0100011 Posté 26 octobre 2017 Signaler Posté 26 octobre 2017 Je dirais qu'un Melanchoniste sur ce genre de sujets ne réfléchit pas : il y va de manière sentimentale et ensuite utilise sa raison pour faire rentrer des carrés dans les ronds. Je n'exclue pas qu'elle y croit vraiment. 4
NoName Posté 26 octobre 2017 Signaler Posté 26 octobre 2017 il y a 2 minutes, Tramp a dit : C'est la loi de Rothbard : les intellectuels tendent à se specialize dans le domaine où ils sont le moins bon. ? 1
Neomatix Posté 26 octobre 2017 Signaler Posté 26 octobre 2017 Comme quoi il avait un regard critique sur sa propre spécialisation en philosophie 1
poney Posté 26 octobre 2017 Signaler Posté 26 octobre 2017 il y a 10 minutes, Kassad a dit : Je dirais qu'un Melanchoniste sur ce genre de sujets ne réfléchit pas : il y va de manière sentimentale et ensuite utilise sa raison pour faire rentrer des carrés dans les ronds. Je n'exclue pas qu'elle y croit vraiment. C'est tout à fait ça, je suis entouré de spécimens du genre. La réflexion économique de base est syllogique : - il y a des pauvres - il y a des riches - il suffit de prendre l'argent des riches et le donner aux pauvres Et quand t'essayes d'amener un peu de "savoir" économique : "de toute façon l'économie est néolibérale". Pile je gagne, face tu perds.
NoName Posté 26 octobre 2017 Signaler Posté 26 octobre 2017 il y a 15 minutes, Tramp a dit : Toutafé Il a vraiment dit ça ?
Hayek's plosive Posté 26 octobre 2017 Signaler Posté 26 octobre 2017 il y a 2 minutes, NoName a dit : Il a vraiment dit ça ? Je pense que c'est plutôt le fond de la pensée de Tramp.
Tramp Posté 26 octobre 2017 Signaler Posté 26 octobre 2017 il y a 46 minutes, NoName a dit : Il a vraiment dit ça ? Dans sa série de conférences sur l'histoire de la pensée économique.
ttoinou Posté 26 octobre 2017 Signaler Posté 26 octobre 2017 Ça peut être un corollaire du principe de Peter aussi (à supposer que ce qui les intéresse c'est vraiment les défis intellectuels et pas rester au chaud dans un bureau, faire des conférences et tirer la sonnette d'alarme sur la prochaine apocalypse de la société de consommation tous les 2 ans) 1
Cthulhu Posté 26 octobre 2017 Signaler Posté 26 octobre 2017 C'était pas plutôt un historien avant d'être un philosophe, Rothbard ?
Gilles Posté 29 octobre 2017 Signaler Posté 29 octobre 2017 Le pôv 'tit chou se sent tout raplapla une vidéo ou à la fois on voit Mélenchon s'exprimer mais qui à la fois fait plaisir, profitez-en, c'est rare http://www.francetvinfo.fr/politique/emmanuel-macron/video-c-est-lui-qui-a-le-point-jean-luc-melenchon-s-avoue-battu-par-les-reformes-liberales-d-emmanuel-macron_2442594.html
0100011 Posté 29 octobre 2017 Signaler Posté 29 octobre 2017 Il fait surtout croire qu'on est devenu une société ultra libérale en 5 mois avec trois réformette. C'est toujours un théâtre d'ombres. 2
Azref Posté 29 octobre 2017 Signaler Posté 29 octobre 2017 il y a 2 minutes, Kassad a dit : Il fait surtout croire qu'on est devenu une société ultra libérale en 5 mois avec trois réformette. C'est toujours un théâtre d'ombres. Il y croit vraiment je pense.
Rincevent Posté 29 octobre 2017 Signaler Posté 29 octobre 2017 il y a une heure, Azref a dit : Il y croit vraiment je pense. Ce n'est que mon avis, mais je crois Mélenchon beaucoup trop jouisseur pour ne pas être d'un cynisme accompli. Ce qui fait que je pense aussi qu'il ne cherche pas tant à conquérir le pouvoir (et à faire les sacrifices nécessaires dans ce but, et à assumer les responsabilités qui vont avec le pouvoir), qu'à se complaire dans la position confortable d'opposant officiel et ses avantages (matériels notamment). En revanche, les gens qui gravitent autour de lui... 1
Johnathan R. Razorback Posté 29 octobre 2017 Auteur Signaler Posté 29 octobre 2017 il y a 29 minutes, Rincevent a dit : je pense aussi qu'il ne cherche pas tant à conquérir le pouvoir Je ne sais pas, sous Hollande (qu'il a attaqué pendant tout le mandat après avoir appelé à voter pour lui...), il est allé jusqu'à dire qu'une majorité alternative était possible et qu'il était prêt à devenir le premier ministre d'Hollande, ça m'avait frappé vu la détestation publique qu'il met en scène. Je pense donc qu'il a tout à fait envie d'être au pouvoir. La question est plutôt celle de l'efficacité des moyens qu'il met en œuvre. Polony a fait quelques remarques intéressantes là-dessus:
Bisounours Posté 29 octobre 2017 Signaler Posté 29 octobre 2017 Puisse-t-elle dire vrai, qu'il reste un repoussoir pour la majorité !
Azref Posté 29 octobre 2017 Signaler Posté 29 octobre 2017 il y a une heure, Rincevent a dit : Ce n'est que mon avis, mais je crois Mélenchon beaucoup trop jouisseur pour ne pas être d'un cynisme accompli. L'un n’empêche pas l'autre: il est persuadé d'être l'homme de la situation, sauvant la France de l'horrible néo-ultra-libéralisme incarné par Macron. Citation Ce qui fait que je pense aussi qu'il ne cherche pas tant à conquérir le pouvoir (et à faire les sacrifices nécessaires dans ce but, et à assumer les responsabilités qui vont avec le pouvoir), qu'à se complaire dans la position confortable d'opposant officiel et ses avantages (matériels notamment). Vu sa réaction au soir du premier tour, je pense qu'il se voyait très bien Président. Puis Premier Ministre après qu'il ait perdu. Puis Premier opposant après les législatives. Citation En revanche, les gens qui gravitent autour de lui... C'est un sacré mélange oui.
Nigel Posté 29 octobre 2017 Signaler Posté 29 octobre 2017 J'aime bien le tribun dégoûté de son propre peuple... Un classique.
RaHaN Posté 29 octobre 2017 Signaler Posté 29 octobre 2017 il y a une heure, Rincevent a dit : il ne cherche pas tant à conquérir le pouvoir Quand je vois cette moue tout à la fin de la vidéo, je me pose quand même la question. Ça me parait flagrant qu'il n'a pas encore digéré le premier tour. Il veut marquer l'histoire, il veut être le redresseur, il le transpirait à chacun de ses meetings. Et son cynisme il le montre au début quand il parle d'avalanche. Il n'attends que ça (la crise financière) parce qu'il n'y a que ça pour lui permettre de confirmer toute son idéologie anti-riche/ anti-argent / anti-finance.
Johnathan R. Razorback Posté 29 octobre 2017 Auteur Signaler Posté 29 octobre 2017 il y a 8 minutes, Restless a dit : Il n'attends que ça (la crise financière) parce qu'il n'y a que ça pour lui permettre de confirmer toute son idéologie anti-riche/ anti-argent / anti-finance. C'est un ex-trotskyste, et il a de "bons" restes. Donc la crise finale du capitalisme doit permettre au parti révolutionnaire de mener les masses prolétariennes hasta La Victoria.
Rincevent Posté 29 octobre 2017 Signaler Posté 29 octobre 2017 il y a 43 minutes, Johnathan R. Razorback a dit : Je ne sais pas, sous Hollande (qu'il a attaqué pendant tout le mandat après avoir appelé à voter pour lui...), il est allé jusqu'à dire qu'une majorité alternative était possible et qu'il était prêt à devenir le premier ministre d'Hollande, ça m'avait frappé vu la détestation publique qu'il met en scène. Je pense donc qu'il a tout à fait envie d'être au pouvoir. La question est plutôt celle de l'efficacité des moyens qu'il met en œuvre. Polony a fait quelques remarques intéressantes là-dessus: Merci de me permettre de préciser. Je crois que Mélenchon accepterait ke pouvoir si on le lui remettait sur un plateau d'argent, mais qu'il n'a pas envie de faire les efforts nécessaires pour le conquérir. C'est un jouisseur, pas un moine-soldat façon Lénine. Et cette fainéantise fait qu'il ne se décidera sans doute pas à recomposer l'opposition à Macron en choisissant entre les deux moitiés de son discours, de gauche ou populiste. Si il choisit d'être à gauche avant tout, il s'aliène les populistes de droite qui le soutiennent et permet à la droite de se recomposer sans lui comme opposition principale à Macron. Si il choisit d'être populiste avant tout, il s'aliène les gens de gauche qui l'entourent, et permet l'émergence d'un camp populiste autour de sa personne, mais où il sera en fin de compte fort seul (et qui ressemblerait davantage au JLM de 2012 qu'à celui de 2017). En fin de compte, le rôle de Mélenchon malgré lui, c'est d'empêcher une opposition stable d'émerger, et en fin de compte d'assurer la stabilité d'un pouvoir macroniste dont le soutien est pourtant fort minoritaire. Les ruses de l'Histoire sont diaboliques...
Johnathan R. Razorback Posté 29 octobre 2017 Auteur Signaler Posté 29 octobre 2017 il y a 13 minutes, Rincevent a dit : les populistes de droite qui le soutiennent Qui par exemple ?
Rincevent Posté 29 octobre 2017 Signaler Posté 29 octobre 2017 à l’instant, Johnathan R. Razorback a dit : Qui par exemple ? Une bonne partie des gens qui se sont ralliés à lui lors du dernier mois de sa campagne, et l'ont fait passer de 10 à 20%, par exemple.
Nigel Posté 29 octobre 2017 Signaler Posté 29 octobre 2017 il y a 18 minutes, Johnathan R. Razorback a dit : Qui par exemple ? Rougeyron, Soral, Polony, etc.
Johnathan R. Razorback Posté 29 octobre 2017 Auteur Signaler Posté 29 octobre 2017 il y a 31 minutes, Rincevent a dit : Une bonne partie des gens qui se sont ralliés à lui lors du dernier mois de sa campagne, et l'ont fait passer de 10 à 20%, par exemple. Pour moi l'amélioration du score de Mélenchon entre 2012 et 2017 c'est: 1): la conséquence de la non-présence d'un candidat EELV et le choix de Mélenchon d'accentuer sa rhétorique anti-"productiviste" ("100% d'énergies renouvelables", etc.). #stratégie-du-quinoa 2): la dévoration d'une partie de l'électorat PS traditionnel, du fait de la nullité électorale et du charisme d'abris-bus éteint* de son candidat (+ le dégoût du bilan de Hollande qui n'a pas fait du vrai socialisme). Il faudrait regarder les résultats électoraux par circonscription mais pour moi JLM a réuni des voix de gauche, et non commencer à créer une coalition électorale incluant des électeurs habituellement de droite. *Pour reprendre un bon mot de @h16 1
Johnathan R. Razorback Posté 29 octobre 2017 Auteur Signaler Posté 29 octobre 2017 il y a 21 minutes, Nigel a dit : Rougeyron, Soral, Polony, etc. La vache de soutiens, ils sont trois et aucun n'a appelé publiquement à voter Mélenchon (ou pour la France insoumise aux législatives). Soral en particulier a toujours voué JLM aux gémonies car: 1): il est franç-mac et ex-trotskyste, donc mondialiste-traître ... ; 2): il n'accepte pas le discours d'un Soral pour lequel les salariés et les petits-patrons ont les mêmes intérêts de classe et doivent s'unir nettoyer la France de la Grande Banque détenue par la finance anglo-saxonne judéo-mondialiste. L'opposition entre leurs lignes était particulièrement nette durant l'épisode des Bonnets rouges. E&R ne reprend sans critique les propos de Mélenchon que lorsqu'il défend le Venezuela / Cuba (conformément au tiers-mondisme soralien) ou attaque d'autres personnalités politiques françaises (genre Valls).
Marlenus Posté 29 octobre 2017 Signaler Posté 29 octobre 2017 D'ailleurs une vidéo de Soral entre deux tour dit clairement: -Ce qu'il nous fait c'est Le Pen malgré tout ses défauts. -Mélenchon est envoyé par le système pour siphonner les voix de Le Pen. C'est l'idiot utile.
Nigel Posté 29 octobre 2017 Signaler Posté 29 octobre 2017 Soutien est un terme plus large qu'un simple bulletin dans l'urne.
Nigel Posté 29 octobre 2017 Signaler Posté 29 octobre 2017 à l’instant, Marlenus a dit : D'ailleurs une vidéo de Soral entre deux tour dit clairement: -Ce qu'il nous fait c'est Le Pen malgré tout ses défauts. -Mélenchon est envoyé par le système pour siphonner les voix de Le Pen. C'est l'idiot utile. Non, Soral a dit après la présidentielle, que Lepen devait se barrer et les souverainistes de droite devait s'allier avec les souverainistes de gauche de chez Mélenchon. Du reste, tous les gens précédemment cités viennent de chez Chevènement, ce n'est donc pas très surprenant.
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