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Je Ne Voterais Pas Sarkozy


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Blair, libéral ? L'homme qui veut réintroduire la carte d'identité, le spécialiste des mensonges d'Etat? C'est un pur socialiste fabien, oui ! Ce n'est pas parce qu'il a fait retirer de la charte de son parti des préceptes marxistes que cela en fait un libéral. Vision très revelo-française: tout non-marxiste est un libéral potentiel. :icon_up:

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En tout cas,en dehors du cas Sarko, ce qui est clair c'est qu'il n'y a qu'un parti en France qui comporte une solide composante libérale, c'est l'UMP, avec les 70 députés Réformateurs Libéraux.

Les Réformateurs étant généralement des gens plus militants que les défenseurs du statu quo, cette minorité active est une force importante.

Si elle se coupe de l'UMP pour créer un parti libéral, elle ne trouvera pas les bases financières et médiatiques pour se développer, elle sera asphyxiée, dérangeant tout le monde, et ne pourra imposer un candidat.

Il faut donc accroître cette base.

Sarko a été élu par 85% de 70000 militants votants.

50000 votants, c'est peu. Faire de l'entrisme, amener quelques milliers de sympathisants libéraux supplémentaires dans un parti ne comportant que quelques dizaines de milliers de militants actifs, cela peut changer bcp de chose, sortir ce parti de son gaullisme archaïque et étatiste.

Amener 20000 militants libéraux au sein de l'UMP, en droit de voter pour les élections internes et le choix des candidats, serait une force bien plus considérable que de constituer un parti libéral comportant 20000 membres. Je ne vois pas ce qu'Albert Li peut objecter à cela, sauf si son désir est davantage d'être chef de parti que d'agir dans le sens du libéralisme.

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Allez donc jetter un oeil à mon altercation avec Lafronde à propos de Dassault. Vous faites exactement le même raisonnement que lui. Vous avez cependant l'excuse d'être plus de droite que libéral, donc votre stratégie est tout à fait pertinente vu vos objectifs, mais ne comptez pas sur moi pour y contribuer.

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Les maux français sont plus anciens, déjà 1789 qui est une "révolution libérale" plus encombrante que l'éclosion du libéralisme anglais, car mêlée d'une croyance en une utopie étatiste.

La France moderne étant fondée sur la Révolution, elle est empreinte d'une idéologie "gauchiste".

Ensuite, après Vichy, la droite a été privée d'une partie de sa base idéologique. Ce qui a gêné son évolution. La droite a cessé de développer sérieusement une doctrine, et est donc devenue plus perméable aux idéologies de gauche.

On peut toujours chercher un libéralisme "ni droite ni gauche".

Mais les grands libéralismes contemporains sont des phénomènes de droite, Reagan, Thatcher, Aznar, Blair (Blair étant plus à droite que Chirac).

Ca me fait vraiment mal de lire des conneries aussi monstrueuses sur ce forum. Je pense être plutôt conciliant, mais là je ne supporte plus que tu te prétendes libéral.

Assume le fait d'être de droite, et que tu veux te ranger derrière un petit roquet qui incarne l'autorité qui te fait fantasmer. Essaye de vendre la droite aux libéraux, essaye de leur expliquer pourquoi selon toi il faut mieux être de droite que libéral, MAIS NE DIS PAS QUE LA DROITE, QUE SARKO, EST LIBERAL !

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Je ne vois pas ce qu'Albert Li peut objecter à cela, sauf si son désir est davantage d'être chef de parti que d'agir dans le sens du libéralisme.

En tout cas il a pondu un programme qui claque, contre 5 mesures qui vont bien à la droite faussement libérale uniquement sur le plan économique…

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Un programme qui ne sera jamais appliqué ne sert à rien.

Pour ce que tu cites de moi plus haut, je raisonnais en terme de problème d'identité de droite, et de possibilité de rechercher et assumer un programme.

Quand je parle de Vichy, je ne défends pas Vichy, je dis que suite à Vichy la droite s'est trouvée dans une situation délicate qui ne lui a pas permis de se développer sainement en s'appuyant sur une réflexion politique. Le débat a été court-circuité, car une partie de l'idéologie de droite s'est trouvée compromise.

Si on ne peut plus parler de travail et de famille sans être suspect, c'est suite à Vichy. Pourtant défendre le travail et la famille n'a en soi rien de choquant. Il est très important de se souvenir de ce handicap historique, pour comprendre pourquoi depuis 50 ans la droite n'assume plus la réflexion politique.

Au début du siècle, de nombreux intellectuels se réclamaient de droite.

Aujourd'hui les intellos sont majoritairement de gauche ;

pour beaucoup cette disparition des intellos de droite fait suite à la compromission de la droite avec Vichy.

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Wapiti je réponds à cela dans le sujet Dassault.

Je crois que le discrédit est plus fort, dans l'opinion, quand on ne saisit aucune chance de réaliser la moindre réforme positive, par souci d'intégrité radicale ;

que quand on se "compromet". La volonté et l'effort d'action sont salués et reconnus.

Le pragmatisme est toujours populaire, beaucoup plus que le radicalisme. (A condition que ce pragmatisme soit en même temps passionné, pas gris et mollasson.)

L'exemple de Vichy est limite. Si Vichy a paralysé la pensée de droite, c'est du fait des chambres à gaz etc. Pas de comparaison possible avec Sarko.

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Quant au premier tour, franchement, je m'en tape que ce soit Le Pen ou Sarko.

Le Pen, ça me ferait bien marrer tiens.

Je répète mon pronostique pour 2007: candidat PS VS candidat FN au second tour. Et puis, j'ai tellement envie que la droite se prenne une raclée, comme celle de la gauche en 2002, méritée.

Je commence de plus en plus à penser, en observant d'outre atlantique les actus françaises, que c'est avec l'effondrement des conservateurs que les libéraux perceront, et non avec une alliance.

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J'ai tellement envie que la droite se prenne une raclée.

Je commence de plus en plus à penser, en observant d'outre atlantique les actus françaises, que c'est avec l'effondrement des conservateurs que les libéraux perceront, et non avec une alliance.

Je trouve ça délirant.

C'est comme de dire "c'est avec l'effondrement de la planète Mars que Saturne deviendra habitable".

Je ne vois pas un seul élément concret pouvant indiquer que l'effondrement de l'UMP permettra l'émergence d'un parti libéral.

Si l'UMP s'effondre en 2007, on dira "c'est parce que l'UMP était trop libérale! Raffarin et Sarkozy ont fait peur aux Français avec leur politique pro-Medef. On ne peut pas être libéral en France. Il faut créer un grand parti gaulliste socio-démocrate, et mettre dehors Sarko et Madelin".

Quand vous dites, "c'est avec l'effondrement des conservateurs que les libéraux perceront, et non avec une alliance", c'est en contradiction avec tous les modèles étrangers où les réformes libérales sont venues par des alliances avec des conservateurs (Thatcher, Reagan, Aznar).

Cela ne repose sur rien du tout.

Ou bien vous êtes dans l'irrationnel absolu, ou bien vous travaillez pour la victoire de la gauche, mais pour des raisons sans rapport avec l'objectif libéral.

Il n'y a pas à gauche un seul courant qui ne soit pas à fond étatiste.

Tandis qu'à l'UMP on trouve au moins quelques courants libéraux.

Je me demande si certains "libéraux de gauche" ne font pas passer leur préférence pour la gauche avant l'objectif de réforme libérale.

Il s'agit au fond d'un rejet idéologique de la droite. Après, qu'avec le retour de la gauche le droit du travail devienne encore plus rigide, que les impôts augmentent, que la durée du travail soit encore plus contraignante, que l'administration entrave toujours plus la moindre initiative, la moindre création d'entreprise, tout cela vous est différent.

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Je trouve ça délirant.

C'est comme de dire "c'est avec l'effondrement de la planète Mars que Saturne deviendra habitable".

Je ne vois pas un seul élément concret pouvant indiquer que l'effondrement de l'UMP permettra l'émergence d'un parti libéral.

Si l'UMP s'effondre en 2007, on dira "c'est parce que l'UMP était trop libérale! Raffarin et Sarkozy ont fait peur aux Français avec leur politique pro-Medef. On ne peut pas être libéral en France. Il faut créer un grand parti gaulliste socio-démocrate, et mettre dehors Sarko et Madelin".

Quand vous dites, "c'est avec l'effondrement des conservateurs que les libéraux perceront, et non avec une alliance", c'est en contradiction avec tous les modèles étrangers où les réformes libérales sont venues par des alliances avec des conservateurs (Thatcher, Reagan, Aznar).

Cela ne repose sur rien du tout.

Ou bien vous êtes dans l'irrationnel absolu, ou bien vous travaillez pour la victoire de la gauche, mais pour des raisons sans rapport avec l'objectif libéral.

Il n'y a pas à gauche un seul courant qui ne soit pas à fond étatiste.

Tandis qu'à l'UMP on trouve au moins quelques courants libéraux.

Je me demande si certains "libéraux de gauche" ne font pas passer leur préférence pour la gauche avant l'objectif de réforme libérale.

Il s'agit au fond d'un rejet idéologique de la droite. Après, qu'avec le retour de la gauche le droit du travail devienne encore plus rigide, que les impôts augmentent, que la durée du travail soit encore plus contraignante, que l'administration entrave toujours plus la moindre initiative, la moindre création d'entreprise, tout cela vous est différent.

Ce qui est délirant, c'est Jacques Chirac président de la République en 2004, une majorité présidentielle de droite qui fait le programme que l'on connait… bref on parle de changement sans rine voir venir.

Sur votre analyse de l'UMP et d'un hypothétique échec (quoique qu'il a déjà eu lieu non? :icon_up:), vous dites l'inverse des propos de Madelin, qui considère l'UMP comme un échec, et qui dit que la droite fait une politique de gauche, sans attirer les électeurs de gauche, et en perdant ceux de droite. Si l'UMP échoue, c'est parce qu'elle ne sera pas assez libérale, parce qu'elle aura un mauvais bilan, ce qui est déjà le cas. Dire le contraire, c'est ne pas croire dans les bienfaits des réformes libérales dans la société française.

La comparaison avec les modèles étrangers est très intéressante: c'est justement parce que nous sommes en France, que les stratégies des étrangers ne peuvent pas s'appliquer chez nous… il ne suffit pas de faire un copier - coller, mais de prendre en compte le carnage politique français. Et puis tout n'est pas si simple, un conservateur aux Etats-Unis n'a pas du tout la même politique qu'un conservateur européen, surtout français, en raison d'un passé historique différent. Je vous renvoie au plaidoyer de Hayek : Pourquoi je ne suis pas conservateur.

Enfin, je ne suis pas libéral de gauche! Si je souhaite de plus en plus une défaite de la droite, c'est parce que je ne vois pas d'autre alternative… je suis conscient d'énerver des libéraux qui militent à l'UMP… mais je préfère dire ce que je pense plutôt que de signer pour le parti chiraquien, parce que c'est bien comme cela qu'il s'appelle. J'ai voté une fois dans ma vie, c'était pour l'UMP. Ces ***** n'auront plus mon suffrage, c'est trop facile.

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Je crois qu'il faut d'abord qu'un candidat soit élu sur, et pour son Projet (ce qui n'a pas été le cas de Chirac en 2002), et non par défaut, cela lui permet alors de profiter du fameux état de grâce, et faire ses réformes sans s'attirer (dans un premier temps) les foudres de l'opinion qui n'a pas voté pour lui. Ex. Mitterrand en 81 il est élu (de peu) sur un projet, il commence par l'appliquer et tout le monde ferme ça gueule. Quand 3 ans plus tard il veut réformer l'école privée, manif. monstres…

Si Sarko a un programme avec quelques idées libérales (ne nous faisons pas d'illusions) fortes il aura que peu de temps pour les appliquer, car elles seront douloureuses vous en conviendrez; réformes fiscales, de l'Etat, de la sécu, de l'école… ou de la liberté syndicale (vous imaginez), il faudra battre le fer tant qu'il sera chaud…

Komz

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Ce qui est délirant, c'est Jacques Chirac président de la République en 2004, une majorité présidentielle de droite qui fait le programme que l'on connait… bref on parle de changement sans rine voir venir.

Dassault explique ça très bien dans le texte cité par Albert Li.

Si les réformes ne sont pas menées, c'est parce que nous vivons sous la dictature idéologique de la gauche, anti-libérale.

Car s'il y a aussi un anti-liberalisme de droite, malgré tout, l'intérêt de la droite est d'être plus libérale qu'elle n'est, du moins en ce qui concerne la politique vis à vis du travail et des entrepreneurs.

Si elle ne met pas en oeuvre son intérêt, c'est à cause de la gauche. Cf les grèves qui ont bloqué la réforme des retraites de Juppé.

Alors ce n'est certainement pas en renvoyant la gauche à l'Elysée que ça va s'arranger ; au contraire, la gauche va poursuivre son travail de sape anti-libéral, en continuant d'endoctriner les petits français dès le berceau avec l'argent de l'Etat.

L'Education Nationale socialiste, le meilleur agent anti-libéral, voilà ce que vous voulez perpétuer en renvoyant la gauche au pouvoir. Et vous croyez que cela fera avancer le libéralisme? C'est délirant. Ou alors vous êtes payé par Hollande.

Et ne me parlez pas de Chirac, je ne suis pas chiraquien.

Faire de l'entrisme à l'UMP a pour première raison de virer les chiraquiens incapables de réformer la France.

Si vous n'entrez pas à l'UMP, vous laissez le chiraquisme dominer la droite.

Car je dis bien qu'il faut entrer à l'UMP pour la libéraliser de l'intérieur par le vote des militants ; sous Juppé je ne pouvais m'y résoudre. Mais avec Sarko une ouverture est là, et j'ai pris ma carte le 28 au Bourget.

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Invité Albert Li

AK72,

Tu penses qu'il faut soutenir Sarko dès aujourd'hui et qu'il est la seule chance pour les libéraux (bonjour la chance :icon_up: ).

C'est de l'intox.

Il faut que nous disions clairement ce qu'est le libéralisme et que nous présentions un candidat en 2007 et non pas que nous nous rangions sagement derrière ton petit leader démago.

On risque de faire passer Lepen et un candidat de gauche au deuxième tour ?

Peut-être (encore qu'on n'est pas aussi idiot que ça) Mais s'il veut éviter ça, Sarko n'a qu'à prendre des positions plus libérales pour avoir nos voix dès le premier tour. Fais lui passer le message au lieu d'essayer de justifier qu'il baisse constamment son froc.

C'est par exemple grace à ton "libéral" de Sarko chéri qu'on a un bel "adossement" des retraites EDF-GDF sur le régime général non ("Le Point" d'il y a qq semaines) ?

J'ai pas spécialement envie de me faire "adosser" (c'est beau la langue de bois) pendant 5 ans.

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Mais s'il veut éviter ça, Sarko n'a qu'à prendre des positions plus libérales pour avoir nos voix dès le premier tour. Fais lui passer le message au lieu d'essayer de justifier qu'il baisse constamment son froc.

oui c'est ça Albert Li…

Tiens, en passant, je peux t'échanger 1 billet de 10 euro contre 1 de 500 euro? Tu me donnes les 500 je te donne les 10.

Es-tu d'accord?

Car c'est un peu ce que tu proposes à Sarko!

Se montrer ultra-libéral (car ce que tu juges un commencement de libéralisme sera jugé ultra-ultra-libéral par la presse et l'opinion), pour gagner 2% d'électeurs, et en perdre 20 % par la même occasion, qui le fuiront comme un épouvantail…

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C'est par exemple grace à ton "libéral" de Sarko chéri qu'on a un bel "adossement" des retraites EDF-GDF sur le régime général non

non ce n'est pas à cause de sarko, mais à cause de la gauche, que la droite libérale elle-même n'ose pas être libérale ;

cette gauche que tu veux renvoyer au pouvoir, celle qui bloque le libéralisme même après son départ du pouvoir, de par les multiples réseaux et idéologies qu'elle laisse en place pour des dizaines d'années.

Relis le texte de Dassault, très clairvoyant à ce sujet.

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Invité Albert Li
oui c'est ça Albert Li…

Tiens, en passant, je peux t'échanger 1 billet de 10 euro contre 1 de 500 euro? Tu me donnes les 500 je te donne les 10.

Es-tu d'accord?

Car c'est un peu ce que tu proposes à Sarko!

Se montrer ultra-libéral (car ce que tu juges un commencement de libéralisme sera jugé ultra-ultra-libéral par la presse et l'opinion), pour gagner 2% d'électeurs, et en perdre 20 % par la même occasion, qui le fuiront comme un épouvantail…

Mais je ne lui demande rien à ton Sarko.

Surtout qu'il surfe sur l'opinion publique à son aise, qu'il prenne bien prudemment le sens du vent comme la girouette qu'il est.

Mais quand tu me dis qu'il est libéral, qu'il est notre chance, quand lui-même se permet de dire qu'il a un "grand dessein" permet moi de rigoler bien fort :icon_up:

Je suis d'accord pour dire qu'il faut expliquer le libéralisme et non pas choquer en affichant crument, brutalement les mesures libérales. Mais ce n'est absolument pas ce que Sarko fait.

En bonne girouette/mouche du coche, Sarko sera libéral quand tout le monde le sera, sans avoir cependant rien fait pour faire avancer les choses, et en prétendant qu'il en est à l'origine bien entendu. :doigt:

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Invité Albert Li
non ce n'est pas à cause de sarko, mais à cause de la gauche, que la droite libérale elle-même n'ose pas être libérale ;

Ben tiens ! Tu lui passe vraiment tout à ton gourou.

Il était au pouvoir. Il n'a pas eu le courage des convictions libérales qu'il n'a pas. Tout est dit.

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De toute façon, on sait pour qui roule AK72; surtout, surtout pas de candidat libéral, et qu'on ne vienne pas demander à Sarko de se rendre impopulaire en donnant des gages aux libéraux.

Bref, AK72 prend les libéraux français pour des cons, fidèle en cela aux grandes traditions de la droite française.

Quant à la perception du libéralisme, elle ne peut être pire en France qu'elle ne l'est aujourd'hui, surtout lorsqu'on associe le libéralisme à des parasites d'état genre Dassault et autres clients industriels de l'UMP.

Jospin au moins PRI-VA-TI-SAIT. Et il a amené le PS, contre son gré peut-être, vers des positions non pas plus centristes, mais plus libérales.

Ce sont des FAITS, rien que des faits.

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Hum, le débat perd un peu de tenue, les noms d'oiseau volent etc.

Si on revenait à l'essentiel ?

Pour changer la réalité, il faut d'abord la regarder en face. Et la réalité, c'est que Madelin a fait 3 ou 4% en 2002. Qui peut croire qu'un type génial, médiatique, etc. (lequel ?) va miraculeusement aparaitre et faire passer les libéraux à, allez, soyons fou : 10% ? et même à 10%, et même en étant dans le camps vainqueur, On pesera quoi ?

Rien.

Et rebelote : les seuls qui auront intérêt à un peu de libéralisation (pas trop…) et un peu de poids pour obtenir quelque chose, ils sont au MEDEF. Donc libéralisme = MEDEF = infâmes ploutocrates.

Et si la gauche gagne, quel diagnostic en sera tiré ? que la droite n'était pas assez à gauche pour attirer les voix centristes, et que la gauche avait bien raison de maudir le libéralisme à tour de bras.

Et encore 5 ans de perdus.

CA, c'est la réalité de la stratégie autonomiste à la Albert Li.

Maintenant, regardons aussi la réalité d'aujourd'hui : il y a des députés libéraux (évidemment pas aussi libéraux que Albert Li), et ils obtiennent des choses (pas très médiatiques, évidemment, mais concrètes).

Enfin regardons le futur : Avec Sarko il y aura plus de libéraux qu'avec Chirac, et ils compteront plus. Sarko a besoin d'une base idéologique morale, et il la construit aujourd'hui : reconnaissance du fait religieux, travail, responsabilité. Il fait une synthèse, donc par définition une mixture batarde qui n'est pas (purement) libérale, mais où le libéralisme est présent, et même très présent. La grande nouveauté, c'est que la composante sociale (représentée par Fillon) fait l'appoint.

Sarko est étatiste ? Oui. Mais il y a quand même une grosse différence entre vouloir faire l'intervenir l'état pour aider 10% de la population dans le besoin, et vouloir assister la totalité de la population.

Or le discours de Sarkosy est clair : oui aux aides sociale, mais seulement pour ceux qui en ont besoin, et donc pas pour tous. En gros et par exemple : oui à la CMU et l'AME (aide médicale d'état), non à la sécu monopolistique.

C'est un discours raisonablement libéral. Plus libéral, c'est débile (ton futur candidat libéral de 2007, il va proposer d'abolir la CMU ? les subventions aux hôpitaux ? Tu imagine qu'il va convaincre en expliquant que le système anar-cap prend bien mieux soin des "plus démunis" comme on dit en novlang ?).

Quant aux faits, à la réalité de l'action de Sarkosy, il ne faut pas se moquer du monde. EDF est un bon exemple de ce qu'il fallait faire : engager la privatisation, après quoi en quelques (dizaines) années ça ira mieux. Comme à France Telecom (qui se réforme lentement mais surement, évacuant les fonctionnaire et les remplaçant par des salariés privés en nombre moindre etc.) ; France Telecom aussi, en son temps, à bénéficié de "l'adossement". Madelin n'a jamais dit autre chose : il faut racheter les privilèges existant pour les éteindre, et non tenter de les supprimer brutalement : car si des gens ont des privilèges, c'est pour des raisons réelles qui correspondent à des rapports de forces d'hier et d'aujourd'hui, le nier c'est se planter.

Voilà. Je ne suis pas naïf, ni zélateur béat. Et je fais de l'entrisme, pour que le libéralisme prenne au sein de la droite la place qu'occupe le trotskysme à gauche : la plus élevée. Et je suis libéral, dogmatique limite du sectarisme.

Quant aux sophismes du genre "tu soutiens un non-libéral, qui fait une politique non libéral, donc tu n'es pas libéral" qui pleuvent sur AK72, je crois qu'ils n'ont pas leur place ici : mettre des gens dans des cases ne sert à rien, et ce n'est notamment pas un critère de validité pour leurs discours.

Et il a amené le PS, contre son gré peut-être, vers des positions non pas plus centristes, mais plus libérales

??? :icon_up:

Le mot "libéralisme" est relativement nouveau dans le vocabulaire du PS, mais depuis qu'il y est c'est un épouvantail.

Ce sont des FAITS, rien que des faits.

Quant aux privatisations du PS… c'est simplement la reconnaissance d'un rapport de force défavorable par rapport au marché, nullement une conversion.

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Je n'affirme pas que le PS s'est converti au libéralisme, je constate qu'au gouvernement, il a eu une politique plus libérale que la droite.

Sinon, Madelin ne faisait peut-être pas grand chose en termes de voix, mais il était par contre très visible dans le médias. Or, ce dont nous avons besoin avant tout, c'est de faire connaître nos idées. Le but d'un candidat libéral aujourd'hui doit être de secouer le cocotier, de prendre des positions que empêchent de le classer à droite ou à gauche et généralement de faire entendre un message distinctif, c-à-d qui n'est pas formaté pour ne déplaire à personne. Ca réussit très bien à Laguiller, pourquoi cela ne marcherait-il pas pour nous ?

Si les libéraux se font discrets et loyaux serviteurs, comment vont-ils faire pour influencer un type aussi populaire que Sarkozy ? Ce que tu proposes est de rejoindre l'équipe gagnante, mais sans être en mesure d'influencer sa politique.

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Invité Albert Li

D'accord avec Mélodius.

Sinon, Madelin a fait 3% en 2002 OK.

Mais ses idées libérales étaient elles alors exposées clairement ?

Non ! Il les a à peine énoncées, et bien timidement.

Bilan : Il est passé pour un Chirac bis, pas de quoi enthousiasmer les foules.

Il faut dire très clairement nos idées (privatisation de l'EN, suppression de la législation du travail, etc…) même au risque de choquer dans un premier temps. Nos idées sont les bonnes. Ce sera donc de toute façon payant sur le long terme. C'est ce qu'il y a de plus efficace.

Ce n'est pas de caresser les étatistes et les démagogues dans le sens du poil qui fera avancer nos idées.

Donc :

1 - Il faut créer le parti libéral français

2 - Il faut présenter un candidat (et surtout un vrai programme libéral) en 2007

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Mélodius, je ne fréquente pas le milieu (terme si bien choisi) politique depuis longtemps, mais je peux te dire qu'il faut mal le connaitre pour croire que ce qui compte c'est d'avoir une personnalité médiatique qui cause dans le poste. L'exemple d'Arlette est très bon : son résulat est nul. Idem Le Pen, qu'on voit aussi beaucoup, et qui a fait des score dont les lbéraux ne rève même plus.

C'est peut-être dommage, mais c'est ainsi.

C'est marrant, il suffit que le Sarko s'agite sur le thème "laissez les gens bosser" pour que Raf une solution (qui me semble bonne) : permettre la convertion du compte éparge-temps en salaire.

Moral politique : à l'interieur du gouvernement, le libéral se fait avoir. A l'exterieur il fait rire. Mais juste entre les deux, il devient un concurrent dangereux auquel il faut couper l'herbe sous le pied en faisant sa politique. C'est dans le parti, l'UMP en l'occurence, que ça se passe.

Sarkosy fera cmme Jospin : il libéralisera parce qu'il n'aura pas le choix. Mais il le dira, lui, il le fera fièrement parce que c'est ça façon de faire la politique.

Et nous, libéraux, nous influenceront sa politique parce que nous le faisons déjà.

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