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Domi

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Tout ce qui a été posté par Domi

  1. 2nd degré de ma part. Désolé si je n'ai pas vu le tien ?
  2. Forrest Gump est avant tout une grave atteinte à la propriété intellectuelle. Prendre un personnage de "naïf" pour susciter la pitié et attaquer des idées qu'on ne partage pas, faire prévoir les sentiments sur les arguments, c'est du vol de concept.
  3. Evidemment, il ne s'agit pas d'intégrer divers points de vue sur l'esclavage mais sur la société. Dans une démocratie libérale (par opposition à une anarcapie), tu as besoin de symboles mais ces symboles doivent rassembler et intégrer le plus de mémoires possibles au point de vue national. Donc Colbert a sa place même si d'un strict point de vue libéral, je ne lui trouve pratiquement que des défauts. Par ailleurs, on ne peut pas ramener un personnage historique à un trait particulier (comme Colbert avec le code noir)
  4. C'est peut-être ça. L'antagonisme était plus ancien, non ? Ceci dit, je vise spécifiquement une partie des catholiques libéraux et non les catholiques en général. Ils me semblent qu'ils ont aussi une tendance à mettre tout ce qu'ils n'aiment pas dans le même sac. Exemple : ils n'aiment pas le matérialisme et le collectivisme, donc en gros tout matérialiste sera collectiviste. Je ne veux pas m'acharner mais à force de lire plusieurs trucs avec la même logique sous-jacente, ça a fini par m'irriter.
  5. Oui, mais il y a des conceptions plus ou moins large de la mémoire ou qui permettent d'intégrer des points de vue différents. La république n'a pas démoli la statue de Louis XIV place des victoires par exemple. Je crains qu'il n'existe un lien entre une conception très restrictive des monuments acceptables au sein de l'espace public et une conception très restrictive de la diversité des points de vue. Et ce n'est pas la même chose de ne pas installer une statue et de l'enlever.
  6. Oui, à mon sens, il y a deux oublis : - avant la révolution, l'ancien régime était déplorable à bien des points de vue (privilèges, liberté religieuse, liberté d'entreprendre, système fiscal). La monarchie catholique de droit divin a eu plusieurs siècles pour respecter la liberté de conscience et ce fut un échec. Le fait que des régimes marxistes ou que la période de la terreur aient été pires de ce point de vue n'est pas une excuse. - pendant la révolution, le courant qui aurait associé monarchie catholique de droit divin et libéralisme (1) n'a quasiment pas existé (1) : il me semble possible de soutenir qu'il n'y a pas contradiction dans les termes.
  7. Au sein des droitards-libéraux, il y a également la question de certains catholiques libéraux. Pas des catholiques libéraux en tant que tels, il y en a d'excellents dans ce forum et ils ne tombent pas du tout dans le travers que je dénonce ici. Ces catholiques libéraux ont tendance à faire une assimilation "jacobinisme - bolchévisme" comme s'il y avait une continuité évidente entre les deux. La révolution française apparait alors comme un courant monolithiquement illibéral ce qui a pour effet de laisser croire que la période précédente était satisfaisante sur ce point. C'est l'impression que me donnent certains commentateurs de contrepoints mais aussi quelqu'un comme Jacques Garello (mais peut-être en ai-je fait une lecture trop rapide ?). Bien sûr, la révolution pose d'évidents problèmes du point de vue de la liberté. Dans l'interprétation la plus favorable, il y a plusieurs courants, les "bons" (La Fayette par exemple) et les "mauvais" (Robespierre), les circonstances ayant favorisé les mauvais. Dans l'interprétation la plus défavorable, la terreur était inscrite dans l'idéologie révolutionnaire même si ce n'était pas l'intention des acteurs au départ. La vérité est sans doute un milieu entre ces deux interprétations. Il reste que cette période a également favorisé pour plus tard (disons le XIXème siècle), l'égalité en droit, une concurrence plus libre et la liberté religieuse et que ces évolutions étaient bien de l'intention des révolutionnaires au départ. En présentant tout le courant révolutionnaire comme illibéral, on néglige ces aspects. Mais surtout, la présentation du courant révolutionnaire comme essentiellement opposé au libéralisme tend à laisser croire que la période antérieure ne posait pas de gros problèmes de ce point de vue.
  8. Dans ce cas l'homogénéisation à l'intérieur des écoles peut être fructueuse s'il y a vraiment un projet clair pour ce type d'élèves (et non si on a simplement moins d'attentes). Merci à toi ?
  9. OK, je suis d'accord avec toi sur le constat. Et effectivement, c'est déjà plus ou moins ce qui se passe (le naturel revient au galop). A ce propos, à l'intérieur des mêmes établissements, il n'y a pas de classes de "nuls" mais des classes de bons (de mon temps ceux qui prenaient certaines options, comme le latin. La section S au bac) Du coup, quelles conséquences d'une homogénéisation à l'intérieur des écoles pour les élèves moins doués ? Si le marché libre n'accentue pas les tendances actuelles, pas trop de problème. Sinon ?
  10. Je ne sais pas si j'ai bien compris ta pensée : Segmentation des écoles par niveau : du coup plus d'homogénéité pour les élèves ? et une homogénéisation au sein des écoles : Classes de niveau homogènes entre elles, donc plutôt hétérogènes à l'intérieur. C'est bien ça ?
  11. Je m'éloigne des questions d'actualité pour aborder une question importante dans le cadre d'un potentiel marché libre de l'éducation. Celle de l'hétérogénéité/homogénéité scolaire. La question est importante car je pense qu'un marché libre de l'éducation sera lié à un certain niveau d'homogénéité des classes (les plus doués avec les plus doués, les plus riches avec les plus riches). J'ai trouvé ce texte : https://www.reseau-canope.fr/education-prioritaire/fileadmin/user_upload/user_upload/doc_dossiers_immersifs/Education_prioritaire__Dossier_Penser_l_heterogeneite_2017.pdf Je n'ai pas lu le document en entier mais je cite cet extrait qui résume assez bien les choses : Mon opinion, sur le plan éthique, le fait de ne pas traiter les élèves doués comme des "moyens" au service des moins doués l'emporte sur la considération d'un niveau plus homogène. Ensuite, la société a plutôt intérêt à donner de meilleures ressources aux plus doués (tu dépenseras plus en formation pour le futur professeur de médecine que pour un aide-soignant). Il reste que la baisse de niveau des élèves faibles dans une classe homogène est forcément une mauvaise chose. Il semble que cela soit du aux attentes et aux exigences des enseignants plus qu'à l'environnement des élèves. La concurrence éducative pourra-t-elle compenser cet effet ? J'ai souligné "le plus longtemps possible" car il montre en creux qu'à un certain stade, le besoin d'homogénéité l'emporte.
  12. De mémoire 80 % des morts dans la rue sont des hommes.
  13. Le cas de Venise, décrit ici par Vincent Bénard, me parait correspondre assez bien au sujet : https://www.libland.be/Europe/pourquoi-Venise-est-si-belle/
  14. J'ai regardé le premier épisode de Free To Choose de Milton Friedman avec un débat entre Milton Friedman et d'autres intellectuels. Je l'avais déjà regardé mais il y a longtemps. Je me fais cette réflexion. Il y a une distinction à établir entre le rejet du mythe du "grand méchant marché" et le caractère optimal du marché. Prouver que le mythe du grand méchant marché est faux revient simplement à énoncer une évidence que les gens ne sont pas capables de voir. Prouver que le marché est supérieur en est une autre qui demande une argumentation plus détaillée. Par exemple on peut montrer qu'une économie avec un état super réduit ne conduit pas au chaos ou à l'exploitation des 99 % par les 1 %. Il suffit de montrer ce que tout le monde a sous les yeux. Montrer ensuite que le marché est supérieur à l'intervention est un peu plus difficile et un peu moins évident au premier regard. Par exemple est-ce que Medicare n'apporte pas une amélioration ? Montrer que ce n'est pas vrai réclame une argumentation plus détaillée. Or, beaucoup de gens qui par ailleurs disent être favorables à l'économie de marché mais vouloir corriger ses excès croient intérieurement au mythe du grand méchant marché. Ils sont pris en étau entre ce qu'ils observent (le capitalisme quand même ça fonctionne) et leur compréhension intuitive des mécanismes de marché qui les conduit à reprendre le mythe du grand méchant marché (sans planification, c'est le chaos, les employeurs peuvent dicter le salaire qu'ils veulent etc). Du coup, malgré leur modération affichée, ils attribueront toutes difficultés au marché et feront croitre les interventions jusqu'à la socialisation complète de l'économie. Dernière petite réflexion. Je me dis qu'il y a trois types de publics à convertir au libéralisme : - les personnes à revenus et/ou niveau d'étude modeste souvent tentés par des explications du type "les riches sont des tricheurs" et par l'illusion de la sécurité, - les intellectuels idéologues hostiles au libéralisme (écologistes, socialistes, féministes, nationalistes) - Les "faux modérés" que je viens d'évoquer.
  15. Merci pour cet exemple et les autres. Concernant la route nue, deux points. D'abord, une route privée pourrait très bien avoir les règlementations et les signaux classiques. Les panneaux ne sont pas par eux-mêmes "illibéraux" mais évidemment l'idée de route nue illustre très bien l'idée d'ordre spontané. Ensuite, personnellement j'ai une petite réticence ou disons un sentiment défavorable à cette idée mais je ne prétends pas avoir de preuves rationnelles. Je n'ai pas d'expérience de ce type mais je me souviens qu'à Rome il y a assez peu de feu rouges. Par moment, tu dois t'engager au moment où quatre voitures arrivent de front à 45 Km heures et j'ai trouvé ça assez tressant. Il y a eu deux cas où des véhicules (des taxis je crois) m'ont forcé le passage. Après un stress ressenti plus grand peut correspondre à moins d'accident au final.
  16. Ta remarque me fait d'ailleurs penser à un autre point. Aux EU un salopard avait posé une bombe pour tuer une dizaine de juifs. On avait parlé de terrorisme et pas de génocide. Il avait bien tué des juifs parce qu'ils étaient juifs mais on considère généralement que le génocide implique une organisation structurée voire un Etat. Donc le parallèle implicite du féminicide avec le génocide est doublement faux. Ceci dit que révèle cette affaire ? Est-ce un mécanisme de radicalisation favorisé par internet ?
  17. C'est un des rares cas où le terme de féminicide me parait justifié.
  18. Perso, j'étais pro- confinement (dans la mesure où on était pas capable de tester en masse, politique que j'ai toujours pensé plus efficace). Aujourd'hui, si c'était à refaire au vu des données actuelles, je dirai plutôt non. Si j'avais les mêmes données, mais pour un nouveau virus...je ne sais pas trop. En fait, je suis passé par plusieurs phases : Phase 1 ou balec' : le virus est en chine comme le Sras à l'époque, très bien qu'il y reste. J'étais vaguement plus inquiet avec le confinement du Wuhan mais pas trop quand même. Phase 2 : le virus pénètre très rapidement en Italie. Je lis des articles de Philippe Lacoude ou des posts de H16, je suis vraiment inquiet. Concernant le nombre de cas, je pensais qu'on ne pouvait pas prévoir quand une épidémie s'arrêterait mais que potentiellement ceux-ci pouvaient être très nombreux. Pour la létalité, j'avais l'impression qu'elle pouvait être très élevée, notamment si on regardait les chiffres italiens. La combinaison des deux faisait que j'étais pro-confinement. Phase 3 : J'ai compris grâce à une vidéo de Raoult que la létalité était bien moindre que ce que l'on pensait parce qu'il y avait beaucoup plus de cas réels que de cas officiellement positif. En pratique, ça m'a quand même pas mal rassuré. Phase 4 : peu après la phase 3 est monté le thème de l'immunité de masse et des 70 % de la population qui devaient "forcément" être contaminé. Ce n'était pas évident pour moi au départ (j'avais ouvert un sujet sur la question), mais comme tout le monde semblait admettre cette notion... J'étais tout de même moins inquiet que dans la phase 2 mais le confinement restait à mon avis nécessaire. Phase 5 : Phase actuelle. J'ai commencé à penser sous l'influence des arguments de Raoult et avec les chiffres suédois que l'idée d'immunité de masse n'était pas si évidente. Du coup, si une nouvelle épidémie, survenait avec les mêmes données (létalité et vitesse de progression connues mais pic indéterminé) je ne sais pas trop ce que je penserais. Première difficulté : rapporter le degré de contrainte légitimé par l'"espérance" de mourir ou comparer coût économique et mortalité. Deuxième difficulté : D'un côté on ne peut pas attendre stupidement le franchissement du seuil car une épidémie peut aller très vite. Ce serait équivalent pour un piéton de décider de traverser une route en prenant en compte uniquement la distance des véhicules et d'ignorer leur vitesse. De l'autre les épidémies peuvent se terminer "sans explication" comme ici et on risquerait de confiner beaucoup trop tôt.
  19. Le but de ce sujet est de relever des exemples où l'intervention économique de l'Etat était extrêmement réduite soit quasi nulle avec des résultats soit excellents, soit surprenants du point de vue de ceux qui pensent que la main invisible, cela ne marche pas. Shangaï à l'époque des seigneurs de guerre : https://www.cairn.info/revue-vingtieme-siecle-revue-d-histoire-2005-1-page-45.htm#
  20. Je pense que l'explication est la même que pour les clubs de Football. C'est en grande partie un joujou. Je ne pense pas que ce soit essentiellement du cynisme du type je vais protéger les intérêts de mon entreprise.
  21. C'est ancien mais intéressant. les décodeurs du monde où comment l'idéologie triomphe du bon sens. Heureusement, un article de Marianne, est plus sensé. Les décodeurs essaient de contester la supériorité masculine en matière de football or...
  22. Dans le texte que j'avais lu, ça se passait effectivement comme ça de mémoire avec les abeilles les plus convaincues allant au lieu indiqué par l'éclaireuse avant la dernière étape qui est le déplacement de la ruche ensemble.
  23. Je crois que c'est comme ça que fonctionnent les abeilles quand il s'agit de trouver le lieu d'une nouvelle ruche.
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