Rübezahl Posté 7 janvier Signaler Posté 7 janvier il y a une heure, Alchimi a dit : Après, il est permis de se poser la question de savoir si les guerres resteraient aussi grave si seulement des robots étaient détruits. (Je troll en partie of course, mais on peut jouer avec l'idée...) Je me demande combien de temps avant de voir des bestioles robotisées au sol en Ukraine. Je ne serais pas étonné que ça aille éventuellement assez vite.
Marlenus Posté 7 janvier Signaler Posté 7 janvier 49 minutes ago, Rübezahl said: Je me demande combien de temps avant de voir des bestioles robotisées au sol en Ukraine. Quelle différence fait tu entre des drones et des bestioles robotisées?
Rübezahl Posté 7 janvier Signaler Posté 7 janvier Je voulais parler de machines combattantes au sol, genre clébards mécaniques ou bipèdes mécaniques. L'Ukraine est (hélas) un terrain d'expérimentation parfait. Entre des robots produits en série (ie coûts descendants) et des humains, ama les robots coûteront bien moins chers. Et pour certains boulots à la con (identifier les tireurs, ouvrir un passage sur un endroit suspecté miné, etc) ama il y a de quoi les occuper.
Marlenus Posté 7 janvier Signaler Posté 7 janvier 17 minutes ago, Rübezahl said: Je voulais parler de machines combattantes au sol, genre clébards mécaniques ou bipèdes mécaniques. L'Ukraine est (hélas) un terrain d'expérimentation parfait. Cela existe déjà: https://korii.slate.fr/tech/ukraine-nouveau-drone-terrestre-telecommande-menage-tranchee-russe-oblast-koursk-robot-mitrailleuse-guerre-armement Par contre cela a plus la forme de char que de chien. Clairement, la guerre en Ukraine a permis de voir l'importance des drones dans la guerre moderne; Et pour l'instant c'est pas bon pour les humains, cela complique énormément les évacuations. 1
Alchimi Posté 7 janvier Signaler Posté 7 janvier Ah bah ça y est c'est parti. Re prise de notes de la part des militaires dans le reste du monde j'imagine.
Mathieu_D Posté 7 janvier Signaler Posté 7 janvier 4 hours ago, Marlenus said: Clairement, la guerre en Ukraine a permis de voir l'importance des drones dans la guerre moderne; Et pour l'instant c'est pas bon pour les humains, cela complique énormément les évacuations. C'est la guerre du Haut-Karabagh surtout qui a popularisé les drônes. (Celle là et la chanteuse de Bayraktar)
Soda Posté 9 janvier Signaler Posté 9 janvier Le 07/01/2025 à 17:54, Marlenus a dit : Cela existe déjà: https://korii.slate.fr/tech/ukraine-nouveau-drone-terrestre-telecommande-menage-tranchee-russe-oblast-koursk-robot-mitrailleuse-guerre-armement Par contre cela a plus la forme de char que de chien. Clairement, la guerre en Ukraine a permis de voir l'importance des drones dans la guerre moderne; Et pour l'instant c'est pas bon pour les humains, cela complique énormément les évacuations. C’est qu’une question de temps avant de voir les robots toutou en zone de guerre.
Freezbee Posté 13 janvier Auteur Signaler Posté 13 janvier Certains d'entre vous en ont sans doute déjà entendu parler : Ate Chuet, de la chaîne D.BRIEF, aurait dispensé quelques enseignements aux forces armées chinoises... Cette info a d'ailleurs tourné il y a déjà quelques années, dans un milieu plus restreint. 1
Soda Posté 13 janvier Signaler Posté 13 janvier Il y a 2 heures, Freezbee a dit : Certains d'entre vous en ont sans doute déjà entendu parler : Ate Chuet, de la chaîne D.BRIEF, aurait dispensé quelques enseignements aux forces armées chinoises... Cette info a d'ailleurs tourné il y a déjà quelques années, dans un milieu plus restreint. Yep j’ai vu l’information aujourd’hui, très déçu par le bonhomme, il prétend que les infos qu’il donnait aux chinois étaient libre de droit, on te file pas 20k pour des infos open source.
Alchimi Posté 13 janvier Signaler Posté 13 janvier Je viens de regarder le sujet, c'est effectivement assez à charge. Bon il faut voir si c'est vrai, mais c'est sulfureux.
Lameador Posté 14 janvier Signaler Posté 14 janvier 12 hours ago, Soda said: Yep j’ai vu l’information aujourd’hui, très déçu par le bonhomme, il prétend que les infos qu’il donnait aux chinois étaient libre de droit, on te file pas 20k pour des infos open source. Détrompes-toi Le savoir faire pratique, et la preuve de légitimité, donnent énormément de valeur à un intervenant, même s'il énonce des faits simples mais bien choisis. C'est un peu comme avoir des entraineurs de foot anciens joeuurs plutôt que geeks sur Football Manager. 1
Antoninov Posté 27 janvier Signaler Posté 27 janvier 44 minutes ago, Freezbee said: https://lavoiedelepee.blogspot.com/2013/10/mogadiscio-1993-loryx-et-le-faucon-noir.html 1
Freezbee Posté 27 janvier Auteur Signaler Posté 27 janvier "Ate" Chuet vient de répondre aux accusations portées récemment contre lui : 2
Groucho Marx Posté 27 janvier Signaler Posté 27 janvier et à la vue de cette réponse, Tytelman risque gros sur YT et M6 bien plus sur le plan pénal.
Freezbee Posté 16 février Auteur Signaler Posté 16 février Les Britanniques viennent de sortir une vidéo assez bien fichue sur les Royal Marines :
Lameador Posté 16 février Signaler Posté 16 février Ca serait sympa si on n'avait pas l'impression qu'ils souhaitent des soldats prêts à débarquer sur la Russie. C'est sur que ca change des pubs DIE, mais je suis pas sur de m'en réjouir.
Freezbee Posté 23 février Auteur Signaler Posté 23 février Le colonel Goya a écrit, sous forme de fil, une réponse assez croustillante à cette vidéo : Lien vers le premier tweet : https://x.com/Michel_Goya/status/1893297752882200634 Michel Goya 1. Cette petite vidéo ridicule appelle quelques souvenirs. C'était il y a très longtemps dans une lointaine galaxie, ou plutôt "glaçaxie" tant il faisait froid en ce mois de janvier 1994. Je suis alors lieutenant, chef de section, à la 2e compagnie du 21e Régiment d'infanterie de marine. Le 21 est envoyé à Canjuers pour faire un exercice à double action contre une MEU (Marine Expeditionary Unit), un bataillon d'infanterie + hélicoptères + avions Harrier. Pour ne pas faire trop Français vs US et se connaître un peu mieux, on mélange les unités. Une compagnie héliportée de marines est affectée au 21 tandis qu'une compagnie de chez nous va dans la MEU. Pour aller encore plus loin encore, on fait un échange de sections. Je vais dans la compagnie héliportée affectée au 21 et une section de Marines me remplace à la 2e compagnie. 3. On passe quelques jours en préparation et entrainement sur le navire d'assaut américain et au camp de Canjuers. L'ambiance est très sympa. Je suis frappé par la jeunesse des marines par rapport à nos marsouins et l'attitude très cool des Américains entre eux, qui contraste très largement avec la nôtre. Mon homologue lieutenant américain me dit son étonnement devant, selon lui, notre dureté. Je lui réponds que ce que je vois d'eux est très loin de Full Metal Jacket et c'est pas plus mal. 4. Ce qui ne change pas de films en revanche est que contrairement aux chefs de section français qui donnent directement les ordres à la section, le chef de section américain, presque toujours un officier à notre différence, ne s'adresse presque jamais à ses marines mais passe systématiquement par son sous-officier adjoint qui, lui, met en œuvre les ordres. C'est une autre manière de commander, mais pourquoi pas si ça marche. 5. On fait du sport, en fait eux font de la musculation, et nous du "parcours naturel" tout équipés sur le bâtiment, puis des petits exercices à Canjuers. Je ne suis pas ébloui par les skills des marines et la manœuvre micro-tactique des groupes de combat et de la section. C'est lourd, lent, sans initiative. Je mets ça sur le dos du turn over important des marines et qui oblige à revenir sans cesse aux savoir-faire de base. Je râlais déjà pour les mêmes raisons contre notre propre turn over, mais celui des Américains est beaucoup plus important, y compris parmi les sous-officiers. Leurs sous-offs anciens sont très bons mais ils sont plus rares que chez nous. 6. Arrive le grand moment de l'affrontement. L'action est relativement simple : le 21 + la compagnie USMC rattachée doit s'emparer du village de Brovès et la MEU doit inversement défendre la zone. Au sein de la manip, la compagnie USMC du 21 à laquelle j'appartiens doit être héliportée sur l'arrière de l'ennemi et s'infiltrer à pied pour s'emparer d'un col et le tenir. Je prends les ordres du capitaine US commandant la compagnie. Gros travail de planification et d'organisation avec l'action. Je suis plutôt impressionné. 7. Départ de l'action, on embarque dans les Chinook sur le bâtiment d'assaut. Un Chinook refuse de décoller. C'est un peu la panique. La planification américaine n'aime pas les grains de sable (au sens premier lorsqu'il s'agit de libérer des otages en Iran), mais on part quand même, une section en moins. Nous sommes fast-ropés dans le camp en fin d'après-midi. Dès que ma section renforcée d'un groupe Milan est regroupée, je pars en direction du col. Quelques centaines de mètres plus loin, je vois des gars derrière des bosquets. Je reconnais un chef de section des marines qui me dit qu'il est complètement paumé et me demande s'il peut suivre ma section. OK 8. Commence la marche. Nous, Français, sommes équipés comme des inuits armés, il fait froid, avec sac à dos complet et poste de tir missiles pour les "Milanais". Les Américains ne portent étrangement aucun sac. Cela doit leur être livrée plus tard par hélicos. Nous crapahutons vers le col alors que la nuit vient de tomber. Arrivé sur objectif, je me retourne et là, plus d'Américains derrière moi. Malgré leur légèreté, ils n'ont pas pu tenir le rythme et ont décroché. Ma section est donc la seule à arriver sur l'objectif. J'y retrouve le capitaine américain, qui lui, est venu mystérieusement en Humvee. Nous attendons patiemment l'arrivée de l'autre section. 9. Quand nous sommes enfin réunis, le capitaine nous apprend que le 21 nous demande d'attaquer le village de Brovès par l'arrière. J'apprendrais plus tard que la section de marines qui m'avait remplacé au 21 et à qui j'avais confié mes véhicules, s'est trouvée pendant ce temps entièrement plantée dans la boue (oui, étrangement les véhicules à roues c'est moyennement tout terrain) et que les marines ont refusé de continuer à pied, en réclamant des hélicos ou au mieux des camions pour faire les quelques kilomètres qui restaient à faire jusqu'à Brovès. Et là chose extraordinaire en pleine nuit, pour nous expliquer le chemin, le capitaine sort sa lampe torche et éclaire le chemin de la section de marines (la route) et la nôtre (les cailloux et les ronces en parallèle de la route). Je pense que nous étions visibles depuis la planète Mercure. 10. Nous voilà partis, en parallèle. Pour une raison qui m'échappe encore, chargés comme des mulets, au cœur des cailloux et des kékés, freiné par le sergent US qui faisait office de radio de liaison et qui se cassait la gueule en hurlant qu'il ne voyait pas la nuit, nous allons plus vite que les marines version light sur la route. Nous décelons même au loin un dispositif d'embuscade contre nos amis en retard. J'essaie d'alerter l'autre section, mais mon sergent hurleur n'a plus la liaison avec personne. L'autre section tombe donc dans l'embuscade et se replie en catastrophe. Je reste seul et sans liaison. Je continue la mission. 11. J'arrive aux abords du village et là je vois que les marines de la MEU pressés par le 21 de l'autre côté se replient. J'organise une embuscade, les marines tombent dedans et ne réagissent absolument pas quand on leur tire dessus. Ce n'était pas prévu, dont ils font comme si on était pas là, une situation inédite. L'embuscade terminée, je pars en direction de village où, là encore très bizarrement, sont restés quelques marines. Dans une ambiance très obelixienne, mes Wallisiens partent alors en chasse pour les capturer. Ce qu'ils font en fait assez facilement. C'est ainsi que se termine cet exercice assez étrange. 12. Dans la réalité, je ne sais pas ce que cet affrontement aurait donné. Je pense que les hélicoptères AH-1 nous aurait fait beaucoup de mal, sans parler des Harrier s'ils avaient été utilisés. Pour le combat d'infanterie en revanche, il n'y aurait pas eu photo. Pour fêter la fin de l'exercice, je rejoins ma compagnie au 21 et on "fait popote" le dernier soir avec tous les cadres, du capitaine jusqu'aux caporaux-chefs chefs de groupe. On invite le capitaine et l'"adjudant d'unité" de la compagnie américaine. La soirée tourne rapidement au grand n'importe quoi devant les deux Américains sidérés. "Vous êtes très strict dans le boulot et très cools entre vous hors service, nous c'est l'inverse". FINEX 3
Jean_Karim Posté 23 février Signaler Posté 23 février il y a 41 minutes, Freezbee a dit : Le colonel Goya a écrit, sous forme de fil, une réponse assez croustillante à cette vidéo : Lien vers le premier tweet : https://x.com/Michel_Goya/status/1893297752882200634 Michel Goya 1. Cette petite vidéo ridicule appelle quelques souvenirs. C'était il y a très longtemps dans une lointaine galaxie, ou plutôt "glaçaxie" tant il faisait froid en ce mois de janvier 1994. Je suis alors lieutenant, chef de section, à la 2e compagnie du 21e Régiment d'infanterie de marine. Le 21 est envoyé à Canjuers pour faire un exercice à double action contre une MEU (Marine Expeditionary Unit), un bataillon d'infanterie + hélicoptères + avions Harrier. Pour ne pas faire trop Français vs US et se connaître un peu mieux, on mélange les unités. Une compagnie héliportée de marines est affectée au 21 tandis qu'une compagnie de chez nous va dans la MEU. Pour aller encore plus loin encore, on fait un échange de sections. Je vais dans la compagnie héliportée affectée au 21 et une section de Marines me remplace à la 2e compagnie. 3. On passe quelques jours en préparation et entrainement sur le navire d'assaut américain et au camp de Canjuers. L'ambiance est très sympa. Je suis frappé par la jeunesse des marines par rapport à nos marsouins et l'attitude très cool des Américains entre eux, qui contraste très largement avec la nôtre. Mon homologue lieutenant américain me dit son étonnement devant, selon lui, notre dureté. Je lui réponds que ce que je vois d'eux est très loin de Full Metal Jacket et c'est pas plus mal. 4. Ce qui ne change pas de films en revanche est que contrairement aux chefs de section français qui donnent directement les ordres à la section, le chef de section américain, presque toujours un officier à notre différence, ne s'adresse presque jamais à ses marines mais passe systématiquement par son sous-officier adjoint qui, lui, met en œuvre les ordres. C'est une autre manière de commander, mais pourquoi pas si ça marche. 5. On fait du sport, en fait eux font de la musculation, et nous du "parcours naturel" tout équipés sur le bâtiment, puis des petits exercices à Canjuers. Je ne suis pas ébloui par les skills des marines et la manœuvre micro-tactique des groupes de combat et de la section. C'est lourd, lent, sans initiative. Je mets ça sur le dos du turn over important des marines et qui oblige à revenir sans cesse aux savoir-faire de base. Je râlais déjà pour les mêmes raisons contre notre propre turn over, mais celui des Américains est beaucoup plus important, y compris parmi les sous-officiers. Leurs sous-offs anciens sont très bons mais ils sont plus rares que chez nous. 6. Arrive le grand moment de l'affrontement. L'action est relativement simple : le 21 + la compagnie USMC rattachée doit s'emparer du village de Brovès et la MEU doit inversement défendre la zone. Au sein de la manip, la compagnie USMC du 21 à laquelle j'appartiens doit être héliportée sur l'arrière de l'ennemi et s'infiltrer à pied pour s'emparer d'un col et le tenir. Je prends les ordres du capitaine US commandant la compagnie. Gros travail de planification et d'organisation avec l'action. Je suis plutôt impressionné. 7. Départ de l'action, on embarque dans les Chinook sur le bâtiment d'assaut. Un Chinook refuse de décoller. C'est un peu la panique. La planification américaine n'aime pas les grains de sable (au sens premier lorsqu'il s'agit de libérer des otages en Iran), mais on part quand même, une section en moins. Nous sommes fast-ropés dans le camp en fin d'après-midi. Dès que ma section renforcée d'un groupe Milan est regroupée, je pars en direction du col. Quelques centaines de mètres plus loin, je vois des gars derrière des bosquets. Je reconnais un chef de section des marines qui me dit qu'il est complètement paumé et me demande s'il peut suivre ma section. OK 8. Commence la marche. Nous, Français, sommes équipés comme des inuits armés, il fait froid, avec sac à dos complet et poste de tir missiles pour les "Milanais". Les Américains ne portent étrangement aucun sac. Cela doit leur être livrée plus tard par hélicos. Nous crapahutons vers le col alors que la nuit vient de tomber. Arrivé sur objectif, je me retourne et là, plus d'Américains derrière moi. Malgré leur légèreté, ils n'ont pas pu tenir le rythme et ont décroché. Ma section est donc la seule à arriver sur l'objectif. J'y retrouve le capitaine américain, qui lui, est venu mystérieusement en Humvee. Nous attendons patiemment l'arrivée de l'autre section. 9. Quand nous sommes enfin réunis, le capitaine nous apprend que le 21 nous demande d'attaquer le village de Brovès par l'arrière. J'apprendrais plus tard que la section de marines qui m'avait remplacé au 21 et à qui j'avais confié mes véhicules, s'est trouvée pendant ce temps entièrement plantée dans la boue (oui, étrangement les véhicules à roues c'est moyennement tout terrain) et que les marines ont refusé de continuer à pied, en réclamant des hélicos ou au mieux des camions pour faire les quelques kilomètres qui restaient à faire jusqu'à Brovès. Et là chose extraordinaire en pleine nuit, pour nous expliquer le chemin, le capitaine sort sa lampe torche et éclaire le chemin de la section de marines (la route) et la nôtre (les cailloux et les ronces en parallèle de la route). Je pense que nous étions visibles depuis la planète Mercure. 10. Nous voilà partis, en parallèle. Pour une raison qui m'échappe encore, chargés comme des mulets, au cœur des cailloux et des kékés, freiné par le sergent US qui faisait office de radio de liaison et qui se cassait la gueule en hurlant qu'il ne voyait pas la nuit, nous allons plus vite que les marines version light sur la route. Nous décelons même au loin un dispositif d'embuscade contre nos amis en retard. J'essaie d'alerter l'autre section, mais mon sergent hurleur n'a plus la liaison avec personne. L'autre section tombe donc dans l'embuscade et se replie en catastrophe. Je reste seul et sans liaison. Je continue la mission. 11. J'arrive aux abords du village et là je vois que les marines de la MEU pressés par le 21 de l'autre côté se replient. J'organise une embuscade, les marines tombent dedans et ne réagissent absolument pas quand on leur tire dessus. Ce n'était pas prévu, dont ils font comme si on était pas là, une situation inédite. L'embuscade terminée, je pars en direction de village où, là encore très bizarrement, sont restés quelques marines. Dans une ambiance très obelixienne, mes Wallisiens partent alors en chasse pour les capturer. Ce qu'ils font en fait assez facilement. C'est ainsi que se termine cet exercice assez étrange. 12. Dans la réalité, je ne sais pas ce que cet affrontement aurait donné. Je pense que les hélicoptères AH-1 nous aurait fait beaucoup de mal, sans parler des Harrier s'ils avaient été utilisés. Pour le combat d'infanterie en revanche, il n'y aurait pas eu photo. Pour fêter la fin de l'exercice, je rejoins ma compagnie au 21 et on "fait popote" le dernier soir avec tous les cadres, du capitaine jusqu'aux caporaux-chefs chefs de groupe. On invite le capitaine et l'"adjudant d'unité" de la compagnie américaine. La soirée tourne rapidement au grand n'importe quoi devant les deux Américains sidérés. "Vous êtes très strict dans le boulot et très cools entre vous hors service, nous c'est l'inverse". FINEX C'est fou e niveau de propagande dans lequel baignent les ricains tout de même. Je suis sur que des vidéos sur valorisant les fusiliers marins, le gign ou la légion existent aussi, mais à ce point
Mathieu_D Posté 23 février Signaler Posté 23 février Des échos qu'on en a les américains sous-performent régulièrement leur potentiel mais que ça reste quand même bien au dessus de ce que leurs adversaires peuvent leur opposer. L'anecdote n'est donc pas surprenante.
Freezbee Posté 23 février Auteur Signaler Posté 23 février il y a 16 minutes, Jean_Karim a dit : C'est fou le niveau de propagande dans lequel baignent les ricains tout de même. Je suis sur que des vidéos sur valorisant les fusiliers marins, le gign ou la légion existent aussi, mais à ce point La propagande a toujours existé, mais j'espère simplement que nous n'en arriverons pas au même degré de starification... avec toutes les dérives que cela entraîne (personnalités pathologiques, mythomanie, etc). Par exemple, la réalité de l'Opération Red Wings est très très éloignée de ce qui nous fut montré dans le film Lone Survivor...
Soda Posté 24 février Signaler Posté 24 février Révélation Àvec l’aide de perplexexity Déclin perçu de la rusticité militaire américaine face au modèle français : une analyse des défis structurels et culturels La transformation des armées modernes soulève des questions fondamentales sur l’équilibre entre confort logistique et endurance opérationnelle. Aux États-Unis, l’obsession pour l’innovation technologique et les standards de vie élevés semblent avoir érodé la résilience physique et mentale des soldats, contrastant avec la réputation de frugalité des forces françaises. Ce rapport examine trois piliers de cette problématique : l’épidémie d’obésité affectant le recrutement, la dépendance aux infrastructures de confort, et les divergences doctrinales en matière d’entraînement. Les données recueillies révèlent qu’en 2018, 31 % des candidats à l’enrôlement étaient recalés pour surpoids, tandis que les différences culturelles dans la conception des lave-linges symbolisent un clivage profond dans les philosophies militaires. L’obésité comme facteur limitant du recrutement militaire américain Une crise sanitaire aux conséquences stratégiques Le Council for a Strong America alerte depuis 2018 sur les effets systémiques de l’obésité juvénile sur la sécurité nationale. Avec 71 % des 17-24 ans inéligibles au service armé pour des raisons médicales ou éducatives, l’armée américaine subit une pression démographique sans précédent. Le général Samuel Ebbesen souligne que cette génération marquée par la malbouffe et la sédentarité compromet la pérennité du recrutement. Les données du Pentagone montrent une augmentation de 73 % des cas d’obésité chez les soldats d’active entre 2011 et 2015. Cette tendance affecte directement la mobilité des unités et augmente les risques de blessures en opération. Le rapport “En mauvaise santé et pas prêts” pointe le cercle vicieux entre standards d’entraînement assouplis et diminution de la condition physique globale. Culture du confort versus culture de l’adaptabilité : le cas des infrastructures logistiques La symbolique du lave-linge comme marqueur culturel L’analyse comparative des systèmes de lavage révèle une divergence philosophique. Les machines américaines, conçues pour des cycles courts (30 minutes) avec agitateur vertical et eau froide, reflètent une préférence pour la rapidité et le volume plutôt que l’efficacité. Ce choix technologique entraîne une usure prématurée des textiles et un nettoyage moins approfondi, contrairement les modèles européens optimisés pour l’économie d’eau et le traitement thermique des taches. Dans le contexte militaire, cette dépendance à l’équipement ménager haut de gamme illustre une approche où le confort logistique prime sur l’autonomie du soldat. Les témoignages de vétérans décrivent des bases équipées de buanderies high-tech même en zone désertique, créant une expectation de commodités qui contraste avec les pratiques françaises de lavage manuel ou de recours à des méthodes rustiques en opération extérieure. La logistique comme force et faiblesse L’opération d’évacuation de Kaboul en 2021 a démontré les capacités logistiques phénoménales des États-Unis, avec la transformation de la base de Ramstein en centre de transit pour 17 000 réfugiés. Cependant, cette prouesse organisationnelle masque une vulnérabilité : la dépendance à des chaînes d’approvisionnement complexes. Le général Josh Olson reconnaît que le “principal facteur limitant était les lits et les tentes”, révélant une difficulté à improviser dans l’austérité. Doctrine d’entraînement et résilience opérationnelle : le modèle français L’endurance comme marque de fabrique Les Chasseurs Alpins et la Légion étrangère incarnent une tradition d’endurance forgée dans des environnements extrêmes. Leur entraînement privilégie la survie en autonomie complète, avec des marches forcées de 50 km en plein hiver et des phases de privation simulée. Cette approche contraste avec les standards américains où l’accent porte sur la maîtrise technologique plutôt que la résistance physique pure. Les commentaires d’experts militaires européens soulignent que les forces françaises maintiennent une capacité opérationnelle dans des “bases insalubres”, développant une résilience psychologique absente des camps américains climatisés. Cette différence se reflète dans les taux d’abandon lors d’exercices conjoints : les unités US demanderaient cinq fois plus de soutien médical que leurs homologues français dans des conditions montagneuses. Spécialisation versus polyvalence La spécialisation des forces françaises en contre-insurrection nécessite une adaptabilité terrain que ne requièrent pas les opérations de haute intensité. Cette flexibilité tactique, couplée à une culture de la débrouillardise (“Système D”), permet aux soldats français d’improviser des solutions logistiques avec des moyens limités – compétence moins développée dans une armée américaine habituée à l’abondance matérielle. Implications géostratégiques et défis futurs Le paradoxe de la puissance technologique L’avantage technologique américain devient un talon d’Achille lorsque les systèmes échouent. Les exercices Red Flag ont montré que 35 % des pannes d’équipement en conditions austères restent non résolues par les techniciens sur le terrain, contre 12 % dans les armées européennes. Cette dépendance crée une vulnérabilité critique face à des adversaires pratiquant la guerre électronique avancée. Le défi du recrutement dans un contexte de compétition mondiale Avec seulement 29 % de la population en âge de servir répondant aux critères physiques, l’US Army doit repenser ses standards sans compromettre l’efficacité opérationnelle. Les expériences de recrutement ciblant les communautés rurales montrent des taux de rétention 18 % plus élevés que les recrues urbaines, suggérant une piste pour retrouver une base démographique plus résiliente. : vers un nouveau paradigme de la rusticité militaire La confrontation entre modèle américain et français révèle un dilemme central de la guerre moderne : jusqu’où automatiser sans affaiblir les compétences de base du soldat ? Les données suggèrent qu’un équilibre doit être trouvé entre confort logistique et entraînement à l’austérité. Pour les États-Unis, cela impliquerait d’intégrer des phases de “déconnexion technologique” dans l’entraînement, tandis que la France devrait moderniser ses infrastructures sans sacrifier sa culture de la résilience. L’enjeu dépasse le cadre militaire : il touche à la capacité des sociétés modernes à produire des individus capables de surmonter l’adversité physique et mentale dans un monde de plus en plus automatisé. 2
Freezbee Posté 26 février Auteur Signaler Posté 26 février Si d'aucuns ici ont connu Hourtin, cette vidéo devrait leur rappeler quelques souvenirs :
Alchimi Posté 6 mars Signaler Posté 6 mars Le point presse sur la situation en ukraine est pertinent.
Johnnieboy Posté 7 mars Signaler Posté 7 mars Le 23/02/2025 à 15:32, Freezbee a dit : La propagande a toujours existé, mais j'espère simplement que nous n'en arriverons pas au même degré de starification... avec toutes les dérives que cela entraîne (personnalités pathologiques, mythomanie, etc). Par exemple, la réalité de l'Opération Red Wings est très très éloignée de ce qui nous fut montré dans le film Lone Survivor... C'est hilarant, au fond. On dirait Tropic Thunder.
Groucho Marx Posté Mercredi at 14:29 Signaler Posté Mercredi at 14:29 Dernière vidéo d'Ate Chuet qui explique très bien que le budget alloué à la défense n'est pas un trait majeur, mais que d'autre piliers sont bien plus importants (vision / format), et qu'on est loin, très loin d'y arriver.
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