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YouplaBoum

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Tout ce qui a été posté par YouplaBoum

  1. Exactement, oui. Mais l'idée que le débat fait avancer les choses les conforte plus encore dans les positions auxquelles ils arrivent nécessairement, ce qui les amène d'autant plus à louer ce débat d'idées qui pourtant n'existe plus. Car seules certaines idées, celles qui obtiennent les faveurs politiques, donc les leurs, sont représentées. Et de là la boucle d'auto-justification de la presse "diversifiée" et donc subventionnée. "On voudrait faire exister, par l'invocation d'un mot, quelque chose dont est de moins en moins sûr qu'il conserve aujourd'hui ses conditions de possibilité" (Muray).
  2. Surtout, tout cet argent public, ça crée peut-être plus qu'ailleurs je pense une salle et même classe de journalistes, tous frères et soeur de lait (des mamelles de l'argent public). Exemple, l'autre jour ma copine au restaurant voit Marie Drucker s'asseoir à sa gauche. Un mec sur sa droite, qui travaille à Canal+, va la voir, et en quelques minutes il obtient une interview au 20h pour un truc que Canal est en train de tourner. Et le mec dit "de toute façons, c'est vous qui le financez, enfin France Televisions". Même les chaînes privées, à travers les partenariats, est donc abreuvée. Mais bon, la gauche a tout un argumentaire sur la question, qui peut parfois rejoindre la tradition libérale. L'Etat étant sensé être neutre, il vaut mieux qu'il finance les médias comme ça toutes les opinions peuvent s'exprimer, disent-ils. Sans l'Etat par exemple l'Humanité aura disparu, ce qui serait dramatique pour le débat d'idées. Cette obsession du débat d'idées qui permet aux esprits de se libérer, à l'homme d'arracher son indépendance, est flatteuse et vient directement des Lumières. Donc dur à attaquer.
  3. C'est pour ça que je me suis toujours demandé si les gens qui se disent "chiraquien" (et à ScPo, ils sont nombreux …) s'imaginent représenter une vraie pensée ou veulent juste avouer là leur opportunisme et leur manque de principes.
  4. Tout le monde, sauf le consommateur, évidemment.
  5. Je pense qu'il y a beaucoup de gens qui, comme moi, se sont dit que les mesures démagogiques c'était pour impressionner le badaud, et que Hollande et sa bande étaient des gens compétents, prêts à gérer à peu près ce qui se passe et prolonger encore l'agonie du système a minima. Quelle déception …
  6. Ils n'ont rien à dire, ils sont du côté du MAL.
  7. Joli cas d'hygiénisme terroriste couplé à l'indifférentiation imposée (même si là ce n'est pas au nom de la lutte contre la discrimination entre les différents paquets de tabac). J'ai peur qu'après 5 ans de ce genre de cirque j'y devienne totalement insensible.
  8. YouplaBoum

    Petit problème…

    Ou alors justement ; une fois que tu es arrivé au point où tu as sa préférence (que tout le monde soit en bonne santé) contre la tienne (que je sois libre, donc in extenso que les autres le soient), tu en arrives au sujet principal : comment l'imposer aux autres. Ici seul le santiste veut imposer son système aux autres ; le libéral n'impose rien. Typiquement, imposer quelque chose aux autres demande ou devrait requérir que cette chose soit intersubjectivement valable : c'est à dire, basiquement, que chacun serait d'accord avec elle (ex: il ne faut pas tuer). Or ici, si c'est une préférence, donc un goût, ce n'est pas intersubjectivement valable (de gustus non disputandum), car le seul fait que de bonne foi tu ne sois pas d'accord avec lui suffit à le prouver. Il ne peut donc pas l'imposer aux autres sans avouer que c'est sa préférence contre celle de tous les autres et que seul lui (ou une élite) a raison contre le reste du genre humain. Non seulement tu peux critiquer la prétention d'une telle position, mais aussi noter que si le santisme était LA réponse absolue ce serait, au bout de tant de siècles, devenu évident pour l'immense majorité des gens. A moins, bien sûr, qu'il n'enrichisse sa théorie en te disant que tu te mens à toi-même (ou ton inconscient le fait) et que si tu étais honnête, tu serais santiste. Ou alors que c'est le déterminisme historique. Mais c'est aller loin.
  9. Exactement ! Par contre dans Empereur : l'empire du milieu (peut-être le jeu de gestion de cité qui m'a le plus marqué), il te faut souvent juste poser les bases institutionnelles et les services publics basiques pour que ça fonctionne ; et ensuite tout repose sur ta capacité à faire fleurir le commerce. C'est déjà plus sympa.
  10. Ca a l'air génial. Je sais à quoi je vais passer mon prochain semestre, merci !
  11. Enfin c'est quand même présenté comme "le jeu le plus ennuyant au monde". Donc en termes de ludicité, on peut faire mieux quand même. J'attends le programmeur qui me fera un jeu de stratégie où on peut contrôler un pays communiste. Et là je réalise que dans la plupart des cas, ça se passe ainsi : on construit de nous-même des sociétés, on envoie des hommes à la guerre sans souci, toutes les ressource sont tout le temps mises en commun et c'est à nous de décider comment les affecter. Bref, Il faudra quelqu'un pour analyser le rôle des jeux de stratégie sur l'essor du constructivisme.
  12. Voyons, c'est le seul secteur économique où nous sommes champion, il fallait bien l'illustrer par un ministère.
  13. On devrait publier ça sur tous les sites d'informations qui permettent de laisser des commentaires.
  14. D'accord à 100%. D'ailleurs, je me souviens de la thèse de G.Goedert, selon laquelle Nietzsche a construit sa pensée avec et ensuite contre celle de Schopenhauer, et une fois que l'on voit les liens entre les deux ça devient beaucoup plus limpide. Bienvenu à toi !
  15. Si. L'un deux avait aussi lu des choses belles à en pleurer sur Cuba … avant d'y passer trois mois. Il était donc légitimement sceptique
  16. Oui ! Mes amis altermondialistes s'extasiaient il y a quelques jours sur cet article ! L'un deux, en vacances dans le coin, a prévu d'y faire un tour, pour voir. Je crois que j'ai pleuré, tellement c'est beau.
  17. Et pourquoi pas ? Critiquer un système mais en profiter tout de même, ça peut sembler opportuniste. Dans tous les cas ça rend la critique moins libre, moins aisée. Au niveau d'une entreprise ou d'un think-tank, même s'il est vrai que cela compense les impôts, ca enjoint tout de même à des comportements différents d'une situation sans subventions, et ça peut perturber la lecture de la réalité de l'entrepreneur qui, notamment, se sentira moins en danger (soutenu par la manne publique), et donc peut-être plus susceptible d'aller à la faillite. C'est un fruit empoisonné, en somme. Après on peut nuancer : la sécu on la paye par nos cotisations, et il est fort à parier que dans un monde libéral on dépenserait peut-être autant, donc ça fait sens d'accepter le système assurantiel, tout public qu'il est. C'est ma position personnellement. Par contre je refuse mes bourses, car là c'est clairement un élément du système que je ne peux accepter sans perdre en cohérence. Ou en "pureté" si vous préfèrez, quand j'y vois juste un refus de l'opportunisme.
  18. Tu as mille fois raison, mais faut-il le regretter ? Mais perso, ce n'est pas par "sur-rationalisme" mais depuis avoir lu Le XIX siècle à travers les âges, de Muray, que j'associe tout mysticisme au socialisme. Donc un sacré repoussoir, oui. http://www.amazon.fr/Le-XIXe-siècle-travers-âges/dp/2070756718
  19. Le Monde du fleuve ou (Riverworld) de Philip Jose Farmer, c'est ce qui m'a fait entrer dans la science fiction. Le pitch est vraiment sympa, et du coup toute la série se lit très bien : Toute l'humanité se réveille un jour nue, chacun avec un cylindre au poignet, sur les berges d'un immense fleuve, berges de 5km de large avant d'immenses montagnes impossibles à escalader. Le cylindre est une clef qui leur permet de se ravitailler trois fois par jour à satiété à partir de bornes disposées le long du fleuve. Personne ne sait où mène le fleuve, et les hommes sont dispersés majoritairement en ethnies mais avec de fortes minorités à chaque fois (par exemple, dans une zone, 75% d'indiens du XVII siècle et 20% et 5% d'autres ethnies). Quand les humains meurent, ils ressuscitent dans une autre partie du monde. C'est assez passionnant, parce que du coup se reconstituent des empires, des jeux de pouvoir ; l'intrigue se concentre autour de personnages historiques ressuscités, comme Goering ou Savinien Cyrano de Bergerac, qui vont chercher à comprendre ce qui se passe vraiment.
  20. C'est ce que j'essaye d'expliquer à ma copine qui se réjouit de l'adoption du mariage homosexuel car ainsi, selon elle, les gays pourront voter à droite. Elle est un peu naïve je crois.
  21. Pareil, je viens d'arriver en Australie pour un an, et comme je suis super occupé (et que je n'ai plus accès à l'application Le Monde sur mon portable, du coup), je redécouvre au compte goutte les nouvelles, dans les instants de calme. J'ai du dépasser la consternation, vu d'ici ça me fait plutôt rire.
  22. "Ce modèle que le monde entier nous envie"
  23. Zut. Qui est alors le second, afin de réduire mon inculture crasse ?
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