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École & éducation : Le temps des secrets
Domi a répondu à un sujet de Bézoukhov dans Politique, droit et questions de société
OK, je suis d'accord avec toi sur le constat. Et effectivement, c'est déjà plus ou moins ce qui se passe (le naturel revient au galop). A ce propos, à l'intérieur des mêmes établissements, il n'y a pas de classes de "nuls" mais des classes de bons (de mon temps ceux qui prenaient certaines options, comme le latin. La section S au bac) Du coup, quelles conséquences d'une homogénéisation à l'intérieur des écoles pour les élèves moins doués ? Si le marché libre n'accentue pas les tendances actuelles, pas trop de problème. Sinon ? -
École & éducation : Le temps des secrets
Domi a répondu à un sujet de Bézoukhov dans Politique, droit et questions de société
Je ne sais pas si j'ai bien compris ta pensée : Segmentation des écoles par niveau : du coup plus d'homogénéité pour les élèves ? et une homogénéisation au sein des écoles : Classes de niveau homogènes entre elles, donc plutôt hétérogènes à l'intérieur. C'est bien ça ? -
École & éducation : Le temps des secrets
Domi a répondu à un sujet de Bézoukhov dans Politique, droit et questions de société
Je m'éloigne des questions d'actualité pour aborder une question importante dans le cadre d'un potentiel marché libre de l'éducation. Celle de l'hétérogénéité/homogénéité scolaire. La question est importante car je pense qu'un marché libre de l'éducation sera lié à un certain niveau d'homogénéité des classes (les plus doués avec les plus doués, les plus riches avec les plus riches). J'ai trouvé ce texte : https://www.reseau-canope.fr/education-prioritaire/fileadmin/user_upload/user_upload/doc_dossiers_immersifs/Education_prioritaire__Dossier_Penser_l_heterogeneite_2017.pdf Je n'ai pas lu le document en entier mais je cite cet extrait qui résume assez bien les choses : Mon opinion, sur le plan éthique, le fait de ne pas traiter les élèves doués comme des "moyens" au service des moins doués l'emporte sur la considération d'un niveau plus homogène. Ensuite, la société a plutôt intérêt à donner de meilleures ressources aux plus doués (tu dépenseras plus en formation pour le futur professeur de médecine que pour un aide-soignant). Il reste que la baisse de niveau des élèves faibles dans une classe homogène est forcément une mauvaise chose. Il semble que cela soit du aux attentes et aux exigences des enseignants plus qu'à l'environnement des élèves. La concurrence éducative pourra-t-elle compenser cet effet ? J'ai souligné "le plus longtemps possible" car il montre en creux qu'à un certain stade, le besoin d'homogénéité l'emporte. -
De mémoire 80 % des morts dans la rue sont des hommes.
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Le cas de Venise, décrit ici par Vincent Bénard, me parait correspondre assez bien au sujet : https://www.libland.be/Europe/pourquoi-Venise-est-si-belle/
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J'ai regardé le premier épisode de Free To Choose de Milton Friedman avec un débat entre Milton Friedman et d'autres intellectuels. Je l'avais déjà regardé mais il y a longtemps. Je me fais cette réflexion. Il y a une distinction à établir entre le rejet du mythe du "grand méchant marché" et le caractère optimal du marché. Prouver que le mythe du grand méchant marché est faux revient simplement à énoncer une évidence que les gens ne sont pas capables de voir. Prouver que le marché est supérieur en est une autre qui demande une argumentation plus détaillée. Par exemple on peut montrer qu'une économie avec un état super réduit ne conduit pas au chaos ou à l'exploitation des 99 % par les 1 %. Il suffit de montrer ce que tout le monde a sous les yeux. Montrer ensuite que le marché est supérieur à l'intervention est un peu plus difficile et un peu moins évident au premier regard. Par exemple est-ce que Medicare n'apporte pas une amélioration ? Montrer que ce n'est pas vrai réclame une argumentation plus détaillée. Or, beaucoup de gens qui par ailleurs disent être favorables à l'économie de marché mais vouloir corriger ses excès croient intérieurement au mythe du grand méchant marché. Ils sont pris en étau entre ce qu'ils observent (le capitalisme quand même ça fonctionne) et leur compréhension intuitive des mécanismes de marché qui les conduit à reprendre le mythe du grand méchant marché (sans planification, c'est le chaos, les employeurs peuvent dicter le salaire qu'ils veulent etc). Du coup, malgré leur modération affichée, ils attribueront toutes difficultés au marché et feront croitre les interventions jusqu'à la socialisation complète de l'économie. Dernière petite réflexion. Je me dis qu'il y a trois types de publics à convertir au libéralisme : - les personnes à revenus et/ou niveau d'étude modeste souvent tentés par des explications du type "les riches sont des tricheurs" et par l'illusion de la sécurité, - les intellectuels idéologues hostiles au libéralisme (écologistes, socialistes, féministes, nationalistes) - Les "faux modérés" que je viens d'évoquer.
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Merci pour cet exemple et les autres. Concernant la route nue, deux points. D'abord, une route privée pourrait très bien avoir les règlementations et les signaux classiques. Les panneaux ne sont pas par eux-mêmes "illibéraux" mais évidemment l'idée de route nue illustre très bien l'idée d'ordre spontané. Ensuite, personnellement j'ai une petite réticence ou disons un sentiment défavorable à cette idée mais je ne prétends pas avoir de preuves rationnelles. Je n'ai pas d'expérience de ce type mais je me souviens qu'à Rome il y a assez peu de feu rouges. Par moment, tu dois t'engager au moment où quatre voitures arrivent de front à 45 Km heures et j'ai trouvé ça assez tressant. Il y a eu deux cas où des véhicules (des taxis je crois) m'ont forcé le passage. Après un stress ressenti plus grand peut correspondre à moins d'accident au final.
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Ta remarque me fait d'ailleurs penser à un autre point. Aux EU un salopard avait posé une bombe pour tuer une dizaine de juifs. On avait parlé de terrorisme et pas de génocide. Il avait bien tué des juifs parce qu'ils étaient juifs mais on considère généralement que le génocide implique une organisation structurée voire un Etat. Donc le parallèle implicite du féminicide avec le génocide est doublement faux. Ceci dit que révèle cette affaire ? Est-ce un mécanisme de radicalisation favorisé par internet ?
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C'est un des rares cas où le terme de féminicide me parait justifié.
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Perso, j'étais pro- confinement (dans la mesure où on était pas capable de tester en masse, politique que j'ai toujours pensé plus efficace). Aujourd'hui, si c'était à refaire au vu des données actuelles, je dirai plutôt non. Si j'avais les mêmes données, mais pour un nouveau virus...je ne sais pas trop. En fait, je suis passé par plusieurs phases : Phase 1 ou balec' : le virus est en chine comme le Sras à l'époque, très bien qu'il y reste. J'étais vaguement plus inquiet avec le confinement du Wuhan mais pas trop quand même. Phase 2 : le virus pénètre très rapidement en Italie. Je lis des articles de Philippe Lacoude ou des posts de H16, je suis vraiment inquiet. Concernant le nombre de cas, je pensais qu'on ne pouvait pas prévoir quand une épidémie s'arrêterait mais que potentiellement ceux-ci pouvaient être très nombreux. Pour la létalité, j'avais l'impression qu'elle pouvait être très élevée, notamment si on regardait les chiffres italiens. La combinaison des deux faisait que j'étais pro-confinement. Phase 3 : J'ai compris grâce à une vidéo de Raoult que la létalité était bien moindre que ce que l'on pensait parce qu'il y avait beaucoup plus de cas réels que de cas officiellement positif. En pratique, ça m'a quand même pas mal rassuré. Phase 4 : peu après la phase 3 est monté le thème de l'immunité de masse et des 70 % de la population qui devaient "forcément" être contaminé. Ce n'était pas évident pour moi au départ (j'avais ouvert un sujet sur la question), mais comme tout le monde semblait admettre cette notion... J'étais tout de même moins inquiet que dans la phase 2 mais le confinement restait à mon avis nécessaire. Phase 5 : Phase actuelle. J'ai commencé à penser sous l'influence des arguments de Raoult et avec les chiffres suédois que l'idée d'immunité de masse n'était pas si évidente. Du coup, si une nouvelle épidémie, survenait avec les mêmes données (létalité et vitesse de progression connues mais pic indéterminé) je ne sais pas trop ce que je penserais. Première difficulté : rapporter le degré de contrainte légitimé par l'"espérance" de mourir ou comparer coût économique et mortalité. Deuxième difficulté : D'un côté on ne peut pas attendre stupidement le franchissement du seuil car une épidémie peut aller très vite. Ce serait équivalent pour un piéton de décider de traverser une route en prenant en compte uniquement la distance des véhicules et d'ignorer leur vitesse. De l'autre les épidémies peuvent se terminer "sans explication" comme ici et on risquerait de confiner beaucoup trop tôt.
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Le but de ce sujet est de relever des exemples où l'intervention économique de l'Etat était extrêmement réduite soit quasi nulle avec des résultats soit excellents, soit surprenants du point de vue de ceux qui pensent que la main invisible, cela ne marche pas. Shangaï à l'époque des seigneurs de guerre : https://www.cairn.info/revue-vingtieme-siecle-revue-d-histoire-2005-1-page-45.htm#
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Libération devient une société à but non lucratif
Domi a répondu à un sujet de Librekom dans Actualités
Je pense que l'explication est la même que pour les clubs de Football. C'est en grande partie un joujou. Je ne pense pas que ce soit essentiellement du cynisme du type je vais protéger les intérêts de mon entreprise. -
C'est ancien mais intéressant. les décodeurs du monde où comment l'idéologie triomphe du bon sens. Heureusement, un article de Marianne, est plus sensé. Les décodeurs essaient de contester la supériorité masculine en matière de football or...
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Dans le texte que j'avais lu, ça se passait effectivement comme ça de mémoire avec les abeilles les plus convaincues allant au lieu indiqué par l'éclaireuse avant la dernière étape qui est le déplacement de la ruche ensemble.
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Je crois que c'est comme ça que fonctionnent les abeilles quand il s'agit de trouver le lieu d'une nouvelle ruche.
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La Corée du Nord entrera demain en guerre aujourd'hui !
Domi a répondu à un sujet de Fenster dans Europe et international
Erreur -
Revenu universel, libéral-compatible ?
Domi a répondu à un sujet de Nigel dans Philosophie, éthique et histoire
Pour les retraites je fais comme toi. Il faut prévoir une phase de transition entre le système actuel et le système privé. Après la transition, tu peux prévoir au choix un minimum vieillesse, une allocation de type RU ou d'intégrer le truc progressif/dégressif que j'ai fait par rapport à la retraite privée et non les revenus d'activité. Concernant l'assurance maladie, si l'assurance publique est à 10 % du revenu, l'assurance maladie publique sera à 150 euros par mois pour le vieux qui touche 1500 par mois. -
Revenu universel, libéral-compatible ?
Domi a répondu à un sujet de Nigel dans Philosophie, éthique et histoire
Le risque de non assurance est présent dès le départ, il n'est pas créé ni par ma propre mesure, ni par le revenu universel. Mon système est d'ailleurs compatible avec une liberté de s'assurer. -
Revenu universel, libéral-compatible ?
Domi a répondu à un sujet de Nigel dans Philosophie, éthique et histoire
MMm. Il y a bien un financement partiel de l'assurance des pauvres par les riches (par l'impôt) mais je ne vois pas en quoi il essoufflerait l'assurance privée. Les dimensions de celle-ci seront réduites par le fait que c'est plus intéressant pour les pauvres mais je ne vois pas en quoi ça entrainerait le type de réaction en chaine que tu décris. Le paiement par les riches n'ajoute pas un surcoût au fait de s'assurer par eux-mêmes car ils le paient par l'impôt. Je suis également conscient que le système suisse fonctionne et c'est pour moi une solution acceptable. Est-ce qu'il prévoit des dispositifs d'accompagnement pour les bas salaires ? Comment font les chômeurs ? -
Revenu universel, libéral-compatible ?
Domi a répondu à un sujet de Nigel dans Philosophie, éthique et histoire
Je ne pense pas. En fait ta réflexion me fait penser à un projet d'article que j'avais sur le bon usage de la notion de "pente glissante". Exemple d'usage absurde. Un adepte du pouvoir absolu des coiffeurs affirmant que leur retirer du pouvoir est une pente glissante vers la persécution des coiffeurs. Un adepte de la persécution des coiffeurs pensant que moins de persécution est une pente glissante vers leur pouvoir absolu. Je ne pensais pas à des questions d'intervention de l'Etat dans l'économie mais à des critiques réactionnaires du type Zemmour (de manière implicite) : le libéralisme est un premier pas vers le gauchisme ou la critique de la démocratie par Socrate dans la république. Le bon usage de la pente glissante correspond au cas où : - un des deux pôles extrêmes est nettement meilleur que l'autre, - il n'est pas possible de définir un équilibre entre les 2 pôles. Ce sera le cas de la liberté d'expression par ex. -
Revenu universel, libéral-compatible ?
Domi a répondu à un sujet de Nigel dans Philosophie, éthique et histoire
Je réponds à Neomatix sur la question du coût. Ton revenu universel égal à 60 % du revenu médian. Revenu médian en France : 1789 euros. Ton revenu universel : 1073 euros. soit 12876 sur 12 mois. PIB par habitants en France : 35000 euros. Ta solution coûte un bon tiers du PIB Si on exclue les mineurs c'est moins mais pas beaucoup moins de 20 % Mes dispositifs par exemple, l'assurance santé publique. Tout dépend du taux auquel tu as droit. Plus il est élevé, plus les gens iront vers le privé. Le but est qu'il y ait le plus de gens possibles vers le privé. Disons les 2/3 Le 1/3 qui reste est encore en grande partie financé par l'utilisateur, disons à 50 %. Au global ça fait 1/6ème de financement public. Mais arrondissons à 1/4. Sécu : 11 % du PIB. Ednat : 7 % soit en tout 18 % du PIB. Si je divise par quatre, le montant à charge du contribuable coûte 4,5 % du PIB -
Revenu universel, libéral-compatible ?
Domi a répondu à un sujet de Nigel dans Philosophie, éthique et histoire
Je réponds brièvement sur 2 points pour les évacuer rapidement (car assez désagréables pour moi). Pour les sugar babies non. Désolé, nul en anglais, je n'avais pas compris l'ironie du post de christophe 15. Sur la première remarque de Neomatix. Effectivement, erreur stupide de ma part, je n'avais pas pensé à la combinaison revenu universel, obligation de s'assurer. Je tenterai de répondre à Neomatix sur les autres points plus tard. J'écris pour le moment un article pour contrepoints en espérant y mettre moins de conneries que ci-dessus... -
Revenu universel, libéral-compatible ?
Domi a répondu à un sujet de Nigel dans Philosophie, éthique et histoire
Je me disais que ça devait exister mais je ne pouvais pas le confirmer. Merci. -
Revenu universel, libéral-compatible ?
Domi a répondu à un sujet de Nigel dans Philosophie, éthique et histoire
Avec un revenu universel remplaçant théoriquement les services gratuits et la sécurité sociale il y aura toujours des gens qui ne s'assureront pas et lorsque surviendra un problème, il y aura de beaux reportages pour te faire pleurer et conclure "ce n'est pas possible, il faut vraiment faire quelque chose". Personnellement, pour remplacer l'état providence actuel, je proposerai les solutions suivantes : 1/ sur le plan monétaire : Allocation de base progressive puis dégressive en fonction du revenu (elle peut tenir compte des enfants également) Par ex, allocation de base de 500 € par mois augmentant de 20 cts par euro gagné sur le marché et diminuant ensuite. Tu gagnes 0 euros sur le marché pendant le mois, tu as l'allocation de 500 € Tu gagnes 500 euros pendant le mois, tu as l'allocation de 500 € + 20 cts par euro gagné soit encore 100 € = 1100 en tout. Ensuite l'allocation est stable. A 600 euros sur le marché, ça commence à redescendre. Donc si tu gagnes 1000 euros sur le marché, l'allocation baissant de 20 cts tous les euros, tu as 520 euros = 1520 euros en tout. Je donne ces exemples en improvisant, le but est que ce soit incitatif. Les chiffres pourraient être mieux étudiés. On peut convertir une partie de la somme en bon de nourriture ou allocations logements. Je ne sais pas si c'est mieux 2/ Sur le plan des services : Services publics complétant la concurrence. Ex pr la maladie. Tout le monde a droit à avoir accès à une assurance maladie publique égale à X% de ses revenus. Disons par exemple 10 %. Mettons que le prix moyen d'une assurance privée sur le marché pour une personne d'un âge donné soit de 300 euros. Mes revenus sont de 1500 euros, j'ai droit à l'assurance publique de 150 euros, que j'aurais tendance à préférer à l'assurance privée. Si mes revenus sont de 4000 euros, le coût de l'assurance publique sera de 400 euros. De même, il peut arriver que le coût de l'assurance privée augmente avec l'âge ou avec mes antécédents ce qui peut être très coûteux même lorsque l'on a des revenus assez élevé mais j'aurais toujours la possibilité de l'assurance publique si les primes sont excessives. Le coût de l'assurance publique pour le contribuable sera bien moins élevé que la sécu aujourd'hui car la majorité préférera l'assurance privée d'une part et l'assurance publique est quand même en partie financée par l'utilisateur. Je ferai la même chose pour l'éducation jusqu'à un certain âge. Au-delà, j'inciterai à mettre en œuvre un contrat entre une personne aisée et un étudiant de type la personne aisée finance les études, l'étudiant rembourse en %age de ces revenus par la suite. Les universités privées peuvent proposer cela elles aussi (je crois que ça existe aux US). L'Etat peut jouer un rôle de garantie dans l'exécution de ce type de contrat. Pour le logement, la même logique serait applicable mais je ne préférerai pas.