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OTAN pora, O mores


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Posté

OTAN en emporte l'Ivan ?

 

Révélation

C'était le titre de la critique de Red Alert, parue dans le premier numéro de Génération4 que j'aie acheté, en 1995. Souvenirs, souvenirs...

 

  • Yea 2
Posté

C'est vraiment défensif tout ça (on s'attend à ce que les russes débordent de l'Ukraine ?)... ou on est actuellement en train de se préparer activement à passer à l'offensive ? A minima, on est en train de menacer de le faire comme moyen de dissuasion, non ?

 

Parce que ça ressemble quand même pas mal à l'accumulation de troupes russes autour de l'Ukraine avant l'invasion.

  • Yea 2
Posté

Mmmh il y a eu des menaces russes, principalement sur les pays baltes, qui ne sont pas prises à la légère.

  • Yea 1
Posté
4 hours ago, Mégille said:

C'est vraiment défensif tout ça (on s'attend à ce que les russes débordent de l'Ukraine ?)... ou on est actuellement en train de se préparer activement à passer à l'offensive ? A minima, on est en train de menacer de le faire comme moyen de dissuasion, non ?

 

Je pense que les tensions autour de Kaliningrad inquiètent l'OTAN et qu'elle se donne les moyens de répondre à une agression éventuelle dans les pays baltes, ce qui est son boulot.

Par contre, attaquer la Russie "préventivement" n'aurait aucun sens.

  • Yea 2
Posté

My guesses :

- mesure de précaution, bien que ce soit quand même assez spectaculaire (x7). Après un x10.

- Aussi, les pays baltes étant très petits, ils sont susceptibles d'une invasion totale en peu de jours, et les troupes de l'OTAN étaient sous-dimensionnées de ce point de vue.

- Il y aussi la gestion du Belarus. Le Belarus montre régulièrement des intentions hargneuses à l'Ukraine, obligeant celle ci à immobiliser des effectifs à sa frontière nord. Quand l'OTAN fait de même à la frontière du Belarus, ça peut aider le Belarus à se calmer.

- Il y a aussi l'histoire du transit Belarus<->Kaliningrad.

- le fait qu'on voie que le calcul d'économiser sur les frais de défense était de facto pas un bon calcul, et donc retour à avant

- Il y a enfin (et surtout ama) la probable inévitable gestion de la fin de cette guerre, dont peut-être une question Belarus qui peut se réouvrir ?

Bref, une accumulation de bonnes raisons.

Je prie pour que ce ne soit pas pour réagir à une nième horreur russe en préparation et qu'on ignorerait (le public).

 

Pour rappel :

 

  • 1 year later...
  • 4 months later...
  • 9 months later...
Posté

Au sommet de l’Otan, la France en échec sur l’autonomie européenne

 

Citation

Ce sujet va faire grincer des dents à Paris. Là où les Français plaident pour une BITD (base industrielle et technologique de défense) européenne, les Alliés la conçoivent à l'échelle euro-atlantique, en clair avec les Américains. La déclaration finale est explicite, parlant de « notre engagement commun à développer rapidement la coopération entre les industries de défense de part et d’autre de l’Atlantique. Nous nous attacherons à éliminer les obstacles qui freinent les échanges commerciaux entre Alliés dans le secteur de la défense, et nous nous appuierons sur nos partenariats pour promouvoir la coopération entre industries de défense ». Le mot Europe ne figure d’ailleurs pas dans le texte.

[...]
Cette ambition élyséenne pour l’Europe se heurte aux tristes réalités budgétaires françaises. Le contraste avec l’Allemagne est saisissant. Selon le budget adopté mardi à Berlin, l’armée allemande va bénéficier cette année de 86,5 milliards d’euros — une hausse d’une dizaine de milliards, qui devrait se poursuivre jusqu'à la fin de la législature en 2029 pour dépasser les 150 milliards. Le budget du ministère français des armées est, lui, de 50,5 milliards cette année. La loi de programmation militaire prévoit 69 milliards en 2030, mais cet objectif devrait être prochainement révisé à la hausse.

Pour la France, le paysage européen n’incite pas à l’optimisme. Annoncées en 2017, les grandes coopérations franco-allemandes, comme le Scaf (système de combat aérien du futur) ou le MGCS (le char du futur), sont encalminées. Lors du salon du Bourget, l’allemand RheinMetall a créé la stupeur en annonçant une alliance avec l’américain Anduril dans les missiles et les drones. Un choix stratégique qui vient percuter l’industrie européenne.
En marge du sommet de l’Otan, le Royaume-Uni (hors UE, mais partenaire essentiel en matière de défense) a annoncé l’acquisition de douze nouveaux F-35, en plus de la quarantaine déjà. Des appareils destinés à mettre en œuvre la bombe nucléaire américaine B61-12 dans le cadre du « partage nucléaire » de l’Otan. Une décision qui marque à la fois le retour d’une composante aéroportée britannique (abandonnée en 1998) et une plus grande intégration avec les Etats-Unis. Autre signe : le commandement militaire de l’Otan en Europe vient de se doter du système d’intelligence artificielle auprès de Palantir Technologies, l’entreprise de Peter Thiel. Un proche de Donald Trump.

 

 

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