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Barry Lyndon


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J'ai essayé de le revoir. J'avais oublié comment l'histoire était si grossièrement montée. Aucune subtilité, aucune gradation narrative.

-1.

Pour un vrai beau film de maison hanté :

+1.

Concernant Barry Lyndon, c'est tout simplement l'un des meilleurs films de l'histoire du cinema, et il pourrait même prétendre à la première place sans aucun problème.

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Concernant Barry Lyndon, c'est tout simplement l'un des meilleurs films de l'histoire du cinema, et il pourrait même prétendre à la première place sans aucun problème.

:doigt::icon_up:

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J'ai essayé de le revoir. J'avais oublié comment l'histoire était si grossièrement montée. Aucune subtilité, aucune gradation narrative. Heureusement la performance de Jack Nicholson limite la casse.

Et Bartok sans le film donne un effet approchant !

Kubrick a un vrai talent à exploiter à 200% la musique dans ses films.

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Et Bartok sans le film donne un effet approchant !

Kubrick a un vrai talent à exploiter à 200% la musique dans ses films.

L'utilisation, dans le générique de début, de la Symphonie fantastique de Berlioz m'avait fortement impressionné plus jeune.

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D'autant plus que le cadrage donne déjà une idée de ce qui va suivre…

En fait, Kubrick aimait le cliché musical pour pouvoir le recycler.

C'est tout à fait exact: j'ai d'ailleurs toujours été frappé que Kubrick utilise souvent dans ses films des oeuvres bien connues du grand public comme la 9e Symphonie de Beethoven, la Pie voleuse de Rossini (tous deux dans OM) ou Also Sprach Zarathoustra de R. Strauss et le Beau Danube bleu de Johan … Strauss (2001).

De même dans Eyes Wide Shut (mais je ne reviens plus sur le nom du morceau entendu dans le générique).

Ligeti fait peut-être exception.

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La valse n° 2 de Chostakovitch ? Immortalisée par une pub pour la CNP au début des années 90…

Oui, le grand public ne connaissait pas vraiment cette oeuvre jusqu'à la pub. Il m'étonnerait que Kubrick connaisse la pub en question, donc je ne suis pas certain que ça vienne confirmer la théorie de Roubachov.

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Le "grand public" ne connait simplement rien à la musique classique. Jusqu'à ce qu'elle arrive dans une pub.

Un commentaire amusant à la suite de la vidéo postée par RH :

"Dommage qu'il y ai toute cette musique de merde ca gache les slogans.

Je suis sûr qu'il y a des gens qui ne pensent meme pas CNP quand ils entendent du classique. Une honte…"

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Un commentaire amusant à la suite de la vidéo postée par RH :

"Dommage qu'il y ai toute cette musique de merde ca gache les slogans.

Je suis sûr qu'il y a des gens qui ne pensent meme pas CNP quand ils entendent du classique. Une honte…"

Oui, je l'avais lu ! :icon_up: J'espère que ce commentaire est du second degré.

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C'est tout à fait exact: j'ai d'ailleurs toujours été frappé que Kubrick utilise souvent dans ses films des oeuvres bien connues du grand public comme la 9e Symphonie de Beethoven, la Pie voleuse de Rossini (tous deux dans OM) ou le Beau Danube bleu de Strauss (2001).

De même dans Eyes Wide Shut (mais je ne reviens plus sur le nom du morceau entendu dans le générique).

Ligeti fait peut-être exception.

Ligeti fait certainement exception, car il était inconnu du public à l'époque de 2001, tout comme les travaux de Wendy/Walter Carlos, Terry Tucker, Abigael Mead et Dominic Harlan (:icon_up:), Jocelyn Pook, etc. Je pense qu'il est erroné de dire qu'il utilise des oeuvres bien connues.

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Ligeti fait certainement exception, car il était inconnu du public à l'époque de 2001, tout comme les travaux de Wendy/Walter Carlos, Terry Tucker, Abigael Mead et Dominic Harlan ( :icon_up: ), Jocelyn Pook, etc. Je pense qu'il est erroné de dire qu'il utilise des oeuvres bien connues.

C'est clair, il avait un goût remarquable et savait l'exploiter au maximum.

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Oui, le grand public ne connaissait pas vraiment cette oeuvre jusqu'à la pub. Il m'étonnerait que Kubrick connaisse la pub en question, donc je ne suis pas certain que ça vienne confirmer la théorie de Roubachov.

Ecoute, c'est un morceau que j'entends régulièrement depuis mon enfance. Et comme je suis né un quart de siècle avant la diffusion de Eyes Wide Shut …

Pour l'anecdote, je me souviens que le clip de la banque citée par notre Encyclopédie humaine préférée, qui date effectivement des années 1994-1995, avait été parodié par les Guignols: en l'occurence, les saisons défilaient autour de la vie politique d'un Président sortant de la République :doigt: .

Ligeti fait certainement exception, car il était inconnu du public à l'époque de 2001, tout comme les travaux de Wendy/Walter Carlos, Terry Tucker, Abigael Mead et Dominic Harlan ( :icon_up: ), Jocelyn Pook, etc. Je pense qu'il est erroné de dire qu'il utilise des oeuvres bien connues.

Je préciserai mon propos en disant qu'il concerne les oeuvres d'après le Docteur Folamour, et en particulier 2001, OM, Shining et FMJ.

Il me semble toutefois que les oeuvres que j'ai citées ne sont quand même pas trop méconnues ???

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Ecoute, c'est une symphonie que j'entends régulièrement depuis mon enfance. Et comme je suis né un quart de siècle avant la diffusion de Eyes Wide Shut …

:icon_up: Ce n'est pas une symphonie, c'est un des Suites Jazz de Chostakovitch qui n'a jamais eu la même reconnaissance grand public que Le beau danuble bleu ou La Neuvième. C'est absolument incomparable. D'ailleurs, si je le souviens bien, lorsque la pub a popularisé ce morceau, les disquaires n'ont su faire face à la demande: les enregistrements ne faisant pas partie des rares best-sellers de musique "classique", ils n'en avaient pas assez de copies.

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…c'est un des Suites Jazz de Chostakovitch qui n'a jamais eu la même reconnaissance grand public…

Ni celle des mélomanes classiques faut-il bien reconnaître. (Il est vrai que cette oeuvre est à part dans la production de Chostakovitch.) Heureusement, le mal est maintenant réparé.

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Ni celle des mélomanes classiques faut-il bien reconnaître. (Il est vrai que cette oeuvre est à part dans la production de Chostakovitch.) Heureusement, le mal est maintenant réparé.

C'est même aujourd'hui l'oeuvre, de loin, la plus populaire (et la moins essentielle) de Chostakovitch en France.

Kubrick utilise surtout des musiques classiques très connues (même si le grand public ne connaît pas nécessairement le nom du compositeur ou de l'oeuvre) mais ce qui importe c'est l'usage qu'il en fait. A quoi bon chercher des musiques peu connues si c'est pour les utiliser de façon conventionnelle ? en gros la musique classique a pour but d'ennoblir des images sans noblesse, de donner un sentiment et une profondeur là où il n'y a rien de tel sur l'écran. C'est le cache-misère des médiocres le plus souvent : ce n'est pas le cas chez Kubrock.

La sarabande de Haendel ce n'est jamais qu'un pastiche de la Follia.

Il y a quelques raretés dans Barry Lyndon du type Frédéric II mais c'est du zimboumboum passe-partout.

Ligetti ce n'est pas du classique c'était du contemporain.

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Ligetti ce n'est pas du classique c'était du contemporain.

Et c'est toujours fort peu connu aujourd'hui (à part les morceaux de 2001).

Chostakovitch, ce n'est pas non plus vraiment du classique. On utilise surtout cette dénomination par facilité.

Pour ceux que la musique du vingtième intéresse:

Ross, the classical music critic for the New Yorker, leads a whirlwind tour from the Viennese premiere of Richard Strauss's Salome in 1906 to minimalist Steve Reich's downtown Manhattan apartment. The wide-ranging historical material is organized in thematic essays grounded in personalities and places, in a disarmingly comprehensive style reminiscent of historian Otto Friedrich. Thus, composers who led dramatic lives—such as Shostakovich's struggles under the Soviet regime—make for gripping reading, but Ross treats each composer with equal gravitas. The real strength of this study, however, lies in his detailed musical analysis, teasing out—in precise but readily accessible language—the notes that link Leonard Bernstein's West Side Story to Arnold Schoenberg's avant-garde compositions or hint at a connection between Sibelius and John Coltrane. Among the many notable passages, a close reading of Benjamin Britten's opera Peter Grimes stands out for its masterful blend of artistic and biographical insight. Readers new to classical music will quickly seek out the recordings Ross recommends, especially the works by less prominent composers, and even avid fans will find themselves hearing familiar favorites with new ears.

Réception unanime de la critique. Je l'ai acheté, mais pas encore lu.

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C'est même aujourd'hui l'oeuvre, de loin, la plus populaire (et la moins essentielle) de Chostakovitch en France.

Ce qui risque d'en faire le baiser de la mort pour Chostakovitch, le plus grand symphoniste du 20e siècle, avec Sibelius.

La sarabande de Haendel ce n'est jamais qu'un pastiche de la Follia.

Le vrai tube de l'histoire de la musique : repris pendant 400 ans !

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Ce qui risque d'en faire le baiser de la mort pour Chostakovitch, le plus grand symphoniste du 20e siècle, avec Sibelius.

Peut-être aussi le dernier symphoniste. C'est pour cela que c'est néanmoins un classique. Il a écrit des opéras, des symphonies et des quatuors comme papa Haydn.

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Pour ceux que la musique du vingtième intéresse:

Merci!

Ce qui risque d'en faire le baiser de la mort pour Chostakovitch, le plus grand symphoniste du 20e siècle, avec Sibelius.

+1. Derrière on peut citer Penderecki (Kubrick utilisa d'ailleurs plusieurs de ses compositions dans Shining)

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Euh ? Beaucoup de compositeurs contemporains ont écrit et écrivent toujours des symphonies.

Je voulais dire le dernier grand symphoniste classique. Bien sûr qu'il y a des oeuvres (fort estimables) de Penderecki, Dutilleux et autres distingués symphonistes. Mais ce ne sont plus des classiques.

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