Aller au contenu

Vers Une école Libérale


Messages recommandés

Au delà des méthodes de l'instruction publique du XIXéme, cette remarque s'applique également à l'imposition de la langue de l'Ile-de-France (le François, donc) à l'ensemble du territoire par François Ier, au traité de Villers-Cotterêts, qui a également institué l'état civil.

C'est un peu plus compliqué, la langue que l'on parle n'est pas le dialecte d'île de France mais un dialecte littéraire et artificiel (au sens premier du mot), qui est en fait un compromis entre différents traits dominants des langues d'Oïl.

C'est certe "un peu" mieux, mais ça reste pas terribles pour les locuteurs de certaines langues d'Oïl un peu marginalisées niveau vocabulaires/structure (Normand, Anglo-normand, Picard, Wallon), et je ne parle pas de ceux des langues d'Oc, des langues Franco-Provençales, du Catalan, du Corse. Et ça se sont encore des langues romanes, auxquelles il faut ajouter le Breton, l'Alsacien et le Basque. Toutes ces langues et dialectes sont menacés de disparition parce qu'ils ne sont plus parlés par les jeunes générations : Merci l'EN, merci !

Lien vers le commentaire
Au delà des méthodes de l'instruction publique du XIXéme, cette remarque s'applique également à l'imposition de la langue de l'Ile-de-France (le François, donc)

Précisons, afin d'éviter tout malentendu, que jamais personne (hormis dans "Les Visiteurs") au moyen âge, puis à la Renaissance, n'a prononcé le mot écrit "françois" franswa, mais bien franswè.

Lien vers le commentaire
Au delà des méthodes de l'instruction publique du XIXéme, cette remarque s'applique également à l'imposition de la langue de l'Ile-de-France (le François, donc)

Précisons, afin d'éviter tout malentendu, que jamais personne (hormis dans "Les Visiteurs") n'a prononcé le mot écrit "françois" franswa, mais bien franswè.

Jean-françoué de Nantes

Lien vers le commentaire
Et maintenant que je suis maman (enfin presque) je me suis promis de faire tout ce que je peux pour offrir à mon enfant un enseignement digne de ce nom.

Si je peux me permettre un conseil (je suis 2 x papa), procurez vous un manuel d'apprentissage de la lecture par la méthode traditionnelle, par exemple

, mais ne laissez surtout pas l'Edulcoration Nationale utiliser la méthode globale (qu'ils appelent pudiquement Semi-Globale)…

La lecture est la base de tout. Avec une bonne lecture, on a une bonne compréhension. Toutes les personnes que je connais qui ont une orthographe … créative disons ont au départ eu la méthode globale de lecture qui est reconnue mondialement comme catastrophique pour les enfants…

Evidemment, ce n'est qu'un petit conseil.

Et bonne maternité.

Lien vers le commentaire
Et maintenant que je suis maman (enfin presque) je me suis promis de faire tout ce que je peux pour offrir à mon enfant un enseignement digne de ce nom.

Même si c'est un peu tôt, deux petits liens pour la future maman :icon_up:

Le site de l'enseignement de la lecture et de l'écriture

et, pour rire un bon coup :

Ne ratez pas l'éducation civique de vos enfants (Christian Michel)

Lien vers le commentaire
Si je peux me permettre un conseil (je suis 2 x papa), procurez vous un manuel d'apprentissage de la lecture par la méthode traditionnelle, par exemple

, mais ne laissez surtout pas l'Edulcoration Nationale utiliser la méthode globale (qu'ils appelent pudiquement Semi-Globale)…

La lecture est la base de tout. Avec une bonne lecture, on a une bonne compréhension. Toutes les personnes que je connais qui ont une orthographe … créative disons ont au départ eu la méthode globale de lecture qui est reconnue mondialement comme catastrophique pour les enfants…

Evidemment, ce n'est qu'un petit conseil.

Et bonne maternité.

Je partage entièrement ce qui est écrit. J'ai appris à lire avec ce livre et mes enfants aussi. Il est très bien

Lien vers le commentaire
Emission à consulter sur l'Ecole Frrrrançaise, appelée aussi "la Fabrique du Crétin" :

http://les-4-verites.france2.fr/?date=2005…&id_article=248

Après lecture du bouquin en question, la constatation que l'auteur tire (l'état catastrophique de l'enseignement en France) est bonne, les raisons directes (méthode globale, novlangue, apparition de la didactique dans la pédagogie, réformes sur réformes, etc…) sont elles aussi correctes. En revanche les raisons profondes qu'il évoque (le "néo-libéralisme", le capitalisme) sont totalement bidon. D'une part, il ne définit pas le terme de néo-libéralisme et tient sa définition pour évidente, ne remet pas en cause son raisonnement devant les réussites des autres pays plus libéraux et les échecs des pays plus étatisés, et enfin tente dans quasiment chaque page du livre de faire passer ses idées d'extrême-gauche.

Le problème est que partant d'une constatation correcte, il aboutit à une conclusion bancale ; or ce livre est lu par des centaines de milliers de personnes, qui n'auront pour la plupart aucun discours alternatif…

Lien vers le commentaire
Invité plejarre
Pourquoi toujours parler et vouloir l'égalité des chances. Elle n'existe pas et n'existera jamais. C'est une utopie qui sert de pretexte à toutes  les gabegies financières dans l'EN.

En réalité dès l'âge de 1 an les enfants ne font plus la même course selon l'éducation qu'ils recoivent chez eux.

En clair, on peut mettre tous les moyens qu'on veut dans un lycée, si le soir en rentrant chez eux les  enfants peuvent se vautrer devant leur Playstation et devant la Star'AC, ils n'auront aucune chance de réussir les mêmes études que mes enfants qui ne regardent pas la télé le soir, qui font leurs devoirs, qui lisent des livres tous les soirs  et qui se couchent à 08h (ils sont encore petits).

c'est plutot l'égalité des individus que les socialos pronent à longueur de temps qui est impossible.

l'egalité des chances elle est possible, a existé avant l'arrivée de 68, et est meme souhaitable de voire arriver.

mais celle qui est impossible, clairement impossible, c'est l"egalité des efforts à faire pour un meme résultat.

le fils de directeur aura presque qu'à attendre pour etre directeur lui même ( :icon_up: ) mais le fils d'ouvrier aura nettement plus de mal pour arriver.

et les socialos veulent cette derniere égalité ou par dépit celle de tous entre tous.

Lien vers le commentaire
c'est plutot l'égalité des individus que les socialos pronent à longueur de temps qui est impossible.

l'egalité des chances elle est possible, a existé avant l'arrivée de 68, et est meme souhaitable de voire arriver.

"L'égalité des chances" est tout aussi utopique. Cette notion rejoint celle que vous dénoncez.

Vous confondez, je pense, avec "l'égalité en droit".

Lien vers le commentaire
c'est plutot l'égalité des individus que les socialos pronent à longueur de temps qui est impossible.

l'egalité des chances elle est possible, a existé avant l'arrivée de 68, et est meme souhaitable de voire arriver.

mais celle qui est impossible, clairement impossible, c'est l"egalité des efforts à faire pour un meme résultat.

le fils de directeur aura presque qu'à attendre pour etre directeur lui même ( :icon_up: ) mais le fils d'ouvrier aura nettement plus de mal pour arriver.

et les socialos veulent cette derniere égalité ou par dépit celle de tous entre tous.

Analyse intéressante, mais je rejoins Rocou : l'égalité des chances est utopique.

Tout le monde conviendrait de l'idiotie d'un jeu de chance basé sur le fait que tout le monde gagne (le loto où tout le monde devient millionnaire…) . Tout ce qu'une société peut offrir, c'est une égalité de droit.

Lien vers le commentaire
Invité plejarre
"L'égalité des chances" est tout aussi utopique. Cette notion rejoint celle que vous dénoncez.

Vous confondez, je pense, avec "l'égalité en droit".

l'egalité des chances, si j' y crois. c'est mettre les moyens necessaires à chaqu"un pour qu'il arrive au meme niveau que la société. difficile mais méritant.

un enfant qui a un pere alcoolique et violent. son maitre le pousse à travailler pour qu'il s'en sorte. il fait de l'apprentissage et dirige 20 personnes comme contremaitre. ca c'est l'egalité des chances.

l'egalité qui ne marche pas. c'est celle des conditions de vie en classe. cet enfant qui a eu le pere violent a du subir une pression plus forte que l'autre qui a des parents aimants.

si on lui fait faire les memes efforts en classe. là c'est clair qu'il n'a plus l'egalité des chances. et c'est ce que l'on pratique encore et plus dans l'ecole publique. tout le monde pareil. mais pareil devant l'effort et inégalités à la sortie.

Lien vers le commentaire

donc il faut aider plus l'enfant d'alcoolique simplement parce que toi tu décides que c'est plus dur d'être fils d'alcoolique que fils de patron (là il y a toute la pression familiale, le manque d'amis etc…C'est aussi difficile)

Bref tu vois des inégalités dans la société donc l'école doit les corriger c'est ça ? Alors c'est bien l'égalité des chances (et non des droits) et bienvenue au PCF !

Lien vers le commentaire
l'egalité des chances, si j' y crois. c'est mettre les moyens necessaires à chaqu"un pour qu'il arrive au meme niveau que la société. difficile mais méritant.

un enfant qui a un pere alcoolique et violent. son maitre le pousse à travailler pour qu'il s'en sorte. il fait de l'apprentissage et dirige 20 personnes comme contremaitre. ca c'est l'egalité des chances.

l'egalité qui ne marche pas. c'est celle des conditions de vie en classe. cet enfant qui a eu le pere violent a du subir une pression plus forte que l'autre qui a des parents aimants.

si on lui fait faire les memes efforts en classe. là c'est clair qu'il n'a plus l'egalité des chances. et c'est ce que l'on pratique encore et plus dans l'ecole publique. tout le monde pareil. mais pareil devant l'effort et inégalités à la sortie.

Il y a danger, dans ce raisonnement : à partir de quel point peut-on dire qu'on doit aider plus les uns que les autres ?

Un père alcoolique ? Un père analphabète ? Un père divorcé ? Un père commercial ? Etre gaucher ? Avoir des poux ? Le nez de travers ?

En fixant arbitrairement des lois pour des faux droits (capacité à apprendre, dans notre cas), on crée autant (plus) d'inégalités qu'on en résoud.

Lien vers le commentaire
l'egalité des chances, si j' y crois. c'est mettre les moyens necessaires à chaqu"un pour qu'il arrive au meme niveau que la société. difficile mais méritant.

Et qui donc "met les moyens necessaires" ??

Et si le gosse de l'alcoolique ne veut pas de ton apprentissage, s'il veut devenir délinquant (vace les risques que cela implique) ??

Et la société serait elle à un meme niveau ? comment peut on se mettre au niveau de la société, c'est quoi le niveau ?

Un job un toit une femme (un mari) des enfants et un chien dans la niche, où le chomage, la banlieue, le trafic de shit et le rottweiller…

Ne crains tu pas qu'à annoncer un tel assistanat (car c cela que je vois) tu n'incites les individus alcooliques, toxicomanes, problématiques à ne pas etre responsable de leur progéniture sous pretexte que "qqun" mettra plus de moyens pour qu'il arrive "au niveau de la société" ?

Lien vers le commentaire
Invité plejarre
donc il faut aider plus l'enfant d'alcoolique simplement parce que toi tu décides que c'est plus dur d'être fils d'alcoolique que fils de patron (là il y a toute la pression familiale, le manque d'amis etc…C'est aussi difficile)

Bref tu vois des inégalités dans la société donc l'école doit les corriger c'est ça ? Alors c'est bien l'égalité des chances (et non des droits) et bienvenue au PCF !

vous etes pas gentils là. vous me faites disserter sur une formule du figaro "égalité des chances". Si encore elle etait de moi !

encore une preuve que le langage public est trompeur et fait de formules toutes faites.

on dit education nationale et enseignement privé. dejà là tout est dit. quelqu'un de bien éduqué peut etre completement idiot et mettre les mains sur la table. enseignement veut dire que l'on enseigne, deja le role de l'enseignement est différent de éducation.

et on dit auss enseignement public, ce qui est mieux. mais cet enseignement public fait partie de l'education nationale. et là on ne comprends plus. l'institution "l'education nationale" fonctionne à partir de formules qui sont interprétables à volonté on peut y mettre ce que l'on veut.

"apprendre à apprendre", "egalité des chances". et aussi le terme "egalité des droits", appliqué à l'enseignement ca peut vouloir dire que quelque soient les efforts des enfants il ont "le droit" d'avoir les memes notes. on peut dire aussi à la sauce PCF que tout le monde a le droit d'avoir une maison définie selon des normes précises.

en sortant du sujet école. je cite chirac qui a dit en 85 "il faut favoriser l'investissement privé par rapport à l'epargne". les gens - et moi meme aussi - ont considéré qu'il allat faire une réforme sur les charges sur les entreprises.

mais des son élection il s'est empressé de taxer les plans d'epargne. c'est valable aussi pour la decentralisaton qui en est pas une, au sens ou les francais l'entendent, mais c'est une "descente" de l'etat avec ses travers jusqu'au niveau des communes.

le langage public est fait de propos que l'on peut facilement interpréter de plusieures manières à la place du terme "decentralisaton" le terme plus précis est "féderalisation" des régions.

et dans un sens, on est d"accord tous les deux, on peut lancer des 100aines de posts et on aura autant d'interprétations de la formule "egalité des chances".

NB: non non je suis pas PCF alors pas du tout. je suis plutot du genre à les detester pas cordialement du tout. j'ai vu ce que c'etait un pays communiste. y a plus du tout de qualité de vie.

Lien vers le commentaire
Invité plejarre
Analyse intéressante, mais je rejoins Rocou : l'égalité des chances est utopique.

Tout le monde conviendrait de l'idiotie d'un jeu de chance basé sur le fait que tout le monde gagne (le loto où tout le monde devient millionnaire…) . Tout ce qu'une société peut offrir, c'est une égalité de droit.

ca j'aimerais bien une explication. en fait c'est une "grande formule" de plus qui veut dire pas mal de choses.

Lien vers le commentaire
ca j'aimerais bien une explication. en fait c'est une "grande formule" de plus qui veut dire pas mal de choses.

Pour moi, "l'égalité des chances", ce serait l'égalité dans la "capacité à" faire quelque chose. Et chacun a des capacités différentes. Je ne vois pas trop comment on peut effectivement mettre en place une quelconque "égalité des chances".

Quelle chance ? (définition du terme)

Quelle égalité ? (où commence-t-on ? où s'arrête-t-on ?)

"Egalité des chances" est précisemment une "grande formule" lourdement chargée sur le plan historique, mais dont les fondements ne sont pas clairement expliqués.

Si vous déplacez le problème de l'égalité des chances de l'enseignement vers tout autre domaine où la chance intervient, on vire vite au ridicule, et la notion même d'égalité devient absurde (exemple typique : rapports amoureux, qualité de la vision ou facultés olfactives, gain à un jeu de hasard). Pourquoi serait-ce valable pour l'éducation ou certains domaines choisis et pas pour les autres domaines ?

Lien vers le commentaire
vous etes pas gentils là. vous me faites disserter sur une formule du figaro "égalité des chances". Si encore elle etait de moi !

un peu plus tot :

l'egalité des chances, si j' y crois. c'est mettre les moyens necessaires à chaqu"un pour qu'il arrive au meme niveau que la société. difficile mais méritant.

Si j'ai bien compris votre définition, c'est aider plus un enfant qui part avec un handicap (parents violents apr ex) que celui qui part sans.

Lien vers le commentaire

Selon Alain Madelin:

Egalité des chances :

Plus qu'une obligation morale, c'est une exigence sociale.

Quand les autruches relèveront la tête 1995

Nous voulons une société de liberté et nous savons que cette société conduit forcément à une certaine inégalité des résultats. Mais nous savons aussi que ceci n'est acceptable qu'à une seule condition : l'égalité des chances. Et si vous n'avez pas l'égalité des chances, c'est le pacte social qui se déchire. Attention danger.

Discours Idées-Action Paris 12/10/94

Il s'agit de retrouver la voie libérale française ; celle qui s'exprime par la liberté bien sûr, mais aussi par l'égalité, l'égalité des chances, l'égalité devant la loi ; et la fraternité, c'est-à-dire un système de solidarité qui assure les sécurités essentielles et ne laisse personne au bord du chemin.

Discours Chambéry 28/05/97

Lien vers le commentaire
Selon Alain Madelin:

Saperlotte, "chance" de quoi ? C'est quoi cette "chance" dont il se gargarise ?

Si, par chance, je suis né avec un cerveau plus rapide que celui des autres, par quel procédé tordu va-t-on rendre les autres égaux ?

Si, par malchance, il me manque un poumon, comment peut-on me donner l'égalité des chances dans un sport ?

Lien vers le commentaire
Saperlotte, "chance" de quoi ? C'est quoi cette "chance" dont il se gargarise ?

Si, par chance, je suis né avec un cerveau plus rapide que celui des autres, par quel procédé tordu va-t-on rendre les autres égaux ?

Si, par malchance, il me manque un poumon, comment peut-on me donner l'égalité des chances dans un sport ?

Voilà, et pour aller au bout de la logique: l'enseignement était de meilleure qualité il y a 150 ans. Va-t-on devoir inventer une machine à remonter dans le temps pour que les élèves d'aujourd'hui profitent de cette chance ?

Et pour Madelin, les propos que cite William démontrent qu'à force de refuser ce que certains appellent du simplisme, hé bien, on en vient à parler dans les mots de ses adversaires.

Lien vers le commentaire
Va-t-on devoir inventer une machine à remonter dans le temps pour que les élèves d'aujourd'hui profitent de cette chance ?

L'état peut tout. Il a déjà inventé la machine à compter sur les autres…

Lien vers le commentaire
Et pour Madelin, les propos que cite William démontrent qu'à force de refuser ce que certains appellent du simplisme, hé bien, on en vient à parler dans les mots de ses adversaires.

je ne vois pas l'utilité d'utiliser le terme "égalités des chances" dans ce fil alors qu'il est idéologiquement marqué et qu'il pollue les idées.

Parlons d'égalité de droits: l'individu X a les mêmes droits que l'individu Y que ce soit dans l'éducation ou ailleurs. Ensuite s'il s'en sort mieux à la fin de ses études ça sera dû à son mérite ou à la chance qu'il a eu de naître dans une bonne famille, mais le système restera juste par ailleurs. Nous sommes d'accord plejarre ?

Lien vers le commentaire
Ensuite s'il s'en sort mieux à la fin de ses études ça sera dû à son mérite ou à la chance qu'il a eu de naître dans une bonne famille, mais le système restera juste par ailleurs. Nous sommes d'accord plejarre ?

Alors là je ne suis pas du tout d'accord. Comment tu peux considérer que la qualité de l'enseignement que nous devons recevoir dépend de la chance que l'on aurait de tomber dans une famille aisée ou non. Car c'est ce que tu dis. Etant donné que le bon enseignement se retrouve dans les bons établissements. Je ne vois pas ce qu'il y a de juste la dedans. Est-ce que si tu te fais dépouiller par une montagne de 2m50 dans la rue, tu trouveras cela juste car comme il a la chance d'être plus fort que toi, si personne n'intervient, les choses doivent aller ainsi? C'est évidemment faux. C'est contraire au principe de liberté que de se fier au déterminisme naturel.

Proclamer la liberté des droits de l'homme, c'est bien beau. Mais quelle est l'application de ce principe, si le paysan reste paysan et le noble, noble. Alors le noble sera libre d'exploiter le pauvre puisque c'est ainsi que vont naturellement les choses? Evidemment non. L'application de ce principe de liberté passe par une égalité des chances. L'idée majeure du libéralisme se fonde sur l'individu. Mais pour considérer les individus égaux EN CHANCES, on ne peut se fier au déterminisme naturel.

Alors certes, une fois que les individus égaux en chances, le plus méritant s'en sortira le mieux, et les mauvais pas. Là ce sera juste. Parce que personne ne sera en mesure de se plaindre de désavantage ou autre injustice.

Contrairement à toi, je suis persuadé que l'égalité des chances est la seule garantie de réelle liberté. Il ne s'agit pas de parler d'égaliter de statut : tous le même salaire, la même voiture, la même maison… Mais d'une égalité des potentialités : le pouvoir en puissance de chacun d'accéder au meilleur salaire, à la meilleure voiture, à la meilleure maison.

Lien vers le commentaire

Archivé

Ce sujet est désormais archivé et ne peut plus recevoir de nouvelles réponses.

×
×
  • Créer...