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Je Ne Voterais Pas Sarkozy


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C'est une nouvelle religion qui attend que la Mer Rouge Etatique se retire toute seule face à la beauté fulgurante du programme libéral immaculé.

:icon_up: Pas mal non plus celle-là.

Si Chirac se représente, il sera battu par Le Pen dès le 1er tour. Chirac 16, Le Pen 18… On fait les paris ?

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LES LIBERAUX ET SARKOZY : ENTRE LA VERITE ET L’ANGE DE LUMIERE

Par Claude Lamirand –action-liberale – le 4 Décembre 2004

http://www.action-liberale.org/articles/Po…DE+LUMIERE.html

L’élection de Nicolas Sarkozy à la présidence de l’UMP ne doit pas nous égarer, que nous soyons des libéraux " in " UMP ou " out " l’UMP pour des raisons qui s’entendent chacune à l’aune de la liberté de chacun, pour atteindre le même objectif de réforme de la France. Nicolas Sarkozy n’est pas jusqu'à présent le réformateur que les Français attendent depuis 2002. Sa qualité tient dans le médiatiquement flamboyant et l’on peut comprendre que dans la morne France chiraquienne comme dans l’UMP autoritaire depuis 2002, on puisse de part et d’autre de la ligne du parti, s’enthousiasmer pour la fraîcheur du discours, l’art du défi à Chirac et l’indéniable combativité de Nicolas Sarkozy. C’est vrai, c’est un battant, mais au service de quelle finalité et pour qu’elle réforme ?

Il est nécessaire de rappeler plusieurs situations qui détruisent notre pays aujourd’hui :

l’extrême régulation de la vie économique et sociale par des lois et règlements,

le poids trop lourd de la fiscalité en terme de prélèvements obligatoires sur le PIB qui détourne de l’investissement et de la rémunération une proportion trop importante de notre richesse nationale,

le résultat étatique conséquent dans la marginalisation de plus du tiers de notre population et de la mise en dépendance de plus de la moitié si nous y comptons les retraités.

La tendance lourde est la hausse des impôts, la permanence des déficits qui fluctent depuis plus de 23 ans sans jamais être éliminés, la progression constante des " dégâts sociaux " sur notre population.

Notre pays est aujourd’hui devant la question de se demander s’il doit avoir " plus d’Etat " ou " moins d’Etat " dans sa régulation globale.

Le plus d’Etat aujourd’hui s’exprime à travers des concepts de " justice sociale ", " d’équilibres sociaux ", et prennent carrément une tournure anti-libre échange en matière agricole, artistique, ou de services publics. Ce plus d’Etat se concrétise par le plan Borloo, après les emplois Fillon. Il se caractérise par l’échec de la réforme de la Pac, par l’échec de la réforme du statut des intermittents du spectacle, par le maintien de prélèvements de ressources publiques sans réforme à la SNCF, à l’EDF ou dans les transports publics de passagers, par de fausses privatisations comme celle d’EDF ou celles des autoroutes qui n’enlèvent rien de la puissance de l’Etat tout en lui apportant les capitaux du marché. C’est une forme d’emprunt d’Etat qui finance le budget par vente partielle tout en maintenant le statu quoi sur les pouvoirs.

Le moins d’Etat n’existe tout simplement pas au niveau pratique. La réforme des retraites a pour conséquence de verser au régime général salarié plus de 1800 milliards d’euros d’engagements de l’Etat vis-à-vis de ses fonctionnaires et salariés à la charge du secteur privé, dans des conditions de départ en retraite qui demeurent totalement inégalitaires, et inéquitables entre le cotisé et le reçu. Les régimes particuliers des agents publics restent à la charge du budget de la nation, ou se répercutent sur les tarifs de l’électricité et du gaz. Les baisses d’impôts sur le revenu sont annulées par la hausse des impôts locaux et des cotisations sociales obligatoires à cause d’une décentralisation d’Etat qui reconstruit sans la financer une centralisation régionale dont le siège n’est plus Paris, mais le chef-lieu de région appelé à devenir de réelles capitales étatistes. Le développement de politique " autonome " imitant les grands ministères d’Etat en matière de politique internationale, d’Education, d’Aide sociale, ne fait que surajouté de l’étatisme ou du régionalisme dans le quotidien des Français…avec la hausse des impôts et des réglementations régionales cette fois qui se rajoutent, complètent ou étendent celles de l’Etat central.

Ce ne sont que des exemples et il faudrait un véritable travail d’historien, d’anthropologues et de sociologues pour montrer l’étatisme qui avance malgré la notoriété des critiques libérales, et malgré les déclarations des hommes politiques conscients du problème sans jamais oser y porter remède. Le paradoxe extraordinaire est que les Français pensent vivre des temps "libéraux"au moment ou c'est la faillite de l'Etat qui conforte la gauche et la droite dans leur sophistique de "l'utralibéralisme".

Nicolas Sarkozy, dés que l’on écarte l’impression de l’image, entre dans cette catégorie d’hommes conscients de la gravité de la situation mais il n’entre pas dans la réforme, tout en l'abordant verbalement "à slogans déployés" , et s'excuse immédiatement en se disant " pragmatique ". Cela cache t'il une ambition ou un vide sidéral ? Probablement les deux!

Son séjour au Ministère de l’Intérieur et aux Finances permet de comprendre que l’homme est d’abord du " reflexe étatique ". Ce qui est un succès indéniable, approuvé et souhaité depuis longtemps, tient dans la politique de sécurité ou il a pu mettre en œuvre une véritable politique permettant de restaurer l’autorité de l’Etat en honnorant son premier devoir : assurer la sécurité collective et individuelle des biens et des personnes. Sur ce point, c’est une réforme avancée. Cependant, il s’agit simplement d’une remise en ordre de l’Etat pour qu’il assume la mission publique. Sur le plan économique et social, c’est une autre affaire. Son séjour aux Finances tient dans la simple gestion et le simple aménagement de l’interventionnisme de l’Etat.

Prenons quelques exemples en marquant à chaque fois en quoi la réforme est un bénéfice pour l’Etat :

la réforme de la redevance audiovisuelle : Jusqu’en 2004, la redevance audiovisuelle était prélevée par le service de la redevance audiovisuelle. En 2005, ce prélèvement se fera par l’intermédiaire de la taxe locale. C’est le contribuable qui dira qu’il n’a pas de récepteur de télévision. Le taux de fraude est estimé à 25% pour cet impôt qui fut qualifié de taxe imbécile. Les exemptés de cet impôts représentent une proportion importante des détenteurs de postes de télévision. La population a depuis longtemps accès à des chaînes payantes et fait son propre tri. Sur les abonnements des chaînes payantes, l’Etat prélève sa TVA et se nourrit aussi des impôts que payent ses chaînes. Les télévisions publiques sont mises à disposition sans tenir compte de la faculté d’arbitrage des téléspectateurs, qui les payent même lorsqu’ils ne les regardent pas et qui peuvent les obtenir dans des bouquets de programmes proposés par les sociétés de télévisions commerciales. Il serait logique que la redevance audiovisuelle soit supprimée afin de tenir compte de la faculté de choix des Français et que les chaînes soient responsables de leurs comptes bilantiels. Au lieu de faire cela, Sarkozy lutte contre la fraude avec a la clé 200 millions d’euros de plus prélevés sur le pouvoirs d’achat des Français en 2005. Il sécurise donc le financement du secteur public de l’audiovisuel.

la possibilité pour les grands parents de donner une part de leur héritage à leurs petits-enfants : Cette mesure est de prime abord très libérale dans le sens ou chacun devrait pouvoir transmettre son patrimoine a qui il le souhaite sans que l’Etat s’en approprie une partie. On peut donc considérer que le premier volet de cette mesure est effectivement libéral. Mais dans le cadre d’une politique de soutien à la consommation, il s’agit de déplacer de l’épargne vers de la consommation, et notamment vers la cible la plus à même de dépenser ses fonds. L’Etat peut donc faire une exonération de droits de successions sur la somme transmise dans la mesure ou les 19.6% de retour de TVA qu’il en attend sont largement supérieur au rendement de l’impôts sur les successions pour le montant autorisé. C’est une astuce qui ne sert que la politique de la demande et dont le premier objectif est de remplir les caisses de l’Etat encore une fois. Il en va de même pour le déblocage des participations, sauf que là, l’objectif est de faire entrer plus rapidemment cette TVA par l’acte de consommation. Ce sont des expédients budgétaire qui rappelle un peu ceux de la monarchie finissante. Bientôt parions que l'Etat permettra aux Français de débloquer leur assurance-vie et leur plan retraite sans pénalité afin de prélever une TVA sur la consommation plus rentable et moins politiquement exposée que la hausse lente et continue de la CSG/RDS sur les revenus de l'épargne et du capital.

Vendre son bien sous forme de rente pour payer sa retraite : A l'été 2004, Nicolas Sarkosy a fait preuve d'imagination et fournit le plus grand démentie sur la garantie des retraites à long terme. Il a émis l'idée que les futurs retraités puissent vendre à une banque d'Etat ou un organisme, leur bien immobilier en échange d'une rente à vie. Non seulement le système est spoliateur parce que ceux qui vendront leurs biens n'auront pas eu le choix d'éviter cotiser pendant leur vie active, ni la capacité d'épargner (notamment les Rmistes parmi lesquels se trouve des propriétaires) à cause la conjoncture économique d'Etat, mais en plus, le parc immobilier privé est invité à ce faire nationaliser par le biai des retraites non honnorées par la Sécurité Sociale. On peut parier qu'un tel système toucherait d'abord les citoyens du privé, et que les citoyens du public, mieux protégés comme mieux payés durant leur vie active pourront accroître un patrimoine déjà supérieur à ceux du privé en rachetant les biens de ceux que l'Etat à ruiner en leur vendant ses faux droits. On imagine aussi sans mal, dans un marché bancaire oligopolistique(Société Générale, Crédit Agricole, BNP-Paribas et Caisse d'Epargne) dont les conseils d'administration ne respire pas la grande santé capitaliste, ce qu'il adviendrait du marché immobilier national. L'Etat en ce domaine ferait comme l'Eglise catholique qui générations de donateurs après générations de donateurs, était devenu une des plus grandes détentrices foncière de France. Nationaliser la terre et les immeubles, par mécanismes incitatoires sur populations exangues, ce n'est pas vraiment du libéralisme.

La déclaration d’impôt pré-remplie : L’Etat va envoyer aux contribuables une déclaration d’impôts pré-remplie. Ce sont les contribuables qui vont devoir procéder aux corrections et donc, les justifier à l’Administration. Maintenant, ce sera aux contribuables de réclamer un contrôle fiscal. On peut compter sur l’Administration fiscale pour contester les corrections du contribuables. Un fonctionnaire, par définition, c’est une personne totalement infaillible, et des millions de Français savent ce que ça veut dire de faire corriger une erreur par l’Administration. Combien d’ailleurs, par peur du percepteur, renonceront à faire toute correction et préfèreront acquitter des sommes qu’ils ne doivent pas ? C’est encore un expédients à la marge qui va profiter à l’Etat qui à la vertu de rapporter un " surplus " indus et d’augmenter les contrôles fiscaux. La simplicité " pratique " est certes perceptible pour le contribuable standard, mais elle est plus grande pour le percepteur. C’est un nouvel instrument de peur et de pression sur l’individu pour le meilleur service à l’Etat.

La lutte contre l’inflation est aussi très partiale. Elle exclue d’emblée la remise en cause des lois qui régissent le marché entre les producteurs et les distributeurs, les lois limites aussi le marché entre les distributeurs et les consommateurs. Tout est fait pour limiter la concurrence et limiter le nombre d’acteurs sur le marché. La distribution dicte donc sa loi et ses prix. C’est médiatique, ça ne pose pas les vrais problèmes et surtout, ça sort du champ du " coût de la vie ", l’ensemble des prix de l’Etat qui montent plus vite que ceux de l’inflation. L’intervention de l’ex-ministre des Finances s’inscrit moins dans une volonté de lutter contre les prix chers sur des marchés a viscosité réduite, qu’a faire produire plus de TVA en relançant la consommation dans les grandes surfaces principalement et aux frais des acteurs du marché. C’est de l’interventionnisme pur à finalité d’image. Michel Leclerc joue le méchant en réclamant une déréglementation et l’on ne peut pas raisonnablement penser que Leclerc soit contre les lois du marchés, pour ne pas dire libéral.

Le sauvetage d’Alstom et sa renationalisation : Les actionnaires d’Alstom ont commis des erreurs qu’ils auraient dut financièrement supporter eux-mêmes comme il est normal dans un pays capitaliste. Ils ont trouvé l’Etat qui leur a donné plus de 4 milliards d’euros d’argent public. Le scandale est que les contribuables doivent supporter financièrement la responsabilité des actionnaires et que l’Etat se charge de " redresser l’entreprise " en la renationalisant. On peut comprendre que Alstom est essentiel pour fournir les voitures TGV à la SNCF, mais n’est il pas scandaleux de les faire payer deux fois aux Français : une fois en sauvant Alstom et une deuxième fois avec les 80 milliards de françs de subventions accordées chaque année à la SNCF ? Selon le mot de l'iFrap, la SNCF, c'est un Crédit Lyonnais tous les deux ans, et depuis trente ans.

Interventionnisme également dans l’affaire Sanofi-Synthélabo pour sauver le laboratoire français d’une opération de rachat suisse. Interventionnisme et mecano-industriel pour fusionner EADS et la DGN avec des groupes allemands réticents.

La réforme de l’Etat par Sarkosy est pour le moment matérialisée par l’utilisation de méthodes libérales (c’est la méthode qui est libérale mais elle n’est pas propre au libéraux seuls) pour rémunérer " au mérite ", plutôt qu’au résultat tangible, certains fonctionnaires des Finances et ce alors, que toute initiative échoue constamment depuis la fin de la seconde guerre mondiale, dans le marécage de la bureaucratie du ministère.

Lutte pour l'harmonisation fiscale en Europe : Le point faible de l'Etat, et c'était une partie des vrais motivations des socialistes lors du référendum sur la Constitution européenne, c'est l'Europe. L'Union européenne est à l'heure actuelle, pour l'instant, plus libérale que ne l'est la France. La concurrence fiscale qui harmonise le dynamisme économique de l'Euorpe profite davantage aux pays à bas impôts qu'aux pays à impôts forts comme la France. Nicolas Sarkosy ne milite pas du tout pour une baisse de la fiscalité française, mais pour une hausse des impôts dans les autres pays membres. Le but est d'éviter des délocalisations et des importations en provenance de ces pays qui font perdre des recettes fiscales à l'Etat français tout en lui laissant des charges d'aides sociales. Là encore, il ne se pose pas la question de réduire les recettes de l'Etat pour favoriser l'activité économique en France, mais propose à nos partenaires de pénaliser autant que nous leur activité économique. Il n'hésite pas à proposer une concurrence fiscale médiatique en proposant des avantages fiscaux pour les entreprises qui ne délocaliseraient pas ou qui relocaliseraient en France. C'est prendre tout de même des vessies pour des lanternes parce que la Datar distribuent déjà les fonds publics dans les technopoles financés par l'Etat et subventionne déjà une partie des installations des investisseurs avisés étrangers sur notre sol. Vu à la télé, l'histoire des "pôles de compétences", une sarkozade devenue raffarinade. Quand l'Europe sera au niveau fiscal français, les entreprises ne quitteront plus un pays membre pour aller dans un autre, elles quitteront le continent en appauvrissant à leur tour les populations européennes clientes des entreprises françaises en France. Ce militantisme fiscal européen n'en dit il pas suffisamment sur le creux dissimulé derrière le discours fiscal que le ministre veut vendre aux Français ?

Si l’on résume ces actions qui ont battu la presse, nous avons donc un individu issu du sérail de l’ENA qui pratique une politique très ancienne et traditionnelle en politique économique. Sur le plan industriel, c’est un mécano et un interventionniste, sur le plan des finances, il fait passer pour liberté et réforme ce qui n’est que hausses d’impôts et renforcement des moyens de contrôle de l’Etat, et sur le plan de la macro-économie, c’est de la relance par la demande, non plus sur budget de l’Etat, mais sur l’épargne et le patrimoine des Français.

En Janvier prochain, les NRE (Nouvelles Régulations Economiques) vont alourdir les charges fiscales pour les entreprises. Le moyen ? La réglementation. Désormais l’Etat a décidé qu’elle sera la forme légale de toute facture et " nationalise " de fait le document mais aussi le " délai de paiement ". Si les factures émises par les fournisseurs ne sont pas conformes au texte de loi, chaque infraction sera sanctionnée de plusieurs centaines d’euros. Pour les délais de paiements, c’est encore mieux. Si un fournisseur n’exige pas de son client les intérêts de retard de paiement, l’Etat estime que c’est une remise et exigera que ces intérêts non demandés lui soient versés à lui. Normalement les Administrations seront soumises au même régime…comme si les Administrations respectaient leurs propres lois et les lois en générale…Nicolas Sarkozy a une confiance énorme dans l'éthique de l'Etat.

Il faut bien voir que Nicolas Sarkozy n’a pour l’instant innové que dans le domaine de la communication en rebondissant sur le désamour de la droite contaminée envers le président apostat. Chirac a été élu pour faire des réformes en 2002. Il a reçu la majorité absolue à l’Assemblée Nationale pour se faire. Le " coup d’Etat " socialiste râté sur le second tour ne leur a pas permit de changer la défaite présidentielle en victoire législative. Les Français ne voulaient plus de la cohabitation. Ils voulaient un choix. Or là, alors que la Droite contaminée détient tous les pouvoirs à l’exception de celui des régions, elle poursuit une politique de cohabitation comme si rien ne s’était passé. Les parlementaires qui soutenaient Jacques Chirac en 2002 et qui soutiennent aujourd’hui Nicolas Sarkozy cachent en réalité leur responsabilité de godillots de la République (Charles de Gaulle). Il est sans doute aujourd’hui profitable de s’afficher sarkozyste, mais cela va-t-il changer quelque chose à l’Assemblée Nationale ? Peuvent ils soutenir à l’Assemblée une politique qui serait dénoncée à l’UMP ? A moins que tous le monde soit d'accord à l'UMP, niveau apparatchiks.

Nicolas Sarkozy n’a pas un bilan libéral, il a un bilan médiatique. Nuance. Alors qu’il prend la présidence d’un parti apostat mal à l’aise, une véritable machine à perdre, il a le défi devant lui de trouver le moyen de rassembler en son sein, autour de lui pour 2007 mais en veillant à ne pas trop en faire contre la politique du gouvernement, si tanté soit elle véritablement différente de ses convictions, rapport Camdessus ou pas. Ses amitiés lancées d’une tribune à Alain Juppé accablé d’une sanction (il n’a pas été sanctionné pour enrichissement personnel, précisons le bien) judiciaire, est tout de même assez révélateur de l’étroitesse de sa fameuse " liberté ". Juppé étant un fidèle chiraquien et un sur ennemi de Madelin.

Les libéraux doivent donc bien comprendre que si Alain Madelin n’est pas destiné à devenir le Premier Ministre de Sarkozy, ils vont se faire avoir encore une fois. Alain Madelin représente une rupture de gestion réelle avec la tradition gaulliste mise en œuvre par ceux qui se sont appropriés l’héritage politique de Charles de Gaulle pour en faire un alibi interventionniste. Et la France qui décroche, n’a pas besoin d’un Nicolas Sarkozy qui va œuvre dans la continuité en procédant à quelques ajustement ne heurtant pas les lobbyes étatistes assis sur leurs monopoles. Elle a besoin d’une vraie politique de réforme, énergique, de rupture avec les pratiques de la Vème République qui baisse le nombre de lois et le montant des impôts en point de PIB (au moins deux points de PIB par an pendant 5 ans pour ramener la pression fiscale à 35%) et libérera ainsi les 10% de PIB qui financent l’aide sociale, le chômage, les déficits publics pour financer le vrai emplois et la vraie activité.

Alors ont peut bien se dire pragmatique, mais on ne peut pas être efficace sans ligne de conduite déterminée par un objectif. Le pragmatisme véritable, c’est celui qui vient rendre une idée efficiente et qui ne la détourne pas de son objectif. Le pragmatisme de " rassemblement " tel que Sarkozy le présente aujourd’hui est une démarche populiste à finalité électoraliste. Comme Chirac sur la " fracture sociale ", les Français seront déçus dans les deux sens.

Le défi de Nicolas Sarkosy aujourd’hui est de se trouver une crédibilité de fond, de programme pour pouvoir rassembler et convaincre les électeurs, et les militants. Et il doit y mettre ses tripes. Il doit devenir l'homme compromis dans un projet. L'homme d'une idée. L'homme de la réforme pour être "l'homme du choix" en 2007. Pour l'instant, c'est un soap opera. Le défi de Nicolas Sarkozy est d’œuvrer aussi sur l’Assemblée Nationale afin que ceux qui se représenteront en 2007 et qui auront voté les lois de la stagnation et du décrochage de la France aient un programme à vendre, plutôt que des justifications déguisant de fausses excuses pour une vraie trahison d’apostat.

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Invité jabial
Ok, Albert Li. Je vais te répondre point par point sur ton programme libéral.

folie. Plusieurs milliards d'habitants sur terre vivent dans des conditions pires qu'en France. L'immigration libre n'est possible que dans un monde économiquement homogène.

Sinon tu fais comme Besancenot, prônant la répartition, auquel Yves Berger répondait : "vous voulez nous appauvrir pour nous ramener au niveau des pays pauvres, et cela, nous ne l'acceptons pas".

Nous avons acquis au fil du temps un niveau de vie supérieur à celui d'une majorité des Terriens. Ce n'est peut-être pas libéral, mais je refuse de perdre ce niveau de vie et de vivre comme un Sahélien au nom du libéralisme théorique.

Oui à l'immigration contrôlée, l'immigration de travail.

Non à l'immigration libre.

Bastiat répond à tous ces arguments protectionnistes.

Dans une société où l'aide sociale est supprimée l'immigration ne peut que être positive.

Pourquoi? Et bien c'est simple : quand un immigrant arrive, il ne coûte pas. Soit il fait quelque chose d'utile (pour lequel quelqu'un le paie, que ce soit un client ou un patron), soit il ne mange pas et retourne d'où il était venu.

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Invité jabial

Oh, j'oubliais. Sarkozy aura ma voix si et seulement si il est le moins pire au moment de l'élection, ce qui n'est pas garanti. Je jugerai sur les programmes sans regarder le nom des partis.

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Ce que tu dis Jabial me confirme que les vieilles théories c'est bien joli mais à côté de la plaque et très insuffisant pour déterminer une politique. Il manque une alternative dans ce que tu dis que dit Bastiat.

Je n'ai pas besoin de lire Bastiat pour savoir que l'immigration libre conduit par exemple à des faits de délinquance en l'absence de travail.

Puis, es-tu au courant que depuis Bastiat la population terrestre est passée de moins de 2 milliards à + de 6 milliards? ça modifie beaucoup de choses en ce qui concerne l'économie politique.

Les ressources deviennent inférieures au nombre d'hommes, l'expansion infinie de tous n'est plus possible, ce qui met à mal le modèle libéral pur à l'échelle de la planète.

A quoi il faut ajouter tous les problèmes d'intégration, le risque de développement de réseaux terroristes, et les menaces consécutives pour l'ordre public et la sécurité des personnes.

Il faut parfois sortir de Bastiat et mettre le nez dans la rue, ça apprend beaucoup de choses.

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Si c'est le cas et que Sarkozy se présente aussi, c'est sûr que la gauche gagne.

Comme pour les highlander il ne peut en rester qu'un et comme le vieux est un killer (comme l'était le florentin) le pauvre petit Sarko devra attendre au bas de l'échelle comme après la tragique :icon_up: affaire Balladur/Chirac.

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Aussi, si Mélo a le droit de ne pas aimer la politique (je sais qu'Eskoh, par exemple, dit aussi qu'il "déteste la politique" - au sens de politique politicienne-, et c'est sans doute la raison principale de notre mésentente), s'il a ce droit, il n'a pas celui d'attribuer des motifs vils et bas à ceux qui pensent et agissent autrement.

Si: il en a parfaitement le droit. Et, sur le fond, il n'a pas tort. Les militants sont généralement des ratés.

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AK72,

Merci d'avoir pris le temps de te positionner sur chacun des points du programme.

Tu es apparemment assez libéral mais pas suffisamment pour croire que l'on peut mettre en place tout ça rapidement.

J'ai plutôt l'impression que AK72 fait de pseudo-concessions pour attirer les libéraux dans le giron de son poulain.

Je trouve en outre très curieux et absolument non justifié les "il y a plus urgent" à chaque fois qu'une vraie réforme libérale est évoquée.

L'analyse de Claude Lamirand est tellement vraie! A quoi sert par exemple les "droits de succession"? Pourquoi Sarko ne les a pas supprimés totalement? On sait depuis longtemps que la presque totalité des français considère cet impôt comme un vol manifeste. L'opposition aurait été symbolique, aussi pourquoi ne l'a-t-il pas fait?

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Je n'ai pas besoin de lire Bastiat pour savoir que l'immigration libre conduit par exemple à des faits de délinquance en l'absence de travail.

Puis, es-tu au courant que depuis Bastiat la population terrestre est passée de moins de 2 milliards à + de 6 milliards? ça modifie beaucoup de choses en ce qui concerne l'économie politique.

Les ressources deviennent inférieures au nombre d'hommes, l'expansion infinie de tous n'est plus possible, ce qui met à mal le modèle libéral pur à l'échelle de la planète.

A quoi il faut ajouter tous les problèmes d'intégration, le risque de développement de réseaux terroristes, et les menaces consécutives pour l'ordre public et la sécurité des personnes.

Il faut parfois sortir de Bastiat et mettre le nez dans la rue, ça apprend beaucoup de choses.

Allez ! c'est reparti sur le mythe des ressources naturelles …

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folie. Plusieurs milliards d'habitants sur terre vivent dans des conditions pires qu'en France. L'immigration libre n'est possible que dans un monde économiquement homogène.

Je ne suis pas d'accord.

Je suis un inconditionnel des "pays de l'Est". J'y vais régulièrement (Hongrie, Slovaquie, Ukraine, Bulgarie, Roumanie, etc.). Y émigrer est beaucoup plus facile qu'en France mais malgré cela les africains (noirs et maghrébins) sont inexistants là bas.

Par contre on constate une immigration roumaine importante depuis peu en France.

Or les capitaux affluent dans ces pays, des entreprises françaises y délocalisent leur production et je suis moi-même en train d'y monter une structure. La croissance économique est vertigineuse.

L'immigration est forte dans ces pays mais elle est le fait d'entrepreneurs, de producteurs, de bosseurs. L'immigration en France est faite de profiteurs et de parasites sociaux.

Je suis donc 100% pour une immigration libre mais il est avant tout nécessaire de couper l'alimentation de la pompe à immigrés à potentiel nul. Les gens doivent venir pour y trouver une vie meilleure mais pas au détriment d'autrui. Ils doivent construire leur vie, tout seul.

L'Etat est donc entièrement responsable:

-de l'immigration massive, de mauvaise qualité

-des conditions minables dans lesquelles les immigrés sont accueillis (toujours suspects)

-des dépenses considérables destinées à traquer les "clandestins" et à mettre en place une législation anti-immigration

-des conditions d'installation draconiennes, injustes, humiliantes et arbitraires (et j'en sais quelque chose, ma femme étant togolaise)

-de l'émergence de partis xénophobes et racistes.

En d'autres termes, je ne suis pas près de voter pour le clown que tu défends sauf prises de mesures libérales fortes, claires et sans condition. Autrement dit: jamais. :icon_up:

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et alors? tu réclames l'annulation rétrospective de toutes les réformes de Thatcher aussi, sous prétexte qu'elle a couvert pas mal d'agissements de son fils, pour le moins bien plus choquants que la nomination de sa femme en chef de cab par Sarko?

1°) Cela prouve à tout le moins que Thatcher était une politicienne.

2°) Néanmoins, à la différence du Nabonaparte, elle a entrepris des réformes allant dans le sens d'une libéralisation de la société britannique. Sarko: que dalle !

Par ailleurs, loin de trouver cela choquant, je trouve même ça libéral de pouvoir choisir librement ses collaborateurs ; sans justement que l'Etat n'impose des critères fixes, aveugles et égalitaristes.

Il faut avoir une pleine confiance pour choisir un collaborateur de 1er plan. Un simple CV ne suffit pas. Il faut aussi une affinité. On ne travaille pas bien avec quelqu'un qui nous déplait.

Rien de choquant à nommer ses proches, ou ses anciens camarades de promo, s'ils travaillent bien et que l'affinité est là.

Si je souhaite une blonde pour secrétaire, au nom de quoi l'Etat va m'imposer de choisir sur la base d'un CV aveugle sans photo? Au nom de quoi vais-je devoir travailler avec une secrétaire brune de 50 ans, simplement pour satisfaire des quotas, si je souhaite une blonde de 25 ans? Certainement pas au nom du libéralisme, en tout cas!

Vous êtes tellement aveuglé par votre dévotion sarkozienne que vous finissez par délirer à pleins tubes. Réveillez-vous: Sarko est un homme de l'Etat - de surcroît président de parti à présent. A ce titre, il se comporte en chef de clan.

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LES LIBERAUX ET SARKOZY : ENTRE LA VERITE ET L’ANGE DE LUMIERE

Par Claude Lamirand –action-liberale – le 4 Décembre 2004

http://www.action-liberale.org/articles/Po…DE+LUMIERE.html

Impressionnant, le Claude Lamirand, il voit juste sur toute la ligne.

Bref, la démocratie a ceci de formidable qu'elle offre le choix à ses comdamnés de celui qui les mènera au casse-pipe… et donc je voterai Sarko :icon_up: !!

EDIT: Je cautionne à 100% l'analyse de Roucou sur l'immigration trois posts plus haut.

Quant aux militants qui sont des ratés, il n'y a pas qu'eux: il y a aussi les salariés en général, et les fonctionnaires en particulier. C'est un peu triste, tout ça …

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Bonsoir AK72.

C'est tout de même assez gonflé de nous jouer le coup des "vieilles théories".

Quand je regarde les réponses que tu as pris soin de noter point par point pour Albert Li, tu nous vends juste "la souplesse", "la flexibilité". Deux mots que tout le monde garde à la bouche depuis des lustres sans pouvoir accoucher de mesures concrètes.

Tout ce que cite Albert Li, liste des privilèges de corporation en tête sont des choses qui nécessitent une explosion nucléaire, un big bang. Pas juste un peu de "souplesse" car cela ne mène qu'à des décrets, des arrangements, des bricolages du moment qui finissent de construire l'usine à gaz que nous connaissons.

Pour Nicolas qui manierait si bien la parole franche, j'aimerais qu'il soit assez courageux pour dire clairement "ça ce sont des millions d'emploi saccagés à cause de privilèges obsolètes et déconnectés des besoins de notre vie quotidienne". C'est idéologique ça ? Théorique ?

Nous avons acquis au fil du temps un niveau de vie supérieur à celui d'une majorité des Terriens. Ce n'est peut-être pas libéral, mais je refuse de perdre ce niveau de vie et de vivre comme un Sahélien au nom du libéralisme théorique.

Les immigrés, légalement installés ou non qui ont participé notablement à ton confort en venant se salir les mains ici apprécieront. Est-ce qu'ils ont jamais tiré ton niveau de vie vers le bas ? Certainement pas autant que les fonctionnaires confortablement installés dans leurs privilèges professionnels dont le coût faramineux plombe le budget quotidien du quidam qui part à l'usine à 6h.

A quoi il faut ajouter tous les problèmes d'intégration, le risque de développement de réseaux terroristes, et les menaces consécutives pour l'ordre public et la sécurité des personnes.

Et à part ça tu fustiges les "vieilles théories" ?

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Malik,

Lorsque Bastiat, selon ce qui en est présenté ici, dit

-ou bien l'immigré trouve un travail et il est utile

-ou bien il n'en trouve pas et il repart donc l'immigration libre ne gène personne,

C'est n'importe quoi!

Il reste une 3e possibilité :

-ou bien il reste et vit par des actions illégales, délinquance, traffics, parasitisme etc.

Je vois mal comment tu peux nier cette réalité.

A l'échelle de l'Histoire on peut à la rigueur dire que cette énergie vivant de délinquance finit par produire des effets positifs, mais en général c'est aux dépends des autochtones. Exemple les Européens partis émigrer vers le Nouveau Monde, qui à terme ont dynamisé le pays, mais aux dépends des autochtones, les Indiens, presque tous massacrés.

Jusqu'à preuve du contraire, un homme politique est élu par les autochtones pour défendre leurs intérêts, de leur vivant.

Pas pour défendre l'intérêt du pays après leur mort, qui "sortira vivifié de l'élimination des vieux autochtones croûlants"…

Il y a une part de protectionnisme inhérente à toute action politique : on est élu pour protéger les intérêts de ceux qui nous élisent, pas pour assurer le développement de la planète ou du genre humain en général.

Si c'est pour nous refaire le coup de l'aveuglement et mauvaise foi de la gauche, assimilant la moindre réserve sur l'immigration à du racisme, et par là imposant un discours officiel "l'immigré est toujours une chance, et tout va bien madame la marquise", je te rappelle que c'est ce discours déconnecté de la réalité qui a fait la fortune du FN.

Alors continuez comme ça, et vous aurez Le Pen au 2e tour, à nouveau.

Pour la limitation des ressources naturelles, s'en tirer par une pirouette du style "encore le coup des ressources naturelles", n'est pas une réponse ni une solution. Je ne connais pas un seul économiste qui peut soutenir que 6 milliards de terriens peuvent vivre dans un espace économique homogène avec un niveau de vie comparable, sans des systèmes peu libéraux orchestrés par les détenteurs d'un bon niveau de vie pour le maintenir et empêcher l'épuisement des ressources et l'explosion des nuisances.

Pour ma part, j'assume la défense de mon niveau de vie, je ne suis pas Soeur Emmanuelle. Surtout, je n'aime pas trop les gens qui ont le discours de Soeur Emmanuelle, "partageons", sans en accepter les sacrifices, tout en profitant en fait d'un confort et niveau de vie qui ne sont possibles que parce que d'autres, au gouvernement, agissent autrement qu'avec des bons sentiments pour maintenir ces niveaux de vie acquis historiquement par la force.

Se servir du cynisme des autres sans l'assumer en paroles, pour avoir, soi, le beurre et l'argent du beurre, les avantages et la bonne conscience, la fortune et la générosité du coeur, c'est facile.

La méthode Coué, la politique de l'autruche, si ça peut donner du courage à certains pour vivre et entreprendre, tant mieux pour eux ; mais ce n'est pas sur la méthode Coué ni sur la politique de l'autruche qu'une politique sérieuse peut être élaborée.

Les discours sur "l'invention du possible", c'est toujours séduisant quand ils viennent du courant auquel nous participons, ça redonne de l'ardeur aux troupes.

Mais dans un argumentaire sérieux, il faut trouver mieux que

"nous inventerons le possible"

"la limitation des ressources naturelles, vieille lune"

"l'insécurité, vieux fantasme agité par les Etatistes pour développer Big Brother" etc etc

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Malik,

Lorsque Bastiat, selon ce qui en est présenté ici, dit

-ou bien l'immigré trouve un travail et il est utile

-ou bien il n'en trouve pas et il repart donc l'immigration libre ne gène personne,

C'est n'importe quoi!

Il reste une 3e possibilité :

-ou bien il reste et vit par des actions illégales, délinquance, traffics, parasitisme etc.

- Ou bien un Français né en France (un Belge né en Belgique, etc.) trouve un travail et est "utile".

- Ou bien, il n'en trouve pas et continue d'en chercher ou devient indépendant.

Il reste une autre possibilité:

- Il vit de rackets, parasitisme, etc. et peut ainsi devenir homme politique, par exemple, chef de parti.

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Pfff … pas le courage de vous répondre en détail ce soir, mais vous êtes vraiment têtu :

1. Votre position sur l'immigration est contraire à la présomption d'innocence, je ne vois pas pourquoi les immigrés n'y auraient pas droit. S'ils se livrent à des actes de délinquance, ils seront emprisonnés ou expulsés, point. Il me semble que nous somme un peu plus en mesure de faire respecter nos droits que les indiens d'Amérique ne l'étaient.

2. Sur les ressources naturelles, ce n'est pas le rôle d'un économiste de dire si oui ou non 6 milliards d'individus peuvent vivre sur la terre avec tel ou tel niveau de vie, ce que disent les économistes qui ont un peu de jugeotte, c'est que le respect des droits de propriété régule naturellement la répartition des ressources et le nombre d'habitants. Si par peur de voir votre niveau de vie baisser (ce qui me semble peu probable), vous êtes prêt à user de la force ou de la ruse pour maintenir le reste du monde dans la misère, je ne vois vraiment pas ce que vous faites encore sur ce forum …

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Jusqu'à preuve du contraire, un homme politique est élu par les autochtones pour défendre leurs intérêts, de leur vivant.

Pas pour défendre l'intérêt du pays après leur mort, qui "sortira vivifié de l'élimination des vieux autochtones croûlants"…

Et la politique des petits pas à reculons de Sarkozy, elle défend l'intérêt des individus hic et nunc ? Non, elle défend certains intérêts particuliers, les siens notamment.

Il y a une part de protectionnisme inhérente à toute action politique : on est élu pour protéger les intérêts de ceux qui nous élisent, pas pour assurer le développement de la planète ou du genre humain en général.

Si c'est pour nous refaire le coup de l'aveuglement et mauvaise foi de la gauche, assimilant la moindre réserve sur l'immigration à du racisme, et par là imposant un discours officiel "l'immigré est toujours une chance, et tout va bien madame la marquise", je te rappelle que c'est ce discours déconnecté de la réalité qui a fait la fortune du FN.

Merci d'éviter les amalgames stupides.

Pour la limitation des ressources naturelles, s'en tirer par une pirouette du style "encore le coup des ressources naturelles", n'est pas une réponse ni une solution. Je ne connais pas un seul économiste qui peut soutenir que 6 milliards de terriens peuvent vivre dans un espace économique homogène avec un niveau de vie comparable, sans des systèmes peu libéraux orchestrés par les détenteurs d'un bon niveau de vie pour le maintenir et empêcher l'épuisement des ressources et l'explosion des nuisances.

Chacun ici a pu s'apercevoir de votre ignorance crasse en économie. Lisez peut-être les économistes sérieux. Ceci dit, votre défense cynique du protectionnisme a le mérite de dire tout haut ce que nos politocrates pensent tout bas. Cela ne fait que confirmer que vous n'êtes pas des nôtres, mais un porte-faix du sarkozisme nabopartiste.

Pour ma part, j'assume la défense de mon niveau de vie, je ne suis pas Soeur Emmanuelle. Surtout, je n'aime pas trop les gens qui ont le discours de Soeur Emmanuelle, "partageons", sans en accepter les sacrifices, tout en profitant en fait d'un confort et niveau de vie qui ne sont possibles que parce que d'autres, au gouvernement, agissent autrement qu'avec des bons sentiments pour maintenir ces niveaux de vie acquis historiquement par la force.

Personne n'a parlé de "partager" - cette confusion en dit long sur votre conception de l'économie, qui se limite selon vous à une distribution de biens allouée par des gouvernants. Vous ne comprenez pas que chaque individu est potentiellement créateur de richesse.

Ensuite et enfin, le développement économique ne doit rien aux hommes politiques; au contraire, ils en vivent et contribuent de la sorte à le freiner, voire à le détruire dans certains pays.

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Dernier truc, RH a parfaitement raison au sujet de votre ignorance en économie.

Il est un peu ridicule de taxer les écrits de Bastiat de 'vieilles théories' quand on a une conception aussi erronée de l'économie que la vôtre.

Et si au lieu de mépriser ses théories parce qu'elles ont été écrites il y a 150 ans vous faisiez l'effort de les comprendre ? Vous éviteriez peut-être de sortir des énormités qui ne dépareraient pas à une réunion d'ATTAC.

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Eh bien si ça vous amuse de penser que vous avez raison, et que tous les gouvernants sont des parasites imbéciles qui ne connaissent pas les belles recettes miraculeuses de la pensée libertarienne, allez-y!

Ce n'est pas avec cette vision mégalo-paranoïde que vous rendrez le libéralisme séduisant, en dehors d'une poignée de gens qui veulent surtout s'amuser.

Car il est bien clair, et plusieurs l'ont reconnu, c'est surtout s'amuser à foutre le bordel qui vous intéresse, pas résoudre les problèmes.

Quand Bastiat sort une énormité sur l'immigration libre, contredite par toutes les expériences historiques qui montrent que l'immigration libre non contrôlée se fait aux dépends des autochtones, quand il pose deux alternatives idylliques sans même poser la 3e, celle de la réalité, et que vous soutenez ça, ça vous va bien d'accuser ensuite les autres d'ignorance…

Au mieux il y aura l'effet revendiqué par Chitah, bad cop/good cop, ok!

Si sortir des énormités plus irréelles que la vie sur Mars a pour but d'aider à faire passer des solutions plus réelles, qui sembleront moins audacieuses et moins impossibles comparées aux vôtres, d'accord!

Mais si vous croyez vraiment que vos théories sont viables, ….

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Votre position sur l'immigration est contraire à la présomption d'innocence, je ne vois pas pourquoi les immigrés n'y auraient pas droit. S'ils se livrent à des actes de délinquance, ils seront emprisonnés ou expulsés, point. Il me semble que nous somme un peu plus en mesure de faire respecter nos droits que les indiens d'Amérique ne l'étaient.

Elle est en accord avec l'expérience réelle.

Avec votre théorie de la présomption d'innocence, on peut aussi distribuer des bombes atomiques à tous les pays, à tous les citoyens pourquoi pas… tant qu'ils n'ont pas montré qu'ils étaient méchants.

La présomption d'innocence consiste à ne pas accuser quelqu'un d'un crime sans l'avoir prouvé.

Elle n'a rien à voir avec la naïveté de faire confiance aveuglément, d'ouvrir toutes les frontières, de désarmer, ou de laisser s'armer quiconque, de supprimer toutes les protections.

Entre le protectionnisme économique rigide contre-productif, et la porte ouverte sans contrôle il y a de la marge.

Le fait d'avoir une police et une armée, à vous écouter, serait aussi contraire à la présomption d'innocence : c'est présumer qu'il y aura des crimes, et présumer qu'il pourrait y avoir des guerres.

Eh oui! cela c'est l'expérience réelle qui le montre, et qui induit à se protéger.

Vous qui dénoncez, à juste titre, le coût des services publics, savez vous combien coûte un emprisonnement? combien coûte un retour à la frontière?

Vous allez accueillir des millions de gens librement, et ensuite assurer le coût de ceux qu'il faudra emprisonner ou reconduire à la frontière, faute d'avoir trier au départ selon les besoins du pays et les offres de travail? Et cela comme le tonneau des Danaïdes, infiniment? Ils reviendront librement, seront à nouveau expulsés ou emprisonnés, aux frais du contribuables? Belle envolée des impôts en perspective!

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Look who's talkin' !

idem!

on est le con de son con, et le parano de son parano.

Ma vision parfois cynique et "Real-politik" vous semble paranoïde (pourtant confirmée par une histoire vieille de plusieurs milliers d'années) ;

en ce qui me concerne c'est votre phobie anti-Etat qui me semble paranoïde, à ne voir que du mal et que des entourloupes dans tout ce que fait l'Etat, et croire que tout irait mieux sans lui.

Sans le colbertisme euro-américain,

ramenés à l'échelle du monde, vous seriez quoi? rien du tout! vous auriez le niveau de vie d'un polonais au mieux, d'un pakistanais plus probablement.

Vous crachez sur le système cynique qui assure votre niveau de vie, je trouve ça immature, hypocrite et mesquin.

Qu'on réclame plus de libertés et plus de souplesses, oui!

qu'on se berce d'illusions, très peu pour moi.

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Ah ! c'est le colbertisme qui nous a rendus riche ! Grande nouvelle …

Mais qu'est-ce que vous faites ici, bon dieu ?

Quant à vos comparaisons sur la présomption d'innocence, elles sont ridicules, se doter d'une police ne porte pas atteinte aux droits des individus, empêcher des individus de venir travailler en France oui. Je ne prétend pas qu'il faut laisser les frontières grandes ouvertes, mais à partir du moment ou quelqu'un a trouvé un hébergement ou un travail, je ne vois aucune raison de lui refuser l'accès au territoire s'il ne touche pas automatiquement des aides de l'Etat à ne rien faire.

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une énormité sur l'immigration libre, contredite par toutes les expériences historiques qui montrent que l'immigration libre non contrôlée se fait aux dépends des autochtones,

:icon_up:

Putain mon gars t'es un sacré connard

Tous les jours je vois les bienfaits de l'immigration : à vrai dire, je ne connais pas une personne qui ne soit issue de l'immigration si l'on remonte à au moins 4 générations. La ville où j'habite est un foyer de ritals : ils sont arrivés sans rien, et aujourd'hui tout ce qu'ils possèdent ils l'ont acquis par les efforts d'un dur labeur. Qu'on ne raconte pas qu'ils ont piqué les jobs des "français" ! Si on leur a donné du travail, c'est bien celui que les français ne voulaient pas faire. Tu sais, comme les premiers arabes qui venaient faire du marteau-piqueur 10h par jour pour construire les autoroutes que tu empruntes pour partir en vacances.

Encore une fois, ce qui coûte aux autochtones, ce n'est pas l'immigration en elle-même mais le fait que chaque nouvel arrivant ait droit à de nombreux avantages sans rien avoir fait en retour : les allocs, les subventions, le rmi etc. C'est clair, pour les étrangers la France c'est la poule aux oeufs d'or. Mais les libéraux prônent justement le retrait de toutes ses aides, ou du moins demandent, contre un "revenu minimum", une "participation minimum" aux efforts collectifs de création de richesse.

Tout comme le sang doit circuler à travers le corps, les hommes et les femmes doivent circuler à travers le monde. Le jour où tout se fige, c'est la mort.

Nous vivons dans un monde multiculturel, c'est ce qui fait la richesse de nos sociétés. On ne compte plus toutes les oeuvres immenses naît du métissage, du mélange ou du partage des cultures. La diversité, ce n'est pas chacun dans son coin : c'est tout le monde avec tout le monde, tout le monde vers tout le monde. Nous devons tout au reste du monde tout comme le reste du monde nous doit tout : c'est un échange, c'est ça le libéralisme.

Vouloir réguler l'immigration, c'est une forme de protectionnisme : on fait entrer les capitaux financiers, on laisse dehors les capitaux humains. Selon moi c'est un point essentiel pour déterminer qui est vraiment libéral et qui ne l'est pas. Tout comme la question de la drogue. Sur ces deux points tu t'affirmes clairement anti-libéral. Il y a encore la question de la prostitution, du port d'armes, etc. Ces sont ces questions d'ordre social qui tranchent avec qui se limitent au plan économique, et que l'on retrouve généralement à droite.

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