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Littérature sur les 18e & 19e siècles


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Messages recommandés

Bonjour,

Je sais qu'il y a des passionnés d'histoire sur ce site, aussi je leur pose la question suivante. Je suis à la recherche de bonnes biographie des figures qui ont marqué le XVIIIe ou le XIXe siècle en France. Qui connait une bonne bio de Bonaparte par exemple ?

Je me suis déjà procuré celle de Louis XVI par Petitfils, celle de Condorcet par Badinter (je ne sais pas ce que ça vaut) et celles de La Fayette par Taillemite et de Castries.

À dire vrai, je recherche surtout les personnages libéraux ou ceux ayant été en rapport avec le libéralisme (en bien ou en mal).

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Je ne remplacerais pas RH. J'ai découvert dans la première partie (Que faut-il entendre par "démocratie" chez Tocqueville ?) que, selon certains commentateurs, le terme de démocratie chez Tocqueville a de multiples sens (jusque onze !).

La suite :

- 2ème partie : Tocqueville sociologue ; la contrainte du social et l'autorité du collectif

- 3ème partie : Tocqueville moraliste

- 4ème partie : Tocqueville en littérature : la langue démocratique sans Autorité déclarée

- 5ème partie : Les grands contemporains, modèles et contre-modèles

Alex6 l'a lu, il me semble bien.

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Bonjour,

Je sais qu'il y a des passionnés d'histoire sur ce site, aussi je leur pose la question suivante. Je suis à la recherche de bonnes biographie des figures qui ont marqué le XVIIIe ou le XIXe siècle en France. Qui connait une bonne bio de Bonaparte par exemple ?

Je me suis déjà procuré celle de Louis XVI par Petitfils, celle de Condorcet par Badinter (je ne sais pas ce que ça vaut) et celles de La Fayette par Taillemite et de Castries.

À dire vrai, je recherche surtout les personnages libéraux ou ceux ayant été en rapport avec le libéralisme (en bien ou en mal).

Voici pour l'Usurpateur:

Et pour le Général

Ainsi que l'excellente biographie en 3 tomes de Lacouture.

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La biographie définitive de Talleyrand - à sa manière, un véritable libéral : Talleyrand : Le prince immobile d'Emmanuel de Waresquiel. Superbe ! Hyperintéressant pour les événements qui précèdent le 14 juillet 1789.

Très bon bouquin en effet.

Sans transition, la biographie d'Aron par Baverez:

Puisque tu sembles t'intéresser au XIXe siècle:

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La biographie définitive de Talleyrand - à sa manière, un véritable libéral : Talleyrand : Le prince immobile d'Emmanuel de Waresquiel. Superbe ! Hyperintéressant pour les événements qui précèdent le 14 juillet 1789.

Puisque vous l'avez lu, vous en ferez bien un petit résumé sous forme de notice pour le wiki ?

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Puisque vous l'avez lu, vous en ferez bien un petit résumé sous forme de notice pour le wiki ?

Il suffisait de demander :

Charles-Maurice de Talleyrand-Périgord, communément nommé Talleyrand (né à Paris le 2 février 1754 à Paris, mort dans cette même ville le 17 mai 1838).

Homme politique et diplomate français qui eût fort à faire pour arranger les bidons et limiter la casse provoquée par Nabulione Buonaparte, la pire merde qui soit arrivé à la France et au monde.

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Belle biographie de quelqu'un qui fut aussi libéral à sa manière (par un historien de centre-gauche):

Ouep bien-sur, comme Franklin Delano Hoover. :icon_up:

Excellent post sur Café Hayek (et encore ils ont oublié le Hoover dam).

http://cafehayek.typepad.com/hayek/2008/10…lin-delano.html

Franklin Delano Bush

Don Boudreaux

Here's a letter I sent on October 20th to the Washington Times:

Dear Editor:

Your equating George W. Bush with FDR is spot-on ("Franklin Delano Bush," October 20). Both presidents recklessly increased government's role in the economy - a move that proved (in FDR's case) and will prove (in Bush's case) to do nothing but saturate the economy with such uncertainty as to frighten away entrepreneurs and investors.

But popular history will almost surely remember Bush, not as a second FDR, but as a second Herbert Hoover. The myth will be made that Bush was a staunch free-marketeer who was succeeded in the Oval Office by a charismatic saint whose hyperactive interventions saved the economy (even though precious little evidence of economic salvation will appear in the data). History will forget Bush's interventions just as it has forgotten Hoover's - as it has forgotten that Hoover signed the largest tariff hike in U.S. history; as it has forgotten that Hoover tried to create jobs by deporting hundreds of thousands of Mexicans; as it has forgotten that Hoover signed the Emergency Relief and Construction Act, the Federal Home Loan Bank Act, and created the Reconstruction Finance Corporation; as it has forgotten that, with the Revenue Act of 1932, Hoover raised the top marginal tax rate on personal incomes from 25 percent to 63 percent (in addition to raising the corporate-tax rate).

History will repeat itself, blaming capitalism for a problem caused and intensified by government interventions.

Sincerely,

Donald J. Boudreaux

By the way, even the Washington Post -- no catacomb of free-market sympathies -- understands that blaming capitalism for today's financial turmoil is absurdly simplistic.
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Ouep bien-sur, comme Franklin Delano Hoover. :icon_up:

Excellent post sur Café Hayek (et encore ils ont oublié le Hoover dam).

http://cafehayek.typepad.com/hayek/2008/10…lin-delano.html

Ferry fut un libéral comme Hoover. Pour le meilleur et pour le pire.

Le libéralisme ne se réduit pas aux critères très sélectifs de certains jeunes gens d'aujourd'hui.

Être libéral ne signifie pas être sans reproche.

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Ferry fut un libéral comme Hoover. Pour le meilleur et pour le pire.

Le libéralisme ne se réduit pas aux critères très sélectifs de certains jeunes gens d'aujourd'hui.

Être libéral ne signifie pas être sans reproche.

Ferry, je veux bien, mais Hoover, tu prends quelle définition de libéral ?

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Ferry, je veux bien, mais Hoover, tu prends quelle définition de libéral ?

Hoover était un collectiviste et un apôtre de la révolution permanente, c'est bien connu :icon_up:

On peut lui rapprocher d'avoir mal géré la crise de 1929, notamment en pratiquant une politique protectionniste, mais il doit se retourner dans sa tombe en apprenant qu'on le taxe de socialiste sur ce forum !

On ne dira d'ailleurs jamais assez à quel point les analyses simplistes et gratuitement idéologiques de Rothbard & consorts contribuent ici à altérer le jugement de certains.

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Ferry fut un libéral comme Hoover. Pour le meilleur et pour le pire.

Le libéralisme ne se réduit pas aux critères très sélectifs de certains jeunes gens d'aujourd'hui.

Être libéral ne signifie pas être sans reproche.

Sans reproches !

On ne parle pas là d'une Thatcher qui à galèré dans une privatisation du rail avec un réseau d'une qualité catastrophique et un eco-systéme commercial remplacé par le marché politique pendant des décennies !

On parle d'un type qui à centralisé l'éducation au mains de l'Etat, l'a fait financé par l'impôt national (même pas local comme Guizot). Ni Bastiat, ni Tocqueville ni Turgot (pour les liberaux) ni même probablement colbert (pour les autres) n'auraient accepté celà.

On n'est pas non plus obligé de mettre tout et son contraire dans la boite libéralisme.

Ferry, je veux bien, mais Hoover, tu prends quelle définition de libéral ?

Le sens américain du terme surement. :icon_up:

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On peut lui rapprocher d'avoir mal géré la crise de 1929, notamment en pratiquant une politique protectionniste, mais il doit se retourner dans sa tombe en apprenant qu'on le taxe de socialiste sur ce forum !

Il me semble que le protectionnisme est venu du Congrès avant tout. On peut certes reprocher à Hoover de ne pas avoir fait jouer son veto.

Par contre, il est clair que c'est lui qui a initié la politique de grands travaux que FDR reprit à son compte.

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On peut lui rapprocher d'avoir mal géré la crise de 1929, notamment en pratiquant une politique protectionniste, mais il doit se retourner dans sa tombe en apprenant qu'on le taxe de socialiste sur ce forum !

On ne dira d'ailleurs jamais assez à quel point les analyses simplistes et gratuitement idéologiques de Rothbard & consorts contribuent ici à altérer le jugement de certains.

On ne dira jamais assez qu’il est regrettable de ne pas faire une petite pause avant d'attaquer un strawman.

On peut ne pas être libéral sans pour autant être un socialiste, mais si Hoover le scientiste planificateur souhaitant ‘organiser’ la société est libéral, alors Bill Clinton est anarcap.

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Sans reproches !

On ne parle pas là d'une Thatcher qui à galèré dans une privatisation du rail avec un réseau d'une qualité catastrophique et un eco-systéme commercial remplacé par le marché politique pendant des décennies !

On parle d'un type qui à centralisé l'éducation au mains de l'Etat, l'a fait financé par l'impôt national (même pas local comme Guizot). Ni Bastiat, ni Tocqueville ni Turgot (pour les liberaux) ni même probablement colbert (pour les autres) n'auraient accepté celà.

On n'est pas non plus obligé de mettre tout et son contraire dans la boite libéralisme.

Le sens américain du terme surement. :icon_up:

Hum…Colbert libéral ???

A l'époque de Turgot, l'éducation était centralisé aux mains de l'Eglise (sauf quelques grandes écoles étatiques) et financé par un impôt national appelé dîme.

C'est Napoléon qui avait centralisé l'éducation aux mains de l'Etat. Jules Ferry n'a nullement supprimé l'enseignement privé.

C'était un libéral sur le plan économique, un libéral sur le plan politique (cf. notice du wikipedia). Un esprit tolérant refusant (bien qu'athée) une politique anti-catholique.

Bastiat et Tocqueville représentent deux visages très différents du libéralisme, Ferry un troisième.

Jusqu'aux années 1880, presque tous les hommes politiques sont des libéraux de nuance diverse. Le socialisme se développe par la suite.

Que vous projetiez vos fantasmes contemporains sur le passé est une chose, la réalité historique en est une autre.

Je dois dire que si je devais intervenir à chaque fois que je lis des raccourcis historiques saisissants et des approximations abusives je passerais mon temps à poster sur le forum mais cela de toute façon ne servirait à rien avec des jeunes gens à la culture historique approximative.

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Jusqu'aux années 1880, presque tous les hommes politiques sont des libéraux de nuance diverse. Le socialisme se développe par la suite.

Que vous projetiez vos fantasmes contemporains sur le passé est une chose, la réalité historique en est une autre.

Certes, mais Hoover est un peu plus tardif non ?

Et je le répète, on peut ne pas être libéral, sans pour autant être un socialiste.

Edit, mon poste n'est pas clair, Ferry est libéral, c'est indubitable (il est peut être regrettable que le terme soit si large, mais c’est ainsi), par contre, Hoover ne fait pas franchement partie de la tendance libérale, ou plutôt, si il en fait partie, alors en exclure les socialistes est une erreur, car ils en sont plus nettement des héritiers idéologiques que le mouvement progressiste américain ne peut l’être.

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Que vous projetiez vos fantasmes contemporains sur le passé est une chose, la réalité historique en est une autre.

Je dois dire que si je devais intervenir à chaque fois que je lis des raccourcis historiques saisissants et des approximations abusives je passerais mon temps à poster sur le forum mais cela de toute façon ne servirait à rien avec des jeunes gens à la culture historique approximative.

Cher Dardanus, vous m'ôtez les mots de la bouche !

Traiter Hoover ou Jules Ferry de collectivistes, c'est un peu comme si on considérait les dirigeants actuels russes ou chinois comme des libéraux parce qu'ils pratiquent une forme de capitalisme …

EDIT: je prends acte de la clarification intervenue à propos de Ferry.

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Cher Dardanus, vous m'ôtez les mots de la bouche !

Traiter Hoover ou Jules Ferry de collectivistes, c'est un peu comme si on considérait les dirigeants actuels russes ou chinois comme des libéraux parce qu'ils pratiquent une forme de capitalisme …

EDIT: je prends acte de la clarification intervenue à propos de Ferry.

Il y en a au moins un ici pour le faire.

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Une biographie … collective, que j'avais déjà commenté fin 2007:

Un instrument de travail que je relis assez régulièrement, particulièrement pour la IIIe République: en effet, qui se souvient encore des Tirard, Goblet, Floquet et autres Sarrien ?

De même, un Charles-Dupuy, chef du gouvernement à répétition durant les années 90 du XIXe siècle, est aujourd'hui totalement tombé dans l'oubli.

C'est aussi le cas d'un grand parlementaire libéral conservateur, président du Conseil à quatre reprises, Alexandre Ribot (1842 - 1923).

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Sinon, le très beau bouquin du radical de gauche Jean-Denis Bredin consacré à un ministre des Finances qui, par certains côtés, incarne le côté fondamentalement centriste du libéralisme républicain

A côté, un livre visiblement fort mauvais a été consacré en 2007 à cette forte personnalité de la IIIe République.

J'adore le commentaire client sur Amazon:

"Mal écrit, bourré de fautes d'orthographe et d'erreurs historiques (Clemenceau n'a jamais été Président de la République!), cet ouvrage est à déconseiller.

Qui plus est, l'auteur se permet de lourdes digressions totalement hors-sujet et qui n'ont vocation qu'à donner son avis sur des périodes historiques que n'a jamais connues Joseph Caillaux."

Pour la même période, la belle biographie du Président de la République de l'Union sacrée - et ennemi de Caillaux:

Toujours pour le début du XXe siècle, je citerai le travail remarquable de Duroselle sur un certain "tombeur de ministères" devenu en fin de carrière le "Père La Victoire":

Trois personnes qui, sous différentes formes, se rattachent à la synthèse libérale-républicaine-démocratique.

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Sinon, le très beau bouquin du radical de gauche Jean-Denis Bredin consacré à un ministre des Finances qui, par certains côtés, incarne le côté fondamentalement centriste du libéralisme républicain

Excellent livre effectivement.

Mais je sens que le classement du ministre promoteur de l'impôt sur le revenu progressif français dans la catégorie des libéraux va en faire hurler plus d'un.

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