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Johnathan R. Razorback

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Tout ce qui a été posté par Johnathan R. Razorback

  1. Nope: https://fr.wikipedia.org/wiki/William_Godwin En revanche Proudhon s'est réclamé de Godwin. Kropotkine également.
  2. Tout à fait, le libertarien pourrait répliquer qu'il se distingue de l'anarchiste en voulant faire respecter un ordre juridique, et du libéral en ceci qu'il ne voit pas l'Etat comme pertinent pour faire respecter ledit ordre.
  3. Ce qui ne prouve pas qu'il ait réalisé ses contributions en suivant sa propre méthode
  4. Yep, j'ai eu un cours sur le scepticisme et Descartes attaque en fait les arguments sceptiques que certains de ses contemporains sont allés exhumer dans les Académiques de Cicéron et chez Sextus Empiricus. Dans les sceptiques proches temporellement de Descartes il y a Montaigne mais également Pierre Bayle. Du coup écrire que Descartes est le "père du scepticisme moderne" est erroné. A la limite, si on considérè que son épistémologie est inepte, on peut dire qu'elle peut mener au scepticisme, mais c'est tout à fait différent du but du philosophe sceptique.
  5. Macron fait lui-même Guizot: "enrichissez-vous" ("les jeunes doivent vouloir être millionnaires") et menaces sur la liberté de la presse ("il faut lutter contre les fake news")...
  6. La critique objectiviste du cartésianisme: https://objectivismefr.wordpress.com/2018/02/10/critique-objectiviste-de-descartes/ Je serais curieux d'avoir l'avis de @Mégille là-dessus
  7. Les Audier et autres Catherine Audard sont pénibles: ils connaissent bien l'histoire des idées, ils ne répugnent pas à lire les auteurs libéraux, mais c'est tout de suite pour mettre en exergue les doutes de certains et essayer de vendre un "libéralisme de gauche" qui est réalité totalement -contrairement à ce que dit Audier- social-démocrate, liberal. Pendant ce temps, ils qualifient Bastiat et les économistes libéraux de "dogmatiques", argument d'une ineffable puissance... Ces demi-habiles rajoutent de la confusion à la confusion.
  8. Comment les définiraient-tu ? S'agit-il vraiment de deux idéologies différentes ? Par "idées SJW", ne retrouve-t-on pas ce qu'en France, Jean-Pierre Le Goff a fort bien critiqué sous le nom de "gauchisme culturel" ? : http://oratio-obscura.blogspot.fr/2016/09/le-gauchisme-culturel-des-origines-au.html
  9. Note que Mises récusait cette formule de Karl Popper: « On méconnaît ordinairement la différence fondamentale qu'il y a entre l'idée libérale et l'idée anarchiste. L'anarchisme rejette toute organisation de contrainte sociale, il rejette la contrainte en tant que moyen de technique sociale. Il veut vraiment supprimer l'État et l'ordre juridique, parce qu'il est d'avis que la société pourrait s'en passer sans dommage. De l'anarchie il ne redoute pas le désordre, car il croit que les hommes, même sans contrainte, s'uniraient pour une action sociale commune, en tenant compte de toutes les exigences de la vie en société. En soi l'anarchisme n'est ni libéral ni socialiste ; il se meut sur un autre plan. Celui qui tient l'idée essentielle de l'anarchisme pour une erreur, considère comme une utopie la possibilité que jamais les hommes puissent s'unir pour une action commune et paisible sans la contrainte d'un ordre juridique et de ses obligations ; celui-là, qu'il soit socialiste ou libéral, repoussera les idées anarchistes. Toutes les théories libérales ou socialistes, qui ne font pas fi de l'enchaînement logique des idées ont édifié leur système en écartant consciemment, énergiquement, l'anarchisme. Le contenu et l'ampleur de l'ordre juridique diffèrent dans le libéralisme et dans le socialisme, mais tous deux en reconnaissent la nécessité. Si le libéralisme restreint le domaine de l'activité de l'État, il ne songe pas à contester la nécessité d'un ordre juridique. Il n'est pas anti-étatiste, il ne considère pas l'État comme un mal même nécessaire. » -Ludwig von Mises, Le Socialisme, 1922. Sinon il y a au moins deux marxistes qui ont abandonné, de manière explicite pour le second, l'idée que l'Etat avait vocation à disparaître après une phase de transition: Michel Clouscard et Denis Collin (cf: http://hydra.forumactif.org/t2884-denis-collin-la-valeur-du-modele-republicaniste-contribution-a-une-theorie-de-l-emancipation?highlight=Denis+collin ). Collin est à mon avis le plus intelligent philosophe marxiste français contemporain. Après on peut se demander si ça encore un sens de parler de "marxisme" pour une théorie qui renonce à cette conviction fondamentale de Marx suivant laquelle le communisme marquera la fin de la politique.
  10. Ce qui peut se comprendre: à quoi bon faire des études longues et accepter des salaires inférieurs à ce qu'on pourrait toucher dans le privé si c'est pour ce voir remplacer par le premier courtisan, je veux dire journaliste au service du plan com' du chef de l'Etat, venu ?
  11. Mill semble le père (encore qu'on pourrait sûrement remonter en amont) de la conception de la liberté comme puissance ("je suis un individu libre si je peux, si j'ai les moyens de faire X"), dont A. Sen et le discours sur les capabilités sont le lointain descendant, mais toujours dans un courant spécifique, la social-démocratie (dont on voit bien qu'elle n'est pas le socialisme, qui se définit par la socialisation des moyens de production. Et je trollerais à peine en me demandant si le socialisme n'est pas -en théorie du moins-, moins liberticide, vu qu'il ne nie qu'un certain type de droit de propriété et non plusieurs comme l'approche social-démocrate ne manque pas de le faire, ayant besoin tant d'impôts que d'interdictions pour essayer de réaliser ses buts en expansion très large). Donc la réponse est oui. Pour réaliser l'idéal social-démocrate il faut bien niveler les situations, orienter les comportements, répartir les revenus, puisque, chacun ayant une dignité, il faut homogénéiser tous le monde, "donner sa chance à tous", etc. Tu ne voudrais quand même pas d'une société qui ne "donne pas sa chance à tous", @Zagor ? ... En regardant bien on voit que ce schéma de pensée repose sur un réductionnisme: la liberté c'est le pouvoir. Là où le libéralisme définit la liberté comme une absence de violence contre l'individu et sa propriété (ce qui présuppose certes, pour être réalisé, une certaine puissance: assez de puissance pour ne pas être opprimé), le social-démocrate la définit comme une égalitaire absence de contraintes. Sauf que chaque "émancipation" par rapport à des contraintes physiques, biologiques, sociales ou économiques mène la voie à de nouvelles situations et d'autres contraintes (le progrès n'est jamais absolu, rarement sans ambiguïtés). Donc la voie de l'émancipation est infinie, la liberté est ici un idéal et non pas une situation réelle comme dans le libéralisme. Comme la voie est infinie et que le moyen pour y progresser est le collectivisme des revenus et des interdictions (la même école pour tous sinon les familles aisées favoriseront leurs enfants au détriment de l'égalité des chances, etc.), l'oppression ne peut que croître indéfiniment dans un Etat social-démocrate. Il ne faut donc pas s'étonner de subir une bêtise par jour. Pour paraphraser Yves-Thibault de Silguy à propos de l'euro, le "Progrès" est une autoroute sans sortie...
  12. @Tramp: mes excuses dans ce cas. On touche aux limites de la communication à distance.
  13. Ce n'était pas l'idée de ton premier post en page 3 ?
  14. Sans doute une habile tactique pour désengorger la circulation en démotivant les cars de touristes de venir
  15. Je crois qu'il a été brièvement à la SFIO mais en 1940 ça fait un bon moment qu'il n'est plus de gauche. « Je ne suis plus ni de droite ni de gauche. » -Raymond Aron, « Lettre ouverte d’un jeune Français à l’Allemagne », Esprit, février 1933.
  16. Le gros, je ne sais pas (tu parles de l'opposition parlementaire ?). Parce que sinon y a chez les Résistants des conservateurs patriotes comme de Gaulle et les fils de Barrés, des royalistes, des libéraux comme Aron et Étienne Mantoux, des communistes en rupture de ban comme Nizan ou Romain Gary, plus des profils inclassables comme Saint-Exupéry ou Jean Gabin... La Résistance est aussi bariolée que la Collaboration.
  17. Toi non mais @Tramp oui. D'où les développements que j'ai apporté depuis. Après on peut toujours sous-entendre que cette ligne historiographique est biaisée par le positionnement de gauche de ses tenants (de la gauche chrétienne aux marxiste-léninistes en passant par des gaullistes de gauche), mais sous-entendre et établir sont deux choses différentes.
  18. Oui hé bien il n'est pas le seul historien à dire que le pacte germano-soviétique est une conséquence des camouflets successifs des franco-britanniques envers l'URSS, ni le seul historien à suggérer que la Collaboration est précédée d'intrigues défaitistes en France -cf Annie Lacroix-Riz Max Gallo- (le point de départ du débat étant la réalité de la lâcheté / stupidité des élites franco-britanniques). Dire que ce courant historiographique est un ramassis de connards me semble un peu court, comme réfutation.
  19. La preuve... (tu t’objectes à toi-même dans la suite de ta phrase). Guillemin explique ailleurs -je retrouverais quand j'aurais le temps- que Pétain était également hostile au développement de divisions blindées car "ce serait introduire dans l'armée un bouillon de communisme" (à cause du personnel technique).
  20. Ceux qui ont misé sur le libéralisme de Sarkozy se sont trompés d'une génération
  21. Des antilibéraux disent que c'est le début de l'hyper-capitalisme financier apatride. Parler de "keynésianisme sans justification théorique" me semble aussi une contradiction dans les termes.
  22. Il parle de "la troisième force républicaine du pays", mais ce sont des envolées lyriques. Je n'ai pas l'impression que l'AfD veuille le 4ème Reich ni que Die Linke ou les Verts menacent la République fédérale :roll: Sinon Frickert me gêne car il n'a apparemment pas de problème avec le fait que les libéraux allemands soutiennent des mesures de restrictions de l'immigration.
  23. 1): Tu vas pouvoir indiquer un cas précis, si c'est "souvent" ? (Si tu ne trouves pas, j'en connais). 2): Je ne vois pas le rapport avec le passage que j'ai reproduis.
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