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Chez Nos Voisins Tchèques


Freeman

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Le leader la droite a remporté les élections, même s'il lui manque un député pour avoir la majorité au Parlement. Il propose par ailleurs un impôt unique à 15 % pour tous, afin de concurrencer la Flat Tax slovaque qui est de 18 % ( ah, si seulement nous étions tchèques pour goûter à ça ).

Le parti social-démocrate, qui a perdu les élections, est en train de se faire à l'idée qu'il pourrait former une union nationale avec la droite, un peu comme ce qu'il se passe en Allemagne. Leurs programmes sont à peu près similaires, sauf sur un point, l'Europe. Le Président est hostile au TCE. Sinon, pour les privatisations en chaîne et les coupes dans les taxes, ils sont en accord.

Ca me fait penser à Sarkozy qui disait que c'était scandaleux que les pays de l'Est aient une fiscalité aussi faible, que ça entraînerait les délocalisations. Je lui répondrais, à Sarko " t'as qu'à changer ta fiscalité, et pis c'est tout ! " Incroyable tout de même que ces politiciens français ne comprennent pas que c'est à eux de changer et pas à leurs voisins.

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En tout cas, les sociaux démocrates de là-bas n'ont strictement rien à voir avec les notres, sans doute parce que ceux qui étaient au pouvoir du temps de l'URSS ont été éjectés et remplacés par des jeunes issus de la société civile, qui se sont battus contre ce système.

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Pour une fois, les espoirs de Freeman son fondés. Le président, Vaclav Klaus, est un économiste membre de la MPS. Les "conservateurs tchèques" sont en fait les seuls vrais libéraux au sein du PPE, et du parlement européen dans son ensemble. La Tchéquie est bel et bien un bastion libéral en Europe, il n'est pas inintéressant de suivre ce qui s'y passe.

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Le président, Vaclav Klaus, est un économiste membre de la MPS.

Mouais. On trouve de tout à la MPS, tu le sais. En outre, le discours free-marketer de Klaus me paraît assez superficiel et résulte - à mon avis - d'un certain opportunisme politique coutant au début des années 90.

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Mouais. On trouve de tout à la MPS, tu le sais.

Très juste mais je crois que Klaus appartient à la tendance autrichienne. Lepage m'a d'ailleurs dit qu'il avait une très bonne opinion de celui qui fût le premier chef de gouvernement après la chute du communisme, ce sous la présidence de Havel, auquel il a succédé.

En outre, le discours free-marketer de Klaus me paraît assez superficiel et résulte - à mon avis - d'un certain opportunisme politique coutant au début des années 90.

Je n'en sais pas assez là-dessus mais ce qui est sûr, c'est que le libéralisme est fort et à le vent en poupe dans la société civile. Notamment au travers de l'institut Liberalni et de la Prague University of Economics, dont un cinquième est contrôlé par des autrichiens.

Prague Conference on Political Economy

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On verra ce qu'ils feront, mais s'ils se révèlent proches de la philosophie hayékienne, je les soutiendrais.

En passant, l'Homme Libre fume des cigares cubains. ^^

On comprend mieux certains propos fumeux. Allons, il ne faut pas se laisser empoisonner par Fidel.

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Je lis d'ici les propos de Ziegler qui condamne la concurrence fiscale car cela met les familles dans les pays les plus étatistes dans la misère..

J'adore Ziegler: on constate les même problèmes sans cependant en voir les même causes. Il voit les affreuses transnationales, je vois les gouvernements..

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La position de Jacques Garello sur l'ami Klaus

REPUBLIQUE TCHEQUE : VICTOIRE DES LIBERAUX

Vaclav KLAUS peut être relativement satisfait. Le Président de la République Tchèque, ancien premier ministre et auteur du miracle économique de son pays, grâce aux réformes libérales, a vu ses amis libéraux de l’ODS arriver en tête des élections législatives et battre le premier ministre sortant Jiri PAROUBEK (CSSD), au pouvoir depuis 8 ans. La participation électorale a été forte, contrairement aux attentes, ce qui a favorisé la victoire relative de la droite libérale.

L’ODS de Mirek TOPOLANEK a obtenu 35% des suffrages et selon la constitution, comme ils sont arrivés en tête, c’est à eux de former le gouvernement. Ils devraient s’associer aux chrétiens-démocrates (KDU-CSL) (7%), mais cela ne suffira pas à leur assurer la majorité des siéges au parlement. Avec l’appui éventuel des Verts, ils arriveraient juste à 100 sièges sur 200. Mais il serait paradoxal que le parti arrivé en tête ne puisse gouverner. Cette victoire donnerait au président KLAUS un gouvernement conforme à ses voeux.

Et du côté de la gauche ? On savait déjà que les sociaux-démocrates (32% des voix) n’auraient pas à eux seuls la majorité absolue. Mais on craignait une progression très forte du parti communiste, le KSCM, on annonçait même plus de 20%. Finalement, il n’a fait que moins de 13%, ce qui n’est déjà pas mal, car il s’agit du dernier parti communiste stalinien, qui, contrairement aux autres, ne s’est pas réformé ; une coalition entre les sociaux-démocrates et les communistes aurait été dramatique pour la démocratie et l’économie tchèques. Certes, les communistes ont remplacé la faucille et le marteau par des cerises (!), mais ils ont gardé l’étoile rouge et surtout les idées rouges. L’ensemble sociaux-démocrates et communistes aura également 100 sièges (74 et 26 respectivement). Notons aussi que les Verts ont progressé et entrent pour la première fois au Parlement avec 6% des voix, ce qui est une première dans les pays de l’Est. Leur choix politique sera déterminant.

Il serait dommage que la République Tchèque compromette sa bonne santé économique par une rupture avec la politique amorcée dès l990 par Vaclav KLAUS. Car les sociaux-démocrates au pouvoir depuis huit ans n’étaient pas des extrémistes. Ils ont su limiter l’inflation (2,3%) et le chômage (7,4%) tandis que la croissance était de 6 % l’an dernier. Même le déficit public a été contenu en dessous des 3% et la dette ne fait que 36,6% du PIB. Les investisseurs internationaux ont pris le chemin de la République tchèque. Le taux d’imposition sur les sociétés est passé de 28 à 24%. Tout cela s’inscrivait en grande partie dans le prolongement des réformes de KLAUS, à commencer par les privatisations A l’inverse les communistes ont fait campagne sur le « plus d’Etat »ce qui a sans doute inquiété les électeurs, et qui pèserait lourdement sur l’avenir des Tchèques si une coalition de gauche était formée !

Pour sa part, le programme libéral a manifestement convaincu une majorité relative d’électeurs. Le principal élément du projet de l’ODS, c’est la fameuse flat tax, déjà appliquée dans de nombreux pays d’Europe de l’Est, comme la Slovaquie ou les pays Baltes. L’ODS a proposé un impôt sur le revenu proportionnel de 15%, mais aussi le même taux pour la TVA et pour l’impôt sur les sociétés. Cela mettrait fin à la progressivité de l’impôt et manifestement ce projet a séduit de nombreux électeurs. De plus les libéraux promettent une relance des privatisations et une réforme de la sécurité sociale.

Enfin, et non le moindre, les libéraux sont en général qualifiés d’eurosceptiques. Ils ne sont pas pressés, contrairement aux sociaux-démocrates, de passer à l’euro. Ils n’aiment pas l’Europe de Bruxelles, l’Europe franco-allemande, celle des harmonisations forcées et de la centralisation. En revanche ils sont favorables au grand marché européen, à la liberté des échanges et à la concurrence, y compris la concurrence fiscale bien entendu. S’ils peuvent réorienter l’Europe dans cette direction, leur victoire ne sera pas sans conséquence pour nous.

Rappelons aussi que le président KLAUS est membre de la société du Mont Pèlerin et qu’il a déjà participé à l’université d’été de la nouvelle économie à Aix, où il a fait forte impression parmi les libéraux. Sa victoire nous réjouit. Reste à espérer que des combinaisons politiciennes ne viennent pas priver les libéraux de leur victoire légitime et déboucher sur une « grande coalition » à l’Allemande : recette d’immobilisme et garantie d’échec !

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The Czech election

Victory, of a sort

Jun 8th 2006 | PRAGUE

From The Economist print edition

Czech conservatives win the election, but not power

IT WAS the best result ever for a Czech political party. Yet the 35.4% they took in the election last weekend was still not enough to give the free-market, Eurosceptic Civic Democrats more than a sniff of power. For, after a bitter campaign, the outcome was, in effect, a tie. The Civic Democrats and their allies (the Christian Democrats and the Greens) took 100 of the 200 seats in the lower house of parliament. But between them the Social Democrats, led by the outgoing prime minister, Jiri Paroubek, and the Communists also took 100.

The Communists' nostalgic view of one-party rule makes them political pariahs. But there is no obvious coalition that can be formed among the other parties. One idea is a “grand coalition” of Social and Civic Democrats. But both main leaders rule this out.

Mr Paroubek, whose party polled 32.3%, is fuming. He says his defeat was a “putsch” by the Civic Democrats and their allies in the security and intelligence services. On May 29th Jan Kubice, a top crime-fighter, told a parliamentary committee that mafia influence over the government threatened the state's “security, economic and financial stability”. He accused Mr Paroubek and two colleagues of obstructing an investigation into a contract killing.

Mr Paroubek denied this, and said later that the report had also wrongly accused him of child molestation. He wants a government of non-party experts. But the Civic Democrats' leader, Mirek Topolanek, is still hoping to cobble together a majority, perhaps by winning over some Social Democrats, or persuading the party not to oppose him outright. One deputy claimed this week that he had been offered a 5m koruna ($230,000) bribe to switch sides.

The new parliament will probably meet later this month, after which Mr Topolanek has 30 days to win a confidence vote. As it happens, President Vaclav Klaus is a Civic Democrat and arch-Eurosceptic, but he also dislikes Mr Topolanek. If three putative governments fail to win a confidence vote, Mr Klaus will dissolve parliament again.

Thus at least three months of bickering and instability are likely. That may jolt confidence in the Czech economy, which has been growing strongly. With the flat tax, privatisation and lean government promised by Mr Topolanek's party, the economy could do better still. But radical reform now looks unlikely. The only comfort for Czechs is that all other central European countries have wobbly governments too—and yet they are muddling along quite nicely.

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Le président, Vaclav Klaus, est un économiste membre de la MPS.

Un néo-thatchérien ultralibéral d'après Marianne qui prédisait sa chute et un krach de l'économie tchèque… en 1998. Y a pas à dire, les analyses de ce torchon magazine sont d'une lucidité rare.

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Un néo-thatchérien ultralibéral d'après Marianne qui prédisait sa chute et un krach de l'économie tchèque… en 1998. Y a pas à dire, les analyses de ce torchon magazine sont d'une lucidité rare.

… Moi qui croyait qu'il s'agissait d'un digne successeur d'Info Du Monde…

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  • 2 years later...

INVESTOR'S BUSINESS DAILY

Posted 11/26/2008

Leadership: Far from an effete welfare statist, the EU's next president is a bold free-market advocate who suffers neither fools nor the usual Euro-nonsense. In short, just what the doctored ordered for a sclerotic continent.

It's just November but Europeans and even some Americans are already trembling at the prospect of Czech Republic President Vaclav Klaus taking over as the symbolic head of the European Union on Jan. 1.

"Oh God, Vaclav Klaus," Austrian daily Die Presse fretted on behalf of change-resistant central planners. The New York Times senses "palpable fear" that "Klaus will embarrass the world's biggest trading bloc and complicate its efforts to address the economic crisis and expand its powers."

But this is nothing new. In 2003, Arie Oostlander, a Dutch member of the European Parliament, lamented that "the worst thing that the Czechs could have done was to elect to the presidency a follower of Margaret Thatcher."

Yet Klaus, a student of the great F.A. Hayek and Milton Friedman, is exactly the sort of leader that Europe has to have. The liberty-minded defender of free markets has the opportunity to rock the continent out of its self-inflicted economic malaise.

la suite:

http://www.investors.com/editorial/editori…312594699694248

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INVESTOR'S BUSINESS DAILY

Posted 11/26/2008

Leadership: Far from an effete welfare statist, the EU's next president is a bold free-market advocate who suffers neither fools nor the usual Euro-nonsense. In short, just what the doctored ordered for a sclerotic continent.

It's just November but Europeans and even some Americans are already trembling at the prospect of Czech Republic President Vaclav Klaus taking over as the symbolic head of the European Union on Jan. 1.

"Oh God, Vaclav Klaus," Austrian daily Die Presse fretted on behalf of change-resistant central planners. The New York Times senses "palpable fear" that "Klaus will embarrass the world's biggest trading bloc and complicate its efforts to address the economic crisis and expand its powers."

But this is nothing new. In 2003, Arie Oostlander, a Dutch member of the European Parliament, lamented that "the worst thing that the Czechs could have done was to elect to the presidency a follower of Margaret Thatcher."

Yet Klaus, a student of the great F.A. Hayek and Milton Friedman, is exactly the sort of leader that Europe has to have. The liberty-minded defender of free markets has the opportunity to rock the continent out of its self-inflicted economic malaise.

la suite:

http://www.investors.com/editorial/editori…312594699694248

Oui enfin gare à ne pas tomber dans l'idôlatrie: la politique qu'il a menée n'est pas franchement libérale kasher

Voir par exemple ce texte intéressant, tiré de l'histoire du libéralisme en Europe de Nemo et PEtitot

http://www.libinst.cz/osobni/sima/data/lib…m_en_europe.pdf

Voir aussi wikibéral http://www.wikiberal.org/wiki/V%C3%A1clav_Klaus

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Oui enfin gare à ne pas tomber dans l'idôlatrie: la politique qu'il a menée n'est pas franchement libérale kasher

+1. Ok pour le discours mais les actes… La Tchéquie n'est que 37ème au classement de la liberté économique Heritage, l'Estonie par exemple est 12ème.

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En tout état de cause, il faudra suivre de près la présidence tchèque de l'UE. Nous verrons s'il est possible de concilier un discours libéral avec une politique qui l'est tout autant.

+ 1

En attendant de voir si actes et paroles vont de paire, saluons, au moins pour le geste, la victoire d'un candidat au discours libéral.

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"Aller de pair" et non l'autre horreur.

Les deux semblent être justes, sauf erreur de ma part, en tout cas, il m'est arrivé de lire les deux orthographes dans des livres fiables, dans ce cas, peut-être pourrions nous chipoter sur "au temps pour moi", hum?

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Les deux semblent être justes, sauf erreur de ma part, en tout cas, il m'est arrivé de lire les deux orthographes dans des livres fiables, dans ce cas, peut-être pourrions nous chipoter sur "au temps pour moi", hum?

Disons que la seconde anticipe la correction de la Halde pour cause de discrimination sexiste. Attendez encore un peu et vous serez dans le vrai.

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