique (ou le fait d'en être un sympathisant) est là pour accumuler les nouveaux libéraux, les nouveaux convaincus. Mais bon, là, je parle à un niveau très grassroot, sachant que la bataille des idées a aussi un versant grasstop, qui consiste à faire prévaloir nos idées dans les cercles de réflexion avancée, les endroits que les first-hand dealers in ideas fréquentent. Les deux sont importants. Les deux.
  13. Un Apollon junior ! Un Apollon qui n'aurait pas encore dépassé la crise d'adolescence ! Tu devrais être heureux, enfin !
  14. Quelles sont ses sources ? Je veux dire, en dehors de son doigt mouillé.
  15. Je crois me souvenir (à moins que je ne confonde) avoir récemment entendu un remix de l'hymne soviétique, à cheval entre la techno et la musique 8 bits ; ce devait être dans un jeu flash découvert sur NewGrounds, ou quelque chose comme ça. Ben même que ça se laissait écouter.
  16. Heu… Tu plaisantes ? Tout le monde savait que DSK avait le comportement sexuel d'un bonobo aux vésicules pleines. Depuis des années. Ah oui, Patrick "Gros calibre" Balkany, c'est vrai. Berlu est environ à 0,7 DSK. Au moins, Berlu paie ses aventures, ça reste plus discret. Ca ne m'étonne pas, non. Mais ce trait de comportement fait précisément partie de ce qui me choque dans cette histoire.
  17. C'est pourquoi l'INSEE compte, dans le panier mensuel du foyer moyen, quelque chose comme 0,03 ou 0,04 ordinateur, par exemple. Et d'une manière plus générale, sois sympa, arrête de prendre tes interlocuteurs pour des imbéciles, ça nous fera du bien à tous.
  18. Parce que la mode des idées a largement évolué. Les politiciens sans idées sont prisonniers de l'air du temps ; même les socialistes, en 1984, ont libéralisé les marchés financiers bien davantage que tout ce qu'ont fait Giscard et Barre, et pourquoi ? Pour deux raisons : ils étaient dos au mur financièrement parlant, et surtout, le vent des idées dans le monde soufflait dans cette direction. Sans support pour les idées libérales, pas de politique libérale.
  19. Ah, ça, si ma tante en avait, on l'appellerait mon oncle. Quel politicien va dans le sens de la liberté sans y être contraint par la réalité ? Vas-y, des exemples ? Ce que je dis, c'est que dans l'ensemble, le discours de la liberté n'est sans doute pas suffisant, mais il est nécessaire à une politique de liberté.
  20. L'idée de Nick, c'est qu'avant que des politiciens appliquent une certaine politique, il faut que le discours qui mène à cette politique soit répandu (sinon, aucun politicien pragmatique ne pourrait reprendre ce discours pour se faire élire, ni appliquer quelque chose qui ressemble à cette politique pour espérer se faire réélire). Un politicien qui fait l'apologie de la liberté, même s'il n'agit pas spécialement en ce sens, sera ainsi préférable à un politicien qui fait l'apologie de l'esclavage par le Léviathan. C'est pourquoi Reagan est infiniment préférable à Johnson, même si Reagan n'était pas si libéral que ça. Sans un Goldwater, un Reagan et une Thatcher, aujourd'hui, les libéraux et les libertariens seraient aujourd'hui à peu près aussi marginaux dans la société française que les nazis (et non, nous ne sommes tout de même pas aussi marginaux qu'eux).
  21. Je trouve que la liste des articles de la version mobile est un peu courte. On ne pourrait pas l'augmenter, disons, de moitié ?
  22. Les "temps intéressants" sont le moment où jamais d'être héroïque. Plus sérieusement, c'est le cas de tous les explosifs à ma connaissance ; et je ne crois pas que la poudre noire soit beaucoup moins dangereuse. Un explosif reste un explosif : c'est dans sa nature d'être dangereux
  23. Fulmicoton ? Jules Verne en a fait fabriquer aux naufragés de l'Ile Mystérieuse.
  24. Toda a raison : le libéralisme passera par les mamies, ou ne passera pas.
  25. Le "donc" me semble non justifié. L'opinion peut se défendre (même si je doute de plus en plus de sa vérité), mais elle ne me semble pas découler du caractère normatif du droit. M'enfin bref.
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