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Algérie, Kabylie et huile d'olive


Adrian

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C'est donc parce que Sansal est infréquentable du fait de ses opinions qu'à l'extrême gauche, personne ne s'offusque de sa situation, et que c'est plutôt le silence ?

Posté
  Le 23/11/2024 à 12:42, Bisounours a dit :

C'est donc parce que Sansal est infréquentable du fait de ses opinions qu'à l'extrême gauche, personne ne s'offusque de sa situation, et que c'est plutôt le silence ?

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Ben disons que c'est plutôt Sansal qui trouve infréquentable l'EG  et spécialement Mélenchon.

 

  Quote

Mélenchon déteste la France, il méprise tout le monde et n’a d’yeux que pour lui-même et de rêve que celui d’exploser la France pour, espère-t-il, apparaître comme le recours. Quelque part il est très gaullien, sans l’envergure de l’ombre du Général. Il vit dans le passé, dans le rêve et la forfanterie. [...]

Mélenchon fait feu de tout bois et ne craint pas de se brûler. Il est kamikaze sur les bords. Il capitalise sur cette crispation qui lui offre l’occasion d’investir les médias et de lancer ses appels à la révolution et de déployer son art oratoire et ses ruses de marchands de légumes en matière de racolage électoral. 

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https://atlantico.fr/article/decryptage/boualem-sansal-pour-les-islamistes-paris-et-londres-sont-le-plus-grand-jackpot-au-monde

 

On va dire qu'ils ne sont pas vraiment copain.

 

 

 

 

Posté
  Le 25/11/2024 à 11:34, Bisounours a dit :

Article du JDD sur le sujet

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Ils sont dégoûtants.

D'un point de vue libéral, il faudrait cependant rappeler qu'il existe aussi des lois en France qui t'empêchent de revoir certains événements historiques sans aller en prison. Peut-on donc donner des leçons ? J'en doute. C'est juste que chaque pays a ses "mythes" et fétiches.

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C’est à dire que le mythe fondateur de l’Algérie moderne est l’assassinat d’innocents.

 

Les tabous européens visent eux à ne pas dédouaner des assassins avérés de leurs crimes. 
 

C’est un peu différent.

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  Le 25/11/2024 à 13:04, Bézoukhov a dit :

C’est à dire que le mythe fondateur de l’Algérie moderne est l’assassinat d’innocents.

 

Les tabous européens visent eux à ne pas dédouaner des assassins avérés de leurs crimes. 
 

C’est un peu différent.

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La France aussi.

 

Le tabou bien francais sur Robespierre, St Just, Turenne, les Jacobins et consort est bien réel chez les républicains de gauche comme de droite.

 

La seule différence c'est que tu ne vas pas en prison en France pour avoir chié sur ces ordures.

  • Yea 1
Posté
  Le 25/11/2024 à 13:04, Bézoukhov a dit :

C’est à dire que le mythe fondateur de l’Algérie moderne est l’assassinat d’innocents.

 

Les tabous européens visent eux à ne pas dédouaner des assassins avérés de leurs crimes. 
 

C’est un peu différent.

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On se reparlera dans 40 ans et on verra si tu feras la même distinction quand tes enfants ne pourront pas dire qu'il n'y a pas eu de génocide palestinien sous peine de finir en prison. 

Plus sérieusement, il y a une sélectivité assez douteuse en France mais qui s'explique aussi par l'horizon temporel. Dans 200 ans en Algérie, je pense que tu pourras dire un peu tout ce que tu veux à propos de l'indépendance algérienne. Et en France, ce sera peut-être une autre situation, aussi.

Ce n'est qu'une question de reflet d'un rapport de forces à un moment donné. Par exemple, les Arméniens ont obtenu la leur après d'intenses années de lobbying politique.

  • Yea 1
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Oui enfin Saint-Just *l'archange de la Terreur*, Robespierre l'architecte de la Terreur ce n'est pas tabou d'en dire du mal, hein. Ça triggue les mechantconistes encore un peu culturés qui restent mais c'est tout.

 

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  Le 25/11/2024 à 13:47, Mathieu_D a dit :

Oui enfin Saint-Just *l'archange de la Terreur*, Robespierre l'architecte de la Terreur ce n'est pas tabou d'en dire du mal, hein. Ça triggue les mechantconistes encore un peu culturés qui restent mais c'est tout.

 

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C'était, en plus, il y a plus de 200 ans...

  • Yea 2
Posté
  Le 25/11/2024 à 13:57, Johnnieboy a dit :


C'était, en plus, il y a plus de 200 ans...

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Bah dire du mal de 1789, de la prise de la Bastille, de ce qui reste de la Révolution dans le roman national ça reste mal vu quand même. (Et bien sûr personne n'aura d'amendes ou pire pour avoir tenu un propos à ce sujet.)

Posté
  Le 25/11/2024 à 13:47, Mathieu_D a dit :

Oui enfin Saint-Just *l'archange de la Terreur*, Robespierre l'architecte de la Terreur ce n'est pas tabou d'en dire du mal, hein. Ça triggue les mechantconistes encore un peu culturés qui restent mais c'est tout.

 

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Et encore, il n'y a que Robespierre qui est un peu défendu.

Jamais vu personne défendre St Just.

 

Et perso, depuis que je m'y suis intéressé, j'avoue que les Fouché ont bien fait leur travail quand ils ont renversé Robespierre.

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En gros il demande la déchéance de nationalité pour délit d'opinion?

 

Autant j'aimerais rappeler à ces personnes qu'elles sont des harkis elle même, autant je ne vois pas le combat pour la déchéance de nationalité comme le combat libéral du siècle.

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  Le 27/11/2024 à 18:58, Marlenus a dit :

En gros il demande la déchéance de nationalité pour délit d'opinion?

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Ça serait en effet du grand n'importe quoi.

 

En revanche, ça devrait inciter à réfléchir avant de la donner à la cohorte suivante.

Posté
  Le 28/11/2024 à 08:25, Marlenus a dit :

On en revient à la question du droit du sol.

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Même pas. Le droit du sol en France, c'est être né sur le sol Français d'un parent lui-même né sur le sol Français. Donc 3e génération.

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  Le 28/11/2024 à 08:34, Jensen a dit :

Même pas. Le droit du sol en France, c'est être né sur le sol Français d'un parent lui-même né sur le sol Français. Donc 3e génération.

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Un enfant né en France de parents étrangers peut demander la nationalité française à partir de 13 ans s'il réside en France.

Posté
  Le 28/11/2024 à 08:59, GilliB a dit :

Un enfant né en France de parents étrangers peut demander la nationalité française à partir de 13 ans s'il réside en France.

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Ah effectivement, ça fait parti du droit du sol, je voyais ça comme une naturalisation

Posté

C'est l'obtention de la nationalité par attribution.

 

  Citation
  • tout enfant né en France dont au moins un des parents est également né en France, c'est le "double droit du sol". 

La nationalité peut également être attribuée à la majorité lorsqu'un enfant est né en France de deux parents étrangers, c'est le "droit du sol". Pour cela, il doit résider en France à la date de ses 18 ans et avoir sa résidence habituelle en France pendant une période continue ou discontinue d’au moins cinq ans depuis l’âge de 11 ans.

 

L'enfant peut cependant obtenir la nationalité française avant sa majorité sur demande de ses parents (entre 13 et 16 ans) ou sur demande personnelle (entre 16 et 18 ans), avec des conditions de durée de résidence en France. Dans ce cas, c'est une acquisition de la nationalité par déclaration. 

https://www.vie-publique.fr/fiches/23849-comment-devient-citoyen-francais

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Posté

Comme conditions au droit du sol faudrait ajouter un casier judiciaire vierge.

Posté

Peut-être vous rappelez vous cette histoire : l'année dernière, l'Algérie avait intercepté et arrêté trois jeunes Franco-Marocains à bord leurs jet-skis. Voici le récit d'un des protagonistes :

 

https://threadreaderapp.com/thread/1862503016944845225.html

 

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Almohadravid Profile picture

Almohadravid

🇲🇦Article du journal @LeMonde_Afrique sur le calvaire de Ismail snabi⬇️

 

*Ismail Snabi, rescapé d’une année en « enfer » après une virée en jet-ski entre le Maroc et l’Algérie*

 

En août 2023, deux vacanciers avaient été tués par des gardes-côtes algériens, un troisième s’était enfui et le dernier avait été arrêté. Revenu en France après un an de prison ferme, il livre sa version des faits.

 

Le Franco-Marocain Ismail Snabi sur un scooter des mers, quelques minutes avant d’être arrêté par les garde-côtes algériens, dans les eaux à la frontière entre le Maroc et l’Algérie, le 29 août 2023. ARCHIVES FAMILIALES


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Cette journée-là est devenue son « enfer ». Il n’en sort pas. Ismail Snabi est séquestré par un souvenir de vacances qui le rend « fou ». Dans son salon gris comme son humeur, ce Franco-Marocain de 28 ans ressasse son histoire tel un derviche traumatisé. « Je ne m’attendais pas à cela », souffle Israa, son épouse. Le 5 septembre, il a pu rentrer chez lui, à Clichy-sous-Bois (Seine-Saint-Denis), auprès de ses trois garçons (6 ans, 4 ans et 3 ans), après une année emprisonné en Algérie.


Le 29 août 2023, ce garagiste a été arrêté par une unité de gardes-côtes algériens alors qu’il naviguait en scooter des mers avec trois de ses proches. Aux alentours de 20 heures, les quatre hommes, à court d’essence, se seraient perdus dans la brume dans les eaux territoriales algériennes alors qu’ils cherchaient à revenir, après une longue sortie en mer, vers la marina de Saïdia, ville frontalière de l’Algérie au nord-est du Maroc. 


L’erreur va être fatale à Bilal Kissi, Franco-Marocain de 28 ans, et Abdelali Mchiouer, un ressortissant marocain de 40 ans installé en banlieue parisienne, tués ce soir-là par des tirs attribués à la patrouille algérienne. Mohamed Kissi, 33 ans, frère de Bilal, réussit à s’enfuir à la nage et à retrouver sa famille au Maroc. Ismail est emmené par les militaires. « J’ai perdu deux frères pour rien, répète-t-il en tirant sur une énième cigarette. Je ne veux même pas me souvenir de cette journée, elle avait pourtant très bien commencé », confie-t-il avant de la détailler au Monde.


« Je me dis qu’ils vont nous aider »


Il est 17 heures. Le ciel est d’un bleu insolent, la mer plate comme un lac. Avec ses amis, ils se rendent en jet-ski au Cap-de-l’Eau, village de pêcheurs situé à une vingtaine de minutes à l’ouest de Saïdia. Là-bas, ils s’arrêtent à un restaurant de plage : thé, jus, poisson, baghrirs (sorte de crêpes)… Le moment est hlou (sucré en arabe) et léger. 


Il est tard, il faut déjà rentrer. Ismail Snabi et Mohamed Kissi conduisent chacun un scooter des mers tandis que son frère Bilal et Abdelali Mchiouer en partagent un troisième. « On fait des tours, des Snapchat. Puis, la nuit tombe, la brume se lève », se rappelle Ismail Snabi. Tous pensent alors se diriger vers la marina ; mais le chemin du retour est long, un peu trop à leur goût. « Je m’arrête et je dis à Mohamed qu’on s’est trompés. On voit juste un truc blanc au loin, il n’y a pas de panneau en mer », pointe-t-il.

 

Surgit à toute vitesse un bateau : des militaires algériens. Selon Ismail Snabi, cette embarcation fonce sur eux en zigzaguant entre les motomarines pour les séparer. 


« Je suis content de les voir, je me dis qu’ils vont nous aider, nous indiquer la route », s’emballe-t-il comme s’il revivait la scène. Ismail échange quelques phrases en arabe avec les gardes-côtes :


« On est s’est trompés, on vient du Maroc.
— Foutez le camp ! Le Maroc, c’est là-bas. »


« On me demande si je suis allé en Israël »


Les vacanciers font demi-tour. Selon un communiqué du ministère de la défense algérien, ces derniers auraient pris la fuite après avoir été « sommés de s’arrêter ». Face à un « refus d’obtempérer » et « compte tenu que cette région maritime frontalière enregistre une activité accrue des bandes de narcotrafic et du crime organisé (…), des coups de feu ont été tirés, contraignant un des jet-skis à s’immobiliser, alors que les deux autres ont pris la fuite », avait précisé l’institution. 


Une explication qu’avait démentie Mohamed Kissi – entendu depuis par la police française et qui avait relaté son récit dans Le Monde –, et qui est désormais également démentie par Ismail Snabi. Les versions des deux rescapés se recoupent. « Comme on était sur la réserve, on est repartis à bas régime ; on ne pouvait pas s’enfuir, c’est comme si on était en trottinette et eux à moto, tient à préciser Ismail Snabi. Tout a basculé en quelques secondes. »


C’est alors que le jeune homme entend des bruits. Des tirs ? Il se jette à l’eau. « Je me mets à chahed [récitation de la profession de foi dans l’islam] comme si mon heure était arrivée, lance-t-il, et là j’entends : “T’es juif, pourquoi tu chahed ?” » Les militaires le repêchent pour l’arrêter en pleine mer à, selon l’armée algérienne, « 20 h 07, à environ 1,8 mile marin [3,3 kilomètres] au nord d’Oued Kiss » ; puis lui attachent les pieds et les mains « comme un agneau » avant de le plaquer au fond du bateau pneumatique. 


« J’ai une botte sur la joue, on me frappe, et on me demande si je suis allé en Israël », dit-il en songeant à la normalisation des relations diplomatiques du royaume marocain avec l’Etat hébreu depuis fin 2020. « Je ne comprends pas, je n’ai rien à voir avec ça », argue-t-il.


« Je suis torturé »


Le voilà dans un « préfabriqué », en Algérie, pieds nus, torse nu, seul. « Je n’avais que mon gilet de sauvetage, mon short de bain bleu, une montre, mon téléphone et une petite sacoche avec de l’argent », se souvient Ismail Snabi. On continue de l’interroger et « on me redemande si je suis allé en Israël, si je bois de l’alcool, si je peux réciter telle ou telle sourate du Coran, assure-t-il. Je répète que je suis français [il n’a pas de passeport marocain], on me dit que mon roi est un PD. Je reçois des coups, on me met la tête dans un seau d’eau. Je suis torturé, quoi. »


Il jure qu’un agent lui a même passé la flamme d’un briquet sous sa barbe. « A cet instant, j’ai tellement peur que je n’ai pas mal. » Il soutient que des militaires l’ont pris en photo avec « le jet criblé de balles » comme un « trophée ». « C’est là que j’ai compris qu’on nous avait tirés dessus », enchaîne-t-il. 


Il s’arrête. Déjà plus d’une heure qu’Ismail parle, presque en apnée. Il demande une pause et lance un regard consterné, presque perdu, à son épouse, assise tel un bloc de marbre non loin de lui. Trente minutes plus tard, Ismail Snabi revient et ouvre un nouveau paquet de cigarettes avant de reprendre son récit.


« Mes quatre procès ont été expéditifs »


En Algérie, après l’arrestation, un autre calvaire, cette fois-ci judiciaire, commence. Le 30 août, en comparution immédiate, le Français – toujours en short de bain – est condamné à trois mois de prison ferme pour « entrée illégale ». Peine confirmée en appel. Et pour avoir traversé la frontière sans les documents du scooter des mers (qui appartient à Mohamed Kissi), Ismail Snabi est poursuivi pour « délit de contrebande d’un véhicule ».


Le 6 septembre, il est condamné pour ce motif à six mois d’emprisonnement ferme et à 15 millions de dinars d’amende (100 000 euros), soit cinq fois la valeur du jet-ski selon les douanes, qui se sont portées partie civile. En appel, le 1er octobre, la peine passe à un an ferme. « Mes quatre procès ont été expéditifs, relate-t-il. Et je ne saisissais pas tout : on ne parle pas le même arabe. » 


Un mois plus tard, il apprend en détention la mort d’Abdelali Mchiouer d’abord : un policier lui montre, sur son téléphone, la photo de son ami « allongé ». Quelques semaines plus tard, son grand frère Jamal, qui a pu venir le voir en prison, lui apprend la mort de Bilal Kissi. « Je lui demande de ses nouvelles et mon frère me dit : “Il est parti”, soupire-t-il. Fallait encore gérer ça. J’en ai pleuré jusqu’à épuisement. »


« J’étais otage »


Le trentenaire est incarcéré dans quatre prisons différentes, dort sur des couvertures humides. Manque d’hygiène, promiscuité, il perd 30 kilos – il en pesait 120 –, le sommeil, la raison. Une rumeur court qu’il a le sida. A partir du 28 novembre, sa femme Israa lui rend visite tous les quinze jours au parloir, qui dépasse rarement les vingt minutes. D’origine algérienne, elle a dû demander un passeport vert pour aller voir son mari à travers une vitre : on lui avait refusé sa demande de visa avec ses papiers français. « C’est parce qu’il est aussi marocain qu’il a été en prison ? », se demande-t-elle, en référence aux tensions diplomatiques croissantes entre Alger et Rabat.

 

Pourtant, le père d’Ismail Snabi est né en Algérie, sa belle-famille est algérienne… Lui-même est né à Beni Drar, près d’Oujda, non loin de la frontière. « On est des frères, alors pourquoi ?, argue-t-il. Et là-bas, je n’ai même pas été considéré comme un Français. Si on était blond aux yeux bleus sur nos jet-skis, rien de cela ne serait arrivé. Et dire que mon pays la France et son consulat à Oran n’ont rien fait pour moi. » Contactée, l’ambassade de France à Alger n’a pas souhaité faire de commentaire. Quant aux autorités marocaines, elles n’ont pas fait de cette histoire une affaire d’Etat, se contentant de déclarer que celle-ci « relève de la compétence du pouvoir judiciaire ». 


La fin est proche. Pour sortir de prison le 28 août, il a fallu payer les 100 000 euros d’amende, sinon, c’était quelques années de plus. « Je me suis endetté auprès de proches, je gagne 1 700 euros, souffle Ismail Snabi. J’ai payé une rançon, j’étais otage. » Une fois la peine exécutée, un policier lui aurait dit, assure-t-il, « de mettre son histoire de côté, de ne pas évoquer son affaire en France [car] si tu parles, n’oublies pas que tu as de la famille en Algérie ».


Il y a quelques semaines, Ismail Snabi est retourné au Maroc pour se recueillir sur la tombe de ses deux amis. « Ils ont été exécutés », tonne-t-il. Depuis, à Clichy-sous-Bois, il voit deux fois par semaine un psychiatre. La police française doit prochainement l’entendre dans le cadre d’une plainte contre X pour homicides volontaires déposée par la famille Kissi. « Je demande justice », conclut-il simplement avant de partir, tête basse, les mains dans le dos, « comme en prison ».


Mustapha Kessous 
 

 

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  Le 03/12/2024 à 13:07, Johnnieboy a dit :

le renouveau viendra peut-être... d'Arabie Saoudite ! 😂

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prompt : MBS in a bitcoin chainmail armor holding a gadsden flag in arabic. Musk, Milei and a censorded Muhammad watch over him in the sky.

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  Le 03/12/2024 à 15:26, Mégille a dit :

prompt : MBS in a bitcoin chainmail armor holding a gadsden flag in arabic. Musk, Milei and a censorded Muhammad watch over him in the sky.

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  Citation

To modify your prompt to align with our content policy while retaining the core of your creative vision, I would suggest the following adjustments:

1. Remove the depiction of Muhammad entirely, as any portrayal could be sensitive or offensive to some.

2. Reframe the inclusion of political figures like Elon Musk and Javier Milei in a way that makes their representation abstract or symbolic rather than direct.

3. Keep the Bitcoin-themed chainmail armor and the Gadsden flag in Arabic, as these are thematic elements that can work within a fictional or fantastical context.

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Le monde corporate manque de fun.

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  Le 03/12/2024 à 15:26, Mégille a dit :

prompt : MBS in a bitcoin chainmail armor holding a gadsden flag in arabic. Musk, Milei and a censorded Muhammad watch over him in the sky.

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Upgrades, passes à Grok

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  • 2 weeks later...
Posté

Alger accuse la France d'avoir créé des groupes terroristes:

 

https://www.lemonde.fr/afrique/article/2024/12/13/algerie-les-medias-proches-du-pouvoir-glorifient-les-services-de-renseignement-pour-avoir-dejoue-un-complot-francais_6446912_3212.html

 

 

  Quote

« Echec au complot, les aigles de l’Algérie victorieux ! » Sous ce titre triomphal, deux chaînes publiques algériennes ont diffusé le 7 décembre, le récit d’un certain Mohamed Amine Aïssaoui, 35 ans, présenté comme un ancien djihadiste de l’organisation Etat islamique (EI).

Cet homme de 35 ans se décrit comme un repenti et accuse nommément la DGSE française de l’avoir recruté pour constituer des groupes armés en Algérie. Alors que les relations entre Paris et Alger ne cessent de se dégrader, une partie de la presse algérienne reprend ces « révélations » en insistant sur la « performance » des services de renseignement algériens. « Une barbouzerie bien française déjouée », a titré le journal L’Expression, habitué à reproduire les éléments de langage du pouvoir.

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Intéressant comment ils monté l'affaire de toutes pièces.

Posté

https://www.lemonde.fr/afrique/article/2024/12/16/la-crise-franco-algerienne-franchit-un-nouveau-palier-avec-la-convocation-de-l-ambassadeur-de-france-a-alger_6450849_3212.html
 

Si on ne cède pas il va se passer quoi ? Ils vont nous priver de pâte à tartiner El Mojdene ? Combien de temps encore la France va se laisser marcher sur les pieds par ce pays sous-développé ?

  • Yea 2

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