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Domi

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Tout ce qui a été posté par Domi

  1. Hier soir, café liberté consacré aux élections en Tunisie, avec un exposé de Habib Saya. Il a d'abord présenté l'origine des principaux mouvements politiques Tunisiens sous la dictature : Ennahdha, largement réprimé, le mouvement perspective (proche du communisme). Il a poursuivi par une présentation des principaux partis candidats à ces élections, leur thèmes de campagne, leur idéologie, leur financement (avec parfois des contradictions entre ces éléments). L'échec des partis non islamistes, majoritaires au total, s'explique en grande partie par leurs divisions et par une campagne parfois axée autour d'un laïcisme trop agressif qui a permis à Ennahdha, en retour de faire campagne contre le danger de l'athéisme. Il a ensuite présenté les perspectives d'évolution pour la Tunisie. Au final, cet exposé a plutôt renforcé mes inquiétudes. Tout d'abord, Habib Saya n'est pas un islamophobe, il croit à la possibilité d'un Islam libéral qui a une véritable tradition en Tunisie. Il a commencé son exposé en disant que les titres de la presse française "vague verte en Tunisie", "Allah sort des urnes" procédaient d'exagération. Mais au cours de l'exposé il a été clair sur le fait que la modération dont pouvait faire preuve Ennahdha était stratégique et non constitutive de son identité politique. Un des principaux dirigeants d'Ennahdha (malheureusement je ne me souviens pas des noms propres cités) avait été interrogé par un journaliste en février. Le dirigeant avait répondu qu'Ennahdha n'était pas favorable à l'application de la Charia en ajoutant "les Tunisiens ne sont pas prêts". Réponse particulièrement ambigüe et le journaliste ne s'en était pas contenté. En insistant avec un acharnement particulier, il avait obtenu une réponse claire de la part de ce dirigeant : " à terme nous sommes pour l'application de la charia et des châtiments corporels. " Après l'exposé d'Habib Saya, des intervenantes d'origine Tunisienne (qui n'étaient pas venues ensemble, me semble-t-il) ont présenté des faits de nature à justifier leur inquiétude quant à l'avenir de leur pays de naissance. Sur le terrain Ennahdha, au moins dans certains quartiers, a utilisé des méthodes d'intimidation pour faire voter en sa faveur comme par exemple exiger de certaines personnes qu'elles leur présentent le numéro de leur carte d'identité pour pouvoir leur dire : "nous saurons si tu as voté pour nous". Bien sûr, Ennahdha n'a aucun moyen en pratique de savoir pour qui votent les gens mais, sur des personnes qui n'ont jamais voté, et parfois illettrées, ces méthodes peuvent rencontrer un certain succès. En gros, il est clair qu'Ennahdha ne va pas mettre en oeuvre du jour au lendemain une politique islamiste dont les gens ne veulent pas mais il cherchera probablement à tester la tolérance de la population et à profiter au maximum des capacités de ses militants sur le terrain à un imposer un ordre islamiste (port du voile notamment). D'autres liborgiens ayant assisté à cet exposé, ils pourront en présenter ce qu'ils en ont retenu si leur interprétation diverge de la mienne.
  2. J'ai entendu des commentaires favorables à Ron Paul de la part de type d'extrême-droite classique (antilibérale et antiaméricaine). Le point commun est que les deux(FN et RP) sont perçus comme "antisystème" mais le contenu des programmes est opposé.
  3. Bien sûr, on ne peut pas savoir comment évolueront les pays de la révolution arabe et il y a sans doute des facteurs de désagrégation en eux. Simplement il me semble avoir lu d'ores et déjà des affirmations fort contestables de Lugan concernant ces trois pays : 1°) Sur la Tunisie le fait que les troubles s'expliqueraient par une situation anarchique et non par des milices bénalistes. Dans ce cas, la Tunisie devrait être en situation de quasi guerre civile à l'heure actuelle. Ce sera peut-être le cas bientôt entre laïques et islamistes notamment mais ce n'est pas le cas pour l'instant. 2°) Sur la Lybie, Lugan affirme que le CNT ne représente que lui-même et que ce qui caractérise la situation Lybienne est la division. Dans ce cas comment expliquer que le CNT a été tout proche de prendre Tripoli avant toute intervention de l'Otan ? Pas mal pour une armée non gouvernementale non entrainée, mal équipée et divisée. 3°) Sur l'Egypte, il nous expliquait qu'entre les révolutionnaires de la place Tahrir et les islamistes, il y avait une troisième tendance au moins aussi importante dans la population qui soutenait Moubarak. Je ne m'explique pas qu'avec un soutien populaire aussi fort, l'armée l'ait lâché. On peut être sceptique sur la situation de ces pays et ne pas être convaincu par Lugan (qui se montre plus intéressant en d'autres occasions).
  4. Non, c'est Jean-Pierre chrétien qui affirme qu'il n'y avait pas d'ethnie au Rwanda et que le problème avait été fabriqué par les belges (1) Comme tu te montres sceptique par rapport à une causalité ethnique je vais tenter d'expliquer rapidement ce que j'entends par là. On peut constater que les hommes ne sont ni pleinement altruiste, ni pleinement égoïste, la sélection naturelle ayant retenu un équilibre entre ces deux caractéristiques. On peut ajouter à ces deux tendances une troisième tendance intermédiaire consistant à s'identifier à un groupe humain s'opposant à d'autres groupes humains (que ces groupes soient une petite communauté de chasseur cueilleur, des tribus, des ethnies, des nations ou des civilisations). La troisième tendance existe mais cela ne veut pas dire qu'elle soit exclusive et que les hommes en sont nécessairement prisonniers. Elle s'exercera plus ou moins fortement selon les circonstances économiques, historiques etc. La présence de deux ethnies sur un territoire comme au Rwanda n'est pas suffisante en elle-même pour déclencher un conflit entre elles. Il faut évidemment un évènement déclencheur, des circonstances propices (souvent d'ordre économique selon moi). Il n'empêche que bien souvent les conflits opposent des groupes préalablement identifiés. C'est donc un facteur de risque important a priori. Ce qui me semble excessif dans la thèse défendue par JP Chrétien est l'idée que les occidentaux pourraient fabriquer presque de toute pièce les conditions d'un conflit ethnique. Qu'ils puissent allumer l'étincelle qui fera exploser le baril de poudre je veux bien, mais qu'ils apportent le baril de poudre en plus, cela me laisse dubitatif. Ceci dit, je suis bien d'accord avec toi sur le fait que le facteur ethnique n'est pas en lui-même une explication suffisante. La thèse de l'origine extérieure des différences ethniques au Rwanda me semble au final relever d'un biais de nature à ignorer ce facteur. J'en avais conclu peut-être un peu rapidement que l'historiographie contemporaine avait tendance à ignorer ce facteur alors que Lugan ramenait tout à lui. Il me faudrait davantage d'exemple pour confirmer la première partie de l'affirmation. Concernant Lugan, je pense avoir davantage d'éléments. (1) Je parle de mémoire et il est possible que je caricature, n'ayant pas envie de faire un travail de recherche. Sur ce point désolé de citer wikipedia (ethnisme au rwanda) : http://fr.wikipedia.org/wiki/Ethnisme_au_Rwanda J'en reviens au Moyen-orient…
  5. Je ne sais pas quelle partie de mon affirmation tu trouves contestable. Pour te répondre, je lis assez régulièrement des revues d'histoire telle que l'histoire (progressiste) ou la "Nouvelle Revue d'Histoire", à laquelle participe régulièrement Lugan, carrément d'extrême-droite. Mon impression est que chacune a ses biais idéologiques. Ceux de la NRH sont tels qu'ils pourraient sembler plus prudent d'accorder toute confiance à l'autre tendance (surtout que le comité de rédaction de l'histoire représente assez souvent la crème des historiens les plus reconnus dans leur domaine) mais le peu de données ou de faits que je connais sur les questions abordées me permet de voir (peut-être à tort) de l'idéologie dans les deux cas. Concernant spécifiquement le cas de l'Afrique, pour étayer l'affirmation qui l'était insuffisamment dans mon premier post, il me faudrait montrer : 1°) Que le facteur éthnique est réellement prédominant chez Lugan et qu'il n'en a pas chez les auteurs meanstream. 2°) Que dans les deux cas cela procède d'un biais et non d'une prise réaliste de la situation. Pour le 1°) il est certain que Lugan donne au facteur ethnique une importance bien plus considérable que les historiens qui vont écrire dans l'Histoire. Lugan met régulièrement en avant l'importance du facteur ethnique et reproche régulièrement aux historiens de l'autre bord de le négliger. Même lorsqu'il ne le fait pas explicitement, la prise en compte de ce facteur est transparent dans ces analyses. En réfléchissant à la réponse à donner à ta question je me suis demandé si j'avais réellement l'exemple d'un tel biais dans le camp opposé ou si cette impression procédait des commentaires que pouvait faire Lugan sur son compte. En fait, je pourrais donner comme exemple la tendance dans le cas du Rwanda à minimiser les différences ethniques entre Hutus et Tutsis. Pour tout un courant historiographique Hutus et Tutsis seraient comparables à des classes sociales et ce serait la colonisation qui aurait poussé les uns et les autres à s'opposer. Jean-Pierre Chrétien semble par exemple représentatif de ce courant. Dans ce cas précis, j'ai tendance à voir dans cette analyse l'effet d'un biais idéologique niant le facteur ethnique. J'avoue que je n'ai pas cependant une connaissance suffisamment approfondie de ces questions pour avoir une opinion tranchée sur les "torts" des uns et des autres. Je tente de me fier à mon esprit critique et à mon bon sens. Je ne pouvais pas mettre en avant ces doutes ou nuance dans mon premier message, que je voulais assez court
  6. Pour les historiens ou sociologues de tendance majoritaires, il est inconcevable de donner aux processus ethniques un rôle explicatif ou prédictif majeur dans l'évolution des pays africains. Pour Lugan, à l'inverse, tout doit s'expliquer de cette manière. Il a le mérite d'être le seul à s'opposer aux autres mais la meilleure solution, ici encore plus qu'ailleurs, est la confrontation des sources opposées.
  7. Un fait divers relaté par le Parisien : http://www.leparisien.fr/sports/iledefrance/bretigny-je-ne-me-sens-plus-en-securite-sur-un-terrain-28-09-2011-1628711.php. Sur l'article papier était précisée la peine appliquée à l'auteur de l'agression, jugé en comparution immédiate : deux mois de prison avec sursis.
  8. L'eglise catholique présente à l'égard du risque de pédophilie un certain nombre de particularités : - c'est une institution qui a régulièrement pris en charge des enfants en les encadrant à longueur d'année, l'ednat par exemple ne prend en charge les enfants le plus souvent que pour la durée des cours, - c'est une organisation hiérarchisée au niveau international, avec à sa tête un pape. Donc l'Eglise est dans une situation totalement à part. Les actes pédophiles sont facilités dans certains cas par l'encadrement des enfants à longueur d'année (lorsqu'ils sont pensionnaires), les pratiques pédophiles sont susceptibles de poser la question de l'institution dans son ensemble si celle-ci les a tolérées. Il reste que si elle ne peut pas vraiment être comparée à d'autres institutions cela n'empêche pas de s'interroger sur son attitude. La question n'est pas alors de savoir si les pédophiles y sont plus ou moins nombreux qu'ailleurs mais la manière dont la hiérarchie a répondu à ce fléau. Et là, j'ai plutôt l'impression que l'on peut dire "très mal" avant la prise de conscience de Benoit XVI. Par ailleurs : La zoophilie des campagnes s'expliquait donc par le fait que les femmes y étaient un peu vaches.
  9. Il y a un lien empirique entre le niveau de dépense publique et la croissance du PIB dans les pays développés : http://www.iedm.org/uploaded/pdf/iedm31.pdf Une petite contribution personnelle : http://www.liberaux.org/topic/40055-loi-de-gwartney/page__p__515450__fromsearch__1#entry515450
  10. Domi

    Passage sur Radio Courtoisie

    Je t'ai écouté en direct. Bonne prestation et je pense que la radio est plutôt un bon média pour toi car on t'entend mieux que dans un café liberté ou tu as tendance à baisser la voix. Abus de "tout à fait". Sur le fond, pas de critique à faire, tu as su abordé un maximum de sujet dans le temps qui t'étais imparti.
  11. Domi

    Armageddon économique ?

    + 1
  12. Domi

    Strauss-Kahn a des ennuis

    Concernant les anciens viols, elles ne les avaient pas évoqués dans les dossiers d'immigration mais croyant l'avoir fait, elle les a décrits lors de l'enquête avant d'avouer qu'ils étaient une invention.
  13. Domi

    Passage sur Radio Courtoisie

    Dans ce cas évite de parler d'approche "top down" et "bottom up" : ils risquent de ne pas apprécier.
  14. Domi

    Strauss-Kahn a des ennuis

    J'ai lu (rapidement) le rapport du procureur et je ne partage pas ton opinion. L'étude de personnalité de DSK et N DIALLO montre d'un côté un obsédé du sexe et une mytho. Concernant DSK, il y a deux autres affaires précises (Banon, accusation de tentative de viol et Nagy - faisant état d'une relation non consentie) et les "rumeurs médiatiques" (Ardisson faisant état qu'il connaissait une quinzaine de filles agressées par DSK lors de l'émission de 2007 avec Banon, Ruquier également, l'article de Jean Quatremer, le sketch de Stephane Guillon etc.) Pour Diallo, il y a les fraudes pour recevoir des allocations et l'invention d'un viol suite à sa demande d'asile. Ces éléments ne permettent pas de présumer qu'elle aurait inventé toute l'histoire avec DSK. L'invention du précédent viol est plus sérieuse mais il convient de noter deux différences: tout d'abord, cette invention n'est pas de son initiative (même si cela a pu lui donner des idées par la suite), ensuite c'est une accusation dans le vide et qui ne met en cause aucune personne innocente risquant d'en subir les conséquences. Ce n'est pas tout à fait la même démarche. Passons aux éléments qui concernent les faits eux-mêmes: Il y a eu un acte sexuel entre DSK et Diallo terminé en maximum 7/9 minutes sans preuve de contraintes physiques (relation détaillé de l'examen des preuves par le service du procureur) ce qui n'est pas la preuve de l'absence de contrainte non plus. A partir de là, il y a trois scenaris : 1°) Plan prémédité de Ndiallo pour faire croire à un viol, 2°) Acte sexuel consenti (avec éventuellement un malentendu sur une possible rémunération)suivi d'une accusation de N diallo 3°) le viol La première hypothèse est mise à mal par le rapport d'enquête : "Des preuves montrent enfin que la plaignante n'avait pas connaissance au préalable du séjour de l'accusé à l'hôtel, ce qui lui aurait permis d'organiser une rencontre entre eux, et qu'elle est entrée dans la suite de l'accusé pensant qu'elle était vide." La deuxième semble plus probable au cas où N Diallo avait l'idée d'une relation rémunérée. J'ignore si le couplage des métiers de femme de chambre et prostituée et fréquente ds les hotels et la relation me parait quelque peu rapide pour un tel cas. Cependant, le rapport note : " L'enquête, entre la date de l'incident et le 18 mai, n'a pas révélé de signaux d'alarme dans les origines de la plaignante. Elle travaillait à l'hôtel Sofitel depuis plus de trois ans, son dossier de salarié ne contenait aucun rapport d'incident ou problème disciplinaire, et ses responsables ont indiqué qu'elle était une employée modèle. " L'enquête n'a pas montré qu'elle avait l'habitude de se livrer à la prostitution. Si cela avait été le cas est-ce que ces collègues ne se seraient pas aperçues de quelque chose. Il est vrai que le révéler aurait pu entacher la réputation du sofitel, ce qui fera hésiter un employé tenant à son emploi. Même si N diallo avait cette habitude, il n'est pas forcément évident de le proposer à quelqu'un dont elle ignorait au départ s'il serait consentant (et en prenant un risque pour son métier en cas de client scandalisé). En l'absence d'idée de rémunération de N Diallo, une relation sexuelle consentie en un délai aussi bref et en un tel contexte me semble peu probable. Il faut noter que la seule indication donnée par la défense a été celle d'une relation consentie non vénale. Je ne sais pas trop ce qu'il faut penser du deuxième aspect et de la raison pour laquelle la défense a tenu à le mentionner. Peut-être étaient-ils conscients qu'il n'y avait rien contre Diallo à ce sujet et qu'il ne fallait pas se reposer sur une stratégie de défense qui se révélerait périlleuse par la suite. Au final on a le choix entre le viol et la relation non préméditée non vénale consentie. La rapidité des faits, la localisation des traces de sperme (trois traces sur les vêtements de N Diallo sont plus en concordance avec sa description des faits qu'avec un acte consenti. Enfin il a été trouvé sur la moquette un échantillon d'Adn mélangé du sien et de Dsk, ce qui concorde avec ce qu'elle a raconté. Tous ces éléments me font penser à un viol mais je dois noter cependant les éléments de défense les plus sérieux de DSK : les incohérences de N Diallo sur la suite. C'est effectivement gênant et en même temps, on ne comprend pas l'intérêt de ces mensonges (surtout quand elle dit avoir fait le ménage dans une deuxième chambre, ce qui ne sera pas avéré). Je ne sais pas ce qu'il faut en penser et je comprend que cela puisse pousser à ne pas condamner DSK compte tenu du principe de présomption d'innocence. Dernier point : tu mets en avant à la fois une opération de barbouze et un quiproquos sur le caractère vénal de la relation. Or ces deux théories me semblent difficilement compatibles. Merci d'avoir lu mon pavé
  15. Domi

    Et La Poésie?

    Deux poèmes de Baudelaire mis en musique par Léo ferré en 1967 : La servante au grand coeur : WVSPDyS1GW0 et Recueillement : http://www.wat.tv/video/baudelaire-leo-ferre-recueillement-y3jy_2fgqp_.html
  16. Domi

    Et La Poésie?

    J'espère que je ne serai pas le seul à être littéralement en extase devant cette interprétation du "crapaud" de Victor Hugo par Marie Marquet. Malheureusement, l'enregistrement (image et son est de piètre qualité et on ne comprend pas tout. Pour les passages plus difficiles on pourra se référer au texte du poème. En tout cas, ces défauts n'ont pas diminué mon émotion lorsque je vis cet enregistrement la première fois. [dailymotion]xk4z8_victor-hugo-le-crapaud_news[/dailymotion]
  17. Donc en %age des dépenses le déficit est de 36 % et en %age des recettes : 56 %…
  18. Domi

    Et La Poésie?

    .
  19. Domi

    Attentat à Oslo

    La comparaison Islam occident est quelque peu biaisée car l'occident a connu une assez grande diversité d'idéologies dominantes ( valeurs antiques, christianisme, libéralisme, progressisme, socialisme) alors que pour l'islam, on ne tiendra compte par définition que des cas où l'islam a été dominateur dans la société. En posant le problème autrement lorsque le socialisme fait des morts dans une société musulmane, faut-il attribuer ces morts au monde musulman (qui a adopté cette idéologie en un lieu donné) ou à l'occident (inventeur du socialisme) ? Je crois également que chaque civilisation connais au cours de sa trés longue vie un certain type d'événements particulièrement violents qui lui sont propres : Pour l'occident ce sont les croisades, celles du moyen-âge, celles de la conquête des amériques, celles de la dernière colonisation. Cette tendance à l'expansion de l'occident au-delà de sa sphère naturel est aussi présente dans l'islam mais ce qui le caractérise le mieux ce sont les mouvements de reconquête tendant à imposer une version plus rigoriste de la foi (comme les wahabites en arabie saoudite). En chine, je mettrai en avant les grandes révoltes paysannes quit on fait énormément de morts au cours des millénaires.
  20. Domi

    JA Xavdr

    Joyeux anniversaire !
  21. Domi

    Propositions pour Contrepoints

    Pour le E " d'état", c'est une habitude que j'ai prise à la lecture de Mises, mais qui ne correspond pas vraiment à la règle.
  22. Ne dramatisons pas ! Ces jeunes gens voulaient sans doute prévenir tout risque d'intoxication alimentaire en allant s'enquérir de l'hygiène des cuisines.
  23. Et bien mais c'est très simple, une commission mixte et paritaire, représentative de toutes les tendances de la société serait chargée de trouver une solution au problème que tu soulèves ! Non mais il faut tout t'expliquer des fois…
  24. Je pense qu'il suffirait d'appliquer un principe très simple pour résoudre le problème : "pas de médecin sans policier, pas de policier sans médecin." En effet, le jumelage systématique des deux activités présenterait des avantages évidents : les médecins seraient protégés dans l'exercice de leur activité par la présence dissuasive du fonctionnaire de police tandis que le policier confronté dans sa mission à la violence et aux émeutes urbaines serait, en cas de coup dur, rapidement soigné par le médecin qui l'accompagne.
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