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Domi

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Tout ce qui a été posté par Domi

  1. On peut quand même, malgré ses qualités, lui reprocher d'avoir formulé péremptoirement des affirmations qui n'ont pas été avérées. Par exemple "le fin de partie" ou le fait que le virus resterait statistiquement indécelable quant à la mortalité liée aux maladies pulmonaires. Pour ce qui est de la chloroquine, nous ne savons pas encore. Malgré tout, j'aime bien le personnage. C'est dommage !
  2. La mondialisation est accusée d’être à l’origine des pénuries de masques que nous rencontrons actuellement en nous ayant rendu dépendante des pays étrangers. Les politiciens qui utilisent cet argument se présentent comme hostiles à “l’excès” de mondialisation mais il n’est pas difficile de voir que leur réthorique pourrait être utilisée dans n’importe quel contexte pour empêcher la majorité des importations. De même, le thème concurrent de la souveraineté nationale n’est pas clairement défini et on en ignore les limites précises. On pourrait se demander néanmoins s’il ne faudrait pas trouver un équilibre entre ce qui est préferable en temps normal et en situation de crise. Il faudrait alors faire prévaloir l’aspect le plus important au cas par cas selon les activités économiques. Le problème est que la mondialisation est associée à la division internationale du travail et aux avantages comparatifs qu’elle implique mais aussi à une plus forte concurrence qui incite les entreprises à progresser. Autrement dit, avec la mondialisation on a 3 secteurs où la France tire son épingle du jeu et le quatrième qui disparait. Dans un système de souveraineté nationale on a quatre secteurs mais moins innovants et moins performants. Le souci est que moins “innovant” et moins “performant” peut correspondre à pas de secteur du tout dans les secteurs de pointe. Puisque la crise actuelle pose la question de la souveraineté en matière sanitaire, on peut se référer à une illustration toute trouvée de cet aspect avec le scandale du sang contaminé. Cela dit, je n’ai pas de religion en la matière. Les deux solutions (mondialisation totale ou mondialisation avec réserve de souveraineté) pourront être défectueuses selon les circonstances. Est-ce que vous avez des infos ou explications plus précises sur ces notions ?
  3. Domi

    Actualité Covid-19

    Des éléments intéressants dans cette vidéo : https://www.mediterranee-infection.com/coronavirus-analyse-des-donnees-epidemiques-dans-le-monde-diagnostiquer-doit-etre-la-priorite/
  4. Domi

    Actualité Covid-19

    Mon avis perso : le virus tue assez peu en proportion du nombre de cas mais on ne le voit pas car on ne fait pas assez de tests ce qui crée un biais statistique. Par contre, il se répand très vite. Désolé pour les infos précises et sérieuses.
  5. Domi

    Actualité Covid-19

    Il y a un aspect intéressant avec cette crise. Beaucoup plus de choses sont dites. Par exemple, on connait ici l’incurie du gouvernement en matière de masques, de gel et de tests double d’une bonne dose d’hypocrisie sous l’air de “ça ne sert à rien”. Et bien j’ai entendu tout cela (aussi bien l’incurie que l’hypocrisie de la communication officielle) être relevé à la radio dans des émissions de grande écoute. Traditionnellement, les medias restent à la surface des choses ou exclusivement à des critiques sur l’efficacité de la communication (différente de celle de sa véracité ou sincérité). Les crises sont des moments où les responsabilités et le bien fondé des choix publics sont examinés avec plus d’acuité.
  6. La présentation des résultats serait peut-être meilleure en allant du plus alarmiste au plus sceptique
  7. @Vilfredo Pareto : merci de ces précisions. A propos, je me pose la question suivante : combien recense-t-on de tentatives sérieuses d'instaurer une forme ou l'autre de communisme (au sens d'égalité économique imposée par le pouvoir par opposition aux petites communautés volontaires) dans l'histoire ? A part cet exemple et le Marxisme, je n'ai pas trop d'exemples en tête mais j'imagine qu'il doit y en avoir. Les réductions du Paraguay ? Je n'ai pas l'impression que ça colle à cette définition...
  8. Un titre un peu provocateur et contestable historiquement. De manière étonnante, je ne crois pas que le forum ait abordé la révolte des taipings ou l'épisode du royaume céleste de la grande paix. Je n'en connais que ce qu'en dit wikipedia : https://fr.wikipedia.org/wiki/Révolte_des_Taiping mais bon tout y est : partage des terres, communisme, séparation des sexes, sauf pour les hauts dirigeants qui constituent des harems et s'entre-tuent...
  9. Domi

    Bar du football

    Les belges ont vraiment créé l'exploit ! Si j'étais à leur place, je passerai les quatre prochains jours à boire de la bière...
  10. Domi

    Bar du football

    Cette coupe du monde est un peu frustrante pour moi suite à la sortie de l'Allemagne et de l'Espagne, surtout que les équipes surprises ont beaucoup misé sur le jeu défensif. On a énormément critiqué l'Allemagne mais je trouve qu'il n'y a pas beaucoup de choses plus belles qu'un match où l'Allemagne est menée. Ils mettent une intensité énorme pour revenir. Je précise que je n'ai pas vu leur dernier match. Comme certains l'ont dit plus haut, les outsiders défensifs tirent bien mieux leur épingle du jeu dans le football des nations que dans le football des clubs. Les très grosses nations sont à peu près au niveau du top 5 européen des clubs (un peu en dessous du Réal et du Barça). Les nations moyennes (troisième et quatrième chapeau) sont composées de joueurs de niveau deuxième partie de tableau ligue 1 voire ligue 2. Or on voit bien que les écarts ne sont pas si nets que ceux qui ont cours en championnat. L'explication déjà proposée liée au moindre temps consacré à la préparation des équipes favorisant davantage les équipes défensives me semble pertinente. Une autre explication pourrait être liée à la motivation. Pour défendre solidement tout un match, il faut une grande abnégation et dans un match de coupe du monde les joueurs de second plan des petites équipes qui jouent le match de leur vie trouvent facilement cette motivation. Sur le débat possession pas possession. Une grosse équipe a plutôt intérêt à avoir la balle et à dominer, la petite à attendre et à profiter des contres. Cela peut paraitre paradoxal mais le scénario du match est alors conforme à l'intérêt des deux équipes. Une explication qui vaut ce qu'elle vaut : sachant que lorsque le nombre d'expérience augmente, plus la fréquence d'un évènement se rapproche de sa probabilité, en fermant le jeu et les possibilités de marquer des deux équipes, l'équipe la plus faible rends le match plus aléatoire et augmente ces chances. Je pense en complément qu'elle diminue moins ses chances de marquer qu'elle ne le fait de l'équipe qui domine. L'espérance de marquer ne descend pas en dessous d'un certain seuil même en jouant très défensif. Il y a toujours des coups de pieds arrêtés, des contres évidents...
  11. Domi

    Bar du football

    Pour compléter ce que tu dis, l'Uruguay a certainement du mal contre les équipes regroupées. En revanche, elle n'a aucun complexe à se regrouper en défense et à profiter des quatre ou cinq coups qui se présenteront pour marquer grâce à son duo d'attaque. En revanche, jouer de la sorte n'est pas dans notre nature. L'Uruguay serait donc plutôt dans une configuration qui lui convient.
  12. Domi

    Bar du football

    Nous avons des difficultés en attaque placées face à des défenses regroupées mais on constate que c'est le lot de toutes les grosses équipes dans cette coupe du monde (Brésil face au Costa Rica et dans une moindre mesure face à la Suisse, Allemagne lors de ses trois matches, Angleterre contre la Tunisie, Espagne contre l'Iran). Il n'y a que la Belgique qui fasse exception mais le Panama était vraiment faible. Il me semble donc téméraire de conclure de nos difficultés lors de ces matches à une impossibilité de gagner la coupe du monde. Dans les matches face aux supposées grosses nations nous avons souvent produit un meilleur jeu cette année (Pays-bas 4-0, 2-2 en Allemagne, 3-1 contre l'Italie et enfin l'Argentine) même si ces équipes sont moins fortes que par le passé. L'Uruguay n'a pas été brillante mais s'est montrée plus régulière que nous lors de cette coupe du monde : quatre victoires, sept buts marqués, un seul encaissé et il est vrai qu'ils ont toutes les qualités pour nous faire déjouer. Je les mettrai donc légèrement favoris. Deschamps se qualifie pour la troisième fois de suite en quart de finale d'une compétition internationale. Sauf erreur, parmi les équipes européennes, seule la Belgique est en mesure d'égaler cette performance sur cette période.
  13. Domi

    Bar du football

    Un peu comme Messi d'ailleurs à la différence que Messi donne vraiment l'impression de forcer son jeu avec l'Argentine. Le cas de Ronaldo est vraiment particulier dans la galaxie des grands joueurs. Les très grands joueurs illuminent un matche par dix ou quinze actions de classe par partie. Ce n'est pas le cas de Ronaldo dont la spécificité est l'efficacité et le nombre de but marqué. Je ne suis pas un admirateur du joueur au départ mais je suis obligé de m'incliner devant sa détermination et sa capacité à être toujours présent dans les grands rendez-vous. Du coup le Portugal a en effet ses chances : 10 guerriers et un joueur super-décisif, ça rappelle l'Argentine de 1986.
  14. Ce serait un bon sujet d'article pour contrepoints, il me semble.
  15. L'article initial opère une manipulation sur plusieurs points : Tout d'abord ne pas être en mesure de prouver l'absence de consentement (élément constitutif de viol) en cas de silence, ne revient pas à affirmer que silence = consentement. Ensuite, l'article présente la version des faits de la mère de la jeune fille et indique que l'homme ne "conteste pas les faits". Il reste un doute. La version de la mère, telle qu'elle est décrite, est-elle incontestée ? L'homme a peut-être tenté de montrer que le consentement de la gamine était beaucoup plus "actif" que ce qui ressort du récit de la mère ou du moins qu'elle ne paraissait pas du tout tétanisée... je précise que la version de la mère me semble par ailleurs plus crédible qu'une version contraire. Enfin, l'article suggère qu'en l'absence de consentement, la victime se trouverait en position d'accusée. C'est oublier que même en cas de consentement l'homme reste condamnable, jusqu'à cinq ans de prison, ce qui n'est pas rien.
  16. Sujet intéressant. Je ne pourrai pas donner de réponses mais des pistes de réflexion. Lorsque l'on compare un système privé ou public, quels qu'ils soient, les principales questions sont les suivantes : 1°) La question de la productivité, Dans le cas d'un système fabricant des petits pains, la question posée est quel est le temps de travail consacré à la fabrication d'un petit pain. Cette question est immédiatement liée à la question du coût de la fabrication de ces petits pains pour la collectivité. Cela ne dit pas comment ce coût est réparti. 2°) La question de la répartition du coût. Elle se pose tout d'abord entre producteurs (personnels) et consommateurs. Par exemple, les défenseurs d'un système de santé public seront plutôt satisfaits du fait qu'il limite la rémunération des médecins (vu comme plutôt riches) au profit (au moins apparent) des consommateurs. Elle se pose entre contribuables et consommateurs. Comme il s'agit en pratique des mêmes personnes, et dans un système d'imposition proportionnel ou progressif avec un service payé par le contribuable plutôt que le consommateur, la question se déplace sur le fait de faire payer les riches au profit des pauvres. 3°) La troisième question porte sur l'importance des ressources consacrées à l'activité en question. Admettons par exemple que l'Etat soit deux fois plus productif que le marché pour la fabrication de scoubidous et qu'il puisse les rendre gratuits pour les consommateurs, en faisant payer les plus riches. Est-ce qu'il serait pour autant raisonnable de consacrer la moitié du PIB à leur fabrication ? Dans le cas du système américain, il semble être plus coûteux puisqu'une plus grande part du PIB est consacrée à la santé pour une espérance de vie inférieure et être moins favorable aux pauvres. Il semble mauvais sur les deux premiers critères. Je me demande par contre si nos systèmes de santé ne sont pas en partie les passagers clandestins du système américain qui facilite davantage la recherche et l'évolution des techniques de soins.
  17. Pas mal aussi Hilary Hahn :
  18. Deux pianistes pour le prix d'une :
  19. Cela me rappelle un reportage sur RTL concernant des élections en Espagne. Si la gauche avait perdu ce n'est pas parce que les gens préféraient la droite mais parce que la gauche au pouvoir n'avait pas fait une politique assez à gauche et avait déçu son électorat.
  20. Domi

    Chanson franchouille

  21. Domi

    Chanson franchouille

    La chambre (Paroles René Baer musique Léo Ferré) par Jacques Douai
  22. On peut avoir de jolies jambes et beaucoup de doigté :
  23. Tout le monde sera d'accord avec le fait que les périodes de crises économiques sont plus propices à la xénophobie. Cela n'en fait pas pour autant àmha la "cause" principale de la xénophobie. La xénophobie est sans doute d'abord "naturelle", ce qui ne signifie en rien qu'elle serait justifiée ni qu'elle ne pourrait être combattue. Elle est naturelle au sens où par exemple la jalousie ou la cupidité sont naturelles. Cela peut expliquer par exemple les variations entre individus (plus ou moins xénophobes) mais cela n'explique pas, comme le montre ton commentaire les différences entre les époques et les sociétés. C'est là qu'intervient le contexte économique. Toutefois, il ne pourrait produire cet effet si les individus n'avaient pas une prédisposition naturelle à réagir ainsi au contexte de crises. Et là je propose mon explication à deux balles. Nous sommes en partie programmés pour réagir à un contexte de crise par l'agressivité. Prenons le cas d'un navire, lorsque tout va bien les marins ont intérêt et tendance à s'entraider. En revanche, en situation de pénurie de ressources, comme sur le radeau de la méduse, une stratégie d'agressivité devient plus efficace. Dans un contexte d'économies développées et de division du travail accentuée, l'efficacité de la stratégie xénophobe est nulle mais nos gènes ont peut-être conservé la mémoire d'une période ancienne où elle pouvait avoir son efficacité (ce qui ne la justifiait aucunement même dans ce contexte ancien). Qu'une situation de crise économique favorise la xénophobie et/ou le nationalisme me parait donc avéré. En revanche, les expliquer par les inégalités comme le font certains me parait à côté de la plaque dans la mesure où la cible à abattre serait dans ce cas désignée par la cause du mal : les riches. Pour le dire autrement le boucs émissaire étant déjà désigné il n'est pas nécessaire d'en rechercher un autre qui serait l'immigré.
  24. C'est la matière d'un article pour un journal libéral en ligne, ça !
  25. Je suis content que tu traites le sujet (sur lequel je ne peux prétendre avoir que des opinions n'ayant pas eu ). Premières remarques, qui se veulent consensuelles entre les deux camps : 1°) La position néo-instit reconnais au moins un rôle aux mentalités dans la mesure où elles ont favorisé le changement des institutions (exemple : la révolution française) 2°) A moins d'aller totalement à l'encontre de l'analyse économique libérale qu'on peut se risquer à qualifier d'unanime ici, la thèse reposant sur l'évolution des mentalités ne peut fonctionner qu'en complément du rôle des institutions sur le mode "conditions nécessaires et non suffisantes". Autrement dit la thèse que tu énonces est compatible avec la reconnaissance du rôle des institutions et avec le fait que certaines institutions sont radicalement incompatibles avec tout développement. Seulement, selon l'argument que tu développes les conditions institutionnelles étaient déjà présentes depuis longtemps alors que la révolution industrielle coïncide avec le bouleversement des mentalités. Sur le fond, je ne suis pas convaincu pour le moment même si je reconnais que les mentalités peuvent ralentir un développement technique que les institutions permettent mais non le freiner totalement. Je vois plutôt les choses ainsi : lorsque les mentalités sont hostiles à l'entrepreneuriat alors que les institutions y sont propices, seule une minorité s'y risque mais l'existence de cette minorité est malgré tout certaine. Or, avec l'exemple d'un petit nombre de personne, le mépris pour l'entrepreneuriat (ou plus largement les valeurs bourgeoises) est déjà moins fort et ainsi de suite. Autrement dit, les institutions favorables au développement économique favorisent les mentalités qui y sont également propices. Pour motiver cette position, je prendrai l'exemple des pays qui se sont industrialisés après l'Europe. Il me semble que les changements institutionnels ont précédé l'évolution des mentalités (je parle des mentalités de la population dans son ensemble et non des seuls élites). Je pense plus particulièrement au Japon.
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