Ne pas faire crédit à Lombard

[Lameador]

Sur suggestion de @Antoninov , un petit thread pour dire tout le bien de ce personnage ainsi défini par De Villiers : "il incarne physiquement l'impôt"

 

Notre rond de cuir préféré cherche des idées alors que Standard & Poors vient de refuser de noter la France.

 

 

 

[cedric.org]

Pour référence à cette citation inspirée : https://www.lejdd.fr/politique/macron-de-davos-a-sainte-helene-la-charge-de-philippe-de-villiers-154627

 

  Quote

Le face-à-face de cet archonte qui incarne physiquement l’impôt avec Bernard Arnault a des allures archétypales. Ce sont deux univers qui s’affrontent. Celui des capitaines d’industrie qui se plaignent du matraquage fiscal, mais qui continuent à créer la valeur ajoutée. Et celui des consommateurs de valeur ajoutée qui jugent la modernité d’un État à trois critères : le nombre de fonctionnaires, le poids de la sphère publique, le niveau d’étatisation de l’économie.

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[Antoninov]

Super titre..

ChatGPT me dit que Lombard avait réduit les effectifs et remis en cause des acquis sociaux, et s'était fritté avec les syndicats, lorsqu'il gérait la CDC. Lombard aurait évolué vers une critique du capitalisme. J'ai demandé à ChatGPT d'analyser cette évolution / ce changement d'opinion politique:

 

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📌 À la Caisse des Dépôts (CDC)
Lorsque Éric Lombard dirigeait la CDC (2017–2024), sa gestion était largement technocratique et orientée business :
Il a réduit le périmètre de l’intervention publique en cédant plusieurs filiales importantes (comme EGIS, Icade Santé, Arpavie, Transdev…).
Il a restreint certaines missions internes, supprimé certains avantages sociaux et privilégié la performance financière.
Sa stratégie était souvent perçue comme alignée sur une logique néo-managériale, avec un État-actionnaire focalisé sur l’efficacité, la rentabilité et un appareil public allégé.
À cette époque, de nombreux syndicats et observateurs lui ont reproché de réduire l’influence publique dans des secteurs traditionnellement protégés par l’État.
📌 Ces dernières années — critiques du capitalisme
Depuis qu’il occupe un rôle politique plus exposé (notamment à travers ses prises de position de 2022–2023), le discours d’Éric Lombard a clairement évolué :
Il a dénoncé ce qu’il appelle un « capitalisme dérégulé ».
Il a estimé que trop de richesses allaient au capital et pas assez au travail, appelant à de meilleurs mécanismes de répartition.
C’est une posture bien plus sociale et réformiste — qui s’apparente davantage à des idées social-démocrates qu’à son pragmatisme gestionnaire passé.
📌 Alors — a-t-il vraiment « changé » politiquement ?
Il s’agit moins d’un revirement idéologique complet que :
D’un passage du pragmatisme technocratique à un positionnement de politique publique.
À la CDC, il devait optimiser les actifs et la performance dans un cadre donné. Aujourd’hui, dans un rôle ministériel, il est attendu sur des questions sociales plus larges.
D’une tentative de concilier mécanismes de marché et équité sociale.
Ses positions récentes laissent penser qu’il se rapproche d’un capitalisme « régulé » ou « inclusif », toujours fondé sur le marché, mais corrigé par des exigences d’intérêt général.
📌 La lecture critique
Certains observateurs estiment qu’il s’agit d’un repositionnement opportuniste — adoptant un discours social une fois devenu ministre, après avoir mené des politiques favorisant la logique capitalistique et financière à la CDC.

 

[PABerryer]

Ce titre  

[Tramp]

@Antoninov : la CDC est actionnaire à 66% de Transdev. 
 

Ensuite, je regarde Arpavie, voilà ce qu’en dit la CDC elle même :

 

  Citation

Arpavie est une filiale associative de la CDC

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[Rincevent]

  Le 15/04/2025 à 09:04, PABerryer a dit :

Ce titre  

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On aurait même dû ajouter "au Lombard odieux".