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F. mas

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Tout ce qui a été posté par F. mas

  1. Qu'il y a même toute une école sur le sujet. Voir par exemple ce qu'en disent Robert P George ou G Grisez.
  2. Ah je n'ai pas réussi à tenir plus d'une 1/2 journée sur ce groupe. C'était le groupe de trop, avec les débats de trop...
  3. Merci merci
  4. C'est quand même marrant ces utopies pour classes urbaines éduquées qui ne pourraient exister sans perfusion massive d'argent public. L'utopie libertaire, c'était quand même mieux avant.
  5. Une petite précision sur la stratégie Buisson : pour l'ancien conseiller de l'Elysée comme ses disciples (je pense en particulier au politologue Guillaume Bernard), cela suppose d'aligner complètement l'agenda de la droite et du centre sur celui de la "droite identitaire", et donc d'abandonner toute équivoque sur le sujet. Il me semble qu'ils prennent un peu leurs désirs pour des réalités en imaginant que la France réelle, périphérique etc est totalement conforme à leurs aspirations idéologiques. Ce biais idéologique entraîne une erreur stratégique.
  6. @Nigel Ah ça me paraît aussi plus probable pour un tas de raisons (notamment la stabilité des promesses de vote plus importantes chez Fillon que chez Macron). Je pense simplement que s'il conserve le halo d'incertitude jusqu'au bout, ça ne peut lui être que bénéfique. Mais il y a de bonnes raisons de croire que ça ne va pas durer effectivement. Je parlais de Sarko, pas de Macron, sur ce sujet.
  7. Je crois que ça va (peut être) être l'occasion de tester ma théorie Jean-Claude Dusse ("sur un malentendu, ça peut marcher"). A droite (mais pas seulement, pour certains éditorialistes aussi), certains soutiennent que c'est en mettant la barre à droite que Sarkozy a été porté au pouvoir. C'est ce qu'on appelle la stratégie Buisson (défendue avec ardeur par lui-même). Je pense au contraire que c'est en maintenant un flou rhétorique permettant à un certain nombre d'électeurs de croire ce qu'il veut qu'il a réussi à mettre toutes ses chances de son côté : il a parlé en libéral aux libéraux, en nationaliste aux nationalistes, en centriste aux centristes et s'était même payé le luxe d'avoir son fanclub de gauche. Du coup, tout le monde vote pour lui en croyant voter pour ses convictions : sur un malentendu, ça a marché. Ici, Macron tente la même chose au centre gauche, ce qui pour l'instant séduit et rallie à lui les soutiens les plus divers et variés. S'il réussit à maintenir le flou autour de sa position, et s'il réussit à passer quand même, j'écris un livre préfacé par ce qui reste de Jacques Attali et je lance mon cabinet de conseil (tarif réduit pour les liborgiens).
  8. Tiens, je n'avais pas vu cet encadré. Pour rire, je vais taper n'importe quoi. Hihihihi.

    1. Solomos

      Solomos

      C'est vraiment n'importe quoi.

  9. Oui enfin fillonistes fanatisés... Pourquoi pas centristes radicalisés ? Réseaux dormants MRP ? Lecanuetistes embrigadés ? Sections d'assaut séguinistes révolutionnaires ? Escadrons de la mort molletistes (j'en ai plein d'autres) ? FInfo n'est pas le seul à dire ce genre de conneries, j'ai lu un propos similaire dans Le monde (on imagine les jeunes fillonistes en chemises brunes, avec des drapeaux à sourcils gammés). Je ne crois pas cependant que ça soit de la mauvaise foi de la part de la classe ergotante, depuis que j'ai vu sur BFM TV une journaliste expliquer sérieusement que la police tirait dans la foule à coups de rafales de kalashnikov... Je crois qu'ils n'ont pas tous la lumière à tous les étages.
  10. Il ne faut pas non plus prendre pour argent content ce que raconte France Info. Jouer les victimes, c'est sans doute valorisant auprès du public, mais faudrait voir à utiliser d'autres ficelles pour discréditer l'hydre filloniste. Par exemple relever les cas de possessions dans l'assemblée et les projets de pogroms portés par les secrétaires départementaux.
  11. Oui, Ce que je veux dire, c'est que ses premières réflexions méthodologiques dans les années 60's se font en réponse à la fois à l'historiographie dominante progressiste (liberal) et marxiste : plutôt que d'expliquer le monde par le soubassement des infrastructures économiques, il faut concentrer son attention sur l'intention des acteurs à travers les textes et les productions idéologiques, qui fournissent plus sûrement les motivations des acteurs que les passions et les intérêts. Reconstituer le contexte langagier en histoire permet de faire certaines généalogies (le républicanisme par exemple) ou de démontrer l'inconsistance d'autres traditions (le libéralisme) : en ce concentrant sur les traditions langagières plus que sur l'économie, on est capable de reconstituer plus sûrement les différents courants qui traversent la Modernité. On peut comparer les travaux de Skinner avec ceux de Pocock, ou même, dans une certaine mesure, avec ceux de C. Taylor. Pettit propose une traduction plus normative du républicanisme en redéfinissant la liberté comme non domination, ce qui revient peu ou prou (je cite de mémoire, j'ai lu le livre quand il est sorti) à lui assigner le rôle que lui assigne la gauche morale la plus traditionnelle (on met ce qu'on veut derrière la nécessité de la non domination).
  12. Skinner, comme toute l'école de Cambridge, écrit en réponse (comme critique) du marxisme.
  13. La devise du centrisme en France devrait être "Ramper ou se faire rouler, pourquoi choisir ?" avec la tête de Lagarde et celle de Bayrou qui clignotent en dessous.
  14. Joyeux anniversaire U!
  15. Si j'étais Macron, j'organiserais un soir un dîner pour compter mes soutiens : Robert Hue s'est dit prêt à le soutenir, et Patrick Braouezec aussi. Je suis sûr qu'ils partageraient volontiers une crème dessert avec Madelin, Koenig et Laine.
  16. C'est une question intéressante : l'auteur parle des créationnistes contemporains ?
  17. Le problème avec la règle du stare decisis (je m'la pète), c'est que là encore, c'est soumis à interprétation du juge. C'est même ça l'intérêt : le droit est créé uniquement par la jurisprudence au même titre que le législateur. Il suffit que le juge décide de 'découvrir' dans le précédent des règles conformes à ses aspirations morales et idéologiques pour lui faire dire ce qu'il veut. Donc ma solution, c'est plus Gary Becker, James Q Wilson, les algorithmes, moins de législation, moins de juges (ou alors mieux employés).
  18. Je fais me faire l'avocat du Diable, c'est à dire, dans cette élection présidentielle, de François Fillon : d'après ce que j'ai lu jusqu'à présent, il est le seul à vouloir sur le papier du moins réformer le RSI, abolir le tiers payant, le prélèvement à la source, l'ISF et les 35 heures.
  19. D'après ce qu'on m'a dit, les fuites peuvent autant venir des avocats que des flics qui ont accès aux pv des auditions, pas nécessairement des magistrats eux-mêmes. C'est intéressant à savoir.
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