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Koyano


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Ce qui m'a toujours étonné chez les socialistes et les "planistes", en schématisant à l'extrême et au risque d'être caricatural, c'est cette volonté de vouloir organiser la société méthodiquement par un pouvoir central avec l'objectif du bonheur pour tous.

Bienvenue @Koyano et félicitation pour cet élan vers le libéralisme.

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L'économie française offre une grande variété d'emplois à des taux de rémunération très différents. Pour obtenir par la suite des emplois mieux rémunérés, les travailleurs ont besoin dès le départ de débouchés (un premier emploi, quoi) qui renforcent leurs compétences et leurs antécédents professionnels. Et si un emploi s'avère trop exigeant pour le salaire offert, le travailleur est libre de ne pas l'accepter ou de démissionner. Les politiciens ne devraient pas s'immiscer dans les accords privés de ces travailleurs et employeurs. Pour ces raisons, le salaire minimum ne devrait pas être augmenté : il devrait être aboli.

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Eh bien, quel accueil !

Socialiste sur liborg, une espèce protégée.

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  Le 12/03/2019 à 21:51, koyano a dit :

(j'ai pas dit que je voulais me sortir du marxisme non plus :) )

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Crois-moi, tu ne remercieras plus tard :P

 

Alors, pour bien faire, on va décomposer un peu la pensée de Marx (& Engels) [je ne maîtrise pas du tout les balises spoilers -_- ]:

 

-Sur la dimension religieuse du marxisme, le fait qu'il s'agit d'une philosophie de l'histoire (analogue au positivisme comtien), pas mal de critiques ont été formulé, l'idée essentielle étant que la certitude de Marx sur l'effondrement final du capitalisme et l'avènement du communisme comme stade final de l'histoire suppose tout simplement un type de connaissance démiurgique ou prophétique inaccessible à l'humanité. C'est la partie la plus faible du système et donc pas mal de gens se sont fait plaisir en tapant dessus (Alain de Benoist notamment). Tu as aussi les travaux de l'historien Norman Cohn sur les racines millénaristes des totalitarismes modernes. Jaurès a montré que le schéma marxiste reposait sur une projection dans l'histoire de la dialectique hégélienne elle-même d'essence chrétienne:

 

  Révéler le contenu masqué

 

André Gorz (philosophe ex-marxiste) a souligné que le prophétisme marxiste reposait sur l'idée dénuée de fondement qu'il existerait une essence du prolétariat, transcendante à la volonté des prolétaires réels et déterminant à l'avance son rôle de "classe-messie de l'histoire" (pour reprendre une formule de Lukacs) :

 

 

Ce mythe d'une connaissance totale de l'histoire accessible au théoricien mais pas aux masses est, comme l'a montré Castoriadis, l'une des justifications avancée par le bolchevisme pour "justifié" sa dictature: « S’il y a une théorie vraie de l’histoire, s’il y a une rationalité à l’œuvre dans les choses, il est clair que la direction du développement doit être confiée aux spécialistes de cette théorie, aux techniciens de cette rationalité. Le pouvoir absolu du Parti –et, dans le Parti, des « coryphées de la science marxiste-léniniste », selon l’admirable expression forgé par Staline à son propre usage – a un statut philosophique ; il est fondé en raison dans la « conception matérialiste de l’histoire » beaucoup plus véritablement que dans les idées de Kautsky, reprises par Lénine, sur « l’introduction de la conscience socialiste dans le prolétariat par les intellectuels petit-bourgeois ». Si cette conception est vrai, ce pouvoir doit être absolu, toute démocratie n’est que concession à la faillibilité humaine. » -Cornelius Castoriadis, L’institution imaginaire de la société, 1975.

 

-Sur la thèse de Marx de la paupérisation absolue (c.a.d. : la condition ouvrière va continuellement se détériorer jusqu'à ce que ça pète), thèse qu'on trouve me semble-t-il dans la préface du tome 1 du Capital, les économistes du 20ème siècle comme Mises ou Rostow ont souligné son ineptie factuelle (sans parler des historiens). Mais il faut noter que les socialistes réformistes comme Eduard Bernstein ou Jaurès s'en étaient rendus compte aussi: 

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  Le 12/03/2019 à 23:42, Hayek's plosive a dit :

Sois le bienvenu. Je préfere 100 fois un socialiste curieux et ouvert a la discussion a un libertarien arc-bouté sur sa grille de lecture. Nous aussi on a notre lot de tarés.

Expand  

 

Je préfère 100 fois un libertarien raciste dogmatique à un socialiste généreux, sympathique, curieux et ouvert à la discussion.

 

Toute choses égales par ailleurs, l'un est antipathique et l'autre prône une multitudes de lois et d'actions liberticides. Je sais où est le danger.

 

 

Bienvenue quand même

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  Le 12/03/2019 à 21:03, koyano a dit :

j'ai l'impression qu'on veut substituer du chômage par de la précarité.

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C'est prendre la situation à l'envers. "On" a préféré substituer de la précarité par du chômage. Les libéraux, quant à eux, aimeraient que "on" cesse les bétises.

 

  Le 12/03/2019 à 21:08, koyano a dit :

Le bénévolat c'est un don ; le travail c'est un obligation , un moyen de se sustenter, même à 1€ de l'heure. 

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Si la distinction était si évidente alors pourquoi faudrait-il la forcer ? De même, une association à but non lucratif n'a pas le droit de vouloir être lucrative, alors qu'une entreprise y est condamnée. Cette vision brutale est l'œuvre de l'État. De manière naturelle, tout serait plus nuancé.

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  Le 13/03/2019 à 15:20, L'affreux a dit :

 

 

C'est prendre la situation à l'envers. "On" a préféré substituer de la précarité par du chômage. Les libéraux, quant à eux, aimeraient que "on" cesse les bétises.

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très bon point.

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  Le 13/03/2019 à 14:53, Atika a dit :

 

Je préfère 100 fois un libertarien raciste dogmatique à un socialiste généreux, sympathique, curieux et ouvert à la discussion.

 

Toute choses égales par ailleurs, l'un est antipathique et l'autre prône une multitudes de lois et d'actions liberticides. Je sais où est le danger.

 

 

Bienvenue quand même

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@poney, j'ai quelqu'un pour toi. 

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Je peux pas, je suis occupé à lire Le Capital.

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  Le 13/03/2019 à 15:51, poney a dit :

Je peux pas, je suis occupé à lire Le Capital.

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On s'enrichit toujours à lire ses ennemis. ;)

Posté

Ah bah du coup, @koyano, le passage sur la paupérisation absolue dont je parlais n'est pas en préface:

 

"A mesure que diminue le nombre des potentats du capital* qui usurpent et monopolisent tous les avantages de cette période d'évolution sociale, s'accroissent la misère, l'oppression, l'esclavage, la dégradation, l'exploitation, mais aussi la résistance de la classe ouvrière sans cesse grossissante et de plus en plus disciplinée, unie et organisée par le mécanisme même de la production capitaliste. Le monopole du capital devient une entrave pour le mode de production qui a grandi et prospéré avec lui et sous ses auspices. La socialisation du travail et la centralisation de ses ressorts matériels arrivent à un point où elles ne peuvent plus tenir dans leur enveloppe capitaliste. Cette enveloppe se brise en éclats. L'heure de la propriété capitaliste a sonné. Les expropriateurs sont à leur tour expropriés.

L'appropriation capitaliste, conforme au mode de production capitaliste, constitue la première négation de cette propriété privée qui n'est que le corollaire du travail indépendant et individuel. Mais la production capitaliste engendre elle-même sa propre négation avec la fatalité qui préside aux métamorphoses de la nature. C'est la négation de la négation
."
-Karl Marx, Le Capital, Livre I, 1867.

 

* ça c'est la fameuse thèse (que certains marxistes brandissent encore aujourd'hui à chaque concentration industrielle) selon laquelle le marché, livré à lui-même, abouti à la disparition de la concurrence par concentration monopolistique croissante. Thèse démolie par Jean-Jacques Rosa.

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Bienvenue au nouveau.

Je préfère largement discuter avec une personne qui ne partage pas mes opinions mais est ouvert à la discussion que n'importe quel brute fanatique de "mon bord".

 

@koyano De manière personnelle, lorsqu'un ami (inscrit sur ce forum parfois oh combien subtil) m'as fait découvrir que j'étais déjà très libéral compatible de base et m'as fait comprendre in fine que je l'étais plus qu'autre chose, j'ai bien sur eu au départ certains doutes et réticences (et quelques très rares désaccord, aujourd'hui mués en opinions neutres) sur certains sujets.

Mais en matière économique, beaucoup de choses sont très logiques, et observables dans la vie courante. N'hésite pas à voyager quelque peu s'il le faut. L’Allemagne par exemple, pays très décrié par beaucoup en france, vaut le détour, rien que pour se rendre compte que c'est tout sauf le mouroir des pauvres que certains nervis d’extrême-gauche racontent. Et puis les mignonnes allemandes blondes aux yeux verts c'est tellement beau que c'est probablement interdit par la bible.

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  Le 12/03/2019 à 19:18, koyano a dit :

- Taxer Macron de libéral c'est con ou pas ? Et Sarko ?

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Je pense que c'est une erreur grossière.

Le "libéralisme" qu'on vend le plus souvent en politique, ou médiatiquement, est ce qu'on appelle un homme de paille : une caricature ridicule qui ne correspond à aucune espèce de réalité -ou à des arguments si déformés, si diabolisés qu'on ne les reconnaît guère-.

 

La grande difficulté, en France, c'est de réussir à distinguer un politicien d'un autre.

Est-ce que Macron ou Sarkozy sont libéraux? Non, très clairement, non.

Est-ce qu'ils sont "plus" libéraux que d'autres politiciens (Le Pen et Mélenchon, pour ne pas les citer)? Oui, probablement. Mais on est, ici, dans cinquante nuances d'étatisme.

 

Pour ma part, je suis libéral car (i) je pense que les libertés publiques sont une chose essentielle, fondamentale, et qu'il n'y a aucune raison, pratique ou philosophique, de distinguer ou d'opposer les libertés civiles aux libertés "'économiques", et (ii) parce que je n'ai pu que constater que réunir un ensemble de pouvoir très important entre fort peu de mains est très souvent la voie pour un échec de très grande ampleur ; la réalité est mouvante, changeante, et aucun être humain ne peut conduire des ressources immenses avec la réactivité nécessaire pour s'adapter. Mieux vaut 100.000 entités autonomes, qui s'adaptent aux conditions changeantes, qu'une planification centrale qui, si elle se plante à un moment, conduit tout le monde dans le mur. 

 

En somme, il y a un aspect positif (l'importance de préserver les libertés) et un aspect négatif (la méfiance vis-à-vis de la planification, et vis-à-vis du côté fétichiste de l'amour de l'Etat, qui serait une entité neutre, objective, visant "l'intérêt général" alors que tout démontre, jour après jour, qu'il s'agit d'une entité permettant à des gens de servir leurs propres intérêts par la coercition, en prétendant servir ton intérêt, y compris contre ton gré, quitte à exacerber les peurs en pointant l'étranger, la mort du climat, ou je ne sais quelle catastrophe nécessitant une intervention étatique).

 

Macron, ou Sarkozy, n'ont pas été des éléments positifs, ni pour les libertés publiques (amuse-toi à compter le nombre d'obligations, ou d'interdictions, qui sont votées chaque mois...c'est d'une tristesse...), ni pour cantonner l'Etat à son rôle traditionnel (le nombre d'impôts n'a de cesse d'augmenter, et certains ont une visée comportementale absolument détestable : on dresse le citoyen par le porte-monnaie...).

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Bienvenue !

 

J'ai été socialiste aussi, rien n'est perdu.

 

Tu évoques Smith et Walras dans ta présentation : en fait, l'économie libérale est loin de se limiter aux écoles classique anglaise et néoclassique ! (ni le libéralisme à la science économique). En fait, ces deux écoles suscitent surtout la méfiance des libéraux radicaux que tu croiseras ici, parce qu'elles ont une approche technocratique d'une part, mais aussi parce qu'elles reposent sur des erreurs profondes qui mènent à des aberrations, à savoir, respectivement, au marxisme et au keynésianisme. Plus précisément :

Les classiques anglais, à la suite de Smith et de Ricardo, croient à la valeur travail, idée de laquelle suit assez logiquement que celui qui s’enrichit autrement qu'en s'échinant au travail vol d'une façon ou d'une autre le fruit du travail d'un autre. Inférence que se sont empressées de faire Proudhon, les "socialistes ricardiens" comme Thompson et Hodgeskin, et Marx. En vérité : une marchandise n'a pas de valeur en elle-même, hors de l'utilité qu'y trouvent les échangeurs. Contrairement à une opinion communément répandue, les échangeurs cèdent chacun un bien d'une moindre valeur contre un autre d'une plus grande valeur... à leurs yeux. Le socle de la théorie économique marxiste est donc branlant. Le capitaliste peut donc tout à fait s'enrichir et toucher une rente sans léser qui que ce soit. Voir même, en participant à la création de richesse, en allouant les ressources à sa disposition (qui peuvent très bien être à lui sans avoir été extorquée) de la meilleure façon qui soit grâce aux signaux que sont les prix.

Les néo-classiques, par leur mathématisation de l'économie, cherchent à représenter a posteriori le résultat du processus d'échange, ce qui donne une image statique du monde, et implique de se donner un tas d'hypothèses visiblement en désaccord avec la réalité (concurrence pure et parfaite, etc), notamment en se représentant les individus comme des sortes de machines, toutes construites sur le même moule, cherchant toujours à optimiser des "gains" abstraits, et non pas à réaliser leurs buts subjectifs particuliers. De là, il devient facile de se mettre à croire (et tout à fait possible de le justifier par des bidouillages mathématiques) que les vrais humains, le temps, l'incertitude etc faisant exception à la théorie, la réalité elle-même est tout autre qu'un ordre harmonieux du marché. Ce qui n'est pas faux, remarque. Mais 1) les appels keynésiens à l'intervention de l'état ne sont rien d'autre qu'une exploitation des failles de la théorie néoclassique, à l'intérieur du même jeu mathématique infondée, plus qu'une véritable analyse de l'action humaine et 2) le libéralisme économique n'est tributaire ni des hypothèses, ni des conclusions farfelues des néo-classiques.

 

On préférera plutôt l'école classique française (Say, Bastiat), et l'école autrichienne (Mises, Hayek).

 

J'avais l'intention d'écrire quelques mots sur le smic, mais les autres l'ont déjà fait... Quelques petits conseils, pour avoir les idées claires à ce sujet :

-Si tu es pour le Smic, tu crois peut-être aussi qu'il n'est pas assez haut. En pensée, essaie donc d'imaginer qu'on l'augmente jusqu'à 10 000, 50 000, un million pourquoi pas. Je ne crois pas que tu crois que ça enrichirait qui que ce soit. Demande toi quels seraient les effets néfastes d'un smic "trop haut", et ensuite, re-demande toi pourquoi on aurait besoin d'un smic au dessus de 0.

-Songe qu'un employé est fondamentalement un producteur de services intermédiaires. Tout comme le meunier vend de la farine au boulanger pour que celui-ci puisse vendre du pain à quelqu'un d'autre, l'employé vend certains services à son entreprise pour que celle-ci puisse à son tour vendre des biens ou services. La relation employé-entreprise est une relation producteur-client, bel et bien dans ce sens-ci. Maintenant, imagine que l'on impose à un meunier l'interdiction de vendre de la farine à n'importe quel boulanger s'il ne parvient pas à faire suffisamment de bénéfice à la fin du mois, soi-disant pour le protéger du boulanger. Crois-tu que l'on rendrait service à qui que ce soit ?

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  Le 13/03/2019 à 14:53, Atika a dit :

Je préfère 100 fois un libertarien raciste dogmatique à un socialiste généreux, sympathique, curieux et ouvert à la discussion.

 

Toute choses égales par ailleurs, l'un est antipathique et l'autre prône une multitudes de lois et d'actions liberticides. Je sais où est le danger.

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Sauf que le socialiste, tout seul, à moins d'être particulièrement puissant ou influent, ne contribuera que d'une toute petite goûte aux lois liberticides. Idem pour le petit libéral.

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  Le 13/03/2019 à 16:43, Alchimi a dit :

Bienvenue au nouveau.

Je préfère largement discuter avec une personne qui ne partage pas mes opinions mais est ouvert à la discussion que n'importe quel brute fanatique de "mon bord".

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Je pense que ce que veut dire Atika est qu'il préfère cohabiter avec personne qui ne force pas ses opinions sur les autres (i.e. un libertarien), aussi borné soit-il, plutôt qu'un socialiste qui te piquera la moitié de ton pognon en souriant et en acceptant que tu puisses avoir raison. Ce avec quoi je suis d'accord.

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  Le 12/03/2019 à 21:03, koyano a dit :

Ça a l'air de se tenir, même si au final j'ai l'impression qu'on veut substituer du chômage par de la précarité

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On ne peut pas remplacer du chômage par de la précarité. Le chômage est probablement une des situations les plus précaire qu'il existe.

La question qui se pose est: préfères tu la précarité du chômage ou la précarité du travail?

Un travail précaire, sans même parler de l'aspect psychologique (parce qu'on se sent vachement moins comme de la merde quand on ne reste pas avachi sur son canapé), te permet de gagner en expérience, de te faire un réseau, même de découvrir de nouvelles voies de carrière éventuellement. Bref, un chômeur est condamné à rester improductif, un travailleur "précaire" à beaucoup plus de chance de voir sa productivité augmenter

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  Le 14/03/2019 à 11:02, calypso13 a dit :

un travailleur "précaire" à beaucoup plus de chance de voir sa productivité augmenter

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Sans compter que le travail est un moyen de socialisation (rencontres, etc) et d'assimilation aux codes de la société (pour les étrangers). Le chômage, c'est l'exclusion sociale en plus du problème économique. Les collectivistes qui n'ont à la bouche que la nécessité de la "cohésion sociale" soutiennent des politiques qui détruisent les conditions économiques de ladite cohésion.

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  Le 13/03/2019 à 18:01, Mégille a dit :

Maintenant, imagine que l'on impose à un meunier l'interdiction de vendre de la farine à n'importe quel boulanger s'il ne parvient pas à faire suffisamment de bénéfice à la fin du mois, soi-disant pour le protéger du boulanger. Crois-tu que l'on rendrait service à qui que ce soit ?

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Sauf que c'est dans l'autre sens: on met un prix minimum au kilo de farine pour assurer la rente du meunier, et le boulanger doit se débrouiller pour faire passer la hausse au client. 

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  Le 14/03/2019 à 11:28, Johnathan R. Razorback a dit :

Sans compter que le travail est un moyen de socialisation (rencontres, etc) et d'assimilation aux codes de la société (pour les étrangers). Le chômage, c'est l'exclusion sociale en plus du problème économique. Les collectivistes qui n'ont à la bouche que la nécessité de la "cohésion sociale" soutiennent des politiques qui détruisent les conditions économiques de ladite cohésion.

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  Le 13/03/2019 à 18:07, Neomatix a dit :

Je pense que ce que veut dire Atika est qu'il préfère cohabiter avec personne qui ne force pas ses opinions sur les autres (i.e. un libertarien), aussi borné soit-il, plutôt qu'un socialiste qui te piquera la moitié de ton pognon en souriant et en acceptant que tu puisses avoir raison. Ce avec quoi je suis d'accord.

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Sauf que dans les faits, les libéraux racistes ont une tendance très forte à abandonner leur libéralisme quand il s'agit de cohabiter avec d'autres.

 

Donc j'attends de voir le libertaire raciste borné mais qui respecte totalement les libertés.

Car j'ai l'impression qu'il arrive vite à avoir un problème cognitif à un moment qu'il résoud avec des principes comme "Le pays c'est notre propriété privé; On peut donc refuser d'accueillir qui on veut".

 

 

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Faudrait peut être réfléchir à pourquoi Koyano a clairement expliqué qu'il mettrait seulement 3 balles dans la machine au lieu de 100 et et qu'il y a 350 libéraux pour les ramasser :D

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  Le 14/03/2019 à 11:28, Johnathan R. Razorback a dit :

 

Sans compter que le travail est un moyen de socialisation (rencontres, etc) et d'assimilation aux codes de la société (pour les étrangers). Le chômage, c'est l'exclusion sociale en plus du problème économique. Les collectivistes qui n'ont à la bouche que la nécessité de la "cohésion sociale" soutiennent des politiques qui détruisent les conditions économiques de ladite cohésion.

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Haha c'est gold comme argument, ca! :D

 

  Le 14/03/2019 à 16:30, Marlenus a dit :

Sauf que dans les faits, les libéraux racistes ont une tendance très forte à abandonner leur libéralisme quand il s'agit de cohabiter avec d'autres.

 

Donc j'attends de voir le libertaire raciste borné mais qui respecte totalement les libertés.

Car j'ai l'impression qu'il arrive vite à avoir un problème cognitif à un moment qu'il résoud avec des principes comme "Le pays c'est notre propriété privé; On peut donc refuser d'accueillir qui on veut".

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This. Ce a quoi tu peux rajouter qu'il contribue a l'amalgame libéralisme/extreme-droite.

Posté
  Le 14/03/2019 à 18:19, Prouic a dit :

Faudrait peut être réfléchir à pourquoi Koyano a clairement expliqué qu'il mettrait seulement 3 balles dans la machine au lieu de 100 et et qu'il y a 350 libéraux pour les ramasser :D

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Technique classique du love bombing https://en.wikipedia.org/wiki/Love_bombing

 

S'il revient faudra pas oublier de lui parler de notre vision de la société ouverte libérale et comment il peut rejoindre les élus (iconographie non contractuelle) :

 

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