Aller au contenu

Domi

Utilisateur
  • Compteur de contenus

    2 734
  • Inscription

  • Dernière visite

  • Jours gagnés

    3

Tout ce qui a été posté par Domi

  1. Domi

    Croupe Du Monde 2014

    Vu la dernière demi-heure (tardive) de Nigeria - Bosnie. Les bosniens éliminés par le but du Nigeria n'ont donné l'impression de pousser réellement qu'à dix minutes de la fin. Avant, c'était les nigérians qui s'aventuraient le plus souvent dans la surface adverse et qui poussaient assez loin leurs contres. Je les vois terminer deuxième de leur poule parce que je ne vois pas l'Iran battre la Bosnie même éliminée ( c'est une chose de faire déjouer une équipe, autre chose de jouer la victoire) Classement : Argentine 6 pts, Nigeria 4, Iran 1, Bosnie 0 Le Nigeria donne l'impression d'une équipe difficile à maneuvrer, mais sans qualités exceptionnelles.
  2. Domi

    Croupe Du Monde 2014

    Honte à toi !!!! Tu "pourris" la légende, là. Je ne peux pas te laisser dire ça. J'ai revu des matches de la coupe du monde 1998 des années après. Contre le paraguay on archi-domine le matche face à une défense regroupée et un gardien en état de grâce. En quart contre l'Italie, on domine sur l'ensemble du matche (surtout la seconde mi-temps, la première mi-temps et les prolongations étaient équilibrées avec la plus grosse occasion pour Baggio en fin de match). En demi on a dominé la croatie qui n'était pas plus forte que nous en terme d'individualités. En finale, le Brésil a le ballon mais ne parvient pas à s'en servir. En 1998, on était faible au poste d'avant-centre (Guivarch, dugarry) et de "neuf et demi" avec un Djorkaeff en petite forme qui ne marqua pas (contrairement à ses championnats d'Europe). On était excellent à tous les autres postes. On a compensé la faiblesse des avant-centre de métiers par l'esprit collectif qui a permis à des défenseurs et des milieux d'être décisifs. En tout on a marqué 15 buts dont dix au premier tour. Le seul match où on a vraiment été dominés pendant l'époque glorieuse 1998-2000, c'est le quart de finale de l'euro France-Espagne (et encore, cela est surtout vrai de la première période) où Munitis notamment en avait fait voir de toutes couleurs à Thuram. Sinon la France a marqué son centième but en pahse finale de cdm, ce qui la place au 5ème rang mondial. Nous sommes plus forts que nous ne le pensons. La France, c'est 1 victoire en cdm (1998), 1 finale (2006), trois demies (1958, 1982, 1986) et 2 championnats d'europe (1984,2000). Sur la durée le classement mondial serait : 1 Brésil, 2 Allemagne, 3 Italie, 4 Argentine 5 France et Pays-bas et 6 Espagne, je dirai. L'angleterre est loin derrière.
  3. Une rapide opinion par rapport à des articles de presse (non libéraux) sur l'ouvrage et non sur l'ouvrage lui-même que je n'ai pas lu (mais pour la clarté de l'exposé dans la suite, je ferai comme si c'était réellement la pensée de Picketty). Picketty nous dit : le taux de rendement du capital est plus fort que la croissance, par conséquent le capitalisme a tendance à accroitre inéxorablement les inégalités. D'ailleurs, les inégalités s'accoissent. Le premier problème dans cette présentation est que les inégalités, notamment aux Etats-unis ne sont pas vraiment plus fortes qu'il y a un siècle mais plutôt aussi fortes. Difficile de tirer la conclusion d'une évolution irrésistible à partir d'une stagnation. Mais selon Picketty, il y a une période exceptionnelle, allant grosso-modo du New deal aux années 70 et une période "normale" qui révèle l'essence du capitalisme à accroitre les inégalités. On pourrait faire la même remarque sur le rendement du capital. Il est vrai que les taux d'impositions marginaux étaient alors trés élevés. Malgré ces trés grosses rèserves acceptons que Picketty ait raison sur le caractère exceptionnel de la période qui représente quand même cinquante ans sur un siècle. La réponse classique du libéral est alors de dire : " les inégalités ne sont pas la pauvreté. Qu'importe l'accroissement des inégalités si tout le monde est tiré vers le haut ?". De fait picketty ne s'intéresse pas à la croissance. Mais la réponse libérale est peut-être vraie jusqu'à un certain point. Jusqu'à quel point les inégalités sont-elles socialements supportables ? Est-ce qu'à un certain point elles ne provoqueront pas une sorte de féodalisme où la classe aisée pourra tout acheter, jusqu'à l'impunité ? Donc reprenons la démonstration de Picketty : taux de rendement du capital plus élevé que la croissance = accroissement des inégalités que l'on constate dans les faits. La boucle est bouclée. Certes le taux de rendement du capital porte sur un patrimoine et la croissance sur des revenus réel mais l'année suivante le taux se rapporte au revenu de l'année précédente qui doit donc suivre le taux de rendement du capital. Sauf qu'il y a un intérmédiaire dans le raisonnement : c'est que les inégalités riches pauvres se portent sur les mêmes personnes ou sur les descendants des mêmes personnes. C'est là que le raisonnement ne va plus. Quand on suit différentes familles riches et pauvres sur plusieurs générations, on constate que les revenus, le patrimoine ou le statut social, ont tendance à se rapprocher, non à s'éloigner, comme le montrent les travaux de gregory Clark : http://www.contrepoints.org/2013/03/09/117629-mythomanie-de-la-lutte-des-classes Or, cela est compatible avec un taux de rendement du capital supérieur à la croissance. Comparons en effet deux couples avec deux enfants chacun. Le premier couple vit de son travail et n'a pas de capital notable à transmettre à ses enfants. Le deuxième couple vit de la fortune constituée par un entrepreneur à succès. Au moment du changement de génération, les enfants du couple "simple travailleur" vivront eux aussi de leur travail et encaisseront, toute chose égale, les bénéfices des gains de productivité. Les enfants du couple entrepreneur devront se partager la fortune acquise par leur père. Cette division par deux à chaque génération aura plus d'impact que le différentiel taux de rendement du capital - croissance durant la vie de chaque génération. Donc, pour reprendre le raisonnement de Picketty on constate peut-être des inégalités croissantes et un taux de rendement du capital supérieur à la croissance mais les deux choses ne sont pas liées entre elles puisque les inégalités ne concernent pas les mêmes personnes ou familles. Dès lors, l'explication des inégalités croissante doit être cherchée ailleurs et rien ne dit qu'elle soit inéluctable et indissociable du capitalisme.
  4. L'onanisme n'a rien à voir avec l'absence de règles, ce serait plutôt le contraire. Je suppose que c'était le mot que tu cherchais à moins que ce ne soit plutôt anomisme mais comme je ne vais pas de rapport, même lointain, avec les cycles menstruels, je préfère la première proposition.
  5. Mon "impression" (désolé Xara ) : Picketty sort un bouquin qui prend apparemment position sur une question qui passionne les foules et va dans le sens de leurs préjugés : "le capitalisme accroit inévitablement les inégalités", comme par ailleurs, c'est le travail académique le plus sérieux qui soit sorti depuis trés longtemps en soutenant une telle thèse, cette conjonction explique le phénomène médiatique. Du côté des économistes, ils ne peuvent être indifférents quel que soit leur bord à l'impact médiatique de l'ouvrage, ce qui fait qu'ils en parlent beaucoup. Peut-être faudrait-il distinguer dans le travail de Picketty le sérieux du travail de collecte des données et l'interprétation qu'il en donne.
  6. Un petit rappel sur la manière biaisée dont les journalistes rendent compte des travaux économiques : http://www.contrepoints.org/2012/11/23/105431-les-journalistes-contre-leconomie
  7. En règle générale, si tu as une bonne idée, quelqu'un risque d'y avoir pensé et de l'avoir exploitée avant toi. En France, ça ne fonctionne pas comme ça. Si tu as une bonne idée, l'Etat l'aura rendue impraticable avant même que tu n'y aies songé. Il y a peut-être quelque chose à faire sur le plan "libéralisme homme des bois" ou retour à la nature pour supprimer ces règles idiotes car c'est un programme qui se vendrait plutôt bien, je pense.
  8. Je ne crois pas parce je crois que les gens sont sensibles au respect que tu as des autres opinions même quand ils ne les partagent pas (sinon je ne suis pas trop pour la case nonossage non plus).
  9. Pour illustrer ton propos, citer Aznavour passait encore, mais là on est à la limite du nonossage !
  10. Domi

    Flims du moment

    Mince alors, je l'avais vu au cinéma. J'avais bien aimé. Je me sens tout bête du coup.
  11. Petite précision : le texte entend montrer que la théorie du genre n'existe pas mais je ne dis pas que c'est l'opinion définitive de chitah qui entendait simplement apporter une pièce au débât. Ma rédaction était maladroite.
  12. Je reprend le texte cité par Chitah pour montrer que la théorie du genre n'existe pas : Des études de genre, c'est une discipline scientifique, c'est factuel. Une "théorie" du genre implique un combat politique pour changer la société. Or, dans les passages que j'ai engraissés on glisse d'une logique à l'autre. Certes, on peut tirer les conséquences de certains faits sur le plan social et politique. Ex : Le smic augmente le chômage donc il faut le supprimer. Mais là il semble que la conclusion précéde en quelque sorte la démonstration, au vu du vocabulaire utilisé en tout cas : "la notion de genre sert à dénaturaliser les rôles dans la société." "Elle permet de montrer que " C'est un curieux vocabulaire pour des scientifiques. Un autre glissement se fait au cours de l'article. On passe de "il y a des choses qui relèvent de mécanismes socio-culturels dans la formation de la division entre les sexes" affirmation tout à fait modeste et difficilement contestable à "Les études de genre (...) postulent qu'il n'y a pas de déterminisme en la matière" On passe de "il y a du socio-culturel" à "il n'y a que du socio-culturel". En soit, les études de genre comme champ de discipline comme dans le premier passage en gras, cela peut-être fructueux mais le danger des dérives d'une telle discipline est présent dès sa conception et visiblement elles se sont produites.
  13. Ca me parait vraisemblable, compte tenu du caractère de Lesquen qui ne semble pas du genre à apprécier la contradiction. Après le décès du fondateur de la radio, Jean Ferré, Henry de Lesquen a pris le pouvoir sur la radio ce qui a entrainé le départ de nombreux patrons d'émission dont celui de Reichmann et Lesquen s'est toujours opposé à l'idée que le droit positif reconnaitrait la possibilité de quitter la sécu.
  14. Pour aller dans le sens de Lancelot, je pense qu'il n'y a pas de corrélation entre la mesure objective des inégalités et le sentiment que celles-sont excessives. Le sentiment que les inégalités sont trop fortes est moins important dans les pays anglo saxon qu'en france. Les inégalités deviennent plus sensibles lorsqu'il n'y a pas de croissance et qu'il y a du chômage. Les trente glorieuses étaient plus inégalitaires que maintenant alors que tout le monde croit le contraire.
  15. Domi

    Sexe Et Éducation

    Cette supériorité des hommes dans l'intelligence rationnelle se voit-elle dans la scolarité, notamment dans les matières exploitant le plus cette forme d'intelligence (les maths) ? Dans ce cas, il vaudrait mieux dire que les filles réussissent mieux dans certaines matières, les garçons dans d'autres, non ?
  16. Domi

    Et La Poésie?

    Mary Marquet interprétant le songe d'Athalie devant de jeunes comédiens en 1976. Elle avait plus de 80 ans. Dans sa jeunesse, sarah Berhnardt l'avait pris sous son aile. Pour Voltaire Athalie était "le chef d'oeuvre de la scène" et je crois que c'est encore l'expression utilisée par Monsieur Homais dans Mme Bovary. Désolé de ne pouvoir donner directement la vidéo, issue de l'INA. La partie intéressante se trouve à partir de 6mn 30s. Marie Bell dans Phèdre : On peut trouver la même interprétation en entier ici Un extrait d'une interprétation télévisée de Phèdre en 1968 : Lors de cet enregistrement, Marie Bell jouait Phèdre (mais ellle était devenue trop agée pour le rôle à mon avis) et Mary Marquet Oenone. En 1934, elles avaient triomphé dans Andromaque. Enfin, le début de l'expiation de Victor Hugo par André Falcon (il s'agit ici d'une description de la retraite de Russie :
  17. Domi

    Social-Libéralisme

    Au moment où ont été créés les termes, la social-démocratie c'était purement et simplement du socialisme avec des élections et le respect de la diversité d'opinion (entre autres). Le social-libéralisme était lui à mi-chemin sur le plan économique du socialisme (ou de la sociale-démocratie de l'époque) et du libéralisme. Il se rapproche donc de la social-démocratie actuelle.
  18. Moui... Tu ne donnes pas au mot empire le même sens en fonction des expériences. Dans certains cas, il s'agit du regroupement de peuples divers sous une seule autorité, dans l'autre d'un pouvoir autoritaire distinct de la monarchie. En considérant le premier sens la troisième république est plus "impérialiste" que le régime de Napoléon III Cette ambiguité commence avec l'empire romain, à la fois régime plaçant une personne à sa tête "à vie" mais conservant certaines institutions républicaines, et regroupement de populations trés diverses. Bref en regroupant sous le nom "d'empires" des régimes qui correspondent à l'une ou à l'autre définition, il est facile d'en trouver beaucoup.
  19. Article du best of contrepoints 2011, qui connait actuellement une réédition
  20. L'académie des sciences polonaises. En France, l'académie des sciences était restée plutôt prudente à la suite du dernier débat. Concernant l'académie russe, je ne sais pas mais Yuri Israël est sceptique. Je cite "pensée unique" : A ton copain, tu peux demander enfin s'il suit les autorités académiques sur d'autres questions : les OGM, le nucléaire, la mondialisation, etc.
  21. Domi

    Et La Poésie?

    Il faudrait peut-être fusionner avec ce fil : http://www.liberaux.org/index.php/topic/42228-votre-texte-ou-poeme-prefere/page-5
  22. Ces articles parus sur contrepoints pourront t'aider (j'y ai adjoint des articles portant davantage sur les questions monétaires que bancaires mais les deux sont liés. Le tout dernier de la liste parle même de la Chine ;-)) : Acrithène http://www.contrepoints.org/2013/06/26/129073-panique-bancaire-ou-alea-moral-le-dilemme-de-la-regulation-bancaire-et-de-la-garantie-des-depots http://www.contrepoints.org/2013/02/26/116215-fannie-mae-et-freddie-mac-linterventionnisme-source-de-la-bulle-immobiliere http://www.contrepoints.org/2013/02/05/113801-la-confusion-entre-banque-universelle-et-too-big-to-fail http://www.contrepoints.org/2012/09/11/96988-subprime-comment-la-politique-monetaire-a-encourage-la-speculation Guillaume Nicoulaud http://www.contrepoints.org/2013/07/04/129871-la-course-a-lechalote-ou-le-reglementarisme-a-loeuvre http://www.contrepoints.org/2013/06/05/126713-le-franc-de-1945-a-1998-le-serpent-et-le-systeme http://www.contrepoints.org/2013/05/31/126186-le-franc-de-1945-a-1998-lere-de-bretton-woods http://www.contrepoints.org/2013/06/01/126276-devaluation-a-lancienne http://www.contrepoints.org/2013/04/05/120631-banque-la-regle-du-jeu http://www.contrepoints.org/2013/04/01/120225-la-banque-pour-ceux-qui-ne-sont-pas-daccord http://www.contrepoints.org/2013/03/31/120079-faillite-bancaire-et-protection-des-deposants http://www.contrepoints.org/2013/03/28/119704-la-banque-pour-les-nuls http://www.contrepoints.org/2013/02/06/113895-experiences-monetaires-en-cours http://www.contrepoints.org/2012/09/19/97793-lecon-dhistoire-monetaire
  23. Domi

    Bar du football

    Le dribble sur le deuxième but est ahurissant.
  24. Le BO contrepoints présente des points de vue plus large que le seul libertarianisme même si les choses se recoupent largement.
×
×
  • Créer...