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Domi

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Tout ce qui a été posté par Domi

  1. Si c'est pour qualifier l'attitude de Galilée, je suis d'accord mais l'interdiction de l'Eglise n'est pas plus scientifique. Interdire à quelqu'un de proclamer des conclusions bancales sur le plan scientifique ne l'est pas. Sur l'ensemble de l'affaire, il est vrai que l'Eglise n'a pas été monolithique dans sa condamnation (il y a eu une évolution et de nombreux débats avant celle-ci) mais il y avait bien un parti qui attaquait Galilée sur la base de sa prétention à interpréter l'écriture et qui finalement a permis de le condamner.
  2. Une autre question : n'aurait-il pas été brûlé vif comme relaps s'il avait finalement maintenu sa position. Je ne vois pas en quoi imposer à quelqu'un de présenter ses conclusions comme une hypothèse relèverait d'une attitude scientifique. De plus, il est difficile de penser qu'il n'y aurait pas eu des motifs politiques à sa condamnation.
  3. C'est moi qui parle de ressources non Girard en essayant de substituer au sien un raisonnement plus convaincant. Le problème de Girard est d'essayer de construire une oeuvre philosophique d'explication du monde au moment où la science existe. C'était excusable lorsque les moyens d'investigation scientifiques étaient balbutiants, ça n'est plus possible aujourd'hui. Ce qui ne veut pas dire que l'approche philosophique ne reste pas valide sur certains sujets (philosophie morale par exemple) mais ça ne sera pas le cas lorsque la science fournit de meilleurs outils. Et à ma connaissance, l'oeuvre de Girard n'est pas prise au sérieux parmi les anthropologues. J'ajoute que même nos désirs secondaires nous confèrent probablement un avantage adaptatif.
  4. Je ne pense pas que l'étude de roman soit la méthodologie appropriée pour batir ce genre de constructions anthropologiques. Elle peut servir à l'expliquer.
  5. Je ne connais les oeuvres de René Girard que parce ce qui en est dit ici mais je ne résiste pas au désir (mimétique ?) de les critiquer. Tout d'abord les désirs ne correspondent pas à un quelconque mimétisme mais à l'avantage adaptatif qu'ils confèrent dans le cadre de la sélection naturelle. Ainsi du désir de boire, de manger, d'avoir des relations sexuelles. L'aspect psychologique joue un grand rôle dans les désirs et dans ce cadre, une notion s'approchant du désir mimétique (qui inclue également, je suppose, le soucis de se distinguer des autres). Il reste que le meilleur principe explicatif de l'ensemble est la selection naturelle. On peut aussi s'intéresser à la manière dont la selection naturelle a influencé la manière dont l'homme construit ses rapports avec ses semblables. Il apparait que la nature humaine est un compromis (différent selon les individus) entre l'égoïsme, l'altruisme et la xénophobie. Cela signifie probablement que les trois attitudes présentent des avantages adaptatifs pour l'homme. Or, il est probable que plus les ressources manquent plus la stratégie xénophobe devient opérante. On est alors dans la situation de naufragés qui n'ont pas assez de ressources pour survivre et vont tirer au sort ceux qui doivent survivre. Il existe probablement dans nos gènes une tendance à être plus agressifs dans cette situation et à se regrouper et à affronter les personnes d'un autre groupes en concurrence avec nous sur les ressources que nous convoitons. Ce sont certainement les variations des ressources qui expliquent cette attitude plus que leur niveau absolu. Cela explique assez bien l'arrivée des nazis au pouvoir, cela a aussi été mentionné comme une des causes du génocide Rwandais. Cela peut également expliquer comment les juifs sont devenus des boucs émissaires lors des pestes. En pratique, lorsqu'une telle crise survient on s'attaque à des groupes d'appartenance déjà identifiés mais il est également possible qu'elle suffise par elle-même à les constituer. Je précise que si la xénophobie a pu ainsi conférer un avantage adaptatif, cela ne signifie pas que ce soit le cas dans les sociétés complexes, bien au contraire mais nos gènes sont en retard sur les nécessités du présent. J'ai davantage présenté ma propre vision des crises que récusé celle de rené Girard mais son principe explicatif de départ me semble défaillant. Il y a une autre critique qui me semble déterminante : il prétend expliquer l'histoire. L'idée que j'ai exposée concernant l'abondance des ressources ne doit pas être vue comme la seule source de conflit à partir sur laquelle toute évolution historique s'articulerait. Si l'on adoptait un tel schéma linéaire on aurait : crise de ressources => Conflit => Baisse de la population => Disparition du conflit. Or, si l'on peut voir à l'oeuvre un tel principe dans l'histoire, on ne peut prétendre la raconter à partir de lui. C'est pourtant, au vu des résumés qui ont été faits de sa pensée ici, assez clairement l'attitude de René Girard. En cela, sa doctrine s'apparente à un miroir du schéma Marxiste de l'évolution de la lutte des classes à travers l'histoire.
  6. Domi

    Maurice Radio libre

    Il y avait Hugues de Rennes. Un type raciste complétement délirant que Maurice avait laissé parler deux heures (ou affronter les autres auditeurs). Ca me revient maintenant, il se revendiquait Celte. Je n'étais pas libéral à l'époque mais je ne me souviens pas de réflexions de Maurice qui ne l'aient pas été. Je pense que sur la grande majorité des questions de société il serait d'accord avec les libéraux mais il est possible que le cadre théorique qui lie les choses entre elles ne l'intéresse pas.
  7. J'ai eu peur que ça n'intéresse personne et du coup j'ai voulu faire court dans mes explications. A la fin c'est incompréhensible en + d'être (peut-être inintéressant même si le problème m'intéresse). Vos remarques me permettent de préciser ma réflexion. Plaçons nous dans l'hypothèse d'une augmentation de la dépense publique de 1 pt avec 1 hausse d'impôt similaire. L'opération sera neutre sur le plan comptable pour les raisons expliquées par Pax in Terris (alors que la satisfaction aura peut-être baissée. Les armes achetées par l'Etat syrien pour massacrer la population du pays comptent dans le PIB). En revanche, il y aura des effets visibles sur le plan économique. Pour les Keynesiens, si le marché n'est pas à l'équilibre et la demande insuffisante, l'Etat dépensant davantage, cela soutiendra l'activité et donc le PIB. Sur le court terme cela est plausible. Pour les libéraux, les entreprises ont moins intérêt à investir et surtout en ont moins les moyens. Comme les dépenses de l'Etat sont des dépenses de consommation : moindre hausse de la production. Malgré l'artifice comptable décrit plus haut, ces effets sont visibles dans les chiffres du PIB. Imaginons que nous ajoutions 1 point de dépense publique en + financé par l'impôt. Il y aura 1 pt de PIB "marchand" en moins et 1 pt de PIB Etatique en +. Mais surtout la croissance du PIB marchand sera moins rapide. Cela se verra aussi ds la richesse "créée" par l'Etat parce qu'il prend une part du total. Empiriquement, on constate pour l'Ocde qu'un point de dépense publique et d'impôt en +, c'est 0,1 points de croissance en -. En gros, cela réprésente en gros dans l'Ocde 0,3 points sur 3 ans. C'est un constat économique et non comptable. J'ai simplifié ça en considérant qu'il y avait des effets négatifs de l'impôt sur le PIB et positifs de la dépense. Si l'on fait l'hypothèse que l'impôt a un effet négatif de 1 point (pure hypothèse, utile pour poser le raisonnement) alors la dépense aurait un effet positif de 0,7. Mais c'est trés approximatif au vu des aspects précisés plus haut. En continuant ce raisonnement on peut se demander quel serait l'effet d'une dépense additionnelle financée par l'emprunt. Ce nbe serait pas + 0,7 car l'emprunt par l'Etat empêche les entreprises de se financer. Empiriquement, le chiffre est de + 0,2 (toujours sur trois ans). On pourrait donc supposer que l'effet négatif de l'emprunt est de -0,5. (0,7 - 0,5 = 0,2). Quel devrait être alors l'effet d'une baisse d'impôt financée par l'emprunt ? + 1 - 0,5 = 0,5. Or, a priori, empiriquement, l'effet sur le PIB est de + 1,5 pt sur trois ans. Donc je me suis dit quelque chose ne colle pas. est-le raisonnement ou l'inéfficacité de la méthode empirique. J'aurais d'autres remarques à faire pour corriger le raisonnement mais est fini pour ce soir.
  8. C'est moi, mais je répondais à Johnnieboy. Je ne livrais pas une appréciation personnelle.
  9. Il ne peut pas avoir de préjugé, puisqu'il est contre l'armée. C'est un esprit éclairé, voyons.
  10. JohnnieBoy admet lui-même qu'il n'est pas anarchiste. Il croit a priori à la nécessité de missions régaliennes telles que la défense. S'il avait eu une argumentation anarchiste, j'aurais réagi différemment.
  11. Ton discours est incohérent. Tu critiques par principe l'institution militaire à partir du cas de l'armée française. C'est comme si tu critiquais la médecine parce que ton toubib est un ivrogne. Et si l'armée est nécessaire à la société (en France comme ailleurs), je vois mal comment reprocher à une personne de s'engager à accomplir une chose nécessaire. Ou alors il faudra que tu expliques pourquoi la fonction de défense n'est pas nécessaire en France.
  12. Merci de cette réponse.
  13. Un projet de dernier article pour Contrepoints m'a mené à des considérations bien compliquées (qui probablement n'y figureront pas). J'émet l'hypothèse que l'emprunt (parce qu'il prive les entreprises de financement) annule les effets positifs de la hausse de dépense publique dans le cas d'une augmentation du déficit. En pratique une telle hausse conduirait à 0,2 pts en + Si on augmente l'impôt et la dépense à la même vitesse on a - 0,1 de croissance ( 10 pts de dépense publique en + = 1 pt de croissance en moins empiriquement (Je suppose qu'ici les différences d'équilibre budgétaire sont négligables). Si je donne à 1 pt d'impôt en +, 1 valeur de - 1 par exemple (effet sur le PIB), alors 1 pt de dépense devra avoir un effet de + 0,9 et 0,7 pt de dépense un effet de - 0,7 du coup (pour expliquer les 0,2 + haut) Et s'il y a une baisse d'impôt alors financée par l'emprunt ? On a moins un point d'impôt + un point d'emprunt : - (- 1) + ( -0,7) : on devrait avoir 0,3 points de croissance en +. Pourtant empiriquement on a 1,5 pts. Voir notamment le dernier article de Jeff Balmont pour Contrepoints. J'ajoute par ailleurs qu'une dépense additionnelle n'a pas d'effet sur la croissance (selon un vieil article de Vincent Benard). Les Etats américains les plus subventionnés n'ont pas eu plus de succés. Il faudrait faire la différence entre une dépense additionnelle et celle qui correspond à un impôt. Cela ne remet pas en cause dans tous les cas l'incohérence soulignée plus haut. Y a-t-il une explication à cela ou est-ce que cela s'explique par la difficulté de mesurer de telles phénomènes ?
  14. Oui, je crois que tu peux améliorer ton orthographe mais moi aussi . Je précise que je n'ai pas toujours utilisé la même technique pour signaler tes fautes. J'en ai corrigé certaines et signalé d'autres. Du coup, tu n'as pas compris que je signalais certaines fautes et ton article actuel en contient encore. Voici une nouvelle correction avec mes précisions en rouge. L’Espagne a annoncé ses plans pour le nettoyage de son secteur bancaire un peu plus tôt. Avec la régulation complète a peine publiée, nous sommes toujours en train de l’analyser, et nous vous informeront ( informerons !) des points les plus pertinents dès que nous aurons terminés (terminé). Mais il y avait également des développements intéressants à propos du prêteur en difficulté BFA-Bankia. Le gouvernement espagnol a annoncé cette (cet, mot masculin) après-midi que la BFA-Bankia allait recevoir une “injection de capital immédiate” de la part du fonds de restructuration bancaire de l’Espagne (FROB). Cependant, l’Espagne a décidé de ne pas faire appel au fond de sauvetage des banques de 100 milliards d’euros. C’est ainsi malgré la mise de côté de 30 milliards d’euros pour traiter les urgences, comme l’Eurogroup l’a annoncé dans sa conférence de presse cet après-midi. Les fonds seront donc avancés par le FROB et seront éventuellement incorporés dans le plan de sauvetage des banques espagnoles quand ils seront complètement dépensés. Cela soulève deux questions intéressantes. Premièrement, pourquoi l’Espagne est-elle tellement attachée à éviter d’utiliser les 30 milliards d’euros conservés en réserve ? L’argent est typiquement là pour ce genre de situation. En fait, il était relativement évident que ce genre de situation allait se présenter. De plus, l’argent sera tout de même dépensé dans le plan de sauvetage. Par conséquent, nous pouvons seulement imaginer que le gouvernement espagnol est enthousiaste pour éviter d’avoir des stigmates négatifs – bien que cela semble un peu étrange car le plan de sauvetage est déjà confirmé. Cela vaut le coup de se rappeler les contraintes du financement par le FEFS par rapport à celui du FMI (que nous avons détaillé ici), alors il est possible que l’Espagne et la zone euro aient décidé d’attendre que le MES soit complètement opérationnel avant d’utiliser les fonds. En faisant une revue de presse, il est clair qu’il s’agit d’une restructuration de la BFA-Bankia, signifiant que la banque est considérée comme viable. C’est proprement scandaleux pour plusieurs raisons : • les emprunts toxiques détenus par Bankia ont augmenté de 44% (de7.63% à 11%) dans les six derniers mois • le groupe vient d’annoncer une perte de 4.5 milliards d’euros, à la place d’un très léger profit l’an passé. • Dans les six derniers mois le groupe bancaire a perdu la somme stupéfiante de 37.6 milliards d’euros dans les dépôts bancaires de ses clients, une baisse énorme de 28%. Il est clair pour la plupart que Bankia n’est plus viable depuis quelques temps. Les derniers plans du gouvernement pour traiter le secteur bancaire par une « résolution ordonnée » des banques insolvables est un modèle pour séparer les actifs et fermer les institutions en faillite. Il n’est pas très clair pourquoi ce n’est pas appliqué ici, à part protéger les particuliers ayant investi dans cette banque. À la fin, malgré tout, investir des fonds publics dans une institution défaillante fera plus de mal que de bien à chacun d’entre nous. Ma lecture du forum est irrégulière et je ne veux pas m'engager au rythme plus régulier qu'implique la correction de tes articles. Désolé. Pour après-midi, en vérifiant, il n'y a pas de genre imposé.
  15. Je n'en connais pas personnellement mais il y a traditionnellement chez beaucoup de militaires des valeurs fortes à l'origine de leur engagement et une forme de don de soi. Comme l'athée vis à vis de la religion, on peut ne pas être convaincu par le raisonnement qui est à la base de l'engagement mais respecter sa sincérité et l'ampleur du sacrifice consenti.
  16. Pour en revenir à la question ouverte par Jim 16 je ne vois pas comment les différences moyennes hommes / femmes constatées tous les jours pourraient être simplement culturelles. - Pour le comportement concernant la reproduction (fidélité, choix du partenaire etc), les différences de comportement s'expliquent trés bien par l'avantage selectif qu'ils conférent à chaque sexe. - Il y a chez la plupart des mammifères des différences de comportement entre les mâles et les femelles et il est difficile de les qualifier de culturelles (pourquoi pas chez l'homme ?) - les différences de comportement entre mammifères mâles et femelles correspondent bien à celles qui sont constatées chez les hommes. les hommes s'occupent de la guerre, les femmes des enfants. Bon il doit y avoir des conneries dans ce que j'ai dit mais tout n'est pas à jeter, hein… non ?
  17. Donc tu trouves normal de poster un article de Sylvestre Huet de tripes et volailles, l'air de rien sur liborg ?
  18. C'est quand même difficile de mordre quelqu'un derrière un voile intégral
  19. Domi

    Attentat à Oslo

    Je vais souvent au théâtre du Nord-Ouest (9ème arrondissement) et ils jouent Roméo et Juliette actuellement. Je l'ai vu, interprétation correcte mais difficile d'imaginer une Juliette plus moche. Cela dit, je n'ai pas de chance, je n'apprécie pas Shakespeare.
  20. Domi

    Qui a dit ?

    Ces mots se rapporteraient bien à la question du réchauffement climatique. Ils ont été écrits dans un autre contexte. J'ai procédé à de petites modifications pour brouiller les pistes.
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