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Sonni Ali Ber

Yabon Nonosse
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Tout ce qui a été posté par Sonni Ali Ber

  1. - A propos de la personnalité des membres de liberaux.org, je me suis souvent demandé si la proportion de surdoué dans liberaux.org n'était pas anormalement élevé... Cécile Bost dans "Différence et souffrance de l'adulte surdoué" relève des critères propre au surdoué ; critères se trouvant fort présent chez les liborgiens.
  2. - Raisonnement clair, cohérent et logique. Vous m'avez convaincu.
  3. Oui, il faut effectivement garder à l'esprit qu'on vise à convaincre. Cependant votre division en trois étapes, par sa rigidité risque d'alourdir la pensée. C'est-à-dire qu'un orateur débutant qui se mettrait en quête de suivre votre méthode, perdrait l'idée principale de son discours. On ne compte plus les discours en effet qui par excès de mot perdit leur vigueur. Qui par excès de formules ampoulées noie le spectateur dans un flot de détails. Dès lors, il me semblerait qu'un bon orateur doit d'abord rechercher la concision sans pour autant tomber dans la sécheresse. Stendhal conscient de ceci, lisait le Code civil chaque matin ; il rechercher à dérouler la pensée des rédacteurs, afin de mieux s'imprégnait. Pour autant, il me semble qu'un très bon orateur dans le milieu politique se distinguerait par le fait qu'il allie le style judiciaire et le style littéraire. Le style judiciaire pour la clarté, la concision, le déroulement logique de la pensée. Et le style littéraire pour impacter les foules. Qu'en pensez vous? En matière d'art oratoire, certains préconisent l'utilisation d'images violentes afin de soulever les passions des foules. Qu'en pensez vous?
  4. - Pour Cicéron, le procédé d'amplification qu'il abuse ne me convient pas. Je préfère la concision, la clarté afin de rester percutant. D'ailleurs, on m'avait recommandé Démosthène. Qu'en pensez vous? Vous avez gagner un concours de plaidoirie. Vous pouvez m'en dire plus? Quant aux livres que vous me recommander, j'irais les feuilleter et je vous fournirai un avis.
  5. Il faut bien se donner les moyens pour atteindre ses ambitions. Je vous en remercie
  6. Au vu de la production considérable d'oeuvres d'Aron. Vous me conseiller de commencer par "Paix et guerre entre les nations"?
  7. - Ces ouvrages ont l'air pertinent, merci des recommandations.
  8. - Souhaitant me constituer une petite bibliographie, je souhaiterai savoir si vous aurez des ouvrages à me recommander en matière : 1) de diplomatie 2) d'hommes d'état 3) de roman historique ou à propos du Pouvoir 4) d' essais sur ce qu'est l'état 5) d'art du discours 6) et enfin, sur la psychologie Je vous remercie par avance.
  9. - L'idéologie qui l'anime le rend incapable de déceler les incohérences dans le raisonnement des journalistes, voir des invités.
  10. - Sauf qu'à proprement parler, sauf ignorance de ma part, les paraboles dont Kane utilise est à rapproché plus de la parole orale des griots que celle de la Bible. Certes, tous deux ont pour profession de révéler les valeurs importantes , les conduites à adopter. Mais la parole orale ce détache des paraboles de la Bible, en instruisant les rôles les différentes structures de la société et la vie quotidienne de chaque habitant, par le biais d'êtres humains, ou d'animaux imaginaires.
  11. - Vous avez sortit cette extrait, parce que la peur dont Ulysses Grant dépeint contribue à l'humaniser. Ce qui permet de vous sentir proche de lui?
  12. Un exemple :Ici est retranscris le dialogue entre le maître c'est-à-dire celui qui s'occupe de l'enseignement coranique du jeune enfant Samba Diallo, avec le père de ce dernier. "Les trois hommes s'étaient longuement entretenus des sujets les plus divers, mais leurs propos revenaient régulièrement sur un sujet unique : celui de la foi et de la plus grande gloire de Dieu - Monsieur le directeur d'école, disait le maître, quelle bonne nouvelle enseignez-vous donc aux fils des hommes pour qu'ils désertent nos foyers ardents au profit de vos écoles ? - Rien, grand maître... ou presque. L'école apprend aux hommes seulement à lier le bois au bois... pour faire des édifices de bois.... Le mot école, prononcé dans la langue du pays signifiait bois. Les trois hommes sourirent d"un air entendu et légèrement méprisant à ce jeu de mots classique à propos de l'école étrangère. -Les hommes, certes, doivent apprendre à se construire des demeures qui résistent au temps, dit le maître. - Oui. Cela est vrai surtout de ceux qui, avant l'arrivée des étrangers, ne savent point construire de maisons." Cette plume incisif se relève un précieux atout lorsqu'il s'agit de transcrire fidèlement les préjugés que tiennent les occidentaux sur les indigènes , et ces derniers sur les occidentaux. Notamment, lors d'un dialogue entre Lacroix, un administrateur envoyé de Paris pour administré le village, avec le père de Samba Diallo. " Votre (Samba Diallo s'adresse à Lacroix) science vous a révélé un monde rond et parfait, au mouvement infini. Elle l'a reconquis sur le chaos. Mais je crois que, ainsi, elle vous a ouvert au désespoir. - Non pas, elle nous a libérés de craintes...puériles et absurdes. - Absurdes ? L'absurde, c'est le monde qui ne finit pas. Quand saurait-on la vérité ? toute la vérité ? Pour nous, nous croyons encore à l'avènement de ma vérité. Nous l'espérons. " C'est cela, pensa Lacroix. La vérité qu'ils n'ont pas maintenant, qu'ils sont incapables de conquérir, ils espèrent pour la fin. Ainsi, pour la justice aussi. Tout ce qu'ils veulent et qu'ils n'ont pas, au lieu de chercher à le conquérir, ils l'attendent à la fin. " Il n'exprima pas sa pensée. Il dit simplement : - Quant à nous, chaque jour, nous conquérons un peu plus de vérité, grâce à la science. Nous n'attendons pas... "J'étais sûr qu'il n'aurait pas compris, songea le chevalier. Ils sont tellement fascinés par le rendement de l'outil qu'ils en ont perdu l'immensité infinie du chantier. Ils ne voient pas que la vérité qu'ils découvrent chaque jour est chaque jour plus étriquée. Un peu de vérité chaque jour... bien sûr, il le faut, c'est nécessaire. Mais la Vérité ? Pour avoir ceci, faut-il renoncer à cela?" Dans ce dialogue entre le continent noir, et le continent occidental, l'auteur brosse brillamment une partie de la philosophie occidentale (Sartre, Camus, St Augustin, St Thomas d'Aquin etc) tout en la mêlant avec les récits professer par les griots. On pourrait rapprocher ce livre avec La révolte des Masses de José Ortega y Gasset, en ce qu'ils ont tous deux une réflexion sur la modernité. Cependant, l'ouvrage de Cheikh Hamidou Kane, va plus loin, par un style plus introspectif. Un ouvrage à lire donc. Note 4,1/5
  13. - Cheikh Hamidou Kane, L'aventure ambiguë : Il est tentant de dire à propos de ce livre que c'est un chef d'oeuvre. Cheick Hamidou Kane, nous livre ici un personnage du nom de Samba Diallo, en quête de lui même. Comment concilier éducation coloniale et éducation traditionnelle? Comment concilier culte de la supériorité technique et culte du divin? Comment les concilier sans se perdre soi-même? Vous avez désormais compris, les questions qui traversent ce personnage, -en fesant fi de son nom à consonance africaine, est en réalité hautement universelle! En outre, l'usage fréquent de la parabole qu'use Cheikh Hamidou Kane, déconcerte les esprits baignés dans le moule occidentale. Chaque parabole qu'il use, est savamment réfléchis, à tel point qu'on finit par sourire par tant de malice et d'intelligence. D
  14. - Le fil de l'épée du Général de Gaulle : Ici de Gaulle opère la délimitation de l'homme de Caractère, du grand homme. Et tente de restituer le rôle de celui ci dans un monde qui réclame à corps et à cris la paix. Et, il faut l'avouer sa thèse est pertinente. En raison notamment d'une plume incisif, d'une clarté de raisonnement hors du commun, et d'une culture historique large. " Recours de la pensée, instrument de l'action, condition du mouvement, il faut cette accoucheuse pour tirer au jour le progrès. Pavois des maîtres, rempart des trônes, bélier des révolutions, on lui doit tour à tour l'ordre et la liberté. Berceau des cités, sceptre des empires, fossoyeurs de décadences, la force fait la loi aux peuples et leur règle leur destin." "Les esprits qui consacrent à la spéculation une activité exclusive perdent le sentiment des nécessités de l'action? Examinant celle-ci avec les seules lumières qu leur soient familières, celles de la pure intelligence, ils transforment, en dédain leur impuissance à la pénétrer."
  15. - Bon après avoir longtemps hésité je vous fait part de mes dernières lectures : L'art du commandement, JOHN KEEGAN : Ici l'auteur se charge de décrire la personnalité de chaque chef de guerre dans quatre grandes familles de commandement. Alexandre le Grand incarne l'art du commandement héroïque. En effet, celui ci cherche à faire transparaître son caractère divin auprès de ses soldats. Ceci se témoigne, par l'habilité de son discours, ses équipements en or, les rites qu'il effectue (...), et également qu'il va au devant de ses troupes pour combattre. Malgré le peu de documentation qui existe sur la personnalité de ce personnage, l'auteur réussit savamment à mêler éléments historiques et données psychologiques. "Sa technique, bien que marquée avant tout par la violence, l'impétuosité et des actions apparemment irréfléchies, n'était pas pour autant le fruit de ses impulsions. C'était un stratège incisif, comme le montrent son organisation méticuleuse en matière de logistique, telle que nous avons pu la reconstituer, et les longues consultations auxquelles il procédait durant ses conférences d'état-major rapportées par Arrien. Il faisait preuve, dans la conduite de son armée, à la fois de bon sens pratique et d'une grande pénétration psychologique : ses hommes étaient bien nourris et payés sans retard, et ils recevaient bonne mesure de repos, de divertissement, de flatteries, de récompenses et de permissions. Il décorait les braves, faisait soigner les malades, comblait les blessés d'éloges, et les réconfortait. Il punissait quand il le fallait, n'hésitait pas à acheter ses soldats quand c'était nécessaire et n'oubliait jamais que le mal du pays et les rigueurs du célibat était des souffrances qu'il imposait à ses hommes. Même s'il voulait paraître surhumain, il ne refusait pas de voir en eux des hommes ordinaires et traitait leurs faiblesses avec indulgences." Wellington incarne quant à lui l'antihéros par excellence. Il restait en dehors de la ligne de contact, en raison de l'évolution des armes à feu. Cependant, son énergie hors du communs (bon nombres de ses chevaux sont morts par les allées retours incessants qu'il effectuait entre l'arrière et le front,), sa capacité d'abstractions supérieurs à la moyenne, son mépris pour le sommeil, la nourriture et même sa propre vie, compensait largement ce défaut de présence. Ce personnage extraordinaire, bien que méconnu par beaucoup, couru plus de dangers que ses subordonnés. En effet, Wellington, était obligé de commander de près, afin que son esprit traite la tournure que prenaient les événements et réagir à temps." En bref, on remarque que Wellington séparait ces sentiments et la fonction qu'il occupait. L'étude des deux derniers personnages Ulysses Grant et Hitler ne m'ont pas passionné comme les deux premiers. Cependant, il faut reconnaître que l'auteur restitue parfaitement, là encore, la psychologie des personnages, les intrigues politiques, leurs passions et leurs démesures.
  16. - Huuum Percy Bysshe Shelley comme référence. Très intéressant! Ou du moins ta personnalité semble être très intéressante. Bienvenu!
  17. «Une personne est sortie des toilettes du train. Il y a d'abord eu un bruit qui ressemble à un bourdonnement d'abeilles puis une explosion" http://monsieur.bareilles.free.fr/tice-web/gifs-animes/pedagogique/astronomie/eclipse.gif
  18. Ce qui caractérise avant tout Mélenchon, c'est sa capacité à utiliser des slogans, des concepts pré-fabriqués qui frappe l'inconscient collectif. Par exemple, dernier en date, l'Europe est fait pour les ultra-riches. On ne sait pas quels sont les revenus de ces ultra-riches, ni à quoi ils ressemblent, pourtant ceci provoque chez les téléspectateurs les moins informés, consternations et effroi. Prenons un autre cas très typique "Au cours des vingt-cinq dernières années, le partage de tout ce qui a été produit par les Français s'est modifié de la façon la plus brutale qui soit. Dix points de la richesse totale produite sont passés de la poche des producteurs à celle des rentiers. Ce détroussage représente 195 milliards par an. [...]" Là encore, l'utilisations de tel concepts a pour tâche de frapper les cœurs, et permet donc neutraliser toute la défense intellectuelle du téléspectateur non avertis. A cela s'ajoute, et il faut le reconnaître sa grande érudition qui permet de dynamiser le discours et donc de toucher un public plus large. En effet, en assénant des phrases emprunt de références avec férocité, Mélenchon présente une nette rupture avec le langage policé traditionnel du politique. Ce qui lui vaut en partie le soutien des parties des téléspectateurs désillusionné de la chose politique. Et c'est là, que le bât blesse, pour nous libéraux. Quels sont les stratégies que nous mettons en place pour récupérer ces français qui sont désillusionné de la chose politique. Il faudrait sans doute s'atteler à la tâche de trouver pour nous libéraux des concepts fort, trouver un style qui ne se base pas uniquement sur la raison, mais sur l'émotion.
  19. Après mûre réflexions, il apparaît que votre raisonnement n'embrasse pas la totalité des aspects de la société. Prenons le cas des milieux bourgeois. Ce milieu est frappé par une forte endogamie, ce qui contribue à assurer la position sociale au fil des générations, les mêmes schémas se répètent. Faite une étude de l'origine sociale des élèves de l'ENA, d'Oxford ou de Cambridge, vous serez frappé que bon nombres d'entre eux sont issus de parents énarques ou d'une famille de Lord. Parents qui par leurs aisance relationnelle vont considérablement augmenter les chances de leurs enfants d'accéder à l'appareil d'Etat. Il en résulte que ces élèves qui dès lors accède à l'appareil d'Etat vont imposer leur schémas de pensée à chacun d'entre nous. Ainsi, le problème de la compatibilité avec le libéralisme et notamment celle du libre consentement s'impose. Ceci se traduit, par ailleurs, par du copinage. Ces fils d'énarques vont user de leurs relations pour occuper les grandes postes d'entreprises, ou vont pratiquer la politique du "parachute dorée". Et vivent de ce fait sur l'argent des contribuables. (Jean-Jacques Rosa, La répression financière) En somme, le pitonnage dans les milieux bourgeois pose problème lorsqu'on raisonne à partir du coût que cela suppose à la société.
  20. Je comprend. Mais à ce titre, en ayant cette démarche n'existe t-il pas un risque d'après toi de perdre ton indépendance intellectuelle? À ce sujet, tu as sans doute déjà pensé a la distribution, l'édition, le marketing? Ou tu fait tout en indépendant? Cette phrase est assez obscure après réflexion. Tu comptes construire une doctrine? Un courant de pensée au sein du libéralisme? Ou bien un essai en utilisant les idées de nos prédécesseurs pour éclairer la situation actuelle? Ambitieux et très intéressant à la fois. Mais en quoi ta démarche se différenciera des autres? Souhaite tu apporter tes contributions pour expliquer la réalité? Tu souhaite "démontrer qu'il faut arrêter de s'égarer dans cette surabondance d'informations." Mais pour cela il faut accomplir un exercice salutaire qu'est de "comprendre le système" Comment tu opère donc la sélection d'informations? Un peu plus tôt tu disait qu'il faut arrêter la "surabondance d'informations". Mais ne crains tu pas que cette surabondance d'informations se retourne contre toi? Au vu que tu dois traiter "la dette publique française, le chômage et le système monétaire et bancaire, l'immigration" et, enfin tu dois "démonter le keynésianisme" Je crains que tes détracteurs te diront que au vu de la situation internationale actuelle. Un État est d'autant plus important pour protéger les citoyens. Dans mon opinion, il faudrait sans doute d'abord définir l'État puis saisir à travers l'Histoire les exemples marquants de grands État qui ont chuté. Afin de rendre plus convaincant ton propos. Alors, "Va! Dédaigne d'autres armures et si tu reçois des blessures Nous les couvrirons de lauriers" - Le Génie - Lamartine PS : C'est une très bonne démarche !
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