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SCBastiat

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Tout ce qui a été posté par SCBastiat

  1. Oui, c'est typique du gauchisme et de ses dérivés : "les gens s'aliènent eux-mêmes au méchant système capitaliste/patriarcal/raciste, nous on sait mieux qu'eux qu'ils agissent mal, donc pour leur propre bien il faut le leur interdire, et les forcer à s'émanciper. Lutter contre le fascisme, c'est supprimer la liberté de s'auto-aliéner et d'avoir des attitudes problématiques. Emancipez vous bordel ! Emancipeeeeeez vous bande de connards ou je vous fous au goulag ! Rhaaaaaa. Alerta antifascista, no pasaran, à bas l'hétéro-patriarcat carniste et cisnormé".
  2. Tout de même plus qu'aujourd'hui, non ? Même si le PCF n'avait pas grand chose à voir avec mai 68 à la base, c'est un parti qui faisait dans les 20% à l'époque, preuve que la période était propice aux idéaux d'extrême-gauche. Si tu veux mon avis, je pense que la société actuelle est trop morcelée pour être rassemblée autour de ce type de mouvements politiques, comme ce fut le cas en 68. Il y a trop d'antagonismes et d'intérêts divergents. Les ouvriers et les paysans (majoritairement pro-FN) ne vont pas aller lutter avec ceux qui crient "refguees welcome" ou les bobos écolos, tout comme les jeunes de banlieue n'iront pas avec ceux qui font des stands LGBT à Nuit Debout. Aux époques que tu cites, il n'y avait pas ces nouvelles problématiques ethniques, culturelles et sociales, qui divisent et empêchent la gauche de rassembler. Par contre, je pense qu'un mouvement basé exclusivement sur l'anticapitalisme économique et populiste, qui aurait pour ambition de rassembler toutes les sensibilités sociétales, pourrait être très dangereux et effectivement entraîner une révolte populaire. Heureusement, toutes ces tentatives de mobilisations sont gauchisants sur tous les aspects(c'est une caricature) et font fuir beaucoup de gens potentiellement intéressés.
  3. +1 En général il me semble qu'il y a des femmes nues dans les pubs pour shampoings féminins, et des hommes nus dans celles pour shampoings masculins, non ? L'idée c'est juste que le client potentiel associe ce modèle de beauté avec le produit vendu. Certains mécanismes de notre esprit sont assez primaires. Rien à voir avec la sexualisation, pour le coup. C'est comme dans les pubs pour rasoirs ou déos masculins, ou tout ce qui concerne le soin du corps, c'est jamais des gros geeks à lunettes qui sont montrés.
  4. @ NoName : Mais c'est un courant qui existe sérieusement chez les féministes, ou c'est juste une connerie inventée sur un blog trumblr ? Parce que si on va par là, il faut culpabiliser tous les canons qui s'habillent sexy dans la rue et qui complexent les moches, ce qui revient à faire du... "slut shaming", comme un vil oppresseur patriarcal. Le chat qui se mord la queue. C'est là qu'on voit que le concept de "justice sociale" ne peut déboucher que sur un gros bordel qui ne satisfera jamais tout le monde.
  5. Dans l'absolu tu as raison, le truc c'est que l'extrême-gauche ne rassemble plus les classes populaires depuis des lustres. C'est pas avec quelques punks à chien, des bobos écolos et des étudiants de sciences-po que tu vas faire une révolution.
  6. C'est quoi ça encore ? Le fait qu'elle accentue la honte des moches en exhibant son corps sexy ?
  7. Sans doute, mais je ne trouve pas l'argument recevable. Dans les deux cas, il y a une décision de la femme (aucune entreprise ne force qui que ce soit à poser pour elle), et dans les deux cas, il y a un impact sur la société qui véhicule un message similaire. Ca me parait très compliqué de critiquer l'un en défendant l'autre.
  8. Dit comme ça, je suis en partie d'accord avec toi. Après, il faut voir ce qu'on entend par "slut shaming". Bien sûr, une fille doit pouvoir s'habiller comme elle le désire sans se faire traiter de pute. Mais par exemple, madmoizelle a sorti un article pour vanter le fait que Kim Kardashian montre ses nibards sur internet, et qualifier toute critique de "slut shaming". Or, si on défend une femme qui pose à poil pour faire le buzz et gagner en popularité, je ne vois pas bien comment on peut dénoncer parallèlement le "sexisme publicitaire", qui procède de la même logique. Et encore une fois, j'aimerais bien voir les féministes râler de la même manière sur l'exposition du corps masculin qui a elle-aussi largement gagné la publicité (sans parler d'un site comme "adopte un mec" qui aurait suscité l'indignation dans l'autre sens). Même si je t'avoue que tout cela ne me choque pas plus que ça, d'un côté comme de l'autre. Les beaux corps attirent l'œil et font vendre, il ne faut pas voir plus loin que ça. Au final, je ne suis pas opposé à toutes les revendications féministes, mais derrière elles je sens toujours un arrière-goût de mauvaise foi, de chauvinisme, de victimisation et d'incohérences qui font que je me braque. Finalement, j'ai l'impression que le féminisme, ou les féminismes, s'arrangent toujours pour prendre le parti de la femme, toujours victime et jamais responsable, contre l'homme. Et que tout est prétexte pour perpétuer ce schéma. Exemples : - Une femme qui montre ses nibards exerce sa liberté, mais l'homme qui bave dessus est un pervers qui objectifie le corps féminin. - Une femme qui se sape de manière aguichante ne doit pas être jugée, mais l'homme qui vient la draguer dans la rue est un harceleur (c'est clairement ce que disait un article de slate récemment). - Une femme qui décide de prostituer est une victime du patriarcat, mais l'homme qui accepte ses avances est un salaud que même la loi punit désormais. Et je peux t'en donner des dizaines. Bref, finalement on est toujours dans une logique communautariste, un peu comme avec les associations genre CRAN, CRIF ou autres. Ce qui est dommage pour un mouvement qui prétend justement dépasser ça et lutter pour l' "égalité" au sens large.
  9. Je ne suis pas aussi convaincu que toi poney. Certes, il y a des divisions, et des tendances différentes. Mais j'ai déjà vu un paquet de féministes parler dénoncer à la fois le slut-shaming et l'objectification du corps féminin. J'ai quand même l'impression que beaucoup prennent tout prétexte à la victimisation des femmes quand ça les arrange, en faisant fi des contradictions que ça implique.
  10. Au delà de ça, j'ai toujours pas compris en quoi le fait de prendre une posture aguichante, sexy ou provoquante serait "sexiste". D'ailleurs c'est assez contradictoire avec leur dénonciation du "slut shaming". Si on défend la liberté des femmes de disposer de leur corps, on est obligés d'accepter également l'idée qu'elles puissent l' "objectifier" si elles le désirent. Personnellement, je trouve souvent ça vulgaire et peu attirant, mais c'est leur droit, et je ne vois toujours pas le rapport avec le sexisme. D'autant que j'ai vu des publicités bien plus "pires" que celle-ci, mais avec des... hommes, bien musclés et à moitié nus. Là aussi elles vont mettre leurs autocollants ?
  11. Le PS qui fait dans le complotisme façon E&R, c'est génial ! C'est sûr, l' "oligarchie" française déteste le socialisme, à tel point que la plupart des grands médias sont socialistes et antilibéraux... C'est sûr, lui-même et Hollande ne font pas partie de l'oligarchie en question... C'est sûr, le gouvernement de Sarko n'a pas connu un bashing encore dix fois plus violent... Ils prennent tellement les gens pour des cons, c'est fantastique.
  12. SCBastiat

    Bar du football

    J'aime vraiment cette équipe de l'Atletico, Simeone est un tacticien hors-normes, j'ai jamais vu un coach faire de tels miracles à répétition avec "peu" de moyens comme ça. Quelle discipline collective, ils feraient déjouer n'importe qui. Et quelle ambiance dans leur stade aussi.
  13. Oui, des hommes vraiment féministes ça existe, parfois acharnés. La majorité de ceux là que j'ai vus, c'est des mecs proches de l'extrême-gauche ou des antifas. Et c'est pas si rare dans le milieu universitaire. Des mecs qui te reprennent si tu traites quelqu'un de "pd" pour déconner ou qui te font constamment la morale sur le racisme/sexisme, ouais ça existe. Ces gars sont dans un combat perpétuel, ils ne se reposent jamais. Et j'imagine qu'aux US, parmi les SJW qui parlent de rape culture et de slut-shaming, il doit bien y avoir des mecs.
  14. Man + Vagina. Après je fais une distinction entre les manginas, qui sont des hommes sincèrement culpabilisés et fragiles, et les "white knights" qui se la jouent féministes devant les meufs pour pécho. Les vrais manginas me font vraiment de la peine. Le genre de type qui va te faire la morale si tu fais la moindre vanne "sexiste" avec des potes, j'en ai connus des comme ça. Ca n'existe pas chez les meufs ça, quand elles rigolent des mecs entre elles, personne ne les reprend. Et c'est très bien. Chaque sexe a besoin de ces moments de complicité et de chauvinisme tant que ça reste léger, mais les féministes castratrices ne supportent pas la moindre solidarité masculine alors qu'elles exaltent l'inverse à outrance.
  15. Ok Flashy, je comprends mieux ce que tu voulais dire. Oui, c'est précisément pour cette raison que Facebook a été crée ! Sinon, ce que je ne comprends pas, c'est qu'ils ne parlent jamais des moches. Pourtant selon leurs critères, ce sont bien eux les plus opprimés. L'humour sur un mec comme Ribéry n'a jamais choqué personne alors que c'est parfois bien plus trash que l'humour raciste / sexiste. Ce gars là, s'il n'était pas footballeur, aurait eu une vie mille fois plus dure qu'une femme noire sexy.
  16. Sauf quand on s'appelle Charlie Hebdo et qu'on tape sur les religieux, là c'est de l'humour progressiste. Le problème c'est "l'humour oppressif". Sinon, moi je trouve certaines de leurs vannes assez drôles, d'autres moins. Mais ils sont apparemment coutumiers du fait. Je suis tombé là dessus, et franchement ça m'a fait marrer : http://www.minutebuzz.com/marketing--bagelstein-le-specialiste-des-bagels-et-des-coups-de-pubs. On peut ne pas aimer mais c'est original et au final plutôt sympa dans l'ensemble, je trouve. Rien qui mérite la censure dans tous les cas.
  17. Oui, nous sommes d'accord sur l'essentiel. Le SJWisme est une goute d'eau supplémentaire dans un océan de connerie, mais en fait je disais craindre le phénomène dans lequel il s'inscrit plus que ce "mouvement" en lui-même. Cependant, je t'avoue que j'ai du mal avec l'idée que certaines catégories de population, dans notre société, seraient opprimés. Peux-tu développer ton point de vue à ce sujet ? Il me semble que l'égalité en droits est de mise, et qu'il n'existe pas de discrimination institutionnelle envers qui que ce soit (à part la dite "positive"). Il peut y avoir des proprios racistes qui ne veulent pas louer leur appart à un noir, ou des patrons machos qui ne veulent engager de femmes, c'est déplorable mais ça reste un problème individuel, et j'estime, en tant que libéral, que c'est leur droit. Si je monte ma boite, je revendique le droit de ne pas vouloir prendre de roux ou d'obèses (même si c'est débile), mais ça ne veut pas dire que ceux-ci sont des opprimés au niveau sociétal. Après, je sais que pour les féministes, l'oppression consiste en des "injonctions sociales", mais personnellement je le réfute. Oui, il y a des injonctions pour les femmes, tout comme il y en a plein pour les hommes (essaie de ne pas payer le resto à premier rencard...). C'est culturel, mais on a légalement le droit de ne pas le respecter. Par exemple, tu sais pertinemment que si tu deviens obèse, ou si tu fais un look loufoque, tu vas susciter des regards. Mais tu as le droit de le faire. Et ces regards ne représentent pas une "oppression de la société" contre laquelle il faudrait lutter. Tu as le droit d'être qui tu veux, les gens ont celui de te regarder comme ils veulent. Pour moi les seuls opprimés le sont par le système économique socialiste et étatique. Là, je veux bien parler d'oppression parce qu'elle est réellement institutionnelle et liberticide.
  18. Moi j'ai surtout eu un énorme fou rire l'autre fois en écoutant les délires de Caron sur l'antispécisme. En fait, je ne saisis absolument la logique de ces gens. Par exemple, Caron dit que "les humains sont des animaux", en sous-entendant qu'il faut respecter leur vie autant que la nôtre. Pourtant, cette posture est, au contraire, d'une condescendance extrême envers la nature et le monde animal. Si on ne vaut pas mieux que les animaux, alors pourquoi se placer à l'écart de la chaîne alimentaire ? Pourquoi ne devrions pas faire ce que les animaux eux-mêmes font, à savoir se nourrir de la meilleure manière possible, sans entraver cet objectif par des considérations morales boboïsante ? Comment, d'un côté, on peut s'assimiler aux animaux, et de l'autre, refuser de prendre part au processus naturel (la chaine alimentaire) en vigueur dans le règne animal ? Par quel procédé idéologique peut-on prôner le respect d'un lion qui tue une gazelle, dire qu'on ne vaut pas mieux que lui, et dans le même temps affirmer que l'homme est un salaud s'il se nourrit d'animaux ? La seule manière pour un antispéciste d'être honnête intellectuellement, c'est de justifier son idéologique par la supériorité de l'Homme, espèce dominante chargée de veiller sur la nature et de ne pas s'abaisser aux instincts immoraux de ces animaux inférieurs, qui consistent à penser à se nourrir correctement avant tout. Ce truc, subconsciemment, c'est une négation condescendante de l'ordre naturel ainsi qu'une volonté contradictoire de placer l'Homme au dessus de celui-ci. Moi qui suis un amoureux des animaux, je dis que ce type est un crétin prétentieux, irrationnel et incohérent, qui ne comprend rien ni à l'animal, ni à l'Homme, ni à la nature.
  19. Ah, mais je suis complètement d'accord avec toi sur le SJWisme en soi. Des SJW fanatiques complets, avec une implication globale dans les "luttes intersectionnelles", il n'y en aura jamais beaucoup. Chacun continuera de prêcher pour sa paroisse, sans unité réelle. Par contre, ce que je dis c'est qu'ils contribuent à un phénomène de haine envers les "hommes blancs", qui s'étend de plus en plus dans certaines populations (et même chez certains hommes blancs eux-mêmes), sous différentes formes. Le point commun entre la féministe radicale, l'islamiste endoctriné, le SJW et le paumé de cité qui veut "niker les céfrans et les feuj", c'est qu'il est prêt à s'insurger contre le white male. Après dans l'autre sens les mecs de fdesouche me préoccupent aussi, que ce soit bien clair. Ils ne sont d'ailleurs pas bien différents des précités. Bref, tu l'auras compris, j'ai peur que ça finisse vraiment par péter de tous les côtés. Concernant la pétition que tu relaies... mon dieu mais qu'elles sont connes. Facepalm à quasi chaque phrase. On peut ne pas aimer ce type d'humour, sans pour autant l'interpréter de manière grotesque et vouloir l'interdire. Le pire c'est qu'à mon avis elles vont arriver à leurs fins, comme presque toujours.
  20. Je confirme. Et dirais même que la proportion de SJW, féministes et amis des LGBT est bien moindre parmi les enfants d'immigrés africains que parmi les "méchants hommes blancs oppresseurs". Donc clairement, l'intersectionnalité est une utopie qui ne s'étendra sans doute pas au delà de petits cercles de fanatiques. Concrètement, je ne vois pas trop les musulmans aller massivement lutter contre le sexisme et l'homophobie. Néanmoins, il ne faut pas oublier que ces mouvements développent quelque chose qui peut trouver un écho parmi toutes ces populations assez "opposées" (musulmans, féministes, homos, immigrés), c'est la haine de l'homme blanc. Et je pense qu'il ne faut pas sous-estimer ce phénomène, qui va de pair avec un marxisme culturel très présent dans notre société. Je n'aime ni la victimisation ni les points Godwin, mais quand je vois des grands médias déplorer qu'il y a "trop de blancs" ici ou là, que tel domaine est "atrocement blanc", ou faire des listes pour dénoncer la masculinité ou la "blanchité" d'un secteur, je suis préoccupé. J'ai même vu le nouvel obs relayer il y a quelques mois un appel à ne plus lire d'ouvrages d'hommes blancs. En Suède, ils vont jusqu'à retirer officiellement les portraits d'hommes blancs dans certaines universités, car ils mettaient en retrait les femmes et les personnes de couleur. Honnêtement, j'ai du mal à trouver cette idéologie vraiment différente de celle qui a commencé à émerger en Allemagne dans les années 20 et 30. La logique est la même, en tout cas. Et voir qu'elle s'étend même aux sphères médiatiques et politiques, oui, c'est préoccupant et je ne pense pas qu'il faille le minimiser à terme (je précise bien, car évidemment, à l'heure actuelle on ne peut pas dire que les hommes blancs soient en concrètement en danger).
  21. Pour extrapoler un peu le propos de JB, je suis impressionné par le retournement d'une bonne partie de la gauche au sujet de l'islam ces dernières années. Et depuis les attentats c'est d'autant plus flagrant. Il y a quelques années, je ne pense pas qu'il aurait été possible de voir la gauche institutionnelle partir dans des délires haineux contre la "mode islamique", par exemple. Je me suis toujours moqué de l'antiracisme institutionnel et du politiquement correct, mais là je dois admettre pour la première fois que je sens un climat assez malsain envers les musulmans dans leur ensemble. Ils commencent à avoir tout le monde contre eux, de la gauche républicaine, anticléricale et féministe à la droite populiste.
  22. Puritains en ce qui concerne la criminalisation de la sexualité masculine uniquement. Mais les mêmes qui font du client de prostituées ou du dragueur de rue un horrible salaud pervers, seront au premier rang pour dénoncer la "stigmatisation sexuelle des femmes" et le "slut-shaming".Autre incohérence à noter : vanter le modèle de la femme "forte et indépendente" tout en infantilisant et en déresponsabilisant celles qui décident de se prostituer ("ce sont des victimes du patriarcat, blabla"), entre autre.
  23. Je connais pas ce site ni ses antécédents avec les libéraux, on m'a transmis le lien. Mais c'est bien noté !
  24. (badurl) http://www.bvoltaire.fr/mariedelarue/guide-de-manuel-valls-finir-stereotypes-de-sexe,245417 (badurl) En tant qu'amoureux de la langue française, ces conneries me font vraiment péter un câble. Un texte écrit en "français féministe" est tout simplement dégueulasse et illisible à mes yeux. Ces fo.lle.us dangereu.ses.x au pouvoir ne se disent pas qu'on confond masculin et neutre par souci de pratique, de lisibilité et de simplicité, et non par misogynie ? Qu'en pense libera.les.ux.org ?
  25. Sans justifier le vote Trump, je pense qu'il est aussi la conséquence de la montée complètement fanatique du politiquement correcte et du SJWisme dans la société américaine depuis des années. C'est un vote de "contestation". Ses électeurs ne l'approuvent pas forcément dans le fond, mais ils envoient un message à l'establishment en votant pour un candidat qui l'oppose, le trolle, lui crache à la gueule, et qui parle sans langue de bois. Je pense qu'il y a un ras le bol de l'Amérique profonde envers l'esprit politiquement correct des élites politico-médiatique des grandes villes, incarné à merveille par une Clinton. Ceci explique non seulement la popularité de Trump, mais aussi celle de Sanders à gauche. Ils jouent tous deux la carte "anti-système", certes de manière différente. Et comme en France avec le FN, ça marche. Bref, je n'aime pas le populisme, mais ça ne sert à rien d'insulter les électeurs sans essayer de comprendre le phénomène plus profond. Si on en est là, je ne pense pas que les Trump et Le Pen soient les premiers responsables, ils exploitent juste un filon favorable causé par la bêtise de l'establishment en place.
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