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Vilfredo

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Tout ce qui a été posté par Vilfredo

  1. C’est vrai. Mais le fait qu’il se cite lui même et qu’il cite cette émission me laisse penser que s’il est bon à qqch, rhétoriquement parlant, c’est à niquer des gens comme Attali Domenach et Schiappa sur BFM. Pas plus. Un peu comme Ben Shapiro en fait. Cela dit lui s’il faisait des discours il faudrait surtout qu’il apprenne à parler moins vite.
  2. Non juste flemme de recopier du Zemmour Effectivement en voyant la vidéo (mort à la musique bordel je suis pas là pour écouter du piano) je dois reconnaître que maintenant il arrive à se tenir debout sans s’agripper à la tribune. Ce qui est un progrès. Pour le jour de son élection peut-être il pourra marcher tout seul. Cela dit je dirais plutôt qu’on est partis encore avant de la: Donc plutôt une baisse
  3. Oui il refait d’abord le speech avec Attali (depuis mille ans/encore mille ans) et ensuite il s’y met: “rien ni personne” (n fois) (“ne nous fera abandonner nos envies” wtf) Ensuite “ils ne nous (verbe) pas” Ensuite “c’est nous” Ensuite “vive nous qui sommes les plus beaux et les plus intelligents” Kolossale éloquence. Ich sehr impressionné.
  4. “Vive notre intelligence ! Vive notre grandeur!” … Vive nos chevilles aussi? La moindre anaphore et les bœufs dans la salle se mettent à beugler
  5. Ok tant mieux. Je dois dire que j’ai passé l’an dernier à citer son livre sur l’URSS que je n’ai point lu.
  6. Pas un peu le genre à dire que tout le monde est con sauf lui? J’aurais bien aimé avoir l’avis de @poney
  7. Ben non, Fight Club est mis en scene, a des images marquantes, un script magnifiquement écrit, un usage parmi les plus originaux de la voix off (vu la schizophrenie), des acteurs incroyables et un usage (pour l’époque et même aujourd’hui) révolutionnaire du numérique (la scène de l’explosion de l’appart) qui fait partie des gimmicks de son réalisateur (on retrouve le genre de mouvements de caméra “impossible” dans Panic Room) qui, qu’on le veuille ou non, est un des cinéastes les plus importants en vie aux usa. A côté on a une adaptation ratée (si j’en crois les lecteurs de Alan Moore) avec un message anti parlementariste primaire tourné par un mec dont personne n’a jamais entendu parler Et oui sur Fincher c’est un argument d’autorité mais c’est comme ça: même quand on aime pas Kubrick on peut pas le comparer à Luc Besson Et oui j’ai senti venir le troll, (avec Fight Club C’est même plus du troll c’est un appeau, un master-bait) tant pis je suis trop naïf
  8. Précision indispensable. Dans la version que je connaissais, il était seulement son fils adoptif. Comme quoi.
  9. Bah c’est un point de vue philosophique, je ne vois pas à quelle mesure actuelle il s’oppose concrètement (à part la GPA, comme beaucoup de gens sur le forum et moi même je ne suis pas fermé au discours de FXB sur le sujet)
  10. MBTI question Im often unaware of my physical environment (—> Strongly agree)
  11. Ok bah on peut dire “Intersubjectivité, psychanalyse et philosophie de l’esprit”. C’est vrai que c’est tout sauf organisé mais c’est une conversation, pas une dissertation, et la plus intéressante que j’ai eue depuis longtemps sur le sujet
  12. Apparemment Si la moderation pouvait en effet splitter (et éventuellement mettre une étiquette “sérieux” pour ce fil,) je lui en serais éternellement reconnaissant
  13. Pas dans mes préférés de Carpenter, je le trouve un peu caricatural et Roddy Piper remplace pas Kurt Russell. C’est le grand film politique de Carpenter (anarchiste un peu gauchiste), aussi l’héritier d’une grande tradition de sf politique qui est morte avec la guerre froide ou qui maintenant ne survit que dans des navets (V pour vendetta etc). Cette fameuse scène de baston est un concept marrant mais à regarder on dirait plus une performance. Comme @Alchimi mon préféré est The Thing. Ensuite sans doute (dans l’ordre) Escape from New York, Halloween, Assault et Prince of Darkness. Je suis d’accord que ses BO sont cultes, même si dans le cas de The Thing cest du Morricone. J’avoue aussi que ses films ne me font pas vraiment peur (comme Cronenberg me fait viscéralement peur par exemple; vraiment je sens mon estomac se nouer), l’horreur est trop jouissive pour terrifier.
  14. Vilfredo

    Actualité Covid-19

    Le mieux c’est qu’on reexplique tout depuis le début tous les quinze posts
  15. Vilfredo

    Actualité Covid-19

    J’ai une idée: si tu regardais la vidéo? À la fin il explique que même avec 2 doses et une infection ou 3 infections, il vaut mieux se faire vacciner une 3e fois (ou une 1e fois) c’est plus sûr. C’est sans doute la preuve qu’il y a de la 5G dans les vaccins
  16. Vilfredo

    Actualité Covid-19

    C’est pas sorcier: il faut 3 injections pour avoir le pass, moins les infections.
  17. Vilfredo

    Tweets rigolos

    Ah oui moi aussi J’ai mes délires mais je leur consacre pas un compte Twitter
  18. Vilfredo

    Tweets rigolos

    Sinon elle a rien de mieux à faire de ses journées que de surfer sur google maps? elle ne poste que des tweets comme ça on dirait. bon
  19. Sauf que pour Freud, le symptôme est déjà un compromis qui résulte du refoulement, et qui, une fois interprété correctement, disparaît. Avec tout ce que tu as mis dedans (ton bonheur, ta satisfaction sexuelle, ton identité imaginaire), évidemment (c'est un peu la raison pour laquelle je n'arrête pas de jouer le rôle du pessimiste caricatural en ce moment quand je lis des trucs du style: le but de la vie c'est le bonheur). C'est pour ça que la psychanalyse n'est pas une sinécure. Ce que je veux dire, c'est que le symptôme n'est pas ce qui s'exprime. C'est déjà le résultat d'une expression, c'est déjà quelque chose de signifiant. Ce qui s'exprime, c'est plutôt le désir, me semble. Parfois le désir est en-deçà de l'existence, et "insiste" comme dit Lacan dans Le Moi dans la théorie de Freud. Dans un très beau passage de ce séminaire (pp. 266-267 de la seule édition qui existe, au Seuil), Lacan décrit comment la délivrance du symptôme implique de faire en sorte que le patient parvienne à nommer ce désir (et ça, c'est aussi le travail de l'analyste!) Il dit: "La manifestation du processus primaire au niveau du moi, sous la forme du symptôme, se traduit par un déplaisir, une souffrance, et pourtant, elle revient toujours. Rien que ce fait doit nous arrêter. Pourquoi le système refoulé se manifeste-t-il avec ce que j'ai appelé la dernière fois cette insistance? Si le système nerveux est destiné à atteindre une position d'équilibre, pourquoi n'y arrive-t-il pas." De façon caractéristique d'ailleurs, l'analysé est toujours beaucoup plus bavard sur son fantasme (the kernel of his being, écrit Zizek) que sur son symptôme. Un excellent article de Jam sur le sujet: https://www.lacan.com/symptom11/two-clinical.html (Et je ne crois pas qu'on puisse faire plus limpide et analytique sur Lacan que les articles de Jam; si ça peut t'encourager, c'est assez loin du style de Zizek (qui, fun fact, a été en analyse avec lui)) Non, mais je vais regarder. J'ai l'impression que le conflit entre psychanalyse et neurosciences n'a pas lieu d'être. Les deux disciplines ne s'occupent pas de la même chose. Le reproche classique des neurosciences à la psychanalyse c'est: votre théorie n'est pas testable. Et la réponse du berger à la bergère c'est: et le désir là-dedans? Gérard Pommier a même commis un Comment les neurosciences démontrent la psychanalyse où il essaie de réconcilier tout le monde. Ce côté oecuménique m'agace un peu, ça finit par être du charabia (pour le coup). Plutôt du côté de Winnicott et de Jung si je comprends bien...? Pour le coup la question du rapport entre psychanalyse et religion m'intéresse au plus haut point. Tu vas sans doute me dire: raison de plus de lire Jung. Je crois que la divergence fondamentale entre Freud et Jung, au-delà de tout ce qu'on sait et dit tout le temps sur la libido et la sexualité infantile et le rapport au paranormal, c'est que pour Freud, il n'y a aucune harmonie entre l'homme et son environnement (biologique ou social). C'est un vrai pessimiste, qui descend directement de Nietzsche. Jung, en revanche, même si je connais mal, j'ai l'impression qu'il pense une forme d'harmonie entre l'homme et le cosmos, l'univers a un sens, il faut réaliser son potentiel, et contrairement à Freud, c'est un critique sans pitié de Nietzsche (face à qui il défend en gros l'immutabilité de la nature humaine et le christianisme, un peu comme Dostoïevski). J'avoue que c'est pas ce qui me convainc le plus. Que fait-il du taoïsme, du judaïsme, de la Grèce antique? C'était pas des nouvelles valeurs? Ou alors ça c'était avant mais c'est fini maintenant? Et qui l'a décidé, Jung? Mais je digresse. Lacan voulait lui signifier que quand on vient lui rendre visite dans son cabinet pour lui demander de parler du désir, on devrait peut-être s'interroger sur les raisons qui nous poussent à faire ça. Donc il saute le pas et lui signifie: écoutez je veux bien vous prendre mais c'est pas gratuit. L'idée que les séances de psy devraient être remboursées par la sécu d'ailleurs est absurde beyond belief. J'ai pas accès à tout l'article malheureusement mais ce point-là précisément nous renvoie à la question du rêve dans la mesure où le rêve ressuscite d'anciennes théories scientifiques et des conceptions archaïques de la nature (Nietzsche, Bachelard et Jung vont tous un peu dans ce sens). Est-ce que par confusion pour le schizophrène tu veux dire qu'il confond son monologue intérieur, càd une voix qu'il perçoit comme la sienne, et des voix qu'il ne perçoit pas comme siennes? J'ai du mal à me représenter comment, s'il y a cette asymétrie de perception, ça peut être possible. Je veux dire: ces deux expériences sont subjectives, et "subjectives" veut dire au moins que, pour a et b deux expériences subjectives, si a est indiscernable de b, alors a est identique à b. Donc je comprends pas comment il pourrait faire une confusion, ce qui suppose qu'il y a une manière externe d'établir ce qui est une voix intérieure et ce qui est une voix "extérieure", au sens de ce qu'on perçoit quand on "entend des voix". Je pense qu'il y a (*) la parole intérieure, qui n'est pas vraiment un monologue, puisqu'il ne s'adresse à personne, qui ressemble en fait beaucoup à la pensée (définie par Platon comme le dialogue de l'âme avec elle-même dans Le Sophiste) et qui se formule à la 1e personne sans avoir de qualités sonores (je ne pourrais pas dire si ma parole intérieure est une voix d'homme, de femme, si elle crie, chuchote etc; "parole" a beaucoup plus à voir avec "signification" qu'avec "son", mais après c'est un problème parce que c'est une signification privée, un truc que ni toi ni moi, j'ai l'impression, n'aimons beaucoup), (**) la voix intérieure, qui est pour le coup vraiment un son et qui est adressé à un "tu" (la voix de la raison dans Kant; voir à ce sujet la dévastatrice critique de Nietzsche dans Le Gai Savoir, §2, où il se moque justement de ceux qui entendent cette voix et la prennent pour argent comptant), et puis ensuite vraiment (***) l'hallucination verbale où la voix est celle de quelqu'un d'autre, qui parle de moi, qui commente mes actions au moment où je les fais, qui me persécute (ce que décrit Henri Ey dans son Traité des hallucinations en distinguant les hallucinations référentielles des hallucinations scénariques, selon que les voix dialoguent entre elles en m'excluant ou s'adressent à moi). C'est marrant c'était très précisément le contenu de mon cours de cet aprèm. Ce qu'il y a en plus chez le schizophrène à ce que je comprends, mais corrige-moi si je dis une bêtise, c'est que ces hallucinations verbales sont solidaires d'une incapacité à développer une interprétation non-littérale de la langue (ma source, probablement la meilleure vidéo de tout yt). Je ne vois pas encore bien si ça se combine ou comment ça se combine avec le phénomène de thought insertion et donc de trouble de la personnalité (on devrait peut-être plutôt dire: trouble de la subjectivité) mais peut-être qu'il y a un lien.
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