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FabriceM

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Tout ce qui a été posté par FabriceM

  1. " « Êtes-vous favorable au projet de transfert de l'aéroport de Nantes-Atlantique sur la commune de Notre-Dame-des-Landes ? » " https://fr.wikipedia.org/wiki/Consultation_sur_le_projet_de_transfert_de_l'aéroport_de_Nantes_Atlantique_sur_la_commune_de_Notre-Dame-des-Landes La question pose problème. La question aurait du être quelques chose du genre, que préférez vous entre le transfert à NDDL, l'agrandissement de l'aéroport de Nantes, et le statu quo. La définition géographique du sondage pose aussi question. Qui est réellement concerné par la question ? Ceux et seulement ceux qui subiront les nuisances des différents projets ? Tous ceux qui subiront de près où de loin un bénéfice et/ou une nuisance infinitésimale ? Dans la zone restreinte autours de Nantes et NDDL, le projet était plutot rejeté (mais impossible de savoir si c'est plus ou moins que le projet d'agrandissement). Ce sont les votes "lointains" qui ont fait pencher la balance. Et quoi qu'il arrive, se pose la question de la légitimité de la démocratie à trancher de telles questions et à imposer par exemple, de subir des nuisances (sonores) importantes.
  2. Purée, tu m'as foutu les jetons ! J'ai cru que c'était dans l'article alors que c'est **juste**en commentaire
  3. Oula. deux choses. Les années 2000-2010, ce ne sont pas seulement une période durant laquelle les émissions ont continué, mais une période durant laquelle elles ont explosé, en même temps que la consommation chinoise de charbon. Ensuite, de mon point de vue, ça remet pas en cause le fait qu'une partie du réchauffement récent soit liée aux émissions anthropiques de CO2, mais les prévisions catastrophistes qu'on leur associe. Certes, il y a un temps de latence avant que les effets d'une émission à l'instant T soient pleinement ressentis, mais on s'attendrait quand même à ce que cela soit plutôt associé à un début de point d'inflexion à la hausse (et c'est ce que les modèles nous incitent à anticiper) plutôt qu'à un tassement de l'évolution de la température globale. Et ça n'est pas que moi. Très concrètement, si on regarde le rapport du GIEC on s'attend à une explosion de la température à court terme pour revenir à la moyenne anticipée par les modèles, même si à très court terme la variabilité interne du système climatique peut expliquer n'importe quoi. Concrètement, plus le temps passe sans qu'on ait une "impulsion" de réchauffement, plus cela prouve que les modèles les plus pessimistes ont tort. Voilà. Ma position c'est que je n'ai (pour l'instant) pas de bonnes raisons de croire aux anticipations catastrophistes. (Ensuite, sur le reste, face à l'éventualité d'un réchauffement modéré consécutive aux émissions anthropiques, il me semble encore moins raisonnable de croire que le rapport cout/bénéfice des politiques de restrictions des émissions soit inférieur au rapport cout/bénéfice de l'adaptation à un réchauffement modéré. Mais ça c'est encore un autre débat. Il y a néanmoins une difficulté certaine qui est l'éventuelle concentration des couts pour les personnes les plus exposées aux conséquences d'un réchauffement climatique global, même limité. L'attribution, scientifiquement certaine, d'une évolution climatique aux émissions anthropiques, semble extrêmement difficile. On ne peut s'attendre qu'à une probabilité que ceci ait causé cela. Mais qu'est-il juste de faire à partir de ça ? Si j'ai 95% de chances d'avoir causé un dommage, dois-je payer 95% du cout des dommages, ou puis-je réellement m'en sortir en arguant qu'il est possible que je fasse partie des 5% qui n'ont rien à voir .)
  4. C'est donc vrai. J'ai vu passé ça sur twitter .. j'étais buggé à mi chemin entre "un truc aussi fou, ça ne s'invente pas" et "nope nope nope putain c'est pas possible"
  5. Bienvenue parmi nous J'ai déjà appris une chose grâce à toi la tête de H.P Lovecraft.
  6. https://www.cabdirect.org/cabdirect/abstract/19681405227 http://www.physiology.org/doi/abs/10.1152/ajplegacy.1960.198.4.757 Oui, il semblerait que mon dimanche soir soit un peu creu.
  7. J'ai cherché à trouver la brochure évoquée dans l'article du financial times. Je ne l'ai pas directement trouvée mais je suis tombé sur un résumé d'un rapport qui semble en rapport avec le projet de préparer le public à des situations de crise. C'est intéressant. https://www.riksdagen.se/globalassets/10.-sprak/engelska/fou-summary-of-follow-up-report-201516-rfr3.pdf +1000 aux suédois
  8. Ahem. C'est toi qui cites, qui met en valeur ce passage. Du coup, à moins d'être maso, je ne vais certainement pas aller lire le reste ^^ On ne parle juste pas de la même chose. Je parle strictement du cout lié au fait de changer d'avis et de changer de plan. Oui, il faut un plan, ça ne change pas. Et pour que ce soit rationnel de changer de plan, il faut que le nouveau plan permette de gagner au moins l'équivalent des couts de transition. Mais ne mélangeons pas tout.
  9. N'importe qui peut émettre une critique valide, quel que soit sont domaine de spécialité, et avoir éventuellement raison contre un spécialiste d'un domaine scientifique. Mais du point de vue de la crédibilité de la source, pour un non spécialiste, c'est normal de considérer l'avis du spécialiste comme a priori meilleur que celui du non-spécialiste, aussi brillant que puisse être ce dernier dans son domaine de compétence. La charge de la preuve est du côté du challenger. Et en nous mettant du côté des challengers, il nous faut faire preuve de prudence et d'humilité. De fait, les bourdes assez graves que Courtillot a commis dans le domaine de la climatologie rendent ton argument d'autorité résolument ridicule. Les plus grands ennemis de la science, ce ne sont pas ceux qui crucifient un collègue qui a raconté de la merde, mais ceux qui couvrent et passent sous silence des conneries connues.
  10. La question est sérieuse : que faire de ces deux là ?
  11. C'est toujours le cas. On se glorifie de payer des millions pour une route solaire inutile, pour des décos de rond-point hideuse, pour des lignes TGV impossibles à rentabiliser, etc. Et depuis toujours aussi les grand projets on tendance à déraper, capoter, etc. Par ailleurs, la France est déjà un musée des antiquailles. Les analyses de ton bloggueur favori ne valent pas un clou.
  12. Une bagnole qui a 3 ans, elle n'est pas neuve non plus. Pour autant, on attend qu'elle roule sans problèmes particuliers, hein.
  13. Je suis surement vraiment con mais je ne comprends pas ce qui vous pousse à mettre le cout de l'agrandissement du nouvelle aéroport dans les "pertes liées à l'abandon du projet NDDL". Ca fait partie des couts du nouveau projet, pas des pertes liées à l'abandon de l'ancien. Ensuite, les recettes liées à la vente de l'aéroport etc, ça rentrait dans le calcul du ROI du projet NDDL. Ca ne nous dit rien sur le ROI du nouveau projet. Soit on dit que le ROI du nouveau projet est moins bon et c'est une critique pertinente, soit ... rien ... on cherche des comparaisons valides. Genre comparer la valeur des terres "gagnées" en désaffectant l'aéroprt de Nantes au cout du nouveau terrain pris à NDDL. Plus près de Nantes, les terres ont surement plus de valeur, mais de combien exactement ... pfiou, bonne question. Si on regarde les vues satellites, le coin autours de l'actuel aéroport n'est pas particulièrement urbanisé. C'est l'aéroport qui a crée de la ville autours de lui, sinon ça serait probablement de la cambrousse comme juste à côté.
  14. Des gosses maltraités au point d'être déficients mentaux du fait de la sous nutrition, sans même parler de l'absence d'éducation. Tous rabougris, faméliques, pâles comme des morts. L'abomination avec un grand A. Que faire de ces parents dégénérés ... en voilà une bonne question. Très honnêtement, si ces deux là finissaient à pourrir enfermés dans un tonneau, je reprendrais deux fois des nouilles du fromage.
  15. Tant qu'on est sur ce sujet, pour dire que je ne m'abreuve pas que chez WUWT, je rebalance cet article d'Ars Technica sur les ajustements qui, s'il suggère que le processus (de construction de la température globale) est bien maitrisé, démontre quand même qu'il est complexe https://arstechnica.com/science/2016/01/thorough-not-thoroughly-fabricated-the-truth-about-global-temperature-data/
  16. Depuis le début des années 80. Et c'est très bien. Les problèmes évoqués n'affectent vraiment que les vieux enregistrements.
  17. Sur le même sujet : https://wattsupwiththat.com/2017/01/19/noaa-data-demonstrates-that-2016-was-not-the-hottest-year-ever-in-the-usa/ Les zones en gris correspondent à l'absence de donnée mesurée à 1200 kilomètres à la ronde. La température en surface dans ces zones est proprement fabriquée en poussant à fond l'interpolation à partir des données existantes, même si elles sont très lointaines. Et oui, on ne peut être qu'embarrassé par le fait que le plus gros du réchauffement constaté ait lieu au pôles et en sibérie, dans des zones où la densité des mesures est médiocre.
  18. Disent ceux qui ignorent qu'il y a au moins 5 indicateurs différents de la température globale, qui ont (probablement) tous (et en tout cas le principal, celui met office) subis plusieurs révisions ayant des impacts significatifs, avec pour chaque indicateur et chaque révision une évaluation différente de la tendance historiques du réchauffement climatique*. Je ne souhaiterais pas à mon pire ennemi d'être chargé d'évaluer l'erreur sur la mesure de la température globale. * exemple :
  19. J'ai expliqué ça dans un message aujourd'hui même. Mais je ne suis pas sur que mes posts soient visibles ... #plonké #why
  20. Je viens de réfléchir à cette histoire de température moyenne. Jusqu'ici, j'avoue que la critique de cette notion ne me paraissait pas hyper pertinente. Mais là, je vois ce qui peut effectivement poser difficulté, au moins d'un point de vue théorique, et qui appelle des éléments de réponse. La température est reliée à l'énergie moyenne des molécules dans un système en équilibre thermodynamique. Cette notion d'équilibre est importante. Si mon système n'est pas à l'équilibre thermodynamique, ça implique que la distribution de l'énergie n'est pas uniforme et donc qu'en plongeant mon instrument de mesure à un endroit quelconque, je ne suis pas sur que la température mesurée soit représentative de la température globale du système, même en attendant longtemps, surtout dans le cas où des mouvements de convection ont lieu. Mettons que je veuille mesurer la température d'une casserole en train de chauffer de l'eau. Si je mesure ma température au milieu du récipient, je vais surestimer la température globale du système puisque l'eau au milieu est celle qui a été réchauffée au fond, tandis que si je mesure sur les bords, je vais sous-estimer la température globale. On peut penser que tant qu'on garde les mêmes points, ça permet quand même de suivre l'évolution relative du système de manière cohérente. Oui, sauf si mes mouvements de convections sont chamboulés périodiquement du fait de l'instabilité du système. Là, mes thermomètres, surtout si j'en ai peu, risquent d'annoncer des variations importantes qui ne sont pas représentatives du système, mais représentatives de mon incapacité à le mesurer correctement. De fait, ce constat devrait conduire à surpondérer l'importance des mesures par satellite, qui couvrent une plus grande échelle et souffrent donc moins de ces aberrations dans la construction de l'évaluation de la température globale. Car c'est bien une construction. Quand on a un point de mesure pour des centaines de kilomètres carrés, dont la température n'est pas homogène, on n'a pas d'autre choix que de construire, de manière empirique, des cases que la température mesurée à ce point est censé représenter et l'évaluation de ces choix parait particulièrement difficile, d'où d'ailleurs les nombreuses révisions des températures historiques. Ce processus est vulnérable à des biais de sélection, de traitement de l'information et ça n'est pas être complotiste que de demander des preuves que les spécialistes s'assurent effectivement d'être le plus neutres possibles.
  21. Intéressant parce que le résultat est (pour une fois) surprenant
  22. Tout le monde est d'accord pour dire que ces types sont dangereux, hein. Juste, on ne peut que reconnaître que, dans leur genre, bien qu'en face la réaction de l'Etat ait été pitoyable, eh bien, ils sont plutôt déterminés et efficaces.
  23. Mais qu'est ce que tu racontes ? 825 millions c'est le cout annoncé du projet "bis" de réaménagement. Le cout de l'abandon, ce sont surtout les compensations pour ceux qui ont été expropriés pour rien et les indemnités pour Bouygues, entre 250 et 300 millions d'euros au plus probable si on confronte les différents chiffres dans l'article.
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