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Reflexions Stratégiques.


Patrick Smets

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Contrairement au techno-messianisme de AK, je ne crois pas que la révolution (des consciences) viendra d'Internet.

Les mass-médias resteront encore de longues années les points de passages obligés pour la bataille idéologique. La blogosphère ne joue pas dans la même court que les grands médias. Les libertariens sont surreprésentés dans la blogosphère, mais ca ne change pas grand chose à l'idéologie générale et je ne vois pas se dessiner de changements. A mon sens pour deux raisons.

1) On ne joue pas sur les mêmes échelles. Un bon blog compte quelques centaines, voire quelques milliers de visiteurs. Les mass-médias travaillent en centaines de miliers. Les blogs ne sont qu'une extension de notre personne, on a un peu plus d'audiance que dans la vie quotidienne, mais pas beaucoup plus. Dans la vie quotidienne, on connait 100 à 200 personnes peut-être 500 à 1000 quand on est un homme de réseau, mais pas plus. Les blogs, c'est la même chose fois deux ou trois. On est toujours capable de gérer cognitivement tous les commentaires, etc. S'ils sont utiles, il ne faut pas en attendre beaucoup plus que ce qu'on ferait sans ce médias. L'internet va venir en soutient aux mass-médias plutot qu'en substitution. Certes, on trouve l'info sur le web, mais sur les sites des journaux ou des télés. Il y aura des journaux uniquement web, mais ils appliqueront les mêmes règles que les journaux classiques. Dans le futur, le web servira principalement à approfondir les questions soulevées au JT.

2) Il y a un effet de légitimité public des mass-médias. Ce qui passe à la télé fait symboliquement partie de la vie publique alors que ce qu'on trouve sur internet fait plutot partie de la vie privée sauf dans des cercles très spécifiques. Résultat, les gens ne parlent pas spécialement entre eux de ce qu'ils découvrent sur le web (genre discussion avec son coiffeur). De plus, la plupart des blogs réagissent à ce qui se passe dans les mass-médias. Il y a là une assymétrie fondamentale qui ne disparaitra pas de sitôt.

Toute stratégie politique à moyen terme, à l'heure d'aujourd'hui, doit donc encore prendre en compte et doit viser les mass-médias. Quels sont les règles en vigueur pour avoir acces à ses mass-medias ?

Je vois plusieus façons d'y acceder

1) Posséder le medias, soit directement comme entrepreneur, soit indirectement comme représentant du pouvoir politique.

2) Comme professionnel des mass-médias (journaliste, quoi :icon_up:)

3) Comme représentant d'un groupe de personnes identifiées et légitime (parti politique, syndicat, groupes de pression, entreprise, etc.)

4) Comme expert d'un domaine spécifique dont la presse souhaite ou doit parler (analystes politiques, expert financier, prof d'unif)

5) Comme quidam dans un micro-trottoir ou un jeu télévisé.

Pour notre stratégie, nous devons nous centrer sur le 3 et le 4. Le 1 se serait top, mais inaccessible pour la plupart d'entre nous.

Le 3, c'est la stratégie de LC et de AL. C'est très bien, ils doivent continuer, mais il y a deux limites.

1) La légitimité du groupe et son temps d'antenne est proportionnel à sa taille. Or, nos effectifs sont faibles par rapport à ceux de nos adversaires.

2) L'organisation d'un groupe de ce genre doit passer par quelques canevas obligatoires. Ces groupes doivent fonctionner avec trois catégories de personnes, les portes-paroles (forcément en nombre limité et dans une logique de starification), les experts (qui fondent la politique de com' et fournissent les dossiers aux porte-paroles, mais reste dans l'ombre), la masse des adhérents (qui doit être là pour faire masse). Cette division convient mal aux libéraux où tout le monde veut devenir expert et où l'on a bcp de mal à accepter une star qui ne connait pas ses dossiers.

Vu le profil des participants à ce forum, je crois que la solution 4 est donc la plus appropriées. Or, aujourd'hui, nous sommes d'excellents touche-à-tout. Chacun sur ce forum est capable de faire face à n'importe quel quidam aussi bien sur l'économie, que sur le droit, l'histoire ou la philo. Mais ce ne suffit pas pour passer à la télé. Il faudrait que les libéraux se spécialisent et deviennent des experts reconnus dans certains domaines clés. C'est un peu ce que fait Xara. Pour ça, il faut vaincre deux obstacles

1) l'impression de complexité. Nous avons un coté curieux de tout qui fait qu'on a l'impression que le savoir est innaccessible dans sa totalité. C'est vrai si on ne focalise pas son attention, mais il ne faudrait qu'un an de travail pour maitrisé correctement un champ bien spécifique du savoir. On est tous capables ici de maitriser relativement rapidement, la pensée de Marx, la physique nucléaire, l'histoire de l'Alchimie, l'économie informelle en Afrique.

2) L'empressement. Nous voulons pouvoir réagir à l'actualité immédiate. On aimerait tous pouvoir aller descendre le programme fiscal de Hollande pour les éléctions 2007. Résultat on est réactif et on se dit aujourd'hui qu'on devrait être expert en fiscalité, comme hier on aurait voulu être expert en géopolitique pour parler de l'Irak (ou que sais-je d'autre).

La piste de réflexion que je propose (et dans laquelle, personnellement, j'ai envie de m'engager) est la suivante. Il faudrait cerner les thèmes qui vont devenir importants dans les quelques années qui viennent, ceux qui ont des retombées socio-politiques, et les approfondir afin d'en devenir de très bons vulgarisateurs. Il ne s'agit pas de faire de la recherche, mais de savoir à tout moment où en est la recherche sur le domaine et de maitriser les questions fondamentales. Quand ces thèmes émergeront dans l'opinion publique, ce seront des libéraux qui viendront donner leur avis à la télé, qui alimenteront les sites d'approfondissement de ces questions et qui donc, reprendront la main, alimenteront les différents groupes d'intérêts en analyse etc. Imaginez ce que serait le monde aujourd'hui si c'étaient des libéraux qui s'exprimaient sur des questions de société comme l'immigration ou les questions écologiques.

A votre avis, quels sont les thèmes qui vont émerger ?

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A votre avis, quels sont les thèmes qui vont émerger ?

Je ne partage pas du tout ton avis sur le futur role d'internet vis a vis des masses media, mais je ne vais pas developper ca, c'est HS, ce n'est pas la question que tu souleves…

Je lance donc un theme qui a mon avis va emmerger: "La fuite des capitaux financiers et humains"

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Toute stratégie politique à moyen terme, à l'heure d'aujourd'hui, doit donc encore prendre en compte et doit viser les mass-médias. Quels sont les règles en vigueur pour avoir acces à ses mass-medias ?

Je vois plusieus façons d'y acceder

1) Posséder le medias, soit directement comme entrepreneur, soit indirectement comme représentant du pouvoir politique.

[…]

Le 1 se serait top, mais inaccessible pour la plupart d'entre nous.

La formule idéale et point trop onéreuse (relativement) serait un média purement Internet. Encore une fois, je viens avec l'exemple de Libertad Digital, qui avec peu de moyen a conquis la troisième place des médias espagnols sur Internet.

http://www.libertaddigital.com/

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Pour la physique nucléaire, c'est bon. Pour la pensée de Marx, je dois avoir le Que-Sais-Je d'Alexandre Adler perdu dans mon bordel livresque. :icon_up:

Sinon, brillante réflexion stratégique. Que les media soient classiques ou basés sur le Web, il leur faudra de toute façon des experts. Le problème des experts, c'est qu'ils doivent être médiatisés : on peut arranger ça en spécialisant quelques personnes comme "agents d'experts", comme brokers en somme, qui feront le lien entre la demande de la part des journalistes et l'offre d'opinions libérales. Autre possibilité, que lesdits experts interviennent en école de journalisme pour former les futurs médiatiseurs (les écoles de journalisme font souvent appel à des experts pour des séminaires de perfectionnement autour d'un thème précis).

Sinon, comme thème futur, on peut prendre les grands thèmes actuels et dont nous savons qu'ils continueront à faire recette, et les thèmes que les experts en prospective (ou éventuellement nous) sentons dans l'air du temps futur… Indice : les problèmes de demain seront causés par les réglementations d'aujourd'hui.

Bon, peut-être plus après le repas. :doigt:

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…que lesdits experts interviennent en école de journalisme pour former les futurs médiatiseurs (les écoles de journalisme font souvent appel à des experts pour des séminaires de perfectionnement autour d'un thème précis).

De fait, je pense très clairement qu'il faut prioritairement investir les facultés de journalisme.

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Excellente analyse stratégique de Schnappi dont je connaissais depuis longtemps les qualités en ce domaine.

Quelques remarques :

1)Le type de média (Télé, radio, journal papier, site web,…) importe peu. Ce qui compte bien plus, c'est l'audience réelle ou potentielle. De ce point de vue, le format blog a largement montré ses limites.

2)Pour ce qui est des types de médias, il est clair que les journaux papier cèdent du terrain aux sites web et cette tendance s'accentuera dans le futur. Depuis l'avènement de l'ADSL, les sites web ont également obtenu la capacité de diffuser des vidéos et des fichiers audio : ils mangent donc également des parts de marché aux formats audiovisuels.

3)Les experts et les journalistes sont au centre de toute stratégie de basculement idéologique. Ceux qui ne sont pas experts (i.e des scientifiques reconnus) et qui veulent participer au changement doivent clairement (au moins dans un premier temps) endosser le rôle de journaliste.

4)Dans le journalisme comme ailleurs, la spécialisation est source de valeur ajoutée.

5)Libertad Digital cité par Lucilio me semble valoir la peine d'être analysé. Je ne lis pas l'espagnol : Lucilio, peux-tu nous faire un petit briefing ?

6)Pour ce qui est des "thèmes", je doute que ceux-ci évoluent radicalement à l'avenir.

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La piste de réflexion que je propose (et dans laquelle, personnellement, j'ai envie de m'engager) est la suivante. Il faudrait cerner les thèmes qui vont devenir importants dans les quelques années qui viennent, ceux qui ont des retombées socio-politiques, et les approfondir afin d'en devenir de très bons vulgarisateurs. Il ne s'agit pas de faire de la recherche, mais de savoir à tout moment où en est la recherche sur le domaine et de maitriser les questions fondamentales. Quand ces thèmes émergeront dans l'opinion publique, ce seront des libéraux qui viendront donner leur avis à la télé, qui alimenteront les sites d'approfondissement de ces questions et qui donc, reprendront la main, alimenteront les différents groupes d'intérêts en analyse etc. Imaginez ce que serait le monde aujourd'hui si c'étaient des libéraux qui s'exprimaient sur des questions de société comme l'immigration ou les questions écologiques.

A votre avis, quels sont les thèmes qui vont émerger ?

Je ne suis pas complètement d'accord sur l'évolution des médias que tu décris, mais la piste de réflexion que tu donnes à la fin me plaît beaucoup.

Je lance donc un theme qui a mon avis va emmerger: "La fuite des capitaux financiers et humains"

Oui, et cela fait même deux sujets différents (si on veut vraiment un expert), non ?

Sinon des trucs plus classiques : l'islam, les retraites,

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5)Libertad Digital cité par Lucilio me semble valoir la peine d'être analysé. Je ne lis pas l'espagnol : Lucilio, peux-tu nous faire un petit briefing ?

Libertad Digital est un quotidien d'informations publié uniquement on-line. C'est un journal d'informations générales dont la ligne éditoriale est grosso modo libéral-conservatrice, mais qui ouvre également ses colonnes à des libertariens pur et dur. Ce média qui a démarré à partir de rien, il y a 4 ou 5 ans, est devenu le 3e site d'informations générales le plus lu en espagnol, derrière les sites Internet des journaux El País et El Mundo, avec plus d'un million et demi de visiteurs uniques par mois et près de 8 millions de visites par mois. Et, depuis un peu plus d'un mois, Libertad Digital vient de se lancer dans l'aventure de la télévision numérique et peut être vue dans près de 80 localités en Espagne.

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La société se change à l'école. Je pense que j'ai tout dit.

Ce n'est pas contradictoire : c'est même complémentaire. A l'école le long terme (20 ans pour former de manière approximative une génération, 20 de plus pour que les professeurs issus de cette génération forment vraiment les élèves), aux media le moyen terme, c'est à dire quelques années si on se débrouille bien et qu'on se trouve être parmi les premiers à avoir des opinions médiatisables sur un sujet nouveau. Sur le marché des idées, il y a une très forte prime au premier arrivant.

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La société se change à l'école. Je pense que j'ai tout dit.

Discutable. Pour ma part, si l'on parle de politique, pas une seule idée ne m'est venu de l'école. Mais il est vrai qu'en Belgique l'enseignement libre est relativement neutre de ce point de vue. Ce qui a la plus compté pour moi ce furent, par ordre d'importance, l'éducation familiale, les lectures et les médias.

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Discutable. Pour ma part, si l'on parle de politique, pas une seule idée ne m'est venu de l'école. Mais il est vrai qu'en Belgique l'enseignement libre est relativement neutre de ce point de vue. Ce qui a la plus compté pour moi ce furent, par ordre d'importance, l'éducation familiale, les lectures et les médias.

Je crains que ce ne soit précisément une caractéristique de l'école libre. A la communale, on t'endoctrine avec enthousiasme.

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Discutable. Pour ma part, si l'on parle de politique, pas une seule idée ne m'est venu de l'école.

Justement, l'école n'est pas là pour te foutre des idées politiques dans le crâne, mais pour te donner les moyens de te faire tes propres idées.

L'EN fait tout le contraire, elle ne donne pas les moyens de réfléchir par soi-même, et elle abruti les enfants d'idées fausses.

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Libertad Digital est un quotidien d'informations publié uniquement on-line. C'est un journal d'informations générales dont la ligne éditoriale est grosso modo libéral-conservatrice, mais qui ouvre également ses colonnes à des libertariens pur et dur. Ce média qui a démarré à partir de rien, il y a 4 ou 5 ans, est devenu le 3e site d'informations générales le plus lu en espagnol, derrière les sites Internet des journaux El País et El Mundo, avec plus d'un million et demi de visiteurs uniques par mois et près de 8 millions de visites par mois. Et, depuis un peu plus d'un mois, Libertad Digital vient de se lancer dans l'aventure de la télévision numérique et peut être vue dans près de 80 localités en Espagne.

Le problème du journalisme, c'est l'accès à l'info. Ce qui rend un média attirant, ce n'est pas la diffusion des communiqués des agences de presse, ce sont les scoops. Le bon journalisme, c'est d'abord être au centre d'un réseau de relations infiltrées qui vont te tuyauter en échange d'un accueil favorable lors de leur propre campagne de communication. Si tu n'as pas le réseau, t'as 24 h de retard sur tes concurrents et t'es mort. Plus que les moyens techniques ou financiers (ca se trouve pour n'importe quel projet correctement ficelé), c'est ce point-là l'obstacle majeur. Je ne croierai en la possibilité d'un média liberal que le jour où l'on me présentera le réseau avec lequel il va travailler.

L'avantage de la position d'expertise, c'est qu'on peut relayer une info qui existe ailleurs, ce n'est pas grave d'avoir 24 ou 48 h de retard sur un article publié dans Sailleunse. L'important, c'est de bien le comprendre et de savoir le mettre en perspective.

Quand je parle d'un rôle d'expert, je vois ça un peu comme journaliste scientifique de haut-niveau. Il n'y a pas moyen de détroner les scientifiques purs et durs. Ce qu'il faut offrir en plus pour les remplacer, c'est la vulgarisation. Un beau contenant qui n'abime pas le contenu. La réputation peut se créer avec des blogs, des cartes blanches, des participations à des journées de reflexion, etc. Une seule contrainte, agir à visage découvert. Il est à peu près impossible d'acceder à la sphère légitime avec un pseudonyme.

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A votre avis, quels sont les thèmes qui vont émerger ?

- La faillite des système sociaux (retraite, sécu)

- l'éducation qui n'apprend plus rien avec en lien le chômage des jeunes

pour moi, ces deux sujets sont les plus importants.

après, il y a un sujet d'importance qui est le pouvoir d'achat, mais pour moi, c'est avant tout une question de fiscalité, et donc d'abord relatif aux systèmes sociaux. Le logement aussi, est lié, c'est une question de pouvoir d'achat et donc de fiscalité et donc de système social (surtout retraite en fait).

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Le problème du journalisme, c'est l'accès à l'info. Ce qui rend un média attirant, ce n'est pas la diffusion des communiqués des agences de presse, ce sont les scoops. Le bon journalisme, c'est d'abord être au centre d'un réseau de relations infiltrées qui vont te tuyauter en échange d'un accueil favorable lors de leur propre campagne de communication. Si tu n'as pas le réseau, t'as 24 h de retard sur tes concurrents et t'es mort. Plus que les moyens techniques ou financiers (ca se trouve pour n'importe quel projet correctement ficelé), c'est ce point-là l'obstacle majeur. Je ne croierai en la possibilité d'un média liberal que le jour où l'on me présentera le réseau avec lequel il va travailler.

Tout à fait d'accord en ce qui concerne les médias de masse.

Ceci ne s'applique pas très bien par contre aux "leaders d'opinion". Mon employeur, par exemple, qui a une mauvaise image auprès de certains comme Greenpeace (envahissements de sites, boycott, campagnes d'affichage, etc.), a longtemps eu pour tactique une com' d'essayer de toucher les LO, sans trop se soucier de la com de masse.

Là ils ont visé des trucs comme The European.

Un autre bon exemple de presse pour les LO (bien que j'en suis moi même lecteur) est The Atlantic.

Bien sûr, l'équivalent en Français manque. Chez nous, c'est presse de masse ou revues universitaires, rien entre les deux.

Une hypothétique initiative de media libéral devrait à mon avis suivre cette approche de viser les LO.

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Tout à fait d'accord en ce qui concerne les médias de masse.

Ceci ne s'applique pas très bien par contre aux "leaders d'opinion". Mon employeur, par exemple, qui a une mauvaise image auprès de certains comme Greenpeace (envahissements de sites, boycott, campagnes d'affichage, etc.), a longtemps eu pour tactique une com' d'essayer de toucher les LO, sans trop se soucier de la com de masse.

Là ils ont visé des trucs comme The European.

Un autre bon exemple de presse pour les LO (bien que j'en suis moi même lecteur) est The Atlantic.

Bien sûr, l'équivalent en Français manque. Chez nous, c'est presse de masse ou revues universitaires, rien entre les deux.

Une hypothétique initiative de media libéral devrait à mon avis suivre cette approche de viser les LO.

J'ai découvert récemment qu'il y avait un équivalent de foreign affairs en français dans une maison de la presse.

c'est plus ce genre de magazine qui touche les leaders d'opinion, il me semble.

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Il faudrait des trucs dans lesquels le marché n'est pas saturé. Des experts sur les sytèmes sociaux ou le logement, il y en a à la pelle. Difficile de se faire un trou. Ou alors un truc plus précis, genre spécialiste du système social Irlandais. Mais faudrait trouver lequel va poser question dans les années à venir.

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Il faudrait des trucs dans lesquels le marché n'est pas saturé. Des experts sur les sytèmes sociaux ou le logement, il y en a à la pelle. Difficile de se faire un trou. Ou alors un truc plus précis, genre spécialiste du système social Irlandais. Mais faudrait trouver lequel va poser question dans les années à venir.

Tous les sujets sont déjà pris, dans ce cas.

Notre différence porte sur la nature de notre analyse, c'est tout.

Parce que la pelle d'analystes des systèmes sociaux disent en gros qu'il faut augmenter les impôts et réduire les pensions, les remboursements et augmenter l'âge de la retraite.

super….

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Autant je pense que AK exagère l'importance d'internet, autant tu la sous-estimes, mais ce n'est pas le débat.

C'était un peu provoc aussi pour suciter le débat la-dessus afin que nous puissions tous mieux nous positionner. Beaucoup ici ont sauté sur le format blog qui semblait bcp plus prometteur que les sites "figés". Aujourd'hui, je ne sais plus trop ce qu'il faut en penser.

Je prends un exemple comme Page2007 qui est quand même une belle réussite. La grande fierté d'AK, c'est de nous montrer des extraits de presse où on parle de lui ou des sites de journalistes qui le référencient. C'est bien les mass-médias légitimes qui restent les indicateurs de réussite. Et si jamais un jour, il devait passer à la télé, ce serait sur un thème genre "le developpement des sites politiques", jamais sur "un regard libéral sur les éléctions 2007". Il serait éventuellement identifié comme représentant d'une communauté particulière, celle des bloggeurs, pas comme "un citoyen libéral". Pour une émission politique avec des libéraux, ce seront plutot les gens de LC, de AL, voire Fabrice s'ils veulent s'ouvrir à l'internet, qui seront invités. Bien sûr, ce ne veut pas dire que AK fait du mauvais boulot, mais sa force de frappe reste déterminée par les mass-médias.

D'un autre coté, si je me lance dans ma stratégie d'expert, je ne conçois pas de le faire sans internet, mais je ne suis pas sur que le format blog soit le meilleur.

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C'était un peu provoc aussi pour suciter le débat la-dessus afin que nous puissions tous mieux nous positionner. Beaucoup ici ont sauté sur le format blog qui semblait bcp plus prometteur que les sites "figés". Aujourd'hui, je ne sais plus trop ce qu'il faut en penser.

Je prends un exemple comme Page2007 qui est quand même une belle réussite. La grande fierté d'AK, c'est de nous montrer des extraits de presse où on parle de lui ou des sites de journalistes qui le référencient. C'est bien les mass-médias légitimes qui restent les indicateurs de réussite. Et si jamais un jour, il devait passer à la télé, ce serait sur un thème genre "le developpement des sites politiques", jamais sur "un regard libéral sur les éléctions 2007". Il serait éventuellement identifié comme représentant d'une communauté particulière, celle des bloggeurs, pas comme "un citoyen libéral". Pour une émission politique avec des libéraux, ce seront plutot les gens de LC, de AL, voire Fabrice s'ils veulent s'ouvrir à l'internet, qui seront invités. Bien sûr, ce ne veut pas dire que AK fait du mauvais boulot, mais sa force de frappe reste déterminée par les mass-médias.

D'un autre coté, si je me lance dans ma stratégie d'expert, je ne conçois pas de le faire sans internet, mais je ne suis pas sur que le format blog soit le meilleur.

Pas faux.

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Je prends un exemple comme Page2007 qui est quand même une belle réussite. La grande fierté d'AK, c'est de nous montrer des extraits de presse où on parle de lui ou des sites de journalistes qui le référencient. C'est bien les mass-médias légitimes qui restent les indicateurs de réussite. Et si jamais un jour, il devait passer à la télé, ce serait sur un thème genre "le developpement des sites politiques", jamais sur "un regard libéral sur les éléctions 2007". Il serait éventuellement identifié comme représentant d'une communauté particulière, celle des bloggeurs, pas comme "un citoyen libéral". Pour une émission politique avec des libéraux, ce seront plutot les gens de LC, de AL, voire Fabrice s'ils veulent s'ouvrir à l'internet, qui seront invités. Bien sûr, ce ne veut pas dire que AK fait du mauvais boulot, mais sa force de frappe reste déterminée par les mass-médias.

Là, tu as tout à fait raison. Ce pendant, une technique ne remplace jamais une autre - ce n'est pas là que doit se situer le débat-, par contre elle la transforme. Ce que tu oublies, c'est que justement, les bloggers en particuliers, et internet en général peuvent avoir une influence sur les médias traditionnels et changer certaines perspectives de ceux-ci. On n'en est encore au début et mieux vaut ne pas tirer de plans sur la comète, mais il y a déjà dans certains domaines une évolution qui se fait aux USA.

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Ce serait intéressant de voir quelles sont les caractéristiques des (réseaux de) blogs qui ont eu telle ou telle influence sur tel ou tel sujet.

Sinon, pour les thèmes de recherche, ce qui me semble important et qui va prendre encore plus d'importance dans les années à venir, c'est la question des technologies de controle des citoyens, de big brother et du droit à la vie privée. Sauf si on me souffle une meilleure idée, ce sera probablement ma piste de réflexion principale en 2008.

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