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L'homme Libre


John Loque

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http://www.quebecoislibre.org/06/061001-5.htm

Pascal Salin est l'un des grands économistes de notre temps. De renommée internationale, c'est aussi un grand philosophe et un grand moraliste. Auteur d'ouvrages de référence, il a, par ses nombreux écrits et au cours de son enseignement, approfondi la science de l'Homme et profondément renouvelé la défense de l'Homme libre et responsable. Rassemblant 41 contributions d'auteurs du monde entier, dont le prix Nobel Gary Becker, Raymond Boudon, membre de l'Institut, des anciens ministres comme Alain Madelin ou Antonio Martino, des économistes de renom appartenant à la prestigieuse Société du Mont-Pèlerin, comme Lord Harris of High Cross, Victoria Curzon-Price, Jesús Huerta de Soto ou Jacques Garello, des philosophes comme Antony de Jasay, Chantal Delsol, Hans-Hermann Hoppe ou Alain Laurent, ces Mélanges, dirigés par Mathieu Laine et Guido Hülsmann et ordonnés autour du thème de l'Homme libre, offrent une variété de regards de très haut niveau sur les grands enjeux contemporains: sécurité et liberté, rationalité de l'individu, liberté d'expression, interventionnismes et individualisme, liberté monétaire et bancaire, réforme et concurrence fiscale, méthodologie des sciences sociales, médias et économie de marché, égalité et responsabilité, morale individuelle et morale universelle, la notion de guerre juste, libéralisme et socialisme, christianisme et éthique, libéralisation de l'Afrique, immigration juive aux États-Unis, etc.
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Ca s'appellera finalement "la morale de l'homme libre" et la couverture a déjà changé deux fois. Sortie en octobre dans toutes les bonnes librairies. (40 E quand même)

Et 30€ port compris si on commande maintenant. Ceci dit, même 30€, même 500 pages, ça me semble toujours un peu cher pour une compilation de textes (qui ne sont sûrement pas la plupart des inédits, à part les "hommages…" dont j'ai du mal à voir l'intérêt). Bref je suis pas vraiment convaincu, mais je suis prêt à changer d'avis :icon_up:.

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  • 1 month later...
"L'un des plus grands économistes de notre temps"? "De renommée internationale"? On parle bien du même Salin?

Oui. Il a notamment présidé la MPS, laquelle compte une bonne quinzaine de Nobels parmi ses membres. Puisqu'on en est aux arguments d'autorité…

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Oui. Il a notamment présidé la MPS, laquelle compte une bonne quinzaine de Nobels parmi ses membres. Puisqu'on en est aux arguments d'autorité…

je crois me souvenir qu'il avait eu le prix de la meilleure thèse de sciences économiques en son temps, ce qui montre qu'il aurait pu faire partie du sérail si il l'avait voulu. Maintenant je ne connais pas ses travaux, mais à partir du moment où tu décides d'être anarchiste d'une part, et surtout d'éviter toutes formes d'utilitarisme, tu restreinds énormément tes possibilités d'étude, tous les économistes (à part les quelques cas isolés que nous connaissons) sont utilitaristes, il se place dans un champ différent qui est autant (voire plus) philosophique.

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je crois me souvenir qu'il avait eu le prix de la meilleure thèse de sciences économiques en son temps, ce qui montre qu'il aurait pu faire partie du sérail si il l'avait voulu. Maintenant je ne connais pas ses travaux, mais à partir du moment où tu décides d'être anarchiste d'une part, et surtout d'éviter toutes formes d'utilitarisme, tu restreinds énormément tes possibilités d'étude, tous les économistes (à part les quelques cas isolés que nous connaissons) sont utilitaristes, il se place dans un champ différent qui est autant (voire plus) philosophique.
Vu que l'économie est une science descriptive que l'utilitarisme est une position normative je me demande bien comment un économiste, en tant qu'économiste, pourrait-être utilitariste. Le fait qu'avec les même positions en économie on puisse avoir des positions normatives radicalement différente peut être illustrée par Mises (plus ou moins utilitariste) et Rothbard (jusnaturaliste)
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Vu que l'économie est une science descriptive que l'utilitarisme est une position normative je me demande bien comment un économiste, en tant qu'économiste, pourrait-être utilitariste. Le fait qu'avec les même positions en économie on puisse avoir des positions normatives radicalement différente peut être illustrée par Mises (plus ou moins utilitariste) et Rothbard (jusnaturaliste)

disons qu'à partir du moment où tu t'intéresses aux conséquences c'est que tu leur donnes une forme d'importance. Ensuite l'utilisation d'outils comme le "surplus" est en soi il me semble utilitariste. Et je pense qu'il ne doit pas y avoir 10% des économistes français qui connaissent Rothbard ne serait se que de nom.

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Vu que l'économie est une science descriptive que l'utilitarisme est une position normative je me demande bien comment un économiste, en tant qu'économiste, pourrait-être utilitariste. Le fait qu'avec les même positions en économie on puisse avoir des positions normatives radicalement différente peut être illustrée par Mises (plus ou moins utilitariste) et Rothbard (jusnaturaliste)

En fait, l'économie se divise en économie positive, purement descriptive, et économie normative, qui tâche de conseiller les décideurs (essentiellement politiques) quant aux politiques qu'ils doivent mener. Un Philippe Simonnot, par exemple, fait exclusivement de l'économie positive, ce qui est rare dans la profession, pour des raisons que ledit Simonnot explique très bien.

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En fait, l'économie se divise en économie positive, purement descriptive, et économie normative, qui tâche de conseiller les décideurs (essentiellement politiques) quant aux politiques qu'ils doivent mener. Un Philippe Simonnot, par exemple, fait exclusivement de l'économie positive, ce qui est rare dans la profession, pour des raisons que ledit Simonnot explique très bien.

Je sais bien mais je le regrette. Croire que l'on peut tirer directement de l'économie positive des propositions normatives me dérangent profondément. C'est un peu la même erreur que font les médecins lorsqu'il s'exprime, en tant que médecin, en faveur des politiques anti-tabac sous prétexte qu'il est mauvais pour la santé. C'est une forme de scientisme.

Oui à l'économie non à l'économisme.

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Je sais bien mais je le regrette. Croire que l'on peut tirer directement de l'économie positive des propositions normatives me dérangent profondément. C'est un peu la même erreur que font les médecins lorsqu'il s'exprime, en tant que médecin, en faveur des politiques anti-tabac sous prétexte qu'il est mauvais pour la santé. C'est une forme de scientisme.

Je crois que c'est exactement la position de Simonnot. Le savoir économique est suffisamment ferme dans un domaine limité pour justifier un recul de l'Etat, mais ne dit pas grand chose sur la manière de le faire. Qui plus est, tenter d'étendre le savoir économique hors de son champ naturel ne peut se faire qu'avec de mauvais outils (genre des modèles mathématiques qui ne modélisent qu'eux-mêmes), ce qui ne peut entraîner que des conclusions fausses, comme "l'Etat doit intervenir".

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prenons un exemple tout bête de type économie industrielle, par exemple les fusions:

le papier type de l'économiste c'est: j'étudie l'effet d'une fusion. En soi c'est vrai que ça n'est pas utilitariste ni jusnaturaliste c'est tout à fait neutre.

Souvent en réalité le papier sur les fusions c'est: j'étudie l'effet des fusions pour déterminer comment l'Etat doit les controler. En soi ça peut rester libéral, si on trouve que la fusion ne doit pas être controlée, (c'est ce que fait l'école de Chicago par exemple), par contre ça devient utilitariste.

L'idée que je me faisais de Salin, c'est que si il écrit un papier sur les fusions, il va s'intéresser également au controle de la fusion mais en la récusant au nom du droit naturel sans s'intéresser aux effets. Mais je me trompe peut être.

est ce que vous pouvez poster la page de salin si vous la trouvez, j'aimerai voir à quoi ressemblent ses travaux.

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Numero 563 des4 verites

Pascal Salin, hommage à un grand économiste

Milliere Guy - mercredi 18 octobre 2006

Mathieu Laine, jeune homme pour qui j’ai une vive estime, et gendre de Pascal Salin, m’a informé de la parution prochaine d’un livre consacré à l’œuvre de son beau-père. Je l’en remercie, et je tiens ici à attirer l’attention de ceux qui me lisent sur ce livre, qui constituera pour ses lecteurs une source de réflexion féconde.

Le livre s’appellera « L’homme libre. Mélanges en l’honneur de Pascal Salin ». Il sera publié aux Éditions Les Belles Lettres, au mois de novembre. Il fera plus de quatre cents pages grand format. Il contiendra des textes sur tous les sujets qui concernent les amis de la liberté aujourd’hui, de l’individualisme méthodologique à la micro-économie, de la fiscalité à la banque libre, de la liberté de l’information à l’idée, cruciale aujourd’hui, de « guerre juste ». Il portera, en signature, le nom de tous ceux qui ont contribué à œuvrer pour la liberté en France au cours des récentes décennies, et même si on peut regretter l’absence de certains noms (le mien ou celui d’Henri Lepage), tous les membres de la famille libérale française sont réunis. S’adjoignent à eux d’éminents auteurs, issus des cinq continents.

On peut se procurer le livre aux Belles Lettres, pour le prix de souscription, en envoyant avant le 27 octobre un chèque de trente euros à l’adresse suivante : Les Belles Lettres, Offre L’homme libre, 95, bd Raspail, 75006 Paris. Certains livres sont des classiques depuis le moment de leur parution et, je m’en porte garant, « L’homme libre » est de ceux-là.

D’autres hommes courageux, en parallèle, œuvrent pour la bonne cause, et après avoir parlé du livre exceptionnel dédié à Pascal Salin, j’entends parler à présent du travail d’éditeur de Philippe Nataf. Philippe Nataf a créé les éditions Charles Coquelin (du nom de l’un des grands auteurs libéraux français du dix-neuvième siècle). Il a publié l’étude de l’Institut Turgot sur la santé (toujours disponible : Jean-Luc Migué, « Santé publique, santé en danger »), mais aussi de nombreux livres, absolument indispensables dans la bibliothèque de tout ami de la liberté. Je pourrais citer « L’économie politique en une leçon » de Henry Hazlitt, ouvrage clair, limpide, lumineux qui, dans une société où les cours d’économie seraient vraiment des cours d’économie dignes de ce nom, devrait être sur la liste des lectures de tout étudiant, voire de tout lycéen en classe terminale, « La paix calomniée ou les conséquences catastrophiques de M. Keynes », d’Étienne Mantoux, que tout adepte du keynésianisme devrait relire sept ou huit fois, avant de dire des âneries. Philippe a édité aussi deux biographies de Gérard Minart, qui permettent de voir les hommes derrière la théorie, mais aussi l’élaboration des idées : l’une consacrée à Frédéric Bastiat, l’autre à Jean-Baptiste Say.

Il a commencé à rééditer, enfin, l’œuvre de l’un des géants de la pensée économique du vingtième siècle, Ludwig von Mises. Sont parus « Politique économique », autre ouvrage clair et lumineux dont nul ne devrait se séparer, « La bureaucratie » qui, plus de six décennies après sa première parution, reste d’une brûlante actualité, « Les problèmes fondamentaux de l’économie politique », « Le libéralisme ».

D’autres titres suivront. Philippe a aussi publié l’excellent petit livre de Jacques de Guénin, « Attac ou l’intoxication des personnes de bonne volonté », dont j’ai déjà parlé en ces colonnes.

Comme un très grand nombre de livres de qualité en cette époque douloureuse et sombre pour la France, ces livres ne se trouvent pas dans la plupart des librairies, mais peuvent être commandés (site internet : <www.freewebs.com/institutcharlescoquelin/publications.htm>). Nous sommes dans une époque douloureuse et sombre. C’est par le courage, l’obstination, la persévérance de quelques hommes, qu’au fil de l’histoire, quand bien même elle a semblé proche de s’éteindre, la flamme de la liberté a subsisté, malgré tout. C’est parce que je sais que cette flamme subsiste et doit subsister que j’essaie, humblement, de placer mes pas dans ceux de mes aînés, en n’oubliant jamais de leur rendre l’hommage qu’ils méritent.

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